Retour à Gusu



Tu étais là . Une fois de plus cette musique avait guidé tes pas jusqu'à moi. Tu devais être à la cascade et tu avais dû l'entendre et la suivre. Peu importe, tu étais là et tu me souriais. Tu m'avais tellement manqué pendant ces longs mois loin de toi ! Je me suis lentement avancé , je t'ai pris dans mes bras et t'ai serré très fort contre moi. Pour l'instant c'était la seule chose que je me sentais capable de faire car j'avais peur de ta réaction ! C'était le comble de l'ironie ! Le Patriarche de Yiling, si redouté de tous était terrifié à l'idée d'avouer son amour à son âme sœur ! Mais pour le moment, il était trop tôt pour tout te dire et t'ouvrir mon cœur.

« Lan Zhan, tu m 'as manqué, sillonner le monde sans toi n'est vraiment pas drôle »

Voilà j'avais fait le premier pas. Voyons comment les choses allaient se passer ensuite. Tu avais l'air heureux de me revoir toi aussi car tu n'arrêtais pas de sourire. Lorsque l'on te connaissait , l'on savait combien ces sourires étaient rares sur ton visage!

« Dis tu crois que l'on peut passer par Caiyi avant de rentrer ? »

« Le sourire de l'Empereur ? »

« Tu me connais mieux que personne, Lan Zhan »

Je me suis mis à rire car j'étais gêné. Avec un peu d'alcool, peut-être que j'aurais plus de courage. On ne sait jamais.

Nous avons pris la direction de Caiyi. Sur le chemin, je t'ai raconté quelques-unes de mes aventures comme  ma visite à Jin Ling. Arrivé en ville j'ai acheté 2 jarres du sourire de l'empereur. En passant devant un marchand ambulant je me suis arrêté.

« Lan Zhan, et si on prenait quelque chose à manger pour ce soir ? »

« Je peux demander aux cuisiniers »

« Lan Zhan, je ne veux pas être désagréable, mais la nourriture des cuisiniers de YunShen Buzhi n'a pas beaucoup de goût ! »

« Mnn, choisis »

J'ai pris plusieurs plats ... et tu les as payés. Nous sommes rentrés sans nous presser. J'appréciais de marcher près de toi sous le ciel étoilé. A la douce lueur de la lune, ta peau était encore plus blanche qu'en pleine lumière. Elle avait une apparence satinée qui me donnait envie de la caresser. Mais il était trop tôt ! Après le dîner, avec l'aide d'une jarre du "sourire de l'empereur", cela devrait être plus facile de te parler. Nous sommes rentrés bien après le couvre-feu. Mais ton médaillon nous a permis de franchir la barrière de protection de YunShen Buzhi.

Nous sommes arrivés au Jingshi. Rien n'avait changé. Je m'étais toujours senti à l'aise dans ta demeure. Au fond de moi j'espérais qu'elle deviendrait aussi la mienne. Tu as disposé les plats sur la table. Nous avons mangé en silence. Je sais que j'aurais dû te parler, te raconter mes péripéties avec Jin Ling, mais rien ne sortait. J'avais peur. Plus le moment approchait, plus je craignais ta réaction lorsque je t'avouerais mes sentiments.

Je me suis levé et j'ai pris l'une des jarres. Je regardais la lune et j'entendis les doux accords de ton Qin. Tu jouais notre musique. Je me suis adossé au montant de la porte et j'ai fermé les yeux pour savourer cette musique qui pour moi symbolise mon amour pour toi !

Puis j'ai sentis comme une douce caresse sur mes lèvres. J'ai ouvert les yeux. Tu étais penché sur moi, et c'était tes lèvres que j'avais sentis se posées sur les miennes. Tu t'ai reculé. Est-ce que j'avais rêvé ce qu'il venait de se passer ? Venais-tu vraiment de m'embrasser ?

