Caroline Forbes était pressée, comme toujours. Elle portait un carton rempli d'objets hétéroclites, et avait du mal à ouvrir la porte de service de l' école. Elle Jura en s' acharnant sur la poignée récalcitrante...qui lui resta dans la main. Elle Jura de plus belle.
- Et bien, ma douce ! Un tel langage dans ta bouche ! Ça me choque !
Elle tressaillit ! Et lâcha son carton
Elle n'avait plus entendu cette voix depuis une éternité. Elle déglutit et se tourna lentement vers son interlocuteur.
- Klaus ! Quel mauvais vent t' amène ?
Klaus Mickelson, le vampire hybride originel, mi vampire, mi garou lui sourit.
- Et si je te disais que c'est pour toi, ma douce ?
- Je te dirais que tu es un menteur !
Il rit doucement.
- Je te l'accorde, mais je suis très content que nos chemins se croisent de nouveau.
- Tu a été chassé de la Nouvelle Orléans ?
Il eut un sourire amer
- Personne ne me chasse, ma douce, pas sans en payer les conséquences.
Elle hocha la tête, amère.
- Hum, je suppose qu' ils ont dû le payer cher !
Elle faisait allusion à ce qui s'était passé trois ans auparavant. Lorsque Marcel, le vampire que Klaus avait adopté comme son propre fils, et les sorcières du vieux carré avaient réussi l'exploit de l' emprisonner et détruire sa famille.
- Pas assez à mon goût.
Elle songea à ce qu' il avait dû endurer
Elle posa la main sur son épaule.
- J'ai appris pour ta famille,  je suis désolée !
Il sourit, d ' un air moqueur.
- Apparemment, tu n' as pas toutes les informations, ma douce, ma famille se porte très bien, mais ta sollicitude me touche.
Elle le lâcha, furieuse, tout à coup.
- tant mieux pour toi ! Bon qu'est ce que tu veux ?
- C'est à mon tour de t'adresser toutes mes condoléances pour Stephen.
Elle secoua la tête,
- Tu l'as déjà fait ! Tu te souviens, le petit mot avec le chèque.
Un large sourire illumina son visage.
- Ah oui, le chèque, j' ai cru un moment que tu le déchirerais !
Elle haussa les épaules.
- J'y ai pensé, mais, l' argent, c'est l'argent, et c'était pour une bonne cause.
- Ah, oui, ton école. Et alors, comment ça se passe ?
- Très bien ! Ton argent à été très bien employé.
Il sourit.
- Te connaissant, ça ne m'étonne pas.
Elle haussa les épaules, elle se sentait toujours nerveuse et mal à l'aise en sa présence.
- Je suis pas toute seule sur ce projet !
- Ah oui, le professeur. Comment s appelle-t-il déjà ?
- Alaric. Murmura t'elle. Alaric Saltzman.
- Ah oui, le super vampire crée par la sorcière originelle.
- Ce n'est plus un vampire aujourd'hui.
- Oui, comme Damon Salvatore.
Elle fronça les sourcils.
- Tu n' as pas répondu à ma question, qu'est ce que tu fais ici ?
- Ça ma douce, se sera pour plus tard. Désolé, mais on m' attends.
Et il disparut aussitôt, la laissant perplexe et vaguement inquiète, ce retour ne présageait rien de bon.

Au même moment, Matt Donnavan garait sa voiture de service devant la résidence Hightower.
Elle était vide depuis longtemps, les propriétaires, deux personnes âgées sans enfants, étaient décédés depuis déjà quelques années. Et la maison, une luxueuse résidence était tombée dans le domaine public.
La ville essayait de la vendre depuis longtemps, sans succès, sans doute en raison de la mauvaise réputation de Mystic Falls.
Aussi, lorsque son adjoint lui avait appris que la maison était vendue, Matt avait décidé d aller voir de plus prés qui avait eu le courage d'acheter une maison dans un coin aussi loin de tout ; la résidence se trouvait très éloignée de la ville, et était perdue dans les bois.
Il sortit de la voiture, et sortit rapidement son arme de service ; un homme venait de sortir de la maison, un grand brun, bien bâti, vêtu d' un costume noir  parfaitement coupé ; une silhouette que Matt ne connaissais que trop.
- Qu'est ce que vous faites là ?
Interrogea t-il d une voix ou perçait l inquiétude.
Les Vampires ne sont plus les bienvenus ! C' est une ville sans vampire ici ! Affirma t-il, en braquant son arme sur l'homme qui lui faisait face du haut des marches
Celui ci descendit lentement l'escalier de pierres
- Donnovan, il me semble que nous avons déjà eu cette conversation non ?
Et comme le jeune homme ne répondait pas, il reprit
- Et nous en avions conclu que tu ne pouvais rien contre nous ! Alors à moins que ton arme soit chargée avec des balles en chêne blanc, ce dont je doute, je te suggère de le ranger avant que quelqu' un soit blessé, d'autant qu' il y a de fortes chances que se soit toi !
Matt savait qu' il avait raison, mais il ne parvenait pas à céder. Ils voyait la présence de ce vampire comme un mauvais présage.
- Que venez vous faire là Ellaja ? Interrogea t-il.
- Je m appretais à prendre des affaires dans la voiture, il indiqua une berline noire, garée sur le côté de la maison.
- Non, je voulais dire à Mystic Falls !
- Oh et bien tout ce que tu as à savoir, c' est que nous avons acheté cette maison, et que nous n'avons aucunement l'intention de blesser qui que ce soit ! A moins que l' on essaie de s en prendre à nous !
Matt manqua s'étrangler.
- Comment ça nous ? Qui est avec vous ?
Le frère aîné de klaus fit mine de réfléchir.
- Voyons, il y a moi, bien sûr, et Hayley, ainsi que ma soeur Freya, oh et j' allais oublié Rebeckah, et bien sûr ce cher Nicklaus.
Matt déglutit.
- Klaus est là aussi ?
- Naturellement !
Matt digéra la nouvelle.
- Qu'est ce que vous faites ici ? Insista t il.
- Tu te répètes, je te l'ai dit, tu n'as rien à craindre de nous.
- Qu' est ce qui me le prouve ?
- Tu as ma parole !
Il Ricanna.
- Comme lorsque vous deviez tué klaus ?
Elijah secoua la tête, agacé,
- Les circonstances étaient différentes, il s' agissait de mon frère. Répondit Ellaja d' un ton ou perçait l' impatience.
- Partout où vous allez la mort vous suit, reprit Matt, amèrement.
- Ce n' est que trop vrai, et toi tu as assez abusé de mon temps, alors si tu ne veux pas être là première victime, tu devrais t'en aller !
Matt soupira, il savait qu'il n' avait pas le choix. Il rangea son arme et remonta en voiture, il démarra en trombe, et quelques kilomètres plus loin, il s' arrêta sur le bas côté et frappa violemment sur le volant, tant sa rage et sa frustration était grande.
Car l'arrivée de la famille Originelle ne pouvait signifier qu'une chose, le cauchemar recommençait.
Il se reprit et appela Caroline, il devait la mettre au courant.