Samedi soir V [ Dernière dance ]

NB : Désolée pour ce chapitre. Ne le lisez pas encore. Il sera prêt au plus tard lundi prochain. La note sera enlevée dès que ce sera prêt.

Merci ❤️

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* PDV DE SONAH *

Non. Non. Non. Non non non non NON !!!

Antonio. A. Envoyé. Xénon. Venir. Me. Chercher !!!

Nooonnnn !!

Antonio m'a retrouvée ! Antonio Ferreras m'a retrouvée ! Et il...il... Il a envoyé Xénon ! Il ... Il connaît mon numéro ! Qui lui a donné mon numéro ? ... Est-ce que Nzogho m'aurait trahie par hasard ?

Non ! Noooooooonnnnnnnnn !!!

Je ne veux pas y retourner ! Je ne veux pas retourner auprès d'Antonio, je ne veux pas retourner à la mafia ! Je veux pas je veux pas je veux pas je veux pas !!!

Ça y est. Je me mets à transpirer. Qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai raccroché ?  Non. C'est lui qui a raccroché...

Je tremble des dents jusqu'aux talons. Je vois flou ! Je vois flou, je vois flou... Merde !!!

Une de mes mains ne cesse de se balader sur mon visage en tâtant mon cou aussi. Et mon sens du toucher, seul  en optimal, me faire sentir que mon collier n'est plus sur mon cou. Mon pendentif en croisant de lune prenant de coupe une lune entière, tout blanc. Le seul cadeau de ma mère biologique. Angelina Stanford. Même si elle est morte, je ne supporterai pas de perdre cet havre. Cette faveur de porter sur mon cou, un objet qui lui appartenait.

Je me bourre donc de coups pour au mieux reprendre mes esprits. Il le faut. Maintenant ou jamais. Je baisse ma tête et me mets à chercher partout.

Ah ! Je le vois enfin. Mais quelqu'un l'a shooté avec son pied en marchant.

Hey ! Connard va...!!

Orh et puis zut ! Je ne peux pas perde ce collier. C'est la seule chose que j'ai venant de plus précieux venant de mes parents. Pitié...tout sauf ça...

Ah ! Je le vois ! Je file vite le ramasser. Mais au moment où je me courbe pour le prendre, des chaussures imposantes et dorées viennent se prostrer net au seuil de ma trajectoire. Ça sent le "fait exprès" ! J'en suis sûre ! Je me relève en un éclair, prête à insulter cet ILLUSTRE... Ooh my gosh !  Maître Pharôn ?!?

– Maître... maître Pharôn ?!! Vous... Vous m'avez fait tellement peur ! Ai-je réussi à prononcer malgré l'arrêt brusque des battements de mon cœur. Je déglutis rapidement. Xénon est la, quelque part dans ce manoir, à me chercher pour que je retourne auprès d'Antonio. Je suis sensée fuir très loin d'ici. Mais LUI ! Il est venu se placer devant moi au mauvais moment.

C'est vraiment pas le moment...

Je déglutis rapidement, le regard posé sur ses lèvres juste à 8 centimètres des miennes. J'ai le souffle coupé.

– Je savais que tu serais magnifique en égyptienne.

– Heu...je...vous ...vous êtes très beau aussi... Mécanique...je veux dire... Merci...heu... C'est gentil... 

Je panique !

Je le vois se baisser. Il ramasse mon collier et se relève. Il le scrute avant de me demander :

C'est le tient ?

– Heum... Mou...ais !

– Tu permets que je te le porte ?

– Qui ? Moi ? Ph...me... Oui... Pourquoi pas ?

– Pourquoi paniques-tu autant ? C'est toi la plus belle ce soir. C'est moi qui devrais stresser devant toi, Sonah... Susurre-t-il. Je me perds devant ses belles paroles. L'escalier de sortie est à 12 heures de moi, derrière lui.

– Heum...je... Je...

– Tu ne veux pas te retourner, que je te le mette ?

– Heum...oui, oui bien-sûr.  Me réveille-je en sursaut, suite à me retourner et relever mes cheveux. Je prie pour qu'il se dépêche un tout petit peu...

Quand même, cette physionomie placide me fait tout d'un coup me sentir en sécurité. Ses doigts frôlent de temps en temps la peau de mon cou et je ne peux qu'aspirer à un peu plus que ça.

Il prend soin de moi. Et je me soumets à l'odeur fragrante de son parfum. Je me sens comme une reine à ses côtés. 

D'ici peu, tout ce gigantesque manoir m'appartiendra.

