Samedi soir ( la décision finale) - La vraie Version.

NB : C'est le dernier épisode du Tome 1, chers lecteurs. Bonne lecture ✨

Pour des problèmes de mise à jour, je vous invite ( ceux qui le veulent) à relire cette vraie version réécrite 🙏

Vous verrez les différences de cohérence avec la version que vous avez d'abord lu.

J'attends impatiemment vos nombreux commentaires sur ces dernières scènes 💖

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Attention : scène cruelle.

# À l'étage 2 #

Je perds mes forces.

– Tu n'aurais pas dû trahir  Antonio, Sonah.

Là, je relativise à maman. Mère Érika. Ma tendre qui a toujours été là pour moi. Je repense à tous les meurtres que j'ai accompli jusque là, pour Antonio ou pour mes intérêts, comme à la fabrique de contreplaqués, à El Qanāt.

Même si je pourrais bien me laisser mourir, je porte en moi un bébé innocent ! Un enfant qui n'a pas demandé à venir au monde ! Je ne peux pas le laisser mourir. Je ne peux pas lui faire subir ce que j'ai vécu plusieurs fois. Ce bébé mérite de vivre. Peut-être que si j'annonce à Antonio qu'il attend un enfant de moi, il dira à Xénon de ne pas me tuer. Après tout, je sais qu'un bébé est un sujet sensible pour lui. Sauf s'il a changé de ce côté là...

– Bébé... Un ... bébé... Xénon... Je... En...enceinte...  Arrive-je à expirer des 1% de batterie qu'il me reste... Néanmoins, c'était une voix rouillée.

Alors que mes yeux se fermaient déjà définitivement, un vent brutal pénètre à nouveau mes narines et chavire mes poumons. Encore un peu inconsciente, je tousse plus qu'infiniment. Xénon a retiré ses mains. Je respire à nouveau, fortement. Je suis épuisée. Pour avoir frôlé la mort.

Dès que mes lentilles s'habituent enfin à la lumière, je peux apercevoir des yeux larmoyants, mais inexpressifs.  Pourquoi il me regarde comme ça ?

Aurait-il eu pitié ?

– Tu es... Enceinte ?

Je tousse toujours, mes mains sur ma poitrine.

– Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?

– Je viens de faire les tests... C'est... C'est... Le docteur qui l'a dit...

– Tu sais qui est le père ?

– Antonio Ferreras... C'est Antonio le père de mon enfant...  Halète-je

– Bon sang, Sonah ! 🤦

– S'il-te-plaît... avant que tu ne me tue... Appelle Antonio. Et laisse moi lui dire qu'il va devenir papa... Je t'en supplie... Je veux lui parler. Imploré je. Avec une légère transpiration sur mon visage.

Pitié Xénon... Pitié...

– Qu'est-ce qui me dit que tu ne te joue pas de moi à nouveau ? Me demande-t-il, les sourcils froncés et les mâchoires serrées.

– Je te jure que c'est la vérité... Pleure-je...

– Arrête de pleurer !! Orgh !!! Fais chier !!!! Gronde-t-il en se relevant, harassé et visiblement très mécontentement.

– ***

– Tu attends un bébé de cet homme. Tu sais ce que ça veut dire ! ?

– Oui je sais. Mais s'il-te-plaît... Laisse moi lui parler...

Son nez se froisse. Il hésite. Finalement, il soupire et sort de sa poche, son téléphone. Deux secondes de sonnerie s'estompent avant que je n'entende de l'autre côté, la voix mielleusement arabique et à l'essence espagnole, de mon martyr.

– Elle est morte ?

– Non Antonio. Répond banalement Xénon au patron.

– Pourquoi ?

Rien ne m'étonne. Même dans sa colère la plus abyssale, Antonio Ferreras sait garder du sang froid dans sa voix. Littéralement. Aussi sèche soit-elle quand il est déçu d'une réponse. Ça m'a toujours donné des frissons. Même maintenant. Mais Xénon est plus habitué que moi.

– Elle tient à te parler. Elle a une grande nouvelle à t'annoncer.

– Vraiment ? Passe-la moi.

Xénon m'aide à me relever et me fait asseoir sur un canapé. C'est un peu plus confortable. Il pose lui même le téléphone sur mon oreille gauche et le tient. Je ne touche rien.. j'ai soif tout d'un coup.

– An...An... Antonio ?  Frémis-je

– Mi hembra ( ma femelle )... Quel plaisir d'entendre ta voix... Qu'as-tu encore à me dire après m'avoir trompé avec un moins que rien ?

– Antonio je...je...je suis enceinte.

– Et alors ?

– Et alors ? Antonio... Tu vas être papa ! Il s'agit de ton enfant !!

– Faux.

– Antonio je te jure que c'est vrai ! Pitié... Tu sais très bien que nous ne condamnons pas les enfants dans notre mafia. Nous les sauvons ! Il s'agit du tien ! Tu peux pas l'abandonner en moi ! Laisse moi aussi te rappeler...que ton histoire est similaire à celle de cet enfant Antonio ! Que tu le veuilles ou pas. Ne m'oblige pas à te raconter ta propre histoire !!

– ***

– Antonio, tu n'accepte même pas qu'un autre homme me touche. Depuis mes 21 ans ! Alors comment peux-tu penser que quelqu'un d'autre serait le père ?? Tu es mon maître et tu vas être papa !! Si tu me tue, l'enfant aussi mourra !! Je n'hésite pas à élever un peu la voix.

– Tu es sûre que c'est le mien, mi hembra ?  Tu sais bien que si les tests disent le contraire, je te ferai avorter cet enfant, non ?

– Quoi ?!? Non. Antonio, pitié... Écoute moi, je suis sûre et certaine que je suis enceinte de toi. Ce n'est pas un mensonge... Aie pitié de cet enfant s'il-te-plaît.... Je t'en supplie... C'est toi qui l'a mis au monde. Tu m'as enceintée Antonio !!

– Ça suffit !!!

– ***

J'ai sursauté. Oh non ... Qu'est-ce qu'il va dire ?

– Bien. Je te laisse la vie sauve.

Haaa.... merci... Merci Antonio... Merci beaucoup... J'te remercie...

– À condition que tu acceptes enfin de revenir à la maison.

****

– J'ai une autre proposition à te faire.

