Chapitre 25

Je le vois hésiter ce qui accroît mon angoisse et me terrorise à la fois.

_ Daryl, répond moi s'il te plaît, l'implorant de mettre fin à mon supplice. Je retiens mes larmes avec beaucoup de difficulté.

Il repose alors sur moi ce regard bleu sombre que j'aime et reprend sur un ton des plus sérieux que je ne lui connaissais pas encore.

_ Alice, c'est vraiment ce que tu veux, . . . toi et moi ensemble malgré la différence d'âge, . . . contre l'avis d'une partie de ta famille. Tu l'veux vraiment, finit – il par dire avec un soupçon d'angoisse dans la voix qu'il essayait de cacher par ce ton sérieux.

_ Oui, toi et moi, envers et contre tout, dis – je en me rapprochant de lui avant de sceller mes lèvres aux siennes dans un baiser à la fois tendre et passionné.

_ OK, reprend – t – il avec un petit sourire en coin des plus craquant, se s'ra toi et moi envers et contre tout.

Daryl me reprend dans ses bras où je me love avec un plaisir non dissimulé. Il poursuit ses tendres caresses. Au bout de quelques minutes, nous sombrons dans le sommeil, dans les bras l'un de l'autre.

Le lendemain, jour du grand départ, tout le monde s'affole dans tous les sens. Je charge mes affaires et celle de Daryl dans le vieux pick – up de Merle. J'ai tout de même préparé un sac à dos avec tout le nécessaire au cas où. À notre époque, on ne sait jamais. Je suis dans la chambre quand Daryl vient me chercher pour partir.

_ Tu viens, ma puce, on y va, me dit – il avec un sourire enjoué.

_ « Ma puce », répétais – je en me dirigeant vers lui.

_ T'aime pas, merde, reprend – t – il mal à l'aise en passant une main dans ses cheveu déjà en désordre.

_ Non, j'aime pas, j'adore, dis – je en souriant en me mettant sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser.

Il sourit et me serre contre lui en murmurant contre mon oreille « je t'aime, ma puce ». Puis il enroule ses doigts aux miens, et nous sortons de la maison en direction du groupe et des véhicules.

_ Bon, on se répartit comme prévu, puis Rick se tourne vers nous, enfin vers Daryl, vous ouvrez la marche comme prévu.

_ OK, répond Daryl avant d'embrasser le haut de mon crâne. Je dis à Daryl que je vais voir ma famille avant le départ. J'embrasse tout le monde avant de rejoindre mon homme sur la moto. Mon homme me dis – je avec un sourire. Je m'installe derrière lui et enserre sa taille pour me coller contre son dos.

_ Il faudrait que je me trouve des gants à ma taille, dis – je en pensant à la route qui nous attendait.

_ Non, pas d'accord, me rétorque – t – il en se retournant vers moi.

_ Pourquoi ? Demandais – je étonnée.

Il prend mes mains et les glisse sous sa chemise pour les poser sur son torse bouillant puis il ajoute le regard assombri par le désir.

_ Elles sont mieux là, non ?

Pour toute réponse, je caresse ses abdominaux qui se contractent sous mes doigts et me colle un peu plus contre lui. Il bascule imperceptiblement en arrière et grogne de désir. Puis il démarre fougueusement sa moto et nous commençons à avaler des kilomètres de bitume.

Nous voyageons pendant pendant deux heures sans rencontrer âme qui vive. Malheureusement nous ne croisons pas non plus de maison intéressante ni de quoi faire un ravitaillement supplémentaire. Soit le coin n'est pas sûr soit trop loin de tout. Bref, rien de convient.

On a fini par improviser un petit pour se poser et regonfler nos batteries. Les garçons sont partis faire du repérage dans les alentours. Je fais une ronde autour du camp quand Maggie me rejoint un peu mal à l'aise. Elle marche un petit moment en silence à mes côtés avant de prendre la parole.

_ Alice, . . . , je . . . euh, merde je ne sais pas comm . . ., commence – t – elle mais je l'interromps.

_ Ça va Maggie, j'ai dit ce que j'avais à dire. Le reste est oublié, je ne suis pas rancunière et je t'avoue que je n'en vois pas l'intérêt.

