Samedi soir VIII [ Grande nouvelle pour Sonah]

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# Du côté de Francis et Érika #

Érika revient de la cuisine, le téléphone en main. Elle trouve Francis assis sur le lit, bras croisés. Il grimace, bien décidé à ne pas manger.

Érika s'énerve tout de suite et s'approche de lui en trombe. Elle a en visuel le plateau de nourriture, puis l'enfantin.

– Tu peux m'expliquer ce que c'est que tout ça ??

– Désolé. Je n'ai pas faim Érika.

– Toi ! Tu vas commencer à m'énerver. Tu sais quoi ? C'est très bien. Si tu ne manges pas, alors moi non plus. On va mourir de faim tous les deux !! Voilà !  Volubile-t-elle en grimpant aussi sur le lit et se positionnant comme lui, bras croisés.

– Non. Toi, tu dois manger Érika.

– Je t'emmerde !

– Oh ! Je ne t'ai pas connu si agressive, Érika... Se met-il à rire.

Soudain, Francis remarque que les joues d'Érika sont légèrement dilatées, et ses yeux, très humides. Il s'inquiète, et devine tout de suite qu'elle a pleuré, et séché ses larmes avant d'entrer dans la chambre. Il devient sérieux. Il pose doucement sa main sur celle d'Érika.

– Dis-moi la vérité. Tu as encore pleuré ?

– Qui ça ? Non. Qu'est-ce que tu racontes ?

– Érika... Est-ce un mensonge ?

C'est au tour d'Érika de jouer à l'enfantine. Menton baissé, son expression devient terne.

– Qu'est-ce qu'il y a, Érika ?

– La vérité c'est que... Roush m'a dit qu'elle vient d'arriver à Thèbes et moi je... Je... Je lui ai dit de ne pas faire de recherches sur mon ex mari mais ... Maintenant c'est moi qui m'inquiète. Il est 18 heures 46. Elle m'a dit que les rituels de fiançailles n'ont pas encore commencé, et qu'elle cherche Kurby. Je me demande pourquoi. Qu'est-ce qui a cloché ? Est-ce que... Est-ce que Sonah a retrouvé son ennemi et l'a tué ? Est-ce qu'elle a fait une bêtise ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que les rituels soient retardés ? Ooh je suis... Je suis tellement inquiète avec tout ce qu'il se passe. Tous mes enfants sont là-bas et..  j'ai peur qu'ils fassent des bêtises. Surtout Sonah... Elle est dangereuse... Et Impatiente. Et... Beaucoup trop déterminée à tuer son pire ennemi. Je me demande ce qu'il se passe là-bas... Tu sais...elle m'avait parlé de Xénon. J'espère qu'il ne l'a pas retrouvé et qu'il ne me l'a pas encore arrachée. Et Kurby... est-ce qu'elle supporte tout ce qu'elle voit là-bas ? Est-ce qu'elle pleure encore ? En fait je... Je...

– Hey hey Hey hey Hey ! Érika... Du calme... Tu pleures autant pour eux tous à la fois ! 

– Tu comprends pas Francis. Les deux filles sont... Tellement précieuses pour moi malgré leurs différences. J'ai tellement peur d'apprendre une mauvaise nouvelle...

– Oh ma chérie... 

Francis, dépourvu de mots, la prend dans ses bras et l'aide à évacuer le stress qui la fait pleurer. Elle pleure dans son épaule.

– Et si... Et si mon ex mari reconnaissait ma Kurby et... Et cherchait à le tuer !!  Suppose vivement Érika en se redressant, yeux béants.

– Érika. Je comprends que tu sois une mère très inquiète mais... Essais de respirer. D'accord. Tes enfants sont des adultes. Ils sont à une soirée. Peut-être qu'à cause d'un problème technique, les épousailles ont été retardée mais... S'il te plaît... Juste pour ce soir. Ne pense pas à tout ça.

– Comment tu peux me demander de me calmer ??!

– S'il-te-plaît... Fais-le pour moi.

– ***

– Allez... Viens là.  L'invite -t-il en lui désignant ses jambes.

Comme une enfant, elle s'avance doucement jusqu'à s'asseoir sur ses cuisses. Elle s'assoupit complètement jusqu'à s'allonger presque sur son torse. Et ses bras entourent l'abdomen de son homme. Lui de même. Il la garde sur lui comme on positionnerait un enfant l'endormir. Il caresse ses cheveux, sa tête posée sagement sur son torse.

– Tu sais Érika, dans la vie, il y a des problèmes dont les solutions ne sont pas à notre portée. Et quand on ne veut pas devenir... dingue. Si on veut chercher à tous les résoudre à la fois, on finira par se perdre. Ou engendre d'autres.

– ***

– Une chose à la fois. À chaque jour son mal. À chaque heure son étape, son exercice. Et il y a certaines choses... Qu'il vaudrait mieux franchement laisser passer. Ou régler plus tard.

– Hmmm...