– Hmmm... Je t'écoute mon cœur.

– Ordonne à Tod et Érick de baisser leurs armes et de laisser Johnny tranquille. Seulement à cette condition, j'accepterai de revenir chez toi. Avec ton enfant.

– Et si on faisait plutôt l'inverse ? Rentre d'abord à la maison. Et on verra pour Johnny après.

– Qu'est-ce qui me garantie que tu tiendras parole Antonio ? Johnny est innocent dans tout ça. Je t'en prie, laisse-le en dehors de tout ça. Ou je me suiciderai, avec ton bébé.

– Hmmm... Tu ne mourras que lorsque je l'aurai décidé Sonah Grays.  N'oublie pas que tu m'appartient, et que j'ai toujours le dernier mot pour toi. Tu ne voudrais pas que je te le prouve, pas vrai ?

– Non... S'il-te-plaît.... Non. Ne fais rien. J'accepte. J'accepte de rentrer à la maison 😭

– Bien... Mon chaton.  Je préfère quand tu obéis gentiment.

– Pitié...

– Xénon te ramènera. Si jamais tu essaies de t'échapper en cours de route, et toi, et Johnny, vous allez mourir. Et je me ficherai bien de ce mioche qui grandit en toi. Il ne me dit rien de bon, étrangement de toutes façons.

– Tant que Johnny reste en vie... Je ferai...tout ce que tu voudras Antonio...

– Bien. J'ai hâte de te revoir. Mi hembra.

Suite à ces au-revoir, il raccroche et Xénon remet son portable en poche.

– Bon, t'as entendu ? Allons-y maintenant. Et ton Johnny sera sauvé. C'est ce que tu voulais, non ?

Je n'ose pas lui répondre.

Comme par instinct j'empoigne mon collier en argent. Ce croissant de lune prenant en coupe une lune entière.

Je ne crois pas en Antonio. Si l'enfant que je porte ne lui dit rien de bon, alors il peut en finir avec moi quand bon lui semblera. Je suis sûre qu'il ne tiendra pas sa parole concernant Johnny. Et je veux pas retourner auprès d'El caijo ! Jamais !!

Xénon me tend sa main droite pour que je la prenne comme appuis pour me relever. Un coup d'œil furtif à 12 heures me fait visionner le couteau que j'ai vu tout à l'heure.

Une idée cloche dans ma tête. Xénon a forcément une arme sur lui. Tous les hommes d'Antonio sortent toujours avec un gun. Il faut que je la lui vole. Elle doit être derrière son dos je crois.

Non. Ce serait trop dangereux que j'essaie de la lui arracher. Il peut me détourner et tirer sur moi. De plus, je me sens instable. Je ne veux prendre aucun risque trop dangereux.

J'accepte donc sa main et me relève. Je fais semblant d'avoir des vertiges et de manquer une chute. Je prends sa veste rouge comme appuis et me courbe légèrement.

– Fais attention Sonah... Dit-il en anticipant ma fameuse chute. Il me tiens par les avant-bras.

– Est-ce que je peux prendre mon téléphone ?

– Bien-sûr.

Sans dire merci, je m'avance vers le canapé-lit à six pas de moi. Dos à lui, je saisis rapidement un message à Jazeera. À peine j'éteins l'écran pour qu'il ne me suspecte pas, je ressens sa main sur mon ventre.

Qu'est-ce qu'il me veux encore ?

– Tu sais Sonah, si cet enfant était de moi, j'aurais tout fait pour que tu vives très loin d'ici. Je déteste la façon dont Antonio te traite. Me dit-il on dirait un mari aimant. Je me retourne dans ses bras, mes joues toujours humides de mes larmes.

– Toi, tu n'as jamais fait mieux qu'Antonio. Réponds-je d'une voix terne, mais le regard amère. Partons . Je ne veux pas qu'il perde patience. Je déhanche pour me séparer de lui et aller vers la porte, mais il me serre effroyablement le bras et me ramène contre lui. Il ne changera jamais ce démon.

– Pourquoi refuses-tu de croire en mon amour Sonah ? Tu préfères quand je te violente c'est ça ?

– Que puis-je y faire si tu m'as habituée comme ça ?  Applique-je entre les dents, suite à en profiter sans réfléchir, à glisser furtivement ma main dans sa veste et arracher son revolver. Grâce à un cou franc de talon aiguille sur sa chaussure, mon bras s'est libéré. Me voilà en train de tendre l'arme entre ses deux yeux, surpris de mon initiative mal osée.

– Mains en l'air, mal autruis ! Et recule !

– Wow ! Doucement Sonah...tout doux, chaton... Susurre-t-il d'une voix rauque, en obéissant quand même.

– Recule j'ai dit !!

Bizarrement, je ne me reconnais pas.  Non seulement je tiens l'arme avec deux mains, ce que je ne fais jamais et prouve que je n'ai pas confiance en moi, mais je tremble toute entière. Mes lèvres sont entrouvertes, je ne suis pas positionnée comme il faut, et je suis sûre que mon expression faciale un peu transpirante dénote à Xénon que j'ai plus peur qu'autre chose. Qu'est-ce qui m'arrive ?

Je me souviens de la phrase : " Je veux changer ".

Tuer c'est pas bien...

Tuer c'est pas bien du tout...

J'ai l'impression que je vais encore m'évanouir. Je respire trop fort. Je stresse comme pas possible.

– Qu'est-ce qui t'arrive Sonah ? Depuis quand tiens tu une arme avec tes deux mains ?  Me demande Xénon en froissant les sources. Et à ma grande surprise, il empoche finalement ses mains. Il ne recule plus et me regarde avec un sourire en coin.

– Recule !! Sinon je...

– Sinon quoi ? Tu vas tirer ? Non. Tu ne tireras pas.

– Si !

– Tu n'es pas normal Sonah. Je ne t'ai pas connu comme ça. Quelque chose t'es arrivée. Tu n'es plus comme avant Sonah... Ça se voit dans tes yeux.

– ***

Je suis mouillée. Complètement mouillée de peur. Il dit vrai. Mais qu'est-ce qui a changé ?

– Qu'est-ce qu'il y a ? C'est l'amour qui t'a rendue faible ?! Ou est-ce ton absence aux cours d'El caijo depuis deux semaines qui t'a fait perdre du niveau ? SO-NAH... Scande-t-il en levant les yeux au ciel.

