Le HŌMDAÏE
* POINT DE VUE DE SONAH *
Ça y est ! J'ai terminé de poser des pièges un peu partout dans cette pièce. Bon....pas un peu mais carrément partout. Gare à eux s'ils viennent ici .
Oh mon Dieu ! J'ai failli oublier.... Rahāt ! Il ne faut surtout pas qu'il se réveille maintenant ! Je dois aller l'arracher des vilaines mains d'Anastasia.
Je me mets à courir à toute vitesse comme si je connaissais parfaitement chaque recoin de cette usine. Le Monte-charge m'a emmené au troisième étage alors il faut que je prenne les escaliers. Parce que Zutement.....Hnn...... l'ascenseur ne fonctionne pas. Mais il faut tout de même que je sois prudente.
Heureusement, j'ai pu récupérer un long arrache-clou dans la salle où j'étais. Je vais me défendre avec.
Pourquoi ? Vous vous demandez peut-être où est-ce que j'ai rangé les deux armes que j'avais...... Eh bien, je suis assez particulière. Je n'aime pas trop les armes. Je préfère les points. Alors je compte confisquer toutes les armes pour les battre avec mes points. Je trouve ça plus professionnel ... le fusil est beaucoup trop facile pour un combat. Et ça finit trop vite, donc pour moi, c'est pas du jeu.
Chut !! J'entends des bruits de pas acharnés monter les escaliers que je suis sur le point de descendre. .....
Je me cache sur le mur et j'attends de détecter son ombre près du seuil, pour l'assommer et confisquer son arme. Oh God ! C'était si facile ça ....et en plus c'était......Jun !!!! Orh ... pourquoi lui ??!! Il est vraiment inconscient là ? Non mais ça alors....... Bof . Bah au moins ça veut dire deux choses : premièrement, les autres me cherchent aussi et peuvent donc se trouver partout, même derrière moi. Je dois être prudente. Et deuxièmement, je peux me protéger en volant le gilet par balle de Jun. Oh mais ..... c'est pas une si mauvaise idée ! Je peux même prendre ses vêtements !
Mais non ! Qu'est-ce que je raconte ? Ils sont plus costauds que moi .. ils ne croiront pas que c'est Jun ! Sauf...si.....
* 5 MINUTES PLUS TARD*
J'ai traîné le corps de Jun jusqu'à un vestiaire. J'ai seulement ajouté ses habits sur les miens. J'ai aussi porté sa cagoule. Bizarre....ça sent la mangue à l'intérieur. C'est bon. J'suis cagoulée. Et avec cet air de truands, je crois que je déchire moi ! La seule chose qui me trahira, c'est ma poitrine.
Eh ben dis-donc..... j'suis bien en cagoule ! Il y a pas mal de petits couteaux dans chaque poches de ce pantalon. Je me regarde dans le miroir en position " lâche ton arme ou j'te tue" ! Après j'me dit, les armes..... c'est fait pour Aziz. Pas pour moi. Et en même temps, j'évite aussi d'utiliser des balles parce qu'elles font trop de bruit. S'ils entendent des coups de feu, ils ne tarderont pas à savoir où J'me trouve.
Puis, j'entends du bruit dans le bureau où je suis, précisément dans les vestiaires. Heureusement, le corps de Jun est avec moi dans les toilettes. Je sens maintenant les pas s'approcher en direction de mon endroit.
Qu'est-ce que je fais ?
Il entre. Il porte une cagoule donc .... difficile de dire exactement qui il est. Peu importe. Il est à moi...
Je suis présentement accrochée sur le plafond. Pieds et bras écartés, soutenant les forces de ces derniers entre le clos , ou l'angle du mur si vous voulez. Je le vois mettre son arme de côté, sur le levier, avant de se courber à la hauteur du corps de Jun , presque nu , au sol.