– Arrête de trop t'inquiéter... Je suis là. Et au lieu d'aller pleurer en cachette, ça me ferait du bien de savoir que tu te confies à moi. Je t'en prie...

– Je suis désolée...

– Ce n'est pas grave. Mais je te pardonnerai...si tu acceptes de manger. Que...tu me promets que tu ne penseras à rien d'autre qu'à moi ce soir, et si...tu me fais un gros câlin.

– C'est promis...  Dit-elle en se redressant pour le regarder dans les yeux. Elle est sincère.

– Je t'aime Érika.  Dit-il en prenant son visage en coupe. Pour essuyer ses larmes du bout des pouces.

J-t'aime aussi Francis... Dit-elle avant de le devancer elle-même pour l'embrasser sur ses lèvres, après avoir pris une de ses joues en coupe. Un baiser court mais tendre. Francis s'en surpris.

– Hm ? C'est déjà fini ?

Hahahahahahahahahaha... Petit coquin... 

– Tu sais quoi ? J'ai ma petite idée pour te faire oublier toute ta vie ce soir...

– Ah ouais ?

Francis ne tarde par à recoller ses lèvres entre les siennes. Mais d'une façon particulière. Une intensité profonde. Le genre d'élan lent, qui laisse le temps d'être imprégné de désir. Un peu plus que ça. Érika ne s'en est pas remise. Elle est victime du souffle coupé. Les yeux pétillants de Francis la brûle intérieurement. Celà fait 24 années qu'elle n'avait pas ressenti ça. Après la disparition de son ex mari. Francis s'impose à nouveau en possédant sa nuque pour excéder un autre baiser plus fort. Plus coriace. Qui les fit comme par instinct, s'allonger. Tandis que celui-ci parcourait déjà son cou. La magie de l'amour éteint la lumière, et cache la suite des événements torrides.

#  Enfin,  AU MANOIR SALIH  #

Kurby, Kuhu, miss Guenièvre, Johnny, et Roush se sont retrouvés. Ils sont tous sur le balcon à regarder les autres faire la fête. Eux aussi se demandent ce qu'il se passe avec Pharôn et Sonah au deuxième étage depuis là.

S'ils savaient...

Les vodkas arrivent enfin à leur table. Les glorieux invités sont servis. Miss Guenièvre en profitent pour faire un petit discours.

– Kurby... Pourquoi tu a refusé d'aller voir Pharôn au deuxième étage comme miss Guenièvre te l'a proposé ? Chuchote Kuhu à l'oreille de Kurby.

– Parce que je suis une invitée qui les attend ici comme tout le monde. De plus, je n'ai pas besoin d'aller les voir.

– Mais...

– N'insiste pas Kuhu. J'ai pris une décision ce soir. Et je compte bien la respecter.

– De quelle décision ?

– J'ai enfin accepté dans mon esprit, que Pharôn épousera Sonah. Je ne suis plus en colère. Et après cette soirée, je partirai d'ici. Je quitterai la ville pour un bon moment.

– Mais t'es folle !! 😱🤯 Qu'est-ce que tu racontes ?

– Combien de rituels exactement doivent se produire ce soir, miss Guenièvre, s'il-vous-plaît ?  Demande Johnny, en fixant sa montre, impatient de rencontrer Sonah avant tous ces " maudits rituels ".

Roush quant à elle, ne peut s'empêcher d'observer les seigneurs de la communauté des sept, et rechercher des détails concernant l'ex-mari d'Érika. Pour le moment, elle ne voit rien.

Eh bien... Le mariage égyptien en a six.

– Six ??!  S'étonne Johnny, sourcils froncés.

– Rassurez-vous. Ils ne se déroulent pas tous le même jour ! D'abord il y a l'annonce. Très crucial, le futur marié partage des brochures, des invitations ou quoique ce soit d'autre qui permettrait à une certaine communauté ou au pays tout entier, qu'il y aura un mariage. Dans le cas du maître Pharôn, des prospectus ont été affichés dans tout le Caire.

– ***

– Alors ce soir, il devra confirmer au public que la maîtresse Sonah Grays sera son épouse, rituel accompagné de deux étapes. Il devra premièrement raconter comment ils se sont rencontrés. Puis la fiancer. Avec engagement et serment, il lui fera porter le bracelet de coutume, et le collier, faits de rubis.

– ***

– Le troisième rituel consiste à la convivialité des deux familles. Lors d'un repas. Un repas fait par la future belle-fille. Un comme tester ses talents de cuisinière. Mais celà sera inutile car c'est le mariage du fils d'un Pharaon, et les pharaonnes ne touchent pas à la cuisine.