Je ne sais pas quoi répondre... Je n'arrive pas à tirer. Mes mains sont moites.

– Évidemment tu ne me répondras pas. Tu es complètement perdue entre le bien et le mal. Je sais. Je suis passé par là. Plusieurs fois. Je vais t'aider.

– Tais-toi, merde ! Recule, j'ai dit bon sang !!

– Ça suffit les enfantillages. Et tu ne devrais pas me défier de la sorte, tu es enceinte Sonah...

– ***

– Bon... On va faire quelque chose. Donne moi cette arme. Et rentrons à la maison. Antonio Ferreras saura te rappeler les raisons pour lesquelles tu es née. Ta destinée.

– Le destin, est forgée par le courage de croire à demain.

D'où est-ce que c'est sorti ça ? Sonah n'aurait jamais dit ça ! Est-ce que les paroles de Johnny aurait eu autant d'impact sur moi ? 😢

– Bon. Je vais devoir employer la manière forte. Il n'y a qu'elle que tu comprends vite. Dit-il en enjambant jusqu'à moi. Je suis complètement disloquée. Mon cœur bat à tout rompre ! Si je ne tire pas maintenant, c'est lui qui le fera !!

Au moment où j'ai eu le courage d'appuyer sur la détente, j'ai raté le coup car il a levé l'arme vers le ciel, ce qui a manqué de faire un trou dans le plafond en dur. De suite, il m'a arraché l'arme et m'a poussé sur le canapé-lit en exerçant une force qur mon ventre.

Il a maintenant l'arme et moi, je suis de nouveau impuissante sur le canapé. Je tremble de toutes mes forces. Je ne sais pas pourquoi, mais je savais que ce n'était pas une bonne idée.

En colère plus que jamais, il me vise.

Non. Il vise mon ventre.

– NON !!

– La ferme...

J-t'en supplie Xénon... Tire pas ! Tire pas s'il-te-plaît... Aie pitié du bébé...

– Ce bébé qui n'est pas le mien. Je me suis toujours demandé... Pourquoi tu n'es pas tombée amoureuse de MOI !!

– Arrête... S'il-te-plaît... Antonio va te tuer si tu me tue...

Il lève le revolver sur ma tête maintenant.

– Peut-être que finalement, c'est moi qui vais en finir avec toi Sonah Grays !!

– Non...non!! Pitié ! Xénon !

Je crie et pleure abondamment, tout en me recroquevillant, et en tentant de protéger ma tête avec mes mains. J'attends finalement une balle.

– Je t'en supplie... NON !!

Au moment où je l'entends redresser la détente, il grommèle un :

– Adieu Sonah... 

NOOOOOOOOOOONNN !!!!

TTT ! TTT ! TTTTTTTTTTTTTTTTT !!!! 

Des centaines de coups de feu retentissent dans mes oreilles. Mes tympans en souffrent. Mes yeux sont clos fortement. La peur fait danser mon sang. Mais malgré les coups de feu, je me rends compte que je respire toujours. Je suis vivante.

Jusqu'à ce que j'entende un...

– Hah !

Avant que l'auteur de ce mot de flanche brutalement sur le sol. Pourquoi Xénon tomberait-il ?

– Sonah ? Sonah, tu m'entends ?? Est-ce que tout va bien ? T'as eu peur ? Il t'a touchée ? 

– Jazeera ?!!  Reconnais-je en ouvrant promptement les yeux. Ma besty, vêtue tout en noir, un slim synthétique, un débardeur en dessous d'une jolie veste aux boutons fermés, cuissardes en cuir noires, vernis noir... Maquillage noir et ses cheveux marrons foncés mariés à ses yeux pareils...

Je me lève tout de suite et la serre dans mes bras...

– J'ai lu ton message. Je suis désolée ma chérie...

– Tu l'as tué... Xénon, est... vraiment mort ?  Demande-je, traumatisée jusqu'au coup. Son corps est trempé dans une mare de sang sur le plancher. Plusieurs trous ont détruit sa chemise et sa veste. Du sang passe sur sa bouche. Ses yeux sont ouverts, en face du ciel. Jazeera n'a pas hésité pour l'anéantir. Je suis sûre qu'elle a tiré de tout son cœur.

– Merci... merci Jazeera tu m'as sauvée...

– Je ne l'aurais jamais laissé te faire du mal. Et...ma chérie, tu es... Tu es enceinte... Je vais être tata ! Mais tu sais que c'est certainement le bébé d'Antonio...

– Antonio ne mérite pas d'être le père de cet enfant.

– Mais Tod et Érick sont dehors, je les ai vu. Si Antonio apprend qu'on a tué Xénon... Tu sais ce qu'il fera. On doit partir d'ici Sonah. Et ne plus jamais revenir.

– Non Jazeera. Si je ne rentre pas ce soir. Antonio enverra ses troupes ici pour me chercher. Et je ne veux pas qu'il y ait un bain de sang ! Le maître Pharôn, tout ceux qui sont présents ce soir... Il y aura des victimes. Je ne veux pas que tout ce monde paie pour nos crimes...

– Mais que vas-tu faire ? De plus, la cérémonie a commencé. Le maître Pharôn est déjà en train de finir son discours ! Les rituels vont commencer.

– Il faut sauver tout le monde. Le maître Pharôn sait déjà que je suis une mafieuse. Il faut que je lui parle en Inbox pour qu'il comprenne que les hommes d'Antonio sont en chemin.

– Écoute. La seule façon désormais d'être protégés d'Antonio, toi et le bébé, c'est que le maître Pharôn t'épouse. Tu dois faire en sorte qu'il dise ton nom ce soir. Seul lui pourra te protéger comme il faut.

– Oui... Seul lui me comprendra. Tu as peut-être raison.

– Je ferai de mon mieux pour mettre Johnny en sécurité. Et mobiliser Tod et Érick. Je vais aussi essayer de tracer les hommes d'Antonio. Tant que je ne serai pas certaine que tu es hors d'état de nuire, il faudra que tu sois constamment avec le maître Pharôn. D'accord ?

– ... Oui... D'accord... Dis-je après avoir déglutit.

– Je sais que t'es perdue. Tu n'arrives pas encore à réfléchir correctement. Il faut que tu te reposes.

