Retour chez soi !
Attention ce chapitre contient un spoil important concernant la fin du drama
+ un autre de la FF que j'écris
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La fumée nous avait complètement entourés. Je saisis A-Xu dans mes bras , pour ne pas être séparé de lui. Je crois que dans ma précipitation, j'ai dû faire un mouvement un peu trop violent et mon âme sœur est littéralement entré en collision avec ma poitrine nous faisant perdre à tous les deux l'équilibre. J'entendis à ce moment-là quelque chose tombé à terre. Quand , la fumée se dissipa , nous avons basculé à la renverse emporté par notre élan. Je tombais sur le dos et A-Xu sur moi. Je relevais la tête et regardais mon âme sœur d'un air coquin.
« A-Xu , si tu en avais envie , ce n'était pas la peine de me sauter sauvagement dessus, il suffisait de demander .... »
« Idiot ! Tu ne peux pas être sérieux rien qu'un instant ? »
Nous nous sommes relevés. Zhou Zi Shu regardait notre chambre.
« Il semblerait que nous soyons revenus chez nous » Il se dirigea vers le lit et éteignit la lampe qui se trouvait sur la table . Je m'approchais de lui et passa mes bras autour de lui...
« A propos où en étions nous avant que tout ceci commence? »
Mes lèvres glissèrent dans son cou et j'écartais sa robe. Le blanc lui allait vraiment bien et la pureté de cette couleur était à l'image de son cœur et de son âme. Je détachais ses cheveux puis les repoussais pour libérer sa nuque. Je fis ensuite glisser le tissu de sa seconde épaule. Je sentais le désir monter au creux de mes reins. Je senti soudain mon âme sœur se raidir dans mes bras ! Que se passait-il avait-il un regain de volonté et voulait prendre le contrôle de nos ébats ? Il leva les mains et les passa dans ses cheveux.
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« Lao Wen arrête, je n'ai plus le pique à cheveux ! »
Je continuais à l'embrasser. Mes mains s'étaient glissées sous sa robe et s'étaient aventurées dans ses sous-vêtements pour s'emparer de sa virilité qui était déjà en train de se durcir ! »
« Obsédé , lâche moi, je te dis que j'ai perdu la clé ! »
Obsédé ? Il pouvait parlé , une simple petite caresse sur le sexe et celui-ci se prenait pour une épée brandit pour l'attaque ! Je continuais donc à l'embrasser dans le cou. Et puis, je ne comprenais rien à ce qu'il racontait de quelle clé parlait-il ?
« Lao Wen !!! »insista-t-il en me repoussant de toutes ses forces .
« Quoi ??? qu'est ce que j'ai fait » Il me donna une claque derrière la tête.
« Abruti, je te parle de la clé de l'armurerie et toi tu ne penses qu'a batifoler !!! »
« La clé de l'armurerie ?? » lui demandai-je sans comprendre.
« Oui, tu sais , ce « truc » blanc en jade qui change de forme sous l'effet de notre énergie spirituelle et qui sert à verrouiller la porte de l'armurerie lorsque l'on s'en absente .... tu vois de quoi je parle maintenant ???? »
Oups , je n'avais pas compris!" Il me repoussa et commença à chercher.
Je m'asseyais, posais mes coudes sur la table et mon menton sur mes mains. Avec un sourire béat, je regardais mon âme sœur. Il était à quatre pattes par terre et semblait chercher quelque chose sous le lit. De là où je me trouvais , la vision de ses belles petites fesses en l'air était tel un magnifique paysage printanier invitant à la promenade et un enchantement dont je me délectais .
« Au lieu de rêvasser avec un air idiot, aide moi plutôt »
« A tes ordres , mais sais-tu que « lorsque les oiseaux de l'inquiétude et du tourment survolent votre tête, vous ne pouvez parfois rien changer , mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux »
« Lao Wen, arrête tes poèmes et rends toi utile en m'aidant à trouver cette clé ! Elle ne peut pas être bien loin je l'avais dans mes cheveux lorsque nous avons quitté Lan Wangji et Wei Wuxian » ;
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« Ce que je veux dire , c'est qu'elle ne peut être qu'ici ...ou là-bas ! »
« Comment ça ? » fit Zhou Zi Shu en se relevant l'air interrogateur.