Tes lèvres revinrent de nouveau se poser sur les miennes. En fin de compte, c'est toi qui as eu le plus de courage et qui avais fait le premier pas. Ton baiser se fit plus insistant, tes mains encerclèrent ma taille et me serrèrent contre toi. Je sentis ta langue me caresser le palet. Puis ta bouche quitta la mienne. J'étais à bout de souffle et toi aussi. Je remarquais ton air inquiet.

« Lan Zhan ? »

« Wei Ying, je t'aime » Mon cœur explosa de joie. Je baissais les yeux pour pas que tu vois combien j' étais troublé et heureux de ta déclaration.

« Je sais, c'est pour cela que je suis parti, j'avais besoin de réfléchir à toi, à moi, à nous »

« Depuis quand ? »

« Je l'ai toujours su. Mais je crois que je ne comprenais pas ce que signifiait être des âmes sœurs et ce que cela impliquait. Il m'a fallu du temps pour comprendre et accepter les sentiments que j'avais pour toi. Aujourd'hui j'y vois plus clair. Je sais une chose, c'est que je ne peux pas vivre loin de toi. Ton absence me fait trop souffrir. Je n'ai pas passé une nuit sans penser à toi. Lan Zhan, je suis revenu pour rester, enfin si tu veux bien de moi, car je ne veux plus que l'on soit séparé. »

Tu me serras soudain plus étroitement dans tes bras. Tes lèvres reprirent possession des miennes. Mes bras se nouèrent dans ton dos. Tes lèvres étaient de plus en plus insistantes faisant naître en moi de délicieux frissons. Je sentis que nous reculions en direction du lit. Je crois que tu en avaiss autant envie que moi. Tes lèvres quittèrent ma bouche et descendirent le long de mon cou faisant naître sur leur trajet des vagues de plaisir tels que je n'en ai jamais ressenti. Je sentis ta main au niveau de ma taille, ma robe glissa soudain sur le sol. Pendant que tes lèvres continuèrent leur va et vient le long de mon cou, embrasant au passage chaque parcelle de peau qu'elles frôlaient.  Ta main dénuda mes épaules et bientôt ma tunique rejoignit ma robe sur le sol. Je me sentis partir en arrière. Nous sommes tombés sur le lit. Tes lèvres descendirent sur ma poitrine. Un désir intense commençait à s'allumer dans mon bas ventre. Tu t'écartas un instant de moi puis tu revins te recoucher. Tu étais nu. Je sentais enfin ta peau contre la mienne. Nos doigts s'entrelacèrent.

« Wei Ying, es-tu sur de toi ? »

« Et toi ? »

« Moi, je le suis depuis 18 ans ! »

« Que de temps perdu, n'en perdons pas plus. Mais avant je dois te dire quelque chose »

« Quoi ? »

« Tu sais malgré tout ce que l'on a raconté sur le Patriarche de Yiling, je veux que tu saches que c'est ma 1ère fois et qu'avant toi, mes lèvres ne s'étaient posées sur aucune autre. Ce soir c'était mon 1er baisé »

« Pas le 1er, le 2ème. »

Qu'est-ce qu'il racontait ?

« Quoi ???? Je sais quand même qui j'ai embrassé ! J'ai une mauvaise mémoire mais pas à ce point ! »

« Je t'ai déjà embrassé. Après le mont Dafan, tu étais inconscient. »

J'ai souris, Ainsi donc mon cher Lan Zhan a volé mon 1er baiser !

« Lan Zhan, tu m'as volé mon 1er baisé en profitant d'un moment de faiblesse ? »

« Mnn »

« C'est le genre de chose que j'aurais pu faire !!! »

C'est vrai, il faut bien dire que si j'avais été à sa place j'aurais probablement fait la même chose ! Je me mis à rire puis j'approchais ma bouche de son oreille. Il était temps de passer aux choses sérieuses. J'avais bien compris que tu prenais les choses en main ! Mais pour toi, cela m'était égal de me soumettre à ton désir.