- Jun ! Réveille toi idiot ! Qui est-ce qui t'a retiré tes vêtements ?! Dit l'homme en cagoule. Je ne reconnais pas cette voix. Ce qui veut dire qu'il s'agit de l'un des deux hommes qui sont arrivés au moment où je n'ai pas prêté attention.
- Ça se voit pas assez qu'il est inconscient ?? Dit-je avant de le laisser se retourner.
En une fraction de seconde, j'atterris sur ses épaules fermes et dures , plus précisément, sa grosse tête reste coincée entre mes cuisses que je durcis. Je le fais tomber pendant qu'il cherche à ouvrir ses yeux que je suis en train d'appuyer de toutes mes forces avec mes ongles. Il est déstabilisé d'une part avec son cou que j'étouffe entre mes cuisses, et d'autre part , ses bras musclés que je tords. Je le traite comme si c'était lui qui avait tué mes parents. Et je compte bien infliger cet esquisse de traitement à tous les autres. Y compris mon ennemis dès que je saurai qui il est.
Ça y est...je sens ses forces perdre du niveau. Il s'affaiblit par manque d'oxygène et incapacité de se débattre d'avantage car ses bras musclés qui sont sensés faire partie de son équilibre dans cette situation, sont assujettis à mon traitement sans pitié, de sorte qu'il ne puisse pas s'en servir pour se défendre. D'ailleurs, à l'instant où je parle dans ma tête, il a déjà baissé toute sa garde. Ses joues......non.......tout son visage est gonflé de rougissement et de transpiration.
Je me demande....il rougit autant parce qu'il s'étouffe , ou il rougit parce que je suis jolie ?
Peu importe. Je l'ai enfin lâché. Je sens une goutte de transpiration faire route le long de ma joue. Je l'essuie en regardant fixement, véhément et voracement l'homme que je viens de tuer. Je ne sais pas s'il a pensé que j'étais un homme, vu qu'il n'y a que ses collègues qui sont en cagoules..... parce que si ça n'a pas marché, c'est qu'il est inutile de continuer à porter cette cagoule. Je me déshabille à nouveau des vêtements que j'ai volé à Jun. La vache comme je me sens libre maintenant !! Ouf ! Par contre, j'ai gardé le gilet par balles sous le pull que portait Jun. C'était un blouson bleu roi. J'adore cette couleur et ..... Il me va bien ce pull. Désolé Jun.
Me voilà avec deux cadavres dans les vestiaires. Et deux armes en plus ! Bon....il faut que je choisisse entre une arme et mon arrache clous. Je choisis mon arrache clous. Désolée ! Je suis pas très fan des armes.
Cette cagoule à l'odeur de la mangue va me manquer.....
À peine sortie des vestiaires, j'entends un coup de fusil dans la pièce où j'ai fait des pièges. Yeah ! Un est tombé dans le piège. J'espère que c'est Anastasia, cette peste......
L'un des pièges est que.....le poignet de la porte est relié par un long fil noir qui est relié à la gâchette d'un fusil que j'ai installé à 5 mètres de la porte d'entrée. La personne qui ouvrira cette porte se fera tuée à l'instant T, en pleine tête...... Ouais....j'ai bien dit en pleine tête......... La balle a transpercé la cagoule et son crâne.
Je décide d'aller voir de qui il s'agit. Zut. Ce n'est pas Anastasia. Tchuipssss . C'est l'un des deux mecs qui sont arrivés en dernière position. Encore !! À peine je soupire de déception, Je sens un long bras bien dodu et pompé entourer mon cou tel un anaconda qui capture sa proie en
l' enroulant dans sa peau dure , flexible et puissante.
Mince alors ! Je m'étouffe. Il
m'étrangle de derrière. Si ma Céazika était là, elle m'aurait aidé.... j'étais la plus jeune de ma Céazika. Je me rappelle une technique qu'Aziza avait faite lorsqu'elle se battait avec un groupe de djihadistes ennemis. Elle s'était battue toute seule contre 5 costauds gars. Elle était mon idole. Je peux dépasser son niveau de force si j'en fini avec eux tous aujourd'hui même.
