L'ascenseur


Je sors mon revolver et le montre à Johnny.

- Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh !!?!!

- Hey ! T'avais promis de pas crier !
Me plains-je en hurlant.

- Au s'cours !!! Elle veut m'tuer avec son arme. Pour l'amour du ciel, ouvrez la porte ! Ouvrez moi cette porte je vous en supplie... S'acharne t-il sur les portes panières de l'ascenseur.

Oh quel con de dernier CRI !

- Johnny, arrêtes ! Tu peux m'dire c'que tu fabriques ?!?

- Éloigne-toi de moi ! Je... pardonne moi. Je ne dirai plus jamais que t'as de gros yeux. Je ne t'appellerai plus Souki. Plus jamais. Mais ne me tue pas ... voyons...

- Arrête de faire le con !! Si je voulais te tuer avec, je t'aurais buté depuis c'matin à la pâtisserie. Et je n'aurais pas eu de remords j'te préviens... Lui crie-je dessus mon arme maintenant plaquée sur son menton .

Il est ciré au mur d'acier, mains en l'air comme si j'étais un flic et les iris vert-noir pointés vers l'engin de mort pile sur son menton.

Si je faisais un mètre 87 comme lui, cette arme serait entre ses deux orbites.

- C'est bon ? T'es calmé là ?

Il secoue la tête à l'affirmative rapidement. Je baisse mon arme.

- Tu fais quoi avec cette arme sur toi ? Me demande le maure, toujours scotché sur l'acier volontairement, la sueur fuyarde de son joli nez.

- J'en ai toujours sur moi. T'inquiètes pas j'ai un permis.

- Et pourquoi...pour... pourquoi tu... Tu l'as pointée sur moi ?

- Pour te calmer...

- Me...me calmer ?!

- Tu peux laisser cette porte tranquille? J'ai pas l'intention de te tuer mais nous tirer de là. Figure toi que j'ai un plan. Et il va pas te plaire du tout j'ai l'impression.

- Je peux te faire confiance ?

- Hein ?

- Tu vas pas m'tuer... Rassure moi..

- Eh ben...on saura jamais.

- Bon d'accord. Se détache t-il enfin. Mais il m'a encore l'air dubitatif par son regard.

Tss. Je lève les yeux au ciel.

- Écoute. Tu vois cette fenêtre ? Demande-je en regardant au dessus de moi.

Mais je constate très vite qu'il ne répond pas. Je baisse la tête et ses yeux écarquillés fixent le flingue dans ma main droite.

Seigneur aide moi à me maîtriser où je jure qu'il y aura un cadavre ici ... !

- Johnny !!! Hurle-je brutalement. Le voilà qui fait un bond sur un pied on dirait un flamand rose sur une patte. Au moins il est revenu sur terre !

J'vais l'buter si ça continue.

Rrrrrr !!!

Argh ! Un bouleversement nous a fait arquer sur le ventre. Nous avons pu