Aussitôt que je regarde devant moi, je remarque que le Pharaon a enfin le visage droit devant lui. Je le reconcentre sur le champs. Je pisse mes yeux pour identifier la teinte des siennes. Effectivement cet homme a le teint hâlé, une carrière autoritaire, une parfaite ligne de mâchoire et des yeux... Verts ??! Non !! Comment ça ?!

Il y a toujours trop de lumières. Je dois être plus proche que ça.

Inconsciemment, je fais quelques pas en avant, mon regard décisif dirigé sur cet homme. Mais j'entends derrière moi un...

Où vas-tu comme ça ? 

Je me crispe instantanément. Oups ! Je me retourne doucement, avec un sourire niais. Maître Pharôn s'avance jusqu'à moi, une main empochée.

– Tu veux voir le Pharaon de plus près, avoue-le. Dit-il avec le sourire. Comment a-t-il deviné ? Sait-il ?

Il me tend son bras pour que j'accoude le sien. C'est si romantique ! Je l'accepte avec le sourire. Il me mènera lui-même jusqu'à son père.

Nous montons comme un couple les petites marches avant l'estrade. À peine nous sommes sur le plancher, nous entendons la voix de Miss Guenièvre. Nous nous retournons avec équanimité.

Zut ! On perd du temps !!

– Miss Guenièvre ?

– Maître Pharôn, que vous êtes bien vêtu ! Complimente -t-elle.

– Merci beaucoup miss Guenièvre.

– Tu ne m'as pas encore vu, c'est ça ?  Apparait Kuhu juste derrière. Avec un air boudeur.

Le voilà qui redescend l'escalier pour aller saluer convenablement son amie. Orh !!

– Kuhu ! Nom d'Anubis ! Je suis sans voix... Tu es superbe ma parole !

– Orh arrête de me flatter...

– Sans déconner ! Si Kénol était là, il devait tomber à la renverse !

– Merci merci... c'est gentil...

– Merci Miss Guenièvre. Vous avez fait un travail prenant aujourd'hui.

– Je suis payée pour ça maître Pharôn. Répond-elle d'un air taquin. Ils se mettent à rigoler courtoisement.

– Heum...au fait, je n'ai pas encore vu Kurby. Où est-elle ?  Demande Pharôn en furetant déjà ardemment de ses yeux dans la foule disparate.

Heum...elle viendra. Ne t'inquiètes pas. Tu sais, les filles ont parfois tendance à vouloir... ajouter une touche personnelle quand elles se préparent, donc...

Pourquoi est-ce que Kuhu ment-elle ?
Kurby ne viendra pas ici. Et elle a d'ailleurs intérêt à ne pas venir. Après les efforts que j'ai fournis pour qu'elle reste à Hamunaptra !

– Okay alors... Je l'attendrai. Dit-il calmement. Avec le sourire amoureux.

– Oui... Bien-sûr... Fond presque Kuhu, le sourire enfantin, dénotant qu'elle n'est plus sûre que Kurby viendra vraiment ou pas.

– Hey bien Hey bien ! Regardez-moi ces deux tourtereaux ! Nous entendons tous le héraut de tout à l'heure crier sur l'estrade. Juste derrière nous. Vous avez tous entendu parlé de cette soirée. Mais cette dernière serait incomplète sans une petite danse romantique avant le début des rituels de fiançailles ! Qu'est-ce que vous en pensez ??!

La foule crie des youyous en réponse affirmative.

Non. Il a bien dit, une danse romantique !?  Je sais pas danser romantique, moi ! Et j'ai pas du tout envie de danser ! Je dois tuer mon ennemi et fuir très très loin d'ici avant que Xénon ne m'attrape !!

Alors que je suis sur le point de devenir plus rouge qu'une tomate, je guette la réaction de Pharôn, et il est clair que lui non plus ne s'attendait surtout pas à ça ! Il m'a l'air inquiet. Je le vois se retourner une dernière fois vers la foule, recherchant la présence de Kurby, ne serait-ce qu'au seuil du couloir d'entrée, au loin.

Finalement, il écoute les désirs du public et me tend la main. Je l'accepte et le suis tranquillement jusqu'au centre de l'estrade. La foule arrête enfin ses youyous pour laisser place à la musique qui n'attend plus que l'on se tiennent droits. La lumière s'éteint. Un faisceau lumineux bleuté fait subitement de nous les vedettes du moment.

J'essaie de rester concentrée sur le maître Pharôn, mais le Pharaon a enfin levé la tête et j'ai envie de le voir ! Je guette quand même en sa direction.

– Qui est-ce que tu cherches ? Chuchote presque Pharôn.

– Ton père... Répond-je quand même en chuchotant aussi, sans même le regarder. Ce n'est qu'après deux secondes que mes yeux se tendent car je me rends compte que... Ah ! Heum... Je voulais dire... Que ... En fait, je ne sais pas danser.




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