« Dis Gege ... je crois qu'il y a encore une barrière entre nous »

Tu eus l'air sceptique. Alors j'ai baissé les yeux vers mon pantalon avec un petit sourire ... et tu l'as fais prestement disparaître et rejoindre ma robe et ma tunique. Nos 2 corps étaient maintenant complètement nus. Je sentis ton excitation contre ma cuisse tout comme tu devais sentir la mienne contre la tienne. Je ne pus m'empêcher de te taquiner probablement pour te cacher que j'étais nerveux.

« Dis Gégé, tu sais comment tu dois t'y prendre ? J'ai beaucoup lu sur le sujet, je peux te conseiller ! »

« inutile...j'ai lu moi aussi ! »

« Comment ! Tu as osé te procurer ce genre de lecture ! Mais que penserais ... »

« Tu parles trop ! »

« Tu as raison, passons à la pratique »

Tes lèvres explorèrent mon corps dans son intégralité tout comme tes mains. Comment était-il possible qu'avec de simples frôlements, tu puisses déchaîner de telles sensations de plaisir en moi ? Ton exploration se fit plus précise, plus intime ... je ne pus m'empêcher de me cambrer contre toi en signe d'offrande. Tes mains remontèrent mes genoux autour de tes hanches. Mon envie de te sentir en moi me ramena un bref instant à la raison. Il y a quelque chose que je devais te dire avant que nous n'allions plus loin.

« Lan Zhan, attends »

« Mnnn »

« Souviens toi que je ne suis plus aussi puissant que toi... » tu t'écartes légèrement de moi.

« Mnn, faire attention à Wei Ying »

Je sentis soudain ta main se saisir de mes attributs et amorcer un va et viens qui me mis en extase ; Tes lèvres mordillaient les parties charnues de mon corps et revirent finalement jusqu'aux miennes. Je sentis alors que tu introduisais un doigt dans mes fesses. Je n'étais pas prude ! Je savais comment cela se passait entre 2 hommes. Je savais que tu commençais par les doigts ...avant d'y mettre quelque chose de plus imposant! Je sentis un deuxième entrer en moi. Je m'agrippais à tes épaules. Je les sentis bouger, ça faisait mal, mais pour toi j'étais prêt à tout supporter ! Les caresses de ta main et celles de tes lèvres me firent oublier la douleur. Je me sentais bien .Tu t'es redressé légèrement et tu entras en moi. Ce qui me pénètre est bien plus gros que tes doigts ! Je ne pus retenir un cri que tu étouffas pas un baiser ; Tu te mis à bouger. Tes mouvements étaient de plus en plus rapides et pénétraient de plus en plus profondément en moi. Je ne sais pas ce que tu as fait, ce que tu as touché mais une vague de plaisir s'est soudain répandu dans mon corps. Je me suis agrippé désespérément à toi . Chacun de tes mouvements excitaient mon désir ... combien de temps ai-je subi tes assauts ? Je ne sais pas, mais je n'en pouvais plus. Entre le plaisir que tu provoquais en moi et tes puissants coups de reins entre mes cuisses j'étais arrivé à la limite de ce que je pouvais supporter.

« Lan Zhan, je n'en peux plus, pitié, souviens toi de ce que tu m'as promis ! »

« Faire attention à Wei Ying ! »

Tu t 'écartas de moi et te retiras. Je te souris. J'étais si fatigué ! Mais tellement heureux. J'étais à toi et ce qui s'était passé cette nuit entre nous, nous liait l'un à l'autre pour toujours car ni l'un ni l'autre nous ne pourrions renier ces moments de plaisir intense que nous avions éprouvés.

Je sentis ta main sur ma joue. Je me frottais contre elle. Tu déposas un baiser sur mon front. Mes yeux se fermèrent.

« Fatigué ? » Je hochais la tête.

« Dormir »

J'ai niché mon visage dans ton cou. Je me sentais en sécurité dans le cercle de tes bras. Je pouvais m'endormir en paix.


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