Au s'cours !! Il a vraiment la veine contre moi en fait.... Il m' étrangle de toutes ses forces. Le comble c'est qu'il le fait avec un seul bras ! Parce que l'autre bras vient de me donner un coup franc de style karaté kid dans le bas du dos. Je ne peux même pas hurler de douleurs car mon cou est emprisonné dans la cruauté de la force qu'exerce ce bras sur moi.
Non mais ..... attend une minute. Je reconnais la force de ce bras. Il s'agit de Malik. C'est lui qui me soulevait à chaque fois que Rahāt l' ordonnait, et me jetait au sol comme un sac de couchage.......
Désolée Malik. Mais je ne peux pas te laisser me tuer. J'accepterai que la mort me gagne uniquement le jour où j'aurai assouvie ma vengeance sur tous mes ennemis. J'applique la technique de déstabilisation d'Aziza : Bien que mon nez peine à respirer, je fais en sorte de gonfler les joues du mieux que je peux pour préserver le peu d'oxygène que je peux offrir à ma bouche. Sans plus tarder, au lieu de le griffer..... j'attrape son bras et de toutes mes forces, je prends appuie de mes mains sur son bras et je me soulève. Oui....je me soulève .....
J'utilise mes hanches et mes jambes pour un élan supplémentaires qui fait atterrir mes jambes entre les pieds de Malik, plus précisément derrière ses pieds. Je fais en sorte d'écarter mes pieds qui se retrouvent à faire pression par derrière les pieds de Malik. Je les serres bien. Ce mouvement est utile pour déstabiliser ses jambes. Puisque que pendant cette pratique d'étranglement par derrière, il a besoin de la force de ses membres supérieurs, complétées par l'appuie de ses membres inférieurs, moi je déstabilise son appuie inférieur avec mes pieds.
Aïe !!!! Merde.... On.....on est tombé. Ça fait mal.... mais je n'ai pas le temps de rester au sol. Depuis sa position sur le sol, il me donne un coup de pied ferme au niveau du bas ventre .
Aïe !!! Le taré !!!! Aïe........ J'ai très très très mal . Une de mes mains est en train de soutenir mon bas ventre, pendant que l'autre est sur mon cou, qui a encore un peu de mal à respirer normalement. Je tousse abondamment.
Je suis toujours au sol. Après ce cou, je n'arrive pas à me relever tout d'suite. Je me retourne en demis tour sur le long du corps, une main toujours sur mon bas ventre. J'ai vraiment très mal. Mais c'est pas du jeu. Malik a de l'avance. Il s'est déjà relevé et il s'avance à pas déterminés jusqu'à moi, alors que je me traîne au sol . Je jette un coup d'œil pakistanais derrière moi et.... bingo ! Une petite bouteille contenant certainement du diesel. Je n'ai plus trop mal mais....je continue de me traîner jusqu'à cette bouteille pendant que l'idiot me fait un discours.
- Savais-tu Sonah Grays, que l'homme récolte toujours ce qu'il sème ? Dit-il en s'avançant à pas chronométrés jusqu'à moi, qui suis déjà presque arrivée près de la bouteille.
Alors que je m'avance vers mon objectif avec difficulté et douleur, j'étends comme une fermeture de pentalon se faire descendre. Celà m'intrigue et je le vois faire tomber son arme expressément, pour avoir les mains plus libre pour défaire sa ceinture. Mais qu'est-ce qu'il a l'intention de faire ?! Sérieusement !!?
- Ça fait deux jours qu'une fille d'instagrame tourne en rond dans ma tête. Elle a....de parfaites silhouettes. Son nom est Ânep....
- De 1, je ne t'ai jamais demandé son nom , ta vie ne m'intéresse pas. Et de 2, tu peux me dire qu'est-ce que tu fais ? Ais-je dit , la douleur et l'appréhension se faisant ressentir dans la tonalité de ma voix.