– ***

– Puis il y a la remise des cadeaux. Ou la dote. Ensuite, Le jeûne de la future mariée. Elle jeûne jusqu'à ce que la lune soit complètement pleine. Et seul son futur mari doit le rompre. Enfin, le dernier rituel, est tout simplement la nuit de noces. Après le mariage, traditionnel ou civil selon le choix des conjoints, une suite est préparée dans la chambre de l'époux. Leur lit est parsemé de pétales de roses rouges, la chambre entière est décorée d'amour. Et ce rituel, bien entendu... N'a pas besoin de spectateurs... Vous comprenez ce que je veux dire... Finit-elle en s'esclaffant toute seule. Persiny n'a aimé entendre l'objet de ce dernier rituel. Seule Kurby a essayé de se joindre à son rire.

Jusqu'à ce que Kurby se retourne pour regarder ailleurs, et constate, depuis le balcon, qu'un homme la regarde. Il la regarde intensément, comme s'il voulait la dévorer. Cet homme avait une énorme barbe noire. Cette barbe avait l'air fausse. Il était très grand de taille. Mais quelque chose intrigue Kurby. Elle pense l'avoir déjà vu quelque part.

Elle en avait des doutes mais à première vue, de ses yeux noirs profonds, elle croyait voir... Nzogho.

Son cœur se met à battre la chamade. Elle ne sent pas tout ça très bon. Les souvenirs du jour où il l'avait kidnappée, lui revenaient à flo.

Non...non je suis en train de délirer. Ça ne peut pas être lui... Se souffle -t-elle dans la pensée.

– Hey Kurby ? Tu nous écoutes ? 

Entend-elle enfin par dessus son épaule. Elle sursauta en se retournant sur Kuhu.

– Mais qu'est-ce qui t'arrive ?

Euhm... Désolée. Tu disais ?

– Tu n'as pas encore touché à ton verre.

– Ah ! Heum... Mais t'inquiètes pas, je vais le boire... 

– Hum hum ?

– Heum... Je reviens tout de suite. Se précipite -t-elle en allant descendre l'escalier, prétendant qu'elle voulait prendre un peu d'air.

– Mais... Cherchait à riposter Kuhu.

– Laisse-la s'éloigner un peu. Elle va bientôt reprendre ses esprits... Conseille Johnny.  Je vais la surveiller... Finit-il en s'en allant aussi.

– Ne vous éloignez pas trop! Euhm... Excusez-moi j'ai un appel. Restez sagement ici mesdemoiselles, je reviendrai. Prévient gentiment miss Guenièvre à Kuhu et Rush en s'éloignant aussi, son téléphone levé à son oreille. Elle se mit à parler en arabi.

– Heum... Excusez-moi mademoiselle Kuhu, mon collègue m'a envoyé un mail très important. Je dois me rendre au bureau des démocrates. Mais je reviendrai au manoir Salih certainement. Dites au-revoir à Kurby de ma part S'il-vous-plaît...  Volubile Rush avant de partir à toutes vitesses.

Il ne reste plus que Kuhu sur le balcon. Perdue dans la fraction de seconde où ils ont tous déguerpis. Yeux béants, elle se demande ce qu'il ne va pas ici... Elle cligne des yeux.

Ah ! Voilà que son téléphone sonne.

– Allô ? Pharôn, c'est toi ??

– Oui c'est moi. Je suis désolé. La cérémonie risque de tourner en bourrique. Je ne voulons pas t'inquiéter mais... Sonah s'est évanouie. Je ne sais pas ce qui4 lui arrive. Nous sommes à la chambre numéro 2 du deuxième étage. Tu peux prendre l'ascenseur si tu veux nous rejoindre. Je stresse à n'en plus savoir pourquoi...

– Wow ! Du calme Pharôn... ça fait beaucoup d'informations là... D'abord, tu dois te calmer.. d'accord ? Respire un bon coup. J'arrive tout de suite. Dit-elle suite à raccrocher.

Elle aussi se met à paniquer. Elle réussit à prendre un bon coup, et se dirige à toute vitesse vers l'escalier, pour descendre et jouer des coudes entre la foule dont elle ne se soucie pas...pour arriver à l'ascenseur.

De son côté, Kurby arrive au coin bar, où l'homme qu'elle croyait être Nzogho, était assis. Mais il n'y avait plus personne. Elle ne s'en remet pas.

Mais qu'est-ce qui t'arrive Kurby ? Pourquoi es-tu si stressée ?  Se demande-t-elle à elle même.

– Tu cherches quelque chose? Entend-elle derrière son dos. Elle se surprend de nouveau face à Johnny.

– Tu m'as fait peur... Soupire -t-elle.

– Désolé. Qu'est-ce que tu as Kurby ? Tu dérapes ?

– Je... Je me sens bizarre, c'est tout.

– T'as envie de danser ?

– J'ai pas envie de danser Johnny.

– Alors tu veux un verre ?

– T'as l'air plutôt content, toi !

– Je ne le suis pas. La musique est trop bruyante à mon goût.

– Tu sais quoi ? J'ai envie de partir d'ici. Pas toi ?

– Hm hm. Pas avant d'avoir parlé à Sonah.

