Chapitre 2 Un nouveau départ
Bonnie Bennett fut la première à partir, elle rassembla ses affaires. Fit sa valise et glissa dans son sac à main les guides de voyage de ses prochaines destinations. A la demande d' Enzo, son grand amour décédé, elle partait découvrir le monde, en commençant par Paris, puisque c'est là bas qu il voulait l emmener avant qu un monstre assoiffé de sang ne le lui enlève.
La veille de son départ, ses amies lui avaient organisée une grande fête d adieu sous la direction de Caroline.
Entre les rires et les larmes, elles s étaient dit adieu.
C'est Caroline, accompagnée d Elena qui la conduisit à l aéroport.
Elle était partie depuis quelques jours seulement lorsque Jérémie, le jeune frère d Elena revint à Mystic Falls.
Alaric lui avait appris le réveil de sa sœur, et il était accourut aussi vite que possible pour la retrouver.
Bien que déçu d' avoir raté le départ de Bonnie dont il avait été très amoureux à une époque pas si lointaine, il avait explosé de bonheur en serrant sa sœur dans ses bras.
A présent, il désirait poser ses valises dans sa ville natale.
Malheureusement pour lui, Elena dut quitter Mystic Falls à son tour ; avant qu'elle ne s' endorme pour près d quatre longues années, elle poursuivait de brillantes études de médecine, aussi, à son réveil, elle se réinscrire pour un nouveau cursus, et début septembre, elle repris le chemin de l 'école de médecine.
Joe, la femme d' Alaric, assassinée le jour de son mariage par le sorcier qui ce même jour jeta le sort à Elena, n' était plus là, et Elena ressentait terriblement son absence. Joe était dure et juste envers ses jeunes internes, et elle était un merveilleux médecin.
Damon refusant de la quitter de nouveau, le jeune couple s installa dans une petite maison, non loin de l hôpital.
Si pour Elena la vie de mortel coulait de source,pour Damon, cela ressemblait un peu au parcours du combattant.
Il s'était brûlé à plusieurs reprises en préparant les repas, s' était coupé en se rasant, et 'il s' était à peu près cogné dans tous les meubles de la maison. Il était couvert de bleus
Mais le pire, pour lui, c' etait l' inaction. Il tournait en rond dans la maison vide, comme un lion en cage. Les tâches ménagères n' étaient pas son fort. Et il avait dû mal à se mettre dans la peau d un homme au foyer.
Le problème c' est que lorsque Damon Salvatore s ennuyait, il devenait vite irritable. Un rien le mettait en colère.
Même si en présence d Elena il se comportait en homme amoureux et attentionné et s efforçait de ne rien laissé paraître.
Leur maison était situé dans un petit lotissement ; elle se trouvait entre deux maisons ; dans l une il y avait un chien qui avait pris l' habitude de déposer ses besoins sur leur pelouse, ce qui avait le don d'énerver Damon au plus haut point. Aussi. Comme Elena lui avait fait promettre de ne pas faire de mal à l' animal,ni à ses maîtres d' ailleurs, Damon s y prit autrement. Il guetta le chien pour savoir à quel heure l' animal avait l' habitude de venir, puis, il régla l' arrosage automatique. Le chien, surpris et trempé, ne revint pas. Depuis la fenêtre de la cuisine, Damon observa la scène, un sourire carnassier aux lèvres.
Le chien s' en tirait à bon compte, autrefois, il l' aurait probablement tué, et ses maîtres aussi par la même occasion.
Il restait le second voisin, qui garait sa voiture dans leur allée.
Comme il lui était désormais impossible de l' hypnotiser, Damon sonna à leur porte pour leur demander poliment de bien vouloir garer leur véhicule ailleurs. La réponse du voisin fut on ne peut plus claire.
- Je me garais ici bien avant que voui s arriviez, alors allez vous faire voir !
Damon détailla le voisin, qui devait mesurer dans les un mètre quatre vingt dix et peser au moins cent vingt kilo.
- Hum, dit-il, tu sais que tu as de la chance toi, un autre jour, je t'aurais surement tué, mais je suis dans un bon jour, alors je serai magnanime.
Et, sans prévenir, il lui lança de toute ses forces, son poing dans la figure.