– Et..Zogho ?

– Il est en bas. Il m'a juste dit qu'il allait chercher à emmener ta sœur loin d'ici.

– Quoi ?? Mais...je lui ai dit d'annuler et de la laisser tranquille !

– Tu sais que Zogho est parfois têtu.

– Non... Il ne doit pas faire de mal à Kurby.

– Bon écoute. Respire. Tu n'as qu'une chose à faire. Descends et arrête cette cérémonie. Moi, je m'occupe de débarrasser le corps de Xénon, nettoyer, et retenir les hommes d'El caijo. Je m'occupe aussi de Nzogho. D'accord ?

– Oui... Oui d'accord. J'y vais.  Opine-je... totalement perdue mais sûre que c'est une bonne idée.

Je respire un bon coup, essuie mes larmes, et sors de la chambre, mais non pas avant d'avoir regardé une dernière fois le corps de Xénon. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il soit mort.

Je n'arrive pas à croire que je me suis enfin débarrassée du grand Xénon !


# Au premier étage #


– Et maintenant, tout comme le veut la coutume, je vais d'abord vous raconter l'histoire de notre rencontre avant de vous la présenter, et de lui passer le bracelet sacré et le collier nuptial.
...

– On s'est rencontré....


* Flashback *

La jeune fille - * d'une voix emprunte de peur* Vous aussi vous voulez me tuer c'est ça ?

Kurby - * étonnée d'entendre ça* ***

Pharôn -* Stupéfait* Comment ça ? Non, n'ai pas peur. Je suis Pharôn Salih , fils du tout puissant Pharaon, héritier du trône. Et * en montrant Kurby* voici ma femme , Kurby...

La jeune fille - ***

Kurby - Nous ne te voulons aucun mal. D'ailleurs nous sommes tellement désolés de ce qui est arrivé. Nous paierons tous les dédommagements financiers ...et nous te ramènerons chez toi. Tu peux nous faire confiance.

Pharôn - * après s'être rapproché de la jeune fille , un genoux au sol, prend la main de la jeune fille *
Dis moi. Comment tu t'appelles ?

La jeune fille - Sonah . Je m'appelle Sonah Grays . Je suis une Falone.

************

Pharôn - Hey...on a quand même fait les courses et le ménage ! Ce n'est qu'ensuite qu'on a fait nos débats. Pas vrai, Kénol ?

Kénol - C'est exactement vrai ! Et puisque j'ai pleinement participé à la réussite de ce gâteau, je propose que ce soit moi qui le découpe en tranches équitables. Paroles d'honneur.

Kuhu - Cause toujours. Je te fais pas confiance.

Kurby - Hey les gars ! C'est ma surprise, alors c'est moi qui couperai le gâteau.

Pharôn - Exactement . Et moi je couperai la part que tu mangeras. Et comme ce gâteau est ta surprise, tu dois être la première à goûter donc je vais couper le gâteau.

Kuhu - Ouhouhouhouh.... c'est trop mignon.....

*************

Francis - Fais attention à toi Pharôn...

Pharôn - * il répond oui par la tête*

Sonah - Maître Pharôn, je sais qu'il ne vous arrivera rien. J'ai foi en vous.

Pharôn - C'est gentil Sonah.

Sonah - * elle s'invite seule à faire un câlin à Pharôn* Et merci de m'avoir protégé. Je peux vous assurer, que dès que je sentirai que vous êtes en danger, je me battrai contre eux tous.

Pharôn - * avec un sourire * J'ai confiance.

Sonah - * elle fait une bise sur la joue de Pharôn et se retire de ses bras *

Pharôn - * légèrement surpris par ce geste * ***

***************

Si tu savais comme je suis impuissant. Dit-il

C'est pas ta faute. C'est pour ça que j-te déteste.

Quelqu'un nous a fait une mauvaise blague...

Une mauvaise blague...qui a été bien calculée hein...

Écoute . Je me suis gravement disputé avec mon père. Et...il ne m'a pas laissé le choix...

Ça veut dire quoi "il ne t'as pas laissé le choix" ? Tu comptes épouser Sonah... N'est-ce pas ?

– ***

Réponds-moi...

– ***

Réponds-moi s'il-te-plaît, je veux une réponse Pharôn !! Réclame Kurby en le saisissant par le col de sa chemise.

– ***

Je te demande de me répondre Pharôn Salih !! Qui est-ce que tu vas épouser ?! Hurle Kurby devant son visage tout en le bousculant de ce qu'elle espère être toute sa force, par sa chemise.

– ***

Mais pourquoi est-ce que tu ne dis rien ? Dis-moi Pharôn Salih, qui vas-tu fiancer demain ?!

Sonah.

– ***

Je suis contraint à me marier avec Sonah. Kurby...je suis impuissant.

**************

Érika - Pharôn !!!!

Pharôn - * avec la douleur* Sonah ! Ça suffit ! Il mourra....montons vite les escaliers....il....il....y...aura une... grande explosion.....on....doit se mettre à l'abri......

Kurby - * les larmes aux yeux* Pharôn....on a réussi.....on a réussi Pharôn ! Allez ...je ne te laisserai pas tomber....je vais te soigner.... d'accord ?

Sonah - * à Kurby* Laisse-moi t'aider à le porter ....

Pharôn - Toi aussi tu es blessée Sonah.... vas-y.... allez-y toutes les deux....allez vous mettre à l'abri...il y aura une explosion....vous devez vite vous .... mettre à l'abri. Laissez-moi ici...

Kurby - Quelle sottise !!!!! Après tout ce qu'il s'est passé tu veux qu'on te laisse ici ?!

Sonah - Nous n'allons pas vous laisser ici maître Pharôn... c'est clair ?

* Retour au présent *


Johnny arrive en trombe au premier étage et dit à Kurby qu'il doit y aller et qu'il ne se sent pas très bien. Kurby prend son sac et lui dit qu'elle ne veut plus rester ici non plus.

– On s'est rencontrés en Allemagne. À l'université privée de Gelsenkirchen, Luda milians. J'avais l'habitude de l'appeler " la fille aux yeux verts " .