– Mais elle est où ta Sonah ??! Même Pharôn n'est pas là on dirait.

– Il y a peut-être eu un problème...

– Tss. Tu sais quoi ? Va chercher sonah. Tu vas me trouver ici, au bar. Et on s'en ira. Je ne veux pas que Pharôn le voit ici.

– T'es sûre ? 🥺

– Oui. Vas-y...

– Okay... Mais promets moi une chose. Que tu n'iras pas te saouler sans moi.

– Ha-ha-ha...  Allez vas-y.  Je t'attends.

– Okay...

Pendant ce temps, Kuhu se dispute avec l'agent de sécurité juste devant la porte du salon numéro 2 de l'étage 2. Ce dernier refuse, sous ordres du Pharaon, de laisser qui que ce soit se rapprocher du maître Pharôn et de la future maîtresse du manoir.

Elle rouspète celà, avec d'énormes articulations et gestes, insistant sur le fait que Pharôn l.z appelé en personne, et qu'il s'agit de sa meilleure amie. La pression et la colère faisaient front de la part de Kuhu surtout. Ça fait 5 minutes qu'elle est plantée là à se chamailler. Sa voix féminine s'imposant comme il se doit, en écho dans tout cet étage.

Un effroyable pas vers une bagarre.

Un vacarme qui heureusement, pris fin, au moment où, enfin, Pharôn ouvre la porte de l'intérieur.

– Mais qu'est-ce qui s'passe ici ?!

– Mon seigneur, cette demoiselle...

– Cette demoiselle, est ma meilleure amie ! Laissez la entrer.

– Mais votre père a dit que...

– Officier, je vous ai dit de la laisser passer.

– Bien mon seigneur.

Kuhu tire la langue à l'officier, et sans vergogne, elle en est fière. Elle pénètre l'environnement comme si elle le connaissait par cœur. Pharôn referme la porte derrière elle.

L'intérieur était identique à celle de la chambre 5. L'une des différences, sont que le rouge pâle dominait la pièce, contrairement au rouge vif qui était dans l'autre pièce. L'autre, est que celle-là est devenue une salle d'hôpital.

Kuhu ne cache pas sa frayeur devant l'état de Sonah. Celle-ci est allongée sur un canapé-lit rouge pâle comme l'endroit. Ses yeux sont ouverts. Elle a  l'air sereine de cette façon, mais c'était visiblement un calme forcé, car le docteur hiérarchique était en train de prendre sa température. Et de prendre sa tension artérielle. Malgré tout ça, elle a tellement l'air en conspiration. Se lentilles ne cillent pas. Difficile de détecter s'il s'agit de la colère, ou de l'ennuyance.

– Vous pouvez vous rasseoir,  maîtresse Sonah... Dit le docteur, en sa tenue de fonction. On dirait qu'il ne vient pas de très loin de la ville. Ou est-ce le médecin familial.

Ni une ni deux, Sonah est déjà assise. Mais son regard reste le même. Vide d'émotion. Elle n'a pas encore constaté de ses yeux la présence de Kuhu. Mais elle n'ignore pas.

Le docteur prend l'infirmière qui l'accompagne à part pour lui chuchoter quelque chose dans l'oreille. Tandis que Sonah entend quand-même des bribes de voix de Kuhu demandant à Pharôn ce qu'il s'est passé, et Pharôn répondant qu'il attend aussi ce que le docteur dira. Elle lève un sourcil à toutes ces choses qu'elle entend, mais n'atteignent pas sa pensée actuelle. Laquelle ?

PDV DE SONAH

Mon. Ennemi. Est. Le. Père. De. Pharôn.

Mon. Ennemi. Est. Le. Père. De. Pharôn.

Comment n'ai-je pas pu le savoir depuis le début ? J'ai tant juré qu'il ne pouvait être le père d'un homme aussi doux que Pharôn Salih. Mais je me suis trompé. Décidément, des tigres peuvent mettre au monde des agneaux.

À moins que... NON !

Et si... Et si le maître Pharôn faisait semblant d'être un agneau depuis le début ?

Et s'il faisait semblant d'être soi-disant attaché à moi, pour que je puisse en arriver là en pensant avoir toutes les cartes en main, or le Pharaon utilisait son propre fils pour m'attraper !!

Non ! C'est impossible, je refuse d'y croire... Pharôn ne peut pas m'avoir trahie de la sorte !

Il s'est allié à son père pour me détruire... 😥 Oui ! En plus, il savait que pour les affiches, c'était moi mais il a quand même laissé faire, jusqu'à se séparer d'abord de Kurby !! Ou est-ce qu'ils font juste semblent de ne plus être ensemble ??! Oh Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne sais plus qui est qui !! Tous autant qu'ils sont ont fait semblant de m'aimer comme une vraie famille !! C'était...pour me piéger, dans ce grand manoir !