Il eut l'impression d'avoir frappé un mur. une douleur irradia son, poignet et il secoua la main.
L'homme n'avait pas bougé, c'est à peine s'il avait paru avoir senti le coup.
Un sourire mauvais se peignit sur son visage et il frappa à son tour.
Damon eut l'impression d'avoir percuté un poids lourd ! Il tomba lourdement au sol et grogna de douleur. L'homme lui tournait déjà le dos et s'apprêtait à rentrer chez lui. Damon parcourut les environs du regard et avisa une poubelle en fer blanc, il saisit le couvercle, se releva et interpella la brute
- Hum, je dois dire que tu frappes fort, admit-il, en se frottant la mâchoire. l'homme se retourna, visiblement satisfait.
- T'en veux encore ? Demanda-t-il.
Damon secoua la tête
- Non, j'ai mon compte, mais tu sais, s'il y a bien une chose que j'ai appris, c'est que si tu ne peux pas gagner à la loyale,
Et sans attendre, il lui asséna violemment le couvercle dans la figure, et repris
- tu le fais à la déloyale.
L'homme vacilla et s'écroula au sol.
Damon s'éloigna, et, avisant le véhicule garé devant chez lui, un sourire carnassier se peignit sur son visage.
Il prit une pierre et la jeta sur la vitre, côté conducteur, puis, il ouvrit la portière et desserra le frein à main, la voiture roula doucement hors de l'allée et alla s'écrasa contre un arbre quelques mètres plus bas.
Satisfait, Damon regagna la maison, en sifflotant. OUf, ça faisait vraiment du bien.
Lorsque Elena rentra de sa énième garde, elle le trouva assis sur le canapé, une escalope congelé collé sur le visage, son œil gauche avait pris une teinte violacée et sa joue était boursouflée.
-Que s'est-il passé ? interrogea-t-elle, vaguement inquiète.
- querelle de voisinage. Se borna -t-il à répondre.
- oh, et lui dans quel état est-il ?
Un sourire malicieux éclaira le visage de damon, il est en vie, répondit-il, mais il va avoir besoin d'une nouvelle poubelle et...d'une nouvelle voiture.
Elena fronça les sourcils.
- Qu'est-ce que tu as fait ?
-il se peut que j'ai légèrement joué avec son frein à main.
-Damon ! Tu m'avais promis !
- De ne pas le tuer, oui, et alors ? il est encore en vie, c'est sa voiture qui est morte ! Oh Elena on va pas en faire toute une histoire, je lui ai donné une bonne leçon, il nous fichera la paix maintenant.
Elle capitula. De toute façon, elle n'avait jamais pensé que Damon deviendrait un exemple de gentillesse et de self contrôle. Elle se blottit contre lui et l'embrassa. il grimaça lorsqu'elle effleura son visage blessé et elle sourit.
- Tu as mal ? Demanda - t-elle ?
Il hocha la tête. Elle se leva et avant de quitter la pièce, elle se tourna vers lui, un sourire taquin aux lèvres
- Bien fait. Lui lança-t-elle.
- Diablesse ! Lui répondit-il en lui jetant un coussin qu'elle évita en riant.
Cependant, il eut moins de chance avec les policiers qui l'arrêtèrent à plusieurs reprises pour excès de vitesse ou mauvais stationnement.
De plus. Il apprit à ses dépends qu il ne tenait plus l' alcool aussi bien et qu il avait un impact douloureux sur son état le lendemain matin.
Sans compter que les efforts physiques étaient devenus fatigants.
Si il n y avait pas eu Elena, il aurait vraiment mal pris sa mortalité.
Stephen lui manquait, lui aurait su l aider à surmonter toutes les petites difficultés du quotidien.
Elena n'était pas dupe, même si en sa présence, Damon faisait bonne figure, elle se doutait bien que l'inactivité lui pesait, la frustration de ne plus être un être surnaturel tout puissant ajoutée à la perte tragique de son frère faisait de lui une bombe à retardement qu'elle devait s'empresser de désamorcer.
Il était temps de lui trouver une activé.
Dans un premier temps, elle songea au bar dont ils avaient un moment parlé à l'époque ou Damon envisageait de prendre le remède de son plein gré, mais finalement, elle renonça. Damon aimait un peu trop l'alcool et elle l'imaginait mal rester derrière un comptoir toute la journée. Il avait besoin d'action, de se sentir à , nouveau puissant, bien que mortel.