À ces mots, Kurby arrête sa marche. Dos tourné à l'estrade, elle se souvient de tout. Les mêmes souvenirs que Pharôn défilaient circulent maintenant aussi dans sa tête. Les yeux écarquillés. Elle se retourne brusquement. Mais ils étaient déjà loin de la foule alors, toute cette masse sépare l'estrade d'elle. Johnny s'est aussi arrêté mais a compris qu'il s'agissait d'elle dont Pharôn parlait. Il décide de s'en aller donc en douce sous la diversion qui a gagné Kurby.

Nzogho en profite pour s'approcher de Kurby par derrière. Il reste discret.

– Au début, elle ne m'aimait pas beaucoup car...elle disait qu'elle n'avait pas confiance aux hommes pleins aux As. Elle disait que c'était tous des... profiteurs.

La foule pousse des Oh! et des Ah! de surprise.

– L'amitié entre nous a été difficile. Mais plus elle cherchait à m'éviter, plus je tombais amoureux d'elle.

La foule éclate de youyoutes....

– Beaucoup de filles dans cette université cherchaient à flirter avec moi. J'avoue que...je me laissais distraire de temps en temps, mais juste dans l'intention de rendre jalouse la fille aux yeux verts.

Nzogho était sur le point de faire inhaler à Kurby le chloroforme quand soudain, Kuhu apparaît avec miss Guenièvre.

– Kurby ! Je t'ai enfin trouvée. Mais où as-tu laissé ton téléphone ? Je t'ai appelé plusieurs fois !

– Oh ! Oh mon Dieu. Je crois que je l'ai oublié sur la table du côté du bar.

– Ok. Reste là, je vais le chercher.

Kuhu va le chercher et miss Guenièvre reste avec Kurby, concentrées sur l'annonce. Nzogho est juste derrière elles, avec en main, un mouchoir blanc imbibé de chloroforme.

– Je ne savais pas que mes sentiments pour cette fille devaient croitre au lieu de décroître avec son indifférence qui j'avoue, me rendait terriblement jaloux. Cette petite femme, je l'adorais. Elle était...si mignonne lorsqu'elle mangeait de la pizza. Elle avait de ces petites manies qui me faisaient craquer.... Comme lorsqu'elle range ses mèches de cheveux derrière les oreilles quand elle a honte...ou lorsqu'elle se met à cafouiller et à inverser les mots lorsqu'elle est stressée... Sa façon d'être timide lorsque je m'approche...

La foule fait des youyoutes encore et encore. Une larme jaillit hors de l'œil gauche de Kurby, tandis qu'elle darde Pharôn, éperdument.

Sonah arrive sur les lieux et vient se placer en avant de la foule, juste devant l'estrade pour que Pharôn la remarque. Elle reste là et ne bouge pas d'un iota.

Pharôn la remarque et prend un air surpris un moment. Mais il ne veut pas se laisser déconcentrer. Sauf que maintenant que Sonah est juste devant lui, il a l'impression qu'il ne doit pas dire un mot de plus sur Kurby, par rapport à leur dernière conversation. Mais ... Il commence à avoir un mauvais pressentiment. Avec la façon dont Sonah est placée devant lui, elle a juste l'air trop inquiète et ça inquiète Pharôn de même.

– Je...je...je... Commence-t-il à tâtonner. Je l'ai aimé de tout mon cœur jusqu'à maintenant. Mais là, c'est terminé. Change-t-il d'expression faciale.

La foule pousse des Orh! de déceptions.

– Mais non. Je ne dis pas que je n'ai plus de sentiments pour elle. Au contraire je l'aimerai toute ma vie! Mais il est temps de mettre un terme à cette relation.

Le cœur de Kurby se fend sur les quatres points cardinaux. Tout devient flou et noir. Sa température monte. Elle sent qu'elle ne va pas survivre si elle reste là plus longtemps. Elle veut s'en aller sans que miss Guenièvre ne la voit. Elle fait donc deux pas en arrière d'abord. Miss Guenièvre est toujours concentrée sur la scène principale.

Sonah, de son côté appuie juste une fois sur son téléphone. Suite à ce simple geste, le téléphone de Pharôn vibre après une minute. Non pas une fois, mais plusieurs fois.


* PDV DE SONAH *

Allez maître Pharôn. Regardez votre téléphone. Regardez-le !

– Il est temps de renouveller cette relation par une autre toute nouvelle et marquante. Notre mariage. Continue Pharôn.

Suite à ces paroles rectifiées, la foule acclame plus qu'exagérément.

– Elle s'appelle.... Ne finit-il pas car son téléphone vibrait beaucoup trop. Il voulu le prendre un moment mais on dirait qu'il veut d'abord finir son discours.

Kurby est en train de descendre en trombe les escaliers pour arriver en salle de bienvenue puis le hall d'entrée et partir loin de ce manoir, en pleurant d'après le message que Jazeera vient de m'envoyer et transféré par Nzogho. Je crois qu'elle est encore occupée avec le corps de Xénon. Il faut que j'empeche Kurby de se faire chopper. Mais je dois aussi parler tout de suite au maître Pharôn !

– Son nom est.... Kurby Falone !!!

Hein ??! Orh je savais !  Je savais que ça devait arriver !

Je peux voir le Pharaon écarter ses yeux. Mais il est le cadet de mes soucis. Qui l'eu cru ?

Cependant  on dirait qu'il ne s'attendait pas à ça. Voulait-il que je sois sa belle-fille ?

– Peux-tu venir Kurby Falone !? Hausse-t-il encore plus dans le micro.


* PDV DE KURBY *

C'est pas vrai. Mais ...à quoi est-ce que je pensais ?! Il...il...il...il a dit mon nom !! Il a dit mon nom ! Putain ! Pourquoi !? Je lui ai dit d'épouser Sonah !!

Dites-moi que je rêve !

Et merde...

Je me retourne, plus déterminée que jamais à aller retrouver Pharôn sur l'estrade, et l'embrasser très fort dans mes bras, et sur ses lèvres. Lui dire que je l'aime et que je suis désolée d'avoir agis  comme une gourde tout à l'heure ! J'suis bête !

Mais à peine retournée, je me retrouve nez à nez avec l'homme qui me suivait partout. Il s'agit bien de Nzogho. Ça sent pas bon du tout.... Mon cœur a cessé de fonctionner. Je suis incapable de prononcer un mot. Disjonctée, je tremble de peur devant lui, les souvenirs du kidnapping de la dernière fois.

