Chapitre 20
Quand la porte s'ouvre, je vois Glenn avec la tête d'un gamin le matin de Noël. Il se décale sur le côté comme s'il y avait quelqu'un avec lui. Mes yeux s'écarquillent tout seul quand Maggie franchit la porte puis, Tara, Abraham suivis bientôt de tous les autres. Rosita et moi sautons littéralement de joie. Je suis heureuse mais je ne peux retenir la question qui me brûle les lèvres et les larmes qui coulent déjà sur mes joues.
_ Où . . . où il est ? Demandai – je impatiente.
Rick ne peut réprimer un sourire. Alors qu'il me serre dans les bras, il me dit à l'oreille : « Il vient de partir chasser, dépêche toi ! »
Je m'échappe de ses bras et sors en courant de la grange sous les regards amusés de tous mes amis. Une fois dehors, je le vois de dos avec sa veste en cuir aux ailes d'anges. Il a la tête baissé. Je prends quelques instants pour le regarder. Il m'a tellement manqué, son regard, son odeur, ses bras, sa chaleur, en fait tout. Même son sale caractère m'a manqué. Je pleure encore mais cette fois c'est de bonheur.
_ Daryl . . . Daryl . . . s'il te plaît attend ! L'appelai – je doucement.
Putain, je déconne à plein tube, j'entends même sa voix maintenant. Je secoue la tête pour revenir à la réalité. Et là c'est le comble, j'arrive à sentir sa douce petite main dans la mienne. Je perds vraiment la boule. Je sens qu'on me tire. Je me retourne près à gueuler tellement j'ai mal et je bloque. Elle est juste là. Devant moi. Hailly est là, la tête légèrement penchée sur le côté. Ses grands yeux gris sont inondés de larmes.
_ Daryl, tu m'entends . . . Daryl, réponds moi, s'inquiète – t – elle.
Pour toute réponse, je la prends dans mes bras et la serre si fort. Je sens ses mains dans mes cheveux, sur ma nuque. J'en veux encore. Elle se colle à moi, comme moi à elle.
_ J'croyais t'avoir perdue, soufflai – je
_ Moi aussi, en enfouissant ma tête dans son torse.
_ J'vais le tuer, dans d'affreuses souffrances, finis – je par dire en souriant.
_ Tu parles de Glenn ?, il ne t'a rien dis ? M'inquiétai – je.
_ Non, et je n'sais pas pourquoi ?
_ Pour l'effet de surprise, . . . c'est un grand fan de film romantique notre Glenn, tu sais, dis – je en caressant ses cheveux.
_ mmhhh
_ Daryl . . . euh
_ ouais
_ Non . . . rien . . . je . . . laisse tom . . .
Et là c'est comme, s'il avait lu dans mes pensées, et il ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase. Ses mains remontent doucement de mon dos pour finir par encadrer mon visage. Nos yeux ne se séparent pas un seul instant, je me noie complètement dans son regard bleu hypnotique. Au fur et à mesure que son visage se rapproche du mien, avec une lenteur délectable, les battements de mon cœur s'accélèrent. Ses lèvres finissent pas toucher les miennes avec délicatesse. Ce baiser d'abord doux et timide devient de plus en plus sensuel. Il écarte doucement mes lèvres avec sa langue. Je le laisse faire et nos langues s'emmêlent, se cherchent et dansent ensemble. Je réponds à ce baiser avec ardeur en me collant, un peu plus à lui. Mes mains glissent dans ses cheveux. Cette ardeur me surprend moi – même, mais elle ne lui déplaît pas. Cela dure plusieurs minutes avant que nous rompions notre étreinte à bout de souffle.
_ On devrait rejoindre les autres, non ? Dis – je à contre cœur, j'aurais voulu rester dans ses bras.
_ Ouais . . . mais j'dois chasser, faut rapporter l'dîner, me dit – il avec un clin d'œil.
_ OK alors, je viens avec toi . . . je ne te laisse pas, en mettant ma petite main dans la sienne.
_ A partir de maint'nant, tu restes dans mon champs de vision quoiqu'il arrive. OK ? Me dit – il non sans rire.
_ OK ? Ça me va !
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