_ Tu as l'air heureuse et lui, je ne l'avais jamais vu comme cela, me dit – elle avec un sourire franc.

Je m'arrête et regarde Maggie dans les yeux pour qu'elle prenne bien conscience du poids de mes paroles.

_ Oui, je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie, souriais – je en rougissant. C'est une des premières fois que je disais à voix haute ce que je ressentais pour l'homme qui partageait ma vie désormais.

_ Je suis heureuse pour vous et ne t'inquiète pas Hershel va s'y habituer, me dit – elle avant de me serrer dans ses bras.

Je n'ai pas le temps de lui répondre que l'on entend les garçons arriver. Quand on se retourne, on comprend très vite que quelque chose ne va pas. En m'approchant, je constate les dégâts. Daryl a le visage en sang, lui et Rick tiennent entre eux un homme que je ne connais pas semi – conscient.

_ Daryl, qu'est – ce qui c'est passé, ça va ? Demandais – je inquiète.

_ T'inquiète, ma puce, je vais bien. C'est pas la première fois, me répond – t – il avec un clin d'œil.

_ Et lui qui est – ce ? Interrogeais – je Rick en désignant l'homme qu'ils tenaient.

_ Des complications, répond simplement Rick. Je vais l'emmener voir Hershel, tu t'occupes de Daryl.

J'acquiesce en prenant la trousse de soin dans mon sac à dos.

_ Allez viens ici la terreur, dis – je à Daryl en lui faisant signe de s'asseoir entre mes jambes.

Je sors ce qu'il faut pour désinfecter, par les temps qui courent, il vaut mieux être prudent.

_ Tu m'expliques ? Questionnais – je en arquant un sourcil.

_ Il dit qu'il a une communauté mais avant il a essayé de nous piquer un camion complet de bouffe.

_ Et le camion, il est où ? Étonnée de ne pas les avoir vu revenir avec.

_ Au fond d'un lac, à cause de ce connard, me répond – t – il en haussant les épaules.

_ Je suis contente que tu sois rentré entier, c'est le plus important.

Il me sourit tendrement et pose ses lèvres sur les miennes recouvrant ma peau de frissons au passage. Je passe mes mains derrière son cou pour le coller un peu plus à moi, quand on entend tousser derrière nous.

_ Y a des chambres pour ça, enfin des tentes, nous dit Abe en se marrant.

_ Oh, ça va Abe, rétorquais – je en souriant alors que Daryl reste collé à moi.

J'apprécie le fait que nous n'ayons plus à nous cacher, de plus Daryl est au petit soin avec moi. Le paradis sur Terre si on ne tient pas compte des rôdeurs et de l'apocalypse. Étant perdue dans mes pensées, je reprends leur conversation en cours.

_ Bon, c'est pas tout ça les tourtereaux mais Rick veut voir Daryl pour discuter du p'tit nouveau.

Daryl se lève et dépose un léger baiser sur mes lèvres avant de suivre Abe. Je me redresse et range la trousse de soin. Puis je vais voir si les filles ont besoin d'aide. Avec ce nouvel ordre mondial, nous étions repartis en arrière, adieu le féminisme, les femmes aux fourneaux et les hommes à la guerre.

Alors que j'aide Carol et Lori pour le repas. Je vois Andréa regarder Daryl avec une envie non dissimilée. C'est vrai qu'elle ne se faisait pas remarquer mais ses sentiments à son égard n'avaient pas changés. Et elle le dévorait du regard dès qu'elle en avait l'occasion. Je n'arrivais pas à lui en vouloir. J'avais été comme elle et cette période avait été la plus difficile de ma vie. C'était tout simplement atroce.

_ Alice, ne me dit pas que tu la plains, me dit Lori consternée et inquiète.

_ Non, . . . mais je sais ce qu'elle ressent, lui répondis – je en haussant les épaules.

_ Alice, . . . Daryl et toi êtes enfin heureux, profite au lieu de te soucier d'elle, reprend Carol.

_ Oui, on est vraiment bien tous les deux, dis – je avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Nous sommes interrompues par des éclats de voix et des . . . grognements, signe que des rôdeurs étaient proche de nous, pour ne pas dire sur le camp.

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