Tous les gardes du corps sont en compagnie des seigneurs à l'intérieur. Les autres gardes son dans le hall d'entrée. Je suis sur l'escalier de la salle de bienvenue, encore assez loin du hall.

Il me sourit alors que je perds les pédales. Mes yeux s'écarquillent et...

– Pharôôôôôôn !!!! Crie-je en déployant toutes mes forces enfouies, avant d'être interrompue par un tissus avec lequel l'homme a recouvert mon nez et ma bouche tout en s'appropriant ma nuque.

J'étouffe à cause de la panique sûrement mais....un moment....mes forces me quittent. La dernière sensation que j'ai ressenti, c'était la sensation de me laisser tomber dans les bras de cet homme. Et la dernière voix que j'ai entendue, c'était celle de Johnny qui hurlait mon nom depuis la géante porte de la salle de bienvenue.

Sommeil....

* PDV DE JOHNNY *

– Kurbyyyyyyyy !!!!

Je vois le même homme qu'elle soupçonnait de la suivre partout, la soulever comme une princesse à cause de la robe qu'elle avait.

– Hey !!!! Qui êtes-vous !!? Relâchez la !! Je me précipite jusqu'à cet homme mais il n'a pas l'air d'avoir peur de moi.

Il ne dit rien. Son regard est cruel. Il peut me tuer sur place, c'est sûr. Oh non non non non non ! Kurby est là dans ses bras devant moi....! Putain !

Il me pointe une arme après avoir finalement rectifié la position de Kurby. Il l'a mise sur son épaule, on dirait un sac ! Mon cœur bat la chamade. Heureusement que je n'étais pas encore loin !

– Bouge de mon chemin. Me dit-il, cette arme pointée sur moi.

Je mets les mains en l'air et recule doucement.

– Wow ! Ne tirez pas ! Ne tirez pas s'il-vous-plaît.... Ne lui faites pas de mal ! Qu'est-ce que vous voulez ? Qui vous a envoyé ?

– Si tu poses encore une question, je tire .

– Non non non c'est bon... Plus de questions.

Il me contraint à le laisser partir comme ça. Je le suis quand même jusqu'au hall et il me dit...

– Si tu cries devant les gardes qui sont dehors je tire une balle dans la petite cervelle de ta copine. Nous sommes d'accord ?

J'acquiesce en hochant la tête, sans réfléchir.

Je le vois sortir après avoir caché son arme et dit aux gardes que c'est sa petite amie et qu'elle a trop bu ce soir. Il l'emmène dans une jeep wrangler. J'ai pu retenir la plaque d'immatriculation.

Bon....cet homme vient de me menacer avec un flingue, il a emmené Kurby sur son épaule, devant moi, je n'ai rien pu faire... mais tout va bien. ....tout va bien... Du calme Johnny. Du calme ....tout va bien se passer....calme toi....

Vite ! Il faut que j'informe le maître Pharôn !

# Au premier étage #

Pharôn demande à la foule de scander son nom et qu'elle sortira peut-être de sa cachette sous des encouragements.

La foule commence donc à scander le nom de Kurby Falone...

* PDV DE PHARÔN *

Oh non ! Kurby, où es-tu ? Pourquoi tu ne viens pas ? Ne me fais pas ça s'il-te-plaît.... Pitié...ne me fais pas ça.

Je regarde partout et je finis par trouver miss Guenièvre du regard. Elle semble ne pas savoir où est Kurby. Comment ça ? Je commence à encore plus m'inquiéter lorsque je vois de loin Kuhu, qui ne retrouve pas non plus Kurby. Le téléphone de celle-ci est même dans sa main.

Mais qu'est-ce qui se passe ici ?!?

Je regarde derrière moi et mon père arbore une expression faciale impatiente. Mais je sais qu'il est en colère car, je n'ai pas prononcé le nom de Sonah Grays.

Je regarde vers Shébouel, puis ma mère, ils ont l'air fiers de ma décision.

Je regarde en direction de Sonah devant moi, et elle verse des larmes en trépignant des mains. Je la sens stresser. Qu'est-ce qu'il y a, bon sang ? Nos regards se parlent, mais... depuis un moment que la foule scande le nom de Kurby, celle-ci n'apparaît pas.

Oh non ! Voilà que mon téléphone se remet à vibrer. Mais qu'est-ce qu'il y a !?

Je regarde enfin et...je suis choqué.

* PDV DE SONAH*

Oh super ! Il a enfin regardé son téléphone. Je suis sûre qu'il est choqué.

Je sais pas ce qu'il m'a pris mais...je me suis dit que s'il voyait ces photos, sous la colère il devait prononcer mon nom au lieu de celui de Kurby.

Allez maître Pharôn, je suis désolée mais... J'ai besoin de vous maintenant !

Vous vous souvenez du jour au musée durant la balade avec Johnny, le moment où Kurby est tombée évanouie et que j'avais filmé Johnny en train de lui faire du bouche à bouche ? Eh bien, ce sont ces photos que j'ai demandé à Jazeera de les envoyer sur le numéro de Pharôn. Puis elle devait retirer cette puce et s'en débarrasser ou la brûler pour qu'on ne la retrouve pas.

Là, je suis sûre que le maître Pharôn est désemparé. Il pense que Kurby a laissé un autre homme que lui l'embrasser. Je le vois éteindre ce téléphone et le ranger dans la poche de sa longue robe qui épouse parfaitement son corps.

Il m'a l'air perdu maintenant. Il passe une main dans ses cheveux.

Je l'avais bien dit. Je ne laisserai rien ni personne m'empêcher d'atteindre mon objectif. Mais c'est différent là tout de suite. Ce n'est pas mon objectif que je vise. Je veux sauver tout ce beau monde des sbires d'Antonio, ce soir. Avant qu'il ne soit trop tard.

* PDV DE PHARÔN *

Mais... qu'est-ce que... qu'est-ce que c'est que ça ? Qui m'a envoyé ces photos ? Et... Kurby....et... Johnny...... ensemble !?! Non. Ces photos ne peuvent pas être authentiques. Il doit y avoir une erreur....

Je m'apprêtais à....à....

Merde !

Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi je perds les plonds ? Je vois flou tout d'un coup. Il faut que je vérifie. Je prends à nouveau mon téléphone et je regarde. Non.... Ça ne peut pas être vrai. Non non non non non non non non non non non non non non non non non non non non !!!

Où sont-ils ? Où sont Kurby et Johnny? Pense-je, la colère jubilant en moi.

Je perds les roues. Et alors que la foule n'arrête pas de scander le nom de Kurby au rythme des battements de mon cœur. À quoi est-ce que mon père serait en train de penser maintenant ?

* Flashback *

Est-ce ton père que tu vas épouser ?

Non.

Alors ce n'est pas de sa vie dont il s'agit ici mais de la tienne, fils.

Mais ...tu n'ignores pas le comportement de papa quand il est en colère...

Et alors ? Jusqu'à quand vas-tu rester sous son aile et sa crainte? Tu n'es pas comme moi !

– ***

Dis moi. Qu'est-ce qui t'empêche de te liguer contre ton père pour une fois ?

Hein ??!

Tu as 27 ans je te signale ! Tu as une grande responsabilité en tant que futur prince d'Égypte mais tu as le droit un temps soit peu de penser à ton bonheur ! Non ? Tu ne seras pas heureux avec Sonah Grays comme épouse... Sache-le.

Soupire.

Mais...tu me demande de me rebeller contre papa ...!

Tu l'aimes à ce point, ton père ? Au point de gâcher ta vie !?

Je ne vais pas gâcher ma vie... Riposte Pharôn

Mais tu ne va pas l' égaier non plus !

Soupire.

Tu as pensé au drame catastrophique si jamais je manque de respect au roi en épousant une autre devant le monde entier alors que le Roi a déjà béni ce mariage arrangé ?!

Mais on s'en tape du roi ! On se fiche de ce que le roi pense !

Bouche bée.

Est-ce le roi que tu épouseras ? Non. Le roi a cru à un mensonge. C'est tout. C'est à toi de lui dire la vérité. Il n'en tient qu'à toi de dire la VÉRITÉ à tout le monde ! Scande -t-elle furaxement avec de grands gestes de mains.

Yeux écarquillés face aux paroles sérieuses de sa mère.

Mais...mais...mais ...

Mais mais quoi ??! Fixe -t-elle sérieusement à Fireawn.

Nous...nous avons aussi besoin des votes du peuple pour que l'audience ait une chance ! Justifie-t-il d'un air dubitatif sur la réaction que pourrait avoir Marion.

Mais au diable les votes du peuple ! Bon sang, qu'est-ce que tu ne comprends pas Pharôn ? Gronde-t-elle.

– ***

Peu importe la décision que tu prendras aujourd'hui, le peuple, le roi, ton père, tous, ils s'habitueront car y aura plus rien à faire ! C'est toi qui décide de ce que les gens doivent accepter de toi ou pas !

************

Pharôn -*après avoir expiré profondément*  Kurby, t'avoir dans ma vie est ce que j'ai de plus chers au monde. On a passé le lycée, l'université et on a eu nos diplômes ensemble. On est grand. Et il est tant qu'on fasse les choses comme elles se doivent. Ce n'est pas en vain que je t'appelle mon amour. C'est parce que je t'aime de tout mon cœur et je veux passer tout le reste de mon existence à tes côtés.

Kurby -*elle rougit* T'es sérieux ?

Pharôn - Très sérieux. Peut importe ce que mes parents diront, ça ne changera rien pour moi. Je te le promets. Je ferai de toi la femme de ma vie sous les yeux de tous.

Kénol -*en mettant son bras par dessus les épaules de Kuhu* C'est vraiment beau tout ça, tu trouves pas?

Kuhu - Retire tes pâtes de poulet de mes précieuses épaules.

*************

Écoutez maître Pharôn. Nous...nous devons absolument nous marier. N'oubliez pas que c'est indispensable pour ma sécurité. Beaucoup de gens me veulent du mal dehors. Ne l'oubliez pas. Je vous assure que je serai plus en sécurité dans vos bras que ceux de quiconque. Alors ne me laissez pas tomber s'il-vous-plaît...
Dis Sonah en s'aggrippant dans ses bras. Elle s'est invitée et le serre.

– ***

Pourquoi vous ne voulez pas m'épouser ? Panique-t-elle en larmes toujours dans ses bras. Je...je vous promets d'être...la... l'épouse la plus sage, la plus silencieuse et la plus respectueuse possible. C'est promis... Je serai... serviable. Je serai une bonne belle-fille. Je te le promets. Je ne vais pas te déranger, je ne serai pas génante, je ne vais même pas te poser de question. Je...ne...je ne dormirai pas sur le même lit que toi. Je dormirai parterre, ou...sur le canapé. Ou dans une autre chambre. Je ne serai pas un fardeau pour toi. Promis juré. Je respecterai tes parents. Mais tout ce que je veux, c'est que tu sois prêt de moi. Je veux juste rester ici avec toi Pharôn... Pitié ne me laisse pas...je t'en supplie.... Finit-elle par pleurer dans ses bras.

***************

Pharôn - * en faisant sortir un colier de très grande valeur emballé dans une petite boîte qui était dans sa poche*  Par contre je voulais profiter de ce moment pour t'offrir Ceci.

Kurby+kuhu - Waouh !!!

Kurby - C'est pour moi ?!

Kénol - Mais non, il l'a acheté spécialement pour son père . Évidemment que c'est pour toi !

Kuhu - Fais pas attention à ce qu'il dit, il est stupide de temps à autre .

Kénol - Hey!

Kurby -*À Pharôn, en souriant* Merci beaucoup. Je t'aime tellement.

Pharôn - Je t'aime encore plus Kurby.

***************

La justice de Dieu ne résous pas toujours tout. Moi j'ai foi en vous. Mais je ne prends pas celà pour acquis alors que je sais, que ce sont des preuves solides qui pourront me sortir de ce pétrin. A dit Sonah.

– ***

En 1998, un homme s'est fait arrêté pour viol sur mineure. Il a subit 40 ans de prison ferme, alors que c'était son frère jumeau le vrai coupable. Dites moi, où était la justice de Dieu ?

Il soupire.

Le maire Ahmed Salaan s'était fait arrêté en 2001, pour fraude fiscale et détournements de fonds. Alors que tout était la faute de sa secrétaire. Dites-moi maître Pharôn, où était la justice de Dieu ?

