Chapitre 35 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans
Je vois un sourire se dessiner sur les lèvres de Daryl à ma remarque. Ensuite mon regard navigue jusqu'à ses yeux bleus hypnotiques qui prennent une teinte plus sombre que je connais bien. Celle qui traduit le désir de m'avoir, de me posséder, de me faire l'amour. Ce même regard parcourt tout mon corps recouvrant mon épiderme de frissons de désirs.
Je me dirige alors vers la salle de bain, sous son regard brûlant, tout en déboutonnant mon chemisier que je laisse tomber derrière moi. Ensuite je fais négligemment glisser ma jupe le long de mes hanches, puis de mes jambes fuselées.
Daryl déglutit péniblement et essaie de rester à distance mais son regard et la façon dont ses mains s'ouvrent et se ferment traduisant son désir de plus en plus grandissant. Son regard brûlant devient une caresse fiévreuse dont je ne pourrais pas me passer. Ce regard m'enhardit, alors je dégrafe mon soutien – gorge en me mordillant ma lèvre inférieure.
Daryl ne bouge toujours pas profitant du spectacle que je lui offre. Le fait de savoir que nous avons peu de temps, que se sont peut être nos derniers instants de bonheur me rendent audacieuse. Je passe alors mes mains sur mon corps là où je voudrais sentir les siennes. Elles partent de mon cou et descendent sur mes clavicules pour terminer leur chemin sur mes seins rendus lourds de désir. Et au moment où mes paumes effleurent mes pointes dressés, un gémissement franchit mes lèvres et ma tête bascule sans que je puisse plus rien contrôler.
Quand je la vois là devant moi, s'offrir à moi. Je fais appel à tout mon self control pour ne pas lui sauter dessus. J'ai peur d'être trop brutal, de lui faire mal, ou qu'elle ne puisse tout simplement pas. Ce salaud l'avait peut être détruite et tout ça à cause de moi. Je ne la méritais pas. Alors je me laisse tomber sur une chaise près de la petite cuisine. Alors que ma seule envie et de courir vers elle et de lui faire l'amour jusqu'à épuisement.
Voyant que je ne bouge pas, elle s'avance de quelques pas vers moi. Soudain elle s'arrête, plante ses yeux émeraudes dans les miens et fait glisser le long de ses magnifiques jambes le dernier morceau de tissu qui recouvre son intimité. Puis elle détache ses longs cheveux roux qui descendent en cascade le long de ses frêles épaules. Cette vision d'elle est magique et terriblement érotique.
Je m'avance doucement vers lui. Je veux retrouver l'intimité que nous avions, celle que Negan m'avait volée. Je voulais profiter pleinement du temps qui nous était accordé. Je poursuis lentement ma route vers lui et m'assois à califourchon sur lui. Une fois assise contre lui, je prends ses mains que je pose sur mes hanches. Je dépose des baisers légers comme des papillons dans son cou et sur l'arrête de sa mâchoire tout en passant mes mains sous son tee – shirt pour lui enlever. Contrairement à ce que je pensais, il me laisse faire. Mais une fois torse nu, il prend mes mains dans les siennes pour stopper leurs mouvements. Il pose tendrement son front contre le mien recréant ainsi notre bulle.
_ Alice, . . . souffle – t – il la voix rauque remplie de désir.
_ Qui y a – t – il mon amour ? Lui répondis – je haletante tant le désir me submerge.
_ J'ai très envie de t'faire l'amour, croix moi, . . . mais est – ce que toi t'es vraiment prête, . . . enfin, j'sais pas comment dire, . . . j'veux pas t'faire de mal ma puce . . .
_ Daryl, . . . je te veux, tu m'as tant manqué, puis je marque une pause en plantant mon regard dans le sien. Mon bassin commence à onduler lentement, très lentement contre son envie. Je le sens et l'entends grogner contre sa volonté. Je veux qu'il lâche prise, qu'il se laisse aller comme moi. Puis je reprends. Ne pense plus à rien mon amour. Je te veux toi, toi et rien que toi. J'accélère le mouvement de mon bassin en murmurant contre ses lèvres, toi et moi envers et contre tout.
_ Je t'aime ma puce.
_ Je t'aime Daryl, . . . fait moi l'amour, lui répliquais – je suppliante.
Quand elle me dit que je suis le seul à pouvoir lui faire oublier, le seul qu'elle aime toutes mes dernières résistances flanchent.
Je saisis ses lèvres et l'embrasse passionnément. Mon dieu, ce qu'elle avait pu me manquer. Elle laisse un petit gémissement de plaisir franchir ses lèvres pulpeuses quand ma langue caresse la sienne fiévreusement. Ce son est pour moi la plus douce des musiques. En passant mes mains sous ses cuisses pour la porter, j'effleure son intimité perlée du désir qui la consume. Elle resserre alors sa prise sur mon cou et tire sur mes cheveux. Cette fois, c'est moi qui grogne contre ses lèvres. Je l'allonge sur le lit sans jamais cesser de l'embrasser.
Je romps le baiser de Daryl et me redresse pour faire glisser le pantalon de son jogging et dévoiler l'étendu de son désir. Je le saisis entre mes doigts et le caresse lentement, en reprenant mes baisers mais sur son torse musclé. Sa respiration est de plus en plus saccadée. Tout son corps réagit à mes caresses, mes baisers et m'enivre encore de désir si c'est humainement possible.
Je n'en peux plus, il faut que la possède, . . . là maintenant, . . . que je lui montre à quel point je l'aime. Je pèse de tout mon corps sur elle et me place entre ses divines cuisses. Alors que je suis à l'orée de son intimité, . . . elle pose sur moi le plus doux des regards. Sa main se pose avec délicatesse sur ma joue et alors qu'elle m'embrasse tendrement, elle murmure contre mes lèvres qu'elle m'aime plus que tout en soulevant son bassin à la rencontre du mien.
Je la pénètre lentement, voulant profiter de toutes les sensations qu'elle peut me procurer. Mon cœur est sur le point d'exploser tant je me sens bien et à ma place. À chacun de mes mouvements, je la sens onduler sous mes assauts et gémir mon prénom.
Mon dieu, ce qu'il m'avait manqué. J'avais besoin de lui, de le sentir en moi pour être complète. Seul lui pouvait me faire ressentir toutes ses sensations. Il était, est et sera le seul homme que j'aimerais jamais. À chaque coup de rein, je ressens l'amour qu'il a pour moi.
Ce corps à corps se poursuit à un rythme langoureux et intense. Nous voulons profiter un maximum de ce moment de complicité et d'intimité. Lorsque nos deux corps et nos âmes atteignent le point de non retour, nos yeux sont plongés dans ceux de l'autre, dans ceux de l'être aimé.
Nous ne prononçons pas un mot profitant simplement. Je m'endors lovée dans les bras de l'homme que j'aime, profitant de sa chaleur et de la sécurité qu'il me procure.
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