« Et Bien , au moment où la fumée nous a enveloppé , je t'ai attrapé pour te serrer dans mes bras car j'avais peur de te perdre et j'avoue avoir été un peu brusque ... »
« Un peu ? Tu m'as délibérément écrasé le nez contre ta poitrine ! » Je pris un air peiné et larmoyant.
« A-Xu, excuse-moooiiiiii ! J'avais peur de te perdre ! » Zhou Zi Shu était exaspéré par mon comportement ! Il commit l'erreur de me regarder ....
Des larmes débordaient de mes yeux , j'avais toujours été bon comédiens, et mon âme sœur se laissait prendre à chaque fois. Il secoua la tête .
« Cette fois-ci tu ne m'auras pas ! Lèves tes fesses et viens m'aider, où ta nuit de noce, tu la passera sur cette chaise que tu as l'air de tant affectionner ! Plus vite que ça ! »
Je pris un air bougon et me levais pour le rejoindre. A première vue , elle n'était pas là ... je m'accroupis ... et regardais sous les meubles , la table et le lit ...
« A-Xu , je ne la trouve pas non plus ! Est ce que .... » je m'interrompis en croisant le regard amusé de mon partenaire qui me toisait.
« Quoi ? »
« Je me disais que ce serait du gâchis de laisser de si jolies fesses assises sur une chaise toute la nuit !»
« Oui , n'est ce pas .... »
« Mais tu dois avoir une punition pour ta vantardise de tout à l'heure... »
« Hein ? Quelle vantardise »
« Tu sais très bien de quoi je parle ! »
Bien sûr que je savais de quoi il parlait ! Je le sentais très mal ... je devais détourner la conversation au plus vite et revenir sur un terrain moins dangereux ... pour mon arrière train !
« A-Xu !!! la clé » Ses yeux devinrent des fentes . Je n'aimais pas la manière dont il me regardait !!!!
« Très bien » fit il soudainement en souriant
« Il est clair qu'elle n'est pas là. Puisque nous ne pouvons pas quitter les lieux et les laisser sans surveillance, je propose que nous envoyons un « oiseau captif » leur demandant si elle est chez eux . Qu'en penses-tu ? » Je sautais sur l'occasion pour me sortir de ce mauvais pas .
« Bonne idée , je vais chercher l'un de nos oiseaux mécaniques, toi écrit le message ».
Je m'échappais en soufflant et descendis jusqu'à l'atelier. Fucang ouvrit un œil à mon passage et se rendormit. Il ne s'était même pas aperçu de notre disparition !! Quel chien de garde !
Je récupérais l'un de nos messagers mécaniques et insufflais en lui mon énergie spirituelle. Je remontais dans notre chambre.
En entrant, je vis tout de suite A-Xu installé à la table en train d'écrire .
Une fois passé le seuil de la pièce, il leva la tête vers moi , plia la feuille de papier et me la tendit pour que je la glisse dans le petit tube attaché à la patte de l'oiseau. Je me dirigeais vers la porte et en actionnais l'ouverture . Je sortis de quelques pas à l'extérieur et lâchais notre messager mécanique. Je me dépêchais de rentrer à cause du froid. Une fois la porte refermé au moment où j'allais me retourner, je me sentis propulsé contre le mur , les deux mains immobilisés, au niveau de mes épaule, contre la parois ; A-Xu se trouvait face à moi et me maintenait solidement, les pupilles dilatés et le regard enfiévré.
"Alors comme ça , c'est toi qui est au-dessus ?"
Je levais les yeux au ciel, c'est bon ce soir c'est moi qui allait y avoir droit !!! et dire que tout avait si bien commencé !
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