****************

- Puisque tu as décidé de mettre cette fille entre toi et moi, et de te liguer contre moi à l'occasion, toi et moi seront opposés au tribunal. Je ne suis plus ton père. Et tu n'es plus mon fils.

- Père !

- Ne m'appelles pas ainsi.

- ***

- Cependant il y a bien une chose que je ne tolérerai pas le moins du monde : que tu gâches mon image en osant me faire honte devant le représentant du roi Sahid et la déesse Moroné demain. Car ils savent et s'attendent à te voir fiancer Sonah Grays. Et personne d'autre. Oh non je ne tolérerai surtout pas une telle humiliation.

- ***

- Alors ouvre grand tes oreilles Fireawn ( Pharôn) . Si tu oses me décevoir devant le seigneur Azrôn, tu n'imagines même pas jusqu'où ma colère déambulera. Menace Pharaon, les sourcils bien froncés, le regard ferme et le ton suprêmement sévère.

- ***

- Il vaut mieux que tu m'évites un tel désagrément. J'espère que je me suis bien fait comprendre.

****************

Pharôn - * après avoir cogné et fait savoir à Christian que c'était lui * Kurby !!

Kurby - * émue de revoir Pharôn, elle se précipite dans ses bras * Oh mon Dieu Pharôn ! Comme je suis si fière de toi ! Tu as réussit !! Tu as réussit mon amour ! Tu as libéré le Sheikh Zaied !!! Je t'aime je t'aime je t'aime tellement !!!

**************

* Retour au présent *

Oh non. Pourquoi tous ces souvenirs me reviennent -t-ils en vague ? Je n'arrive plus à penser correctement !

– Maître Pharôn, votre père m'a envoyé vous dire de ne pas perdre du temps et de dire le nom de la fille qui est présente ici. Sonah Grays. Il a tenu à préciser qu'il ne voudrait surtout pas être déçu ce soir maître.... Vient me dire discrètement le héraut à l'oreille. Ce qui ne m'aide pas du tout à l'heure actuelle et me stresse encore plus !! Ma mâchoire se crispe. L'électricité tue mes oreilles.

Mon téléphone recommence à vibrer. Je vois encore ces mêmes photos qu'un numéro inconnu ne fait que m'envoyer !

Rrrrrrrrrrrrrr !!!! Mais qu'est-ce que je dois penser ??!

Et toute la foule qui n'a toujours pas arrêté de scander le nom de Kurby ! Et Sonah qui ne fait que me supplier du regard de l'épouser alors qu'on en a déjà discuté !! Tout cet atmosphère oppressant hurle autout de moi et me donne la chaire de poule.

Je me sens....disloqué. Amovible. Débordé jusqu'au cou.

Mais qu'est-ce qui lui prend maintenant à Sonah ? Elle... elle.... elle monte sur l'estrade !?

– Maître Pharôn. On a cherché Kurby partout et elle est introuvable. Ne causez pas une telle humiliation à votre père devant tous ces seigneurs de la communauté des sept. Et devant les médias, le peuple aussi. S'il vous plaît.... Épousez moi. Dites mon nom! Dites le nom de la fille qui est présente, moi !! Allez dites mon nom putain ! Dites-le !

– Sonah !! Mais comment...

– Maître Pharôn, votre père insiste à propos de... Vient s'ajouter le héraut.

– Maître Pharôn, vous devez m'écouter, ça urge! Dites mon nom !! Pitié...je vous expliquerai tout ! Réclame Sonah.

– Maître Pharôn, votre père...
Persiste le héraut.

Oh non....je sens la pression monter un peu trop.... Voilà ! Mon téléphone recommence à vibrer...

Kurby. Falone ! Kurby. Falone ! Ne cesse de scander le peuple

J'ai l'impression que je vais m'écrouler. Je presse mes mains sur ma tête et ça chauffe tellement, je ne réfléchis plus à rien... Celle que j'ai tant aimé, comment a-t-elle pu embrasser un autre garçon derrière mon dos !? Et... Johnny !!! En plus !!!

– Maître Pharôn, vous aviez promis de me protéger alors vous devez me faire vôtre ! C'est le seul moyen !! Pitié...dites mon nom pour l'amour du ciel !!

– Maître Pharôn, que dois-je répondre à votre père ?

Ça y est....je suis au paroxysme de l'angoisse. J'étais sur le point de craquer quand devant moi je vois Johnny dribbler la foule et jouer des coudes en vitesse. Qu'est-ce qu'il fait là lui !!? Hmmm ?

– Maître Pharôn !! Maître Pharôn ! Criait -t-il en montant le petit escalier de l'estrade. Il a l'air d'avoir vu un fantôme. Il monte l'estrade !!?

– Johnny ??! S'étonne Sonah.

– Maître Pharôn ! Kurby.... Kurby a été kidnappée !!! Là tout d'suite ! Arrive-t-il à dire malgré qu'il n'a pas encore repris correctement sa respiration. Vous devez faire quelque chose ! J'ai retenu la plaque de la voiture qui l'a emmenée... c'est une jeep wrangler noire, 29 THD 03 .

– Attends attends attends. Respire ! Qu'est-ce que tu as vu Johnny ? Demande Kuhu en montant aussi sur l'estrade.

– Kurby a été kidnappée !!!! Hurle-t-il encore plus fort de sorte à ce que tout le monde a entendu et a arrêté de scander.

Silence total...

Moi aussi j'avais déjà entendu cette phrase lorsqu'il est arrivé, mais là... c'est comme si j'avais mieux saisi.

– Tu en es sûr ? Entends-je Kuhu demander alors que je sens mes membres s'enfoncer dans un tourbillon de peur pour Kurby et de stresse pour cette cérémonie qui ne fait que tourner au vinaigre.

– Mais oui ! Il avait une arme ! Je ne pouvais rien faire. Kurby a été kidnappée j'vous dis !!!

– Quoi ?!? Sors-je enfin de ma bouche, les nerfs à fleur de peau.

Qui a osé toucher à MA KURBY ?

* PDV DE PHARAON *

Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ?

* PDV DE SONAH *

Et merde...


Fin du chapitre 54

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Et c'est ainsi que prend fin ce premier Tome sous la musique " Carol of the bells" de Lindsey Stirling

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