Mais non... Sauf Kurby et mère Érika. Kurby a versé trop de larmes pour qu'elles soient fausses !! Alors elle n'est sûrement pas au courant de l'hypocrisie de Pharôn ! Elle est naïve et amoureuse ! Le maître Pharôn était le maître du jeu ! Il était le plus sournois, dangereux et méchant depuis le début !!

Non ! Il faut que je parle à mère Érika.

Ou... Non! Et si... Et si Kurby était au courant depuis le début et que... Tout ça n'était qu'une mise en scène ! Raison pour laquelle elle serait quand même venue à Thèbes, car elle savait que c'est elle que Pharôn allait finalement épouser et pas moi! Elle le savait ! Elle est venue voir mon arrestation elle aussi !!

Je serre les dents. Je suis perdue. Complètement perdue.

Peut-être que Kuhu aussi est de mèche !

Oui ! Ils ne m'ont jamais vraiment aimée de toutes façons. Eux tous !

Finalement, je crois que Xénon avait raison. El caijo, a toujours été ma seule vraie famille. 😡

Très bien. Je vais tous les tuer, un à un ce soir. Je vais brûler ce gigantesque manoir, et maître Pharôn avec. Et je vais commencer par Kurby 🤬. Il faut que je dise à Nzogho de faire ce travail pour moi. Définitivement.

– Maître Pharôn, n'ayez crainte. La maîtresse Sonah va très bien. Dit enfin le docteur, avec un sourire rassurant. Le cœur de Pharôn s'apaise aussitôt. Un soulagement sans nom se voit sur son visage de traître. Je le regarde sans trop le regarder. Je ne sais pas par qu'elle injure commencer. Moi qui au début me sentais follement attirée par lui. Je le trouve désormais très laid. Ou sied, 
" diaboliquement craquant ".

Pourtant, j'arrive toujours a lire de la compassion dans ses yeux toujours expressifs. Ces yeux bleu mer cruellement trompeurs. Il me sourit. Je le maudit à l'intérieur. Il faut que je trouve un moyen de me tirer d'ici. Mais avant tout, j'ai urgemment besoin d'un revolver du calibre le plus tueur possible.

Le maître Pharôn osait faire semblant de me convaincre, que j'aurais une chance de gagnera l'audience. Et comme par hasard, c'est sa meilleure amie qui a postulée pour être mon avocate ! Mais c'est un leur. J'ai compris leur jeu avec moi. En fait, il m'ont bien marché dessus. Eux tous. Ils savent, que ce soir est probablement ma fin.

Le docteur dit qu'il doit s'en aller le plus vite possible maintenant car son épouse est sur le point d'accoucher. L'infirmière restera avec moi, et me donnera du lait au soja. Peut-être que ça calmera mon sang qui bouillonne.

Ils se mettent tous d'accord.

– Je suis heureuse que tu te sentes mieux Sonah. Dit Kuhu en venant s'asseoir près de moi, son bras par dessus mes épaules. Avec une de ces douceurs. Puis elle commence à me raconter la façon dont Pharôn était inquiet à mon sujet. Mais j'en ai que faire. Il mentait.

– Et veillez à ce qu'elle se repose souvent, car il y a une autre nouvelle. Désolé, l'infirmière Ajwa restera à l'annoncer, je m'en vais tout de suite. Et que de bonheur à vous deux maître Pharôn !  Loquace -t-il en s'en allant comme si sa vie en dépendait. Pharôn n'a pas eu le temps de dire merci à toutes ses bénédictions. Tant mieux car elles ne se réaliseront jamais. Il mourra ce soir.

Je me demande bien où est passé Xénon. Est-ce qu'il me pardonnera pour mon coup de jambe ?

– Mais comment tu te sens ?

– Bien. Répond-je le plus rapidement possible à Kuhu, sans la regarder, lassée de sa présence. De leur présence à tous.

– Alors tu es prête pour les rituels de fiançailles ! Il faudra qu'on redescende bientôt... Les invités se fatiguent, Pharôn...!

– Dis-moi... Est-ce que Kurby est arrivée ?

J'y crois pas ! Malgré mon état, il pense à aller rejoindre Kurby !! Il n'a même pas fait semblant de me demander "Comment je me sens " comme Kuhu !

Je suis convaincue qu'il en a rien à faire de moi...

– Ah je suis bête !

Évidemment.

– Kurby est ici, Pharôn! Elle t'attend. Sur le balcon, la où tu sais. Vas-y... Tant qu'elle ne décide pas de filer... L'encourage Kuhu, très vivement. Son visage s'illumine. Il n'a dieu que pour elle. Et pourtant, c'est un mensonge !! Et bonne chance !

Suite à ces exaltations, il m'envoie un regard tendre et décisif à la fois. Comme s'il disait, " je pars, Sonah. Mais je ne t'abandonne pas".

Mon œil !! Va-t-en !!! Espèce !!