- Je voulais dire qu'elle est jolie comme toi. Mais bon.....je suis sûr qu'elle est plus belle que toi....
- Orh la ferme ! Lâche moi.....
- Je ne t'ai même pas encore touché.
C'est bon....je suis enfin arrivée près de la bouteille. Mais il se trouve à 2 mètres de moi. Pourquoi s'est-il arrêté ?
Il me regarde, comme si j'étais un steak prêt à se faire déguster avec appétit. Il retire soudainement sa cagoule. Et je ne me suis pas trompée, c'est bien Malik. Il jette sa cagoule et s'approche de moi...
Ouais c'est ça .... approche-toi de moi sal rat ...... Viens m'voir....oui avance...
Innatenduement, Hnn .....il s'arrête au niveau de mes orteils. Il me tire jusqu'à lui par les jambes, ce qui m'éloigne par surprise de la bouteille de diesel. Merde merde merde merde merde merde !!! Merde !!!!
Il me fait atterrir allongée entre ses pieds avant de s'agenouiller , en emprisonnant ainsi mes pieds entre ses cuisses. Il se met maintenant à quatre pattes sur moi après avoir abaissé suffisamment son pentalon.
- Aaaaaahhhhhh !! Pitié.... Malik arrête ! Fais pas ça s'il-te-plaît.... non !!
- Boucle la !! Je vais te raconter un petit secret.... Dit-il après m'avoir filé un autre coup de poing toujours dans le bas ventre.
Alors que je gigote de douleurs, il décide de ne pas me laisser ce répit. Il me donne deux gifles distinctes sur la joue gauche et la joue droite. Comme si j'étais un ballon.....
- Tu vas arrêter de gigoter dans tous les sens oui ?! Cria-t-il en postillonnant sur mon visage , avec ses deux bras qui ont saisi mes poignets au dessus de ma tête. Je t'ai dit que j'avais un secret à te raconter..... alors arrête de bouger comme un asticot !
J'avais si mal, qu'une larme involontaire s' évada de mon orbite gauche.
- J'ai connu Mohammed Amane deux jours avant ton mariage avec lui.
-***
- Et tu sais ce qu'il m'avait raconté ? Que .... puisqu'il était un fils déchu, s'il voulait reprendre sa place en tant que fils légitime d'un seigneur de la communauté des sept, il devait remplir les conditions que son père Zedh-Ali lui avait proposées. C'est à dire se marier et faire un fils pour lui garantir un héritier. Sans cette condition, Zedh-Ali ne pouvait pas négocier avec le roi Sahid Prem Amaad, pour que son fils prenne le pouvoir après ce dernier.
- Laisse moi tranquille.... pitié...
- C'est pour ça qu'il t'a épousé. Juste pour que tu lui donnes un garçon, pour qu'il puisse devenir roi.
-***
- Il n'était pas amoureux de toi. Mais comme tu es tellement têtu, il a dû te proposer de te donner un nom respectable dans la société, et de ne dire à personne que tu es orpheline.
- ***
- Parce que toi et moi connaissons bien le sort réservé aux orphelins d'Égypte : le HŌMDAÏ !! Ou alors, tu devais servir de nourriture aux hommes de toute l'Égypte ! Tout comme tu es en ma main à l'instant..... Susurre -t-il avant d'éclater de rire. Je ne sais pas pourquoi ça lui fait rire. Moi j'ai mal au bas ventre.....
- Et donc qu'est-ce qui te fait autant rire abrutis ?
- Ferme-la !! Cria-t-il avant de me gifler à nouveau. Ça ne m'étonne pas que Mohammed te battait ! Tu es beaucoup trop chiante et tu n'sais pas du tout la boucler !! Hein !
- Tu m'as fait très mal au bas ventre.... S'il-te-plaît.... lâche moi. Je me rends. Je n'ai plus de force.
- Et tu penses sincèrement que je vais te croire.... Personne ne peut plus te croire Sonah. Tu es une peste pour l'humanité. Je suis sûre que si tes parents étaient encore en vie, ils t'auraient quand même abandonné à l'orphelinat de leur plein gré.