L'idée lui vint au hasard d'une discussion avec l'un de ses collègue ; son frère s'occupait d'une fondation qui aidait les enfants en rupture de banc à se réinsérer dans la société, et il cherchait un coach sportif.
Le soir même, elle en parla à son fiancé. Il éclata de rire.
- Tu plaisantes ! Tu me vois m'occuper de ces mioches ? Allons Elena, sois sérieuse, tu crois vraiment que je suis un exemple à suivre ? Ces gamins ont déjà assez de problèmes comme ça !
- Moi je crois que tu serais un super coach ! Et puis, c'est pas toi qui te vantes tout le temps d'être l'inventeur du Football américain ?
- hum, tu marques un point ! Mais de là à entraîner des gamins, non, là tu rêve !
Elle secoua la tête
- En fait, tu as peur de ne pas être à la hauteur !
Il releva un sourcil.
- Tu crois ça ?
Elle hocha la tête !
-hum, ça te tient à cœur, on dirait !
Elle se blottit dans ses bras.
- oui, Damon, ça me tient à cœur.
- OK, j'irais voir ces mômes, mais je ne te promets rien OK ?
Elle sourit et l'embrassa
-merci coach lui murmura-t-elle à l'oreille avait du lui mordiller doucement le lobe.
Il rit, la renversa sur le canapé et la chatouilla jusqu'à elle rende grâce. Puis, il l'embrassa passionnément
- Il n'y a rien que je puisse te refuser Elena Gilbert.
Elle l'embrassa à son tour.
Quelques jours plus tard, Damon se rendit à la fondation.
Il rencontra Nick Macgowell, le directeur du centre.
-Vous savez lui dit-il, c' est un soulagement que vous ayez accepté, ces gosses, ils sont pas méchants, juste déboussolés, ils ont besoin d' un exemple à suivre, qu' on leur montre le bon chemin.
- Hum, c'est sûrement ce qu' on disait aussi d Hitler quand il avait leur âge. Murmura Damon.
- quoi ? oh oui, très amusant !
Ils entrèrent sur le stade au centre duquel se trouvait une dizaine de gamins, l' air farouche.
- les garçons, je vous présente votre nouveau coach.
Il y eut un mouvement de foule, ils se tournèrent vers Damon, et l'un d'eux, un grand gaillard d'une quinzaine d'année le toisa.
- Alors c'est toi le nouveau coach !
- A ce qui parait ! Et c'est toi la grande gueule du groupe ? Demanda Damon
Ils s'esclaffèrent bêtement, et Damon soupira.
- Bein, en tout cas, moi, ils m'écoutent ! Nargua -t-il.
- Hum, Damon s'approcha et toisa le jeune garçon. Bein, à partir de maintenant, c'est moi qu'ils vont écouter !
- Ah oui, , et comment vous comptez vous y prendre ?
Damon jeta un regard en arrière afin de s'assurer que Nick était hors de vue. Il attrapa le jeune garçon au collet et le regarda droit dans les yeux.
- Ecoute-moi bien, p'tit con, j'ai pas de temps à perdre avec les crétins dans ton genre, d'habitude, moi les merdeux comme toi, je les dévore
au petit déjeuner, mais bon, je pense pas que ma copine apprécierait alors je vais faire une exception, mais à partir de maintenant, tu vas m'appeler coach et baisser les yeux quand j'te parle et surtout, surtout, tu vas fermer ta grande gueule. OK ?
Le gosse acquiesça et Damon le lâcha, il lui tapota la joue.
- Bein voilà, tu vois quand tu veux, je suis sur qu'on va s'entendre maintenant.
Le gamin rejeta fièrement sa tête en arrière.
- Pff vous avez rien le droit d'me faire.
Damon fit un pas en avant et le môme recula.
- Tu paries gamin ? Dit-il d un air menaçant.
Le gosse baissa la tête.
Damon sourit.
- Bon, maintenant on va pouvoir s'entraîner, et pour commencer, vous allez faire trois tours de terrain, en petite foulée.