Je demande à Kuhu si elle est au courant que Pharôn ne m'épousera pas ce soir. Elle me dit oui, que Pharôn venait de le lui dire. Mais que je ne dois pas m'inquiéter, Pharôn fera tout pour que je gagne cette audience même s'il ne m'épouse pas.

L'infirmière sort en trombe pour répondre à un appel. Je me demande pourquoi. Kuhu me demande Comment ça s'est passé pour que je tombe dans les pommes, et si j'ai encore mal quelque part. Si elle savait ! Comme j'ai mal au cœur ! Et au crâne tant qu'on y est.

Le téléphone de Kuhu sonne. Elle se lève pour répondre. Je n'entends pas ce que la personne de l'autre côté dit, mais elle a l'air inquiète tout d'un coup.

– Quoi ?!? Kurby n'est pas sur le balcon ! 

***

– Mais... Elle ... Elle est peut-être en train de danser ! Ou... Au bar...je sais pas... Attend, j'ai un double appel, c'est elle.

***

– Kurby ! Qu'est-ce que tu as ?? Où t'es ??

– Je suis du côté bar, mais... J'ai l'impression... Que quelqu'un me suit. Je ne sais pas, il y a un homme qui ne fait que me regarder et me suivre partout. J'ai... L'impression que c'est Nzogho !  J'ai très peur... Entends-je très fort de l'autre côté, avec volubilité.

– Quoi ?? Mais non, Nzogho n'est pas ici, Kurby ! Il ne te fera pas de mal. Écoute... Reste où tu es, j'arrive tout de suite. Et...tu auras aussi de la visite bientôt. Allez, garde ton calme, j'arrive. Dit aussi Kuhu dans un élan de peur et d'audace à la fois. Désolée Sonah, je reviens tout de suite. Kurby est en train de paniquer. Elle dit que Nzogho est là et la suite partout. Je vais vérifier ça. D'accord ?

– Pas de soucis. Répond-je alors qu'elle s'en allait déjà.

Dieu merci, me voilà seule.

Une fois que je n'entends plus de pas dans le couloir, je me lève furtivement pour récupérer mon téléphone qui est sur une table basse près du téléviseur. J'envoie un message urgent à Nzogho.

« Imbécile. Je ne sais pas pourquoi tu suis Kurby partout, mais tu fais bien. Je veux que tu l'attrape, et l'élimine. Mais avant, tu devras lui faire subir ce que tu sais le mieux faire. Viole la ! De la plus exécrable des façons, qu'elle ne saura plus jamais regarder un homme en face de sa vie. Puis, tue-la. Si cette fois-ci tu rates comme avec la voiture, c'est moi qui ne te ratterai pas Nzogho, tu m'entends ??! Moi, je m'occuperai de les éliminer un à un ici. Il y aura des marres de sang dans ce manoir. Et dit à Jazeera de m'apporter des bombes et un flingue si elle peut en avoir tout de suite »

Dès que je termine ce message, je reçois un autre qui dit " à tes ordres, princesse du djihad".

Je retourne vite m'asseoir en entendant des pas s'approcher. Je souris à l'infirmière qui affiche un plus grand sourire.

– Maîtresse Sonah ! Le docteur a confirmé les résultats de l'examen. J'ai une très grande nouvelle pour vous.

Je lève un sourcil. Totalement désintéressée de son enthousiasme.

Je vous écoute. Murmure-je pour la beauté du geste, sachant que mes pensées sont ailleurs en ce moment même. Je l'entends, mais je ne l'écoute pas.

Eh bien... Concernant vos récents malaises, vomissements, étourdissements et évanouissements, le docteur a d'abord hésité de le dire devant le maître Pharôn, car nous ne savons pas encore si c'est lui le père ; ce qui porterait préjudice à sa réputation ce soir devant tout le monde mais...

– "le père", vous avez dit !??

– Oui. Heum... Bon. En bref...Le docteur a tenu à ce que vous soyez la première à être au courant. Vous devez vous attendre à une nouvelle vie. Un nouvel être qui grandit en vous. Et il est fort possible... que... En fait maîtresse Sonah, vous êtes encein...

Toc toc toc !!

Oh non. Qui cogne ? J'ai pas bien compris le dernier mot... Ça m'est sorti de la tête !

L'infirmière, après des excuses, se retourne pour aller ouvrir.

– Oui ?

– Heum... excusez-moi, je voudrais voir Sonah... Entends-je. C'est une voix d'homme. Un homme... Que je n'avais pas calculé depuis mes conspirations. Un homme... Que je reconnais trop bien... Si j'avais des oreilles de chevaux, elles se seraient tendues sur le champs.

Je m'étire en moins de deux pour aller voir celui à qui l'infirmière Ajwa, toute de blanc vêtue, refuse l'accès.

Je me place au dessus de son épaule, d'ailleurs plus courte que moi. Une bombe explose dans mon cœur, transportant des éclats d'artifices sur toute ma peau, tout comme la braise rougoie. Ajoutés d'une pigmentation incarnate sur mes joues. Mes yeux deviennent tactiquement larmoyants.