- Tais-toi s'il-te-plaît....n'en rajoute pas sinon je vais m'énerver.
- Et qu'est-ce que tu attends pour t'énerver ? T'es qu'une chienne que personne n'aime. Et personne ne t'aimera jamais, car tu es comme la COVID 19. Quand t'es dans les parages, tout le monde s'enferme parce que personne ne veut voir ta bouille de cornichon ! Personne ne veut être contaminé par le virus que tu es et personne....je dis bien personne....ne veut mourir par le toucher du COVID que tu es !
- ***
- En vrai, quand tu fais le compte rendu de ta vie de merde jusqu'à maintenant, qu'est-ce que t'as vécu de beau ? Rien du tout. C'est sûr que tes parents ont ressenti la même chose.... lorsqu'ils ont eu la malédiction de savoir, qu'une fille était née en Égypte, et qu'elle était la leur. Mais moi je vais goûter à ça aujourd'hui....tu es à ma merci.
Là, ce ne sont plus des larmes de douleur au ventre qui coulent. Ce sont maintenant des larmes, qui rugissent de déceptions profondes, de mal-être, et surtout, du sentiment que je suis réellement seule dans ce monde. Cependant il a fait une erreur. Une belle erreur : parler en mal de mes parents, et baptiser ma naissance de malédiction. Je vais lui montrer maintenant....à quel point une malédiction est capable de dévisager.
Je prépare instantanément une grosse boule de crachat dans ma bouche. Alors qu'il approche ses lèvres pour m'embrasser avec un élan farouche, je propulse mon magma sur son visage, et plis dans ses yeux qu'il cille de dégoût. Il retire ses mains de mes poignets . J'en profite pour récupérer un des petits couteaux que j'ai dans les poches. Pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ? Quelle idiote !
Je fais relever mes membres supérieurs et je le poignarde en plein cœur . Même son gilet par balles n'a pas pu empêcher ma colère de transpercer son p'tit cœur. Après 60 secondes de regards glaciales échangés , il tombe sur le côté, avec du sang qui tâche son vêtement . Je réussis à me relever, et, comme si mon mal au bas ventre m'étais maintenant insignifiant, je m'accroupis maintenant à son niveau. Je le regarde avec des yeux fous de rage.
- Qu'est-ce que tu disais il y a une minute Hein ? Que je suis une malédiction ?! Attends une seconde. Je vais de ce pas te faire subir le HŌMDAÏ.....de mes propres mains !!!
Je retire le couteau que j'ai moi même planté en plein cœur. Et je le poignarde plusieurs fois sur le torse. Je suis vraiment pire qu'en colère. Puis je possède sa langue, et je pratique le HŌMDAÏ : je lui coupe la langue , sa masculinité , et lui arrache les yeux. Comme pour le HŌMDAÏ je n'ai pas de bande pour le momifier, je prends à la place la bouteille de diesel. Et....en position debout, je déverse tout le liquide de la bouteille dans chacune des blessures et entailles que je lui ai infligé, même dans les trous qui lui servent d'yeux maintenant . Ça doit sans aucun doute brûler à l'intérieur !
Et par ses cris de douleurs, je devines que sa bande se pointera aussi là dans quelques minutes. Pas de problème. Ils trouveront quatre cadavres ici. Putin je suis recouverte de sang sur les mains. Il faut que je me nettoie. Oh non ...pas le temps. J'entends quelqu'un s'approcher à pas de course en direction de cette salle. Je l'attends là. Mes points sont prêts.
Oh mais ... qu'est-ce que je raconte ? Il est sûrement armé ! Il n'aura pas pitié de moi !
Bon très bien. Je l'attends de pied ferme. Mais avec l'arme de Malik que j'ai trucidé en quelque sorte . Mon arme et moi sommes déjà pointées à 6 mètres de la porte.