Ils râlèrent, mais Damon fronça les sourcils et ils s'exécutèrent.
- J'aime mieux ça ! Reprit Damon en s'asseyant sur l'un des gradins. Il allongea ses jambes et sourit.
- Je crois que je vais me plaire ici, finalement.
Le soir venu, Elena le rejoignit sur le canapé. Elle se blottit dans ses bras et l'embrassa.
- Alors, comment ça c'est passé ?
- Je déteste les mômes !
Elle rit.
- Mais non, je t'ai vu avec les filles de Caroline, tu ferais un très bon père ! et tu seras un super coach
- hum, on verra, disons que si j'arrive à ne pas en tuer un avant le premier match, ce sera déjà ça de gagner.
Elle rit et ils s'embrassèrent tendrement.
Quelques jours plus tard, Damon se rendait sur la parking du stade, lorsqu' il assista à une scène qui le mit hors de lui.
A quelques mètres de là, Sean Oconnel, le gamin qui l avait défié le premier jour, se faisait violemment interpeller par un adulte. Celui ci lui vociférait dessus. Il avait attrapé l adolescent par les épaules et le secouait, il le gifla soudain, et le garçon tomba sur le bitume.
Damon se hâta de les rejoindre, tout en interpellant la brute.
- Hé, qu'est ce qui se passe ici ?
- Qu'est ce que ça peut te foutre ? T'es qui toi d' abord ? Demanda l homme dont l'haleine empestait l'alcool bon marché.
- Je suis son coach répondit calmement Damon.
- Et moi j'ai son père. Alors mêle toi de ce qui te regarde !
Damon plissé les yeux étalonner son regard bleus acier dans les yeux bovin de l homme, puis il fit mine de se retourner pour partir, et, sans prévenir, il frappa violemment l homme au visage, il s écroula au sol, le nez en sang.
- Touche encore une fois à ce gosse, et il n' y aura pas que le nez que j'te casserait.
Le garçon s était relevé, et il se jeta entre l homme à terre et Damon.
- S'il vous plaît, le frappez plus, implorant t- il.
Damon fronça les sourcils et se tourna vers l homme toujours à terre.
- T inquiète pas, je devrais plus avoir besoin de le frapper, je suis sûr qu il a compris, n' est ce pas ?
L'homme hocha la tête.
- Oui, j ai compris, assura t-il d une voix nasillarde.
- Et Bein voilà, renchérit Damon, Quand tu veux.
Puis, il se tourna vers l enfant, l'attrappa par le col, puis, il posa ses mains de chaque côté de sa tête et plongea son regard dans le sien.
- Ecoute-moi bien toi,Ne laisse personne te traiter comme ça, tu entends ? Même, non, Surtout pas lui, compris ?
L'enfant hocha la tête,
-Oui, coach.
-Parfait, et maintenant file, allez !
Le gamin déguerpit.
Damon s' assura qu il était hors de vue du gosse, et donna un coup de pieds dans les Côtes de l homme toujours à terre, puis, il se dirigea vers sa voiture en sifflotant.
Dans les jours qui suivirent, Damon se lança à fond dans l'entrainement des jeunes, il faut dire qu'ils n'étaient pas très doués et peu motivés mais néanmoins, et bien qu'ils perdirent leur premier match, ils s'améliorèrent assez rapidement, et gagnèrent le suivant. Bien qu'il refusa de l'avouer, Damon s'était pris au jeu, et son esprit revanchard y trouva largement son compte. Les gamins l'adoraient, et une franche complicité finit par les unir.
Noël arriva très vite ! Elena et Damon passèrent leurs vacances à Mystic Falls. Caroline avait tout organisé, comme toujours, et les fêtes furent très réussies en dépit de l'absence de Bonnie, qui était en Poynesie.
L'école Stehen Salvatore HIgt School n'ouvrirait ses portes qu'en septembre, et les travaux avançaient plutôt vite.
Matt se réjouissait du fait que le seul vampire de la ville soit Caroline, Mystic Falls n'avait jamais été aussi paisible, et il espérait bien qu'il en serait toujours ainsi.
Ils avaient tous pris un nouveau départ et semblaient heureux, enfin.
Mais le bonheur est souvent éphémère et s'accompagne de drame et de rebondissements divers !
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