Mon esprit qui ne ressentait rien d'autre que l'aspiration à la haine il y a moins,  rappelle à mon cœur être profondément amoureux en un rien.

Une nouvelle vibration. D'autres significations. D'autres symboles de battements.

C'est un changement émotionnellement climatique très brutal et directe.

– Johnny ?!? Qu'est-ce que tu fais ici ??

– ***

# Pendant ce temps, au premier étage #

Pharôn aperçoit enfin Kurby de loin. Il joue des coudes entre la foule. Il lui tarde de prendre sa dulcinée dans ses bras. Il ne se demande pas pourquoi elle aurait caché ses cheveux dans un énorme foulard.

Concentrée apparemment dans ses pensées, elle ne s'imagine même pas la présence de Pharôn derrière son dos. Elle sursaute vigoureusement en se retournant, pensant d'abord qu'il s'agirait de celui qui l'a suit partout. C'est après 30 secondes qu'un triste sourire naît de ses jolies petites lèvres roses.

– Kurby... c'est moi...

– Pharôn ?!

Sans d'abord prêter attention à sa tenue, une moue passe sur son visage avant qu'elle ne balaie sa pudeur d'un élan prééminent. Elle se jette dans les bras de Pharôn dans une intensité impromptue, et le fait sien en entremêlant sans ménage, ses lèvres aux siens. Ce dernier, bien que surpris au début, ne riposte guerre et ajoute du sien.  Sans se soucier de la foule et la musique bafflante. Sans imaginer qu'un quidams rapporterait au Pharaon, que le futur prince héritier serait en train de s'amouracher avec une autre que celle qui devrait être sa fiancée ce soir. Ils s'étreingent, à ne plus jamais se manquer. Comme si c'était la dernière fois.

# De retour au PDV de Sonah #

– Je savais que tu serais magnifique dans ta robe dorée 😊

– Je t'ai demandé ce que tu fais ici !! Johnny, je me rappelle t'avoir clairement dit que je ne voulais pas te voir à cette vêpres !!

– Sonah, accorde moi d'entrer. Juste d'entrer. Et on parlera comme des grands. Je t'en prie... Susurre-t-il calmement malgré ma fougue émotionnelle.

Un vent averbal s'empare de toute ma taille, venant aussi détendre légèrement mon visage.

– Maîtresse Sonah ?

– Laissez-le entrer Ajwa. Et laissez-nous seuls. Ordonne-je comme si elle était ma véritable servante. Et ce, en détournant mon visage loin de celui de Johnny, comme si j'avais honte de succomber à sa demande.

Ajwa fait une petite révérence et sort de la pièce. Johnny pénètre et ferme derrière lui.

Moi, je me dirige sur mon précieux canapé-lit, assez rapidement, comme pour le fuire. Et je m'asseois, comme si j'étais une reine. Grave pied sur petit pied. Je le regarde avec condescendance.

Je me demande... Est-ce que lui aussi serait là pour me piéger ? Tant pis, je le tuerai aussi du coup...😒

Tous pareil...

Non mais ...je suis vraiment en train délirer !!

Je me relève comme une une folle.

– Tu es sûre que ça va, Sonah ?

C'est là que je prends conscience que Johnny est devant moi. Un mètre nous sépare. Je me sens mal à l'aise. J'essaie de me souvenir de ce que l'infirmière essayait de me dire.

Qu'est-ce qu'elle a dit ? Que...je suis... Je suis...

– Sonah je... Je suis désolé. De t'avoir désobéi. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je sais que me voir est la...la dernière chose que tu souhaiterais dans ce moment mais ... J'ai choisi de m'ingfliger toutes tes punitions, Sonah. Parce que... Tu vois... Continue-t-il d'une voix rauque au fur et à mesure,  j'ai amassé énormément de courage aujourd'hui pour te l'avouer quand même. Alors accorde moi juste une minute...

Sa sincérité est inabordable. Je reconnais que cette situation est de plus en plus insupportable... Moins un, il serait en train de verser une larme.

Je garde mes yeux vers le sol pour ne pas m'attendrire plus que ça. J'attends mes munitions de la part de Jazeera.  Pour en finir avec eux tous. Ils ont provoqué la colère de Sonah Grays.

– Stop. Ça suffit Johnny. Rentre chez toi. Je sais déjà ce que tu vas me dire. Je le sais, je ne veux pas l'entendre, et c'est mieux comme ça. Je ne suis pas celle que tu crois. Encore moins celle qu'il te faut. Alors va-t-en...

Réussis-je à dire, le cœur désormais aussi obscur que l'Onyx. Je me retourne pour préférer avoir en visuel, un mur dépourvu d'émotion si ce n'est que le superficiel rouge. Les sourcils froncés, il est hors de question d'avoir des regrets.

Peut-être qu'après avoir tué tout le monde ce soir, je déciderai de m'ôter la vie également. Pense-je à voix basse.