Qui que tu sois.... approche ! Plus vite ! Je me hâte de te rencontrer.......
Bizarrement, au moment où je voyais déjà son ombre approcher du seuil de la porte, mon cerveau a commencé à me jouer des tours. Il me ramenait en boucle comme un écho dans toute la pièce, les paroles de mon ennemis......
- C'est donc vous qui avez tué mes parents !
- Oui. Je l'avoue.
- Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?!
- Ton père était mon patron à l'époque [...] Jusqu'à ce qu'il décide de coucher avec ma femme dès que j'ai le dos tourné....
- Et ma mère, qu'est-ce qu'elle vous a fait ?
- Je n'ai pas tué ta mère. Elle est morte d'une maladie chronique. Je ne suis pas du genre à faire du mal à ceux qui ne m'ont rien fait de tel.
- Ah ouais ? Et moi qu'est-ce que je vous ai fait ?
- Eh bien....TU ES LA FILLE DE TON PÈRE. C'est aussi simple que ça....
Et c'est là qu'un long cri de colère enveloppe la pièce au même rythme des tires de mes balles en pleine tête. Je ne lui laisse aucun repos. Il tombe au sol et je continue quand même jusqu'à ce que le chargeur soit vidé. Et oui, le chargeur se vide, et mon cri s'arrête aussi.
Alors que des larmes coulent de mes yeux, des larme noires dûes au maquillage noir que j'avais aux yeux et qui d'ailleurs s'effaçait, j'entends un bruit d'hélicoptère. Après avoir récupéré l'arme de ma nouvelle victime, je m'approche de la fenêtre. Je vois un hélicoptère en peinture de militaire se poser à quelques mètres des camions qui sont dehors.
Qui ça peut bien être ?
En tous cas, s'il s'agit d'une autre bande pour me tuer.....ben je les accueillerai.
Je retourne vers le Monte-charge....
Direction le sous-étage......
J'ai fait une rime ! Alors que le Monte-charge est déjà à un certain niveau, je le trouve trop lent et décide de sauter de haut. J'atterris au sol en mode BATEMAN . J'suis sûre que vous connaissez la botte. Je relève mes cheveux. Et oui ...je retire ma perruque. Je la met sur le côté. Après tout, elle est tâchée du sang de Malik .
Je laisse mes cheveux au vent et les fait vaguer et virevolter en l'air de gauche à droite.
Il n'y a personne au sous-étage. Pourquoi ? Et où sont-ils ? Pas grave. Je me dirige vers le même micro qu'a dû utiliser mon ennemis pour me parler derrière la vitre sans tain. Je fais une annonce.
- À tous ceux qui veulent me tuer depuis ce matin.... Je suis actuell'ment au sous-étage. Venez donc me trouver sur le champs bande de crevettes !!
Dès que je termine mon annonce, j'entends automatiquement des pas rapides et très dangereusement rapides dans l'escalier. J'espère qu'Anastasia fait partie d'eux !
Mais non....la garce n'ose pas se pointer.
Les hommes qui se tiennent devant moi sont au nombre de trois : Ousmane, Ahmet et un autre qui m'échappe. Normal ! J'ai tué quatre d'entre eux . Si je compte Anastasia et Rahāt, ils sont au total 5 encore vivants. Ils sont en train de me regarder comme s'ils se demandaient : le sang de qui est sur ses mains ?! Et bizarrement, j'adore ce regard interrogatif.
- Bien. Vous n'avez toujours pas répondu à ma question de tout à l'heure. Combien font 184 × 296 ?
Puis, à ma grande surprise, j'entends une voix très audible derrière moi, que je reconnais aussitôt. Par mon ouï excellente , je localise cette voix au niveau de la porte de sortie.
- Ça fait 54 464 !
Surprise, je me retourne pour voir de près le visage de celui qui a osé trouver la réponse.
Wesh!! Je souris d'espoir .....C'est.....oh my God ! C'est.... ..... C'est.......... C'est..............
Fin du chapitre 39
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