Ni une ni deux, je sens une force inhumaine me saisir le bras droit par derrière, me faire retourner sans merci ; et sans un tierce perdu, une chaude main prendre ma joue en coupe et une matière douce s'élancer sur mes lèvres. En quelques secondes, je su qu'il s'agissait des lèvres de Johnny Hallyday, qui possessives envers les miennes, m'apprenaient ce que je refusais d'entendre. Elles me transmettaient le degré de ses sentiments pour moi.

Je me rappelle les baisers qu'on s'était échangés la dernière fois. Ce n'est plus une joue mais tout mon visage qui était sous l'emprise de ses mains. Le cœur et le cerveau de nouveau en marche, je sais à nouveau ce que je ressens. Je ressens à nouveau un chemin. Un espoir. Les réponses à mes questions. Je me souviens, que je suis souki. Alors moi aussi, oubliant tout le reste, je l'étreint et partage son baiser, mes mains sur ses côtes.

Il me manquait son élixir pour me rappeler, que j'avais effectivement manqué quelque chose d'intéressant en ne me concentrant que sur ma vengeance. Lui.  Je suis folle !!

Il marque soudain une pause à laquelle je ne m'attendais pas. Mes lèvres restent suspendues aux siennes presque haletante. Je ne l'attend pas. Je l'embrasse à mon tour. Tout en marquant des petits pauses pour le réprimander. Des larmes fuyardes sur mes joues.

– Pourquoi t'as fait ça ?

Je le reprends.

– Pourquoi tu fais ça, Johnny ?

Je le reprends farouchement.

– Tu sais bien que...

...

– ...que je ne....

...

– voulais plus te voir...

...

– Alors...

...

– Pourquoi t'es revenu ?

...

– Hein ?

– Je suis revenu parce que je t'aime Sonah. Me répond-il en faisant comme moi.

...

– Oui c'est vrai...

...

– Je t'aime comme un fou...

...

– Peu importe ce que tu diras...

La discussion redevient normale tandis je suis toujours en coupe contre lui.

– Pourquoi tu refuses de comprendre que je ne suis pas faite pour toi ?

– Parce que moi je crois que personne n'est fait pour l'autre dans cette vie. Mais que ceux qui se retrouvent faits l'un pour l'autre, sont passés par souffrances pour se suffire l'un a l'autre. Aucun couple n'est parfait, mais chacun fait l'effort d'être fait pour l'autre. Et c'est comme ça que l'amour se construit, Sonah.

– L'amour ? Tu parles de l'amour ? Je ne connais pas l'amour ! Je fais partie des personnes que tu ne soupçonnerais même pas être méchantes.

– Alors explique moi qui tu es. Sonah.

– Bah peut-être qu'il se trouve que moi aussi je ne sais plus qui je suis !!!   Dérape-je en m'écartelant vivement de ses bras. Je croise les bras et les serres contre ma poitrine comme si je me sentais seule et  recherchais un soupçon de chaleur, d'humanité dans mon cœur.

– Prend ton temps Sonah. Respire un bon coup. Et sors tout ton chakra. Tout ce que tu as sur le cœur, et tout ce que tu caches au fin fond de la moelle. Je te promets que je te comprendrai.

– ... Par où commencer ?

– Là où tu voudras.

– Ok... Je respire. C'est moi qui ai fait coller les affiches de mon mariage avec Pharôn Salih. C'est moi, qui ai planifié tout ça.

– ***

# Avec Pharôn et Kurby #

– Je suis désolée. Je n'ai pas pu m'en empêcher... Murmure Kurby contre les lippes de Pharôn, après s'être retirée malgré elle.

– Ne t'excuse pas. Tu as le droit de m'embrasser, Kurby.

– Non. C'est Sonah qui a ce droit. Elle est ta fiancée je te rappelle.

– Qu'est-ce que tu racontes ? Nous ne sommes pas encore fiancés. T'es vraiment arrivée en retard 😆

– Ce n'est pas drôle Pharôn !

– Ah Bon ?

– Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu es sensé être avec Sonah ! Où est-elle ? Elle va bien ?

– Ne t'inquiètes pas Kurby, tu es trop gentille. Mais avant tout je voudrais t'avouer quelque chose. 😊. J'épouserai une autre femme ce soir. Et laisse moi te dire, elle est magnifique avec son chapeau 😁

– Ce n'est pas un chapeau !!! Et... Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu n'épouseras plus Sonah ?!

Pharôn redevient sérieux et serre contre lui la taille de Kurby, tout en faisant relever son mention. Celle-ci se surprend.

– Miss Kurbi Faluni. Accepterais-tu de m'épouser si je te le demandais ?

– Non Pharôn ! Non !!

– 😥 ??

Les sourcils de Pharôn se froissent d'incompréhension.

Fin du chapitre 71

























Il est la pièce manquante de ma vie. Tu as changé, je sais pas ce que j'ai fait mais je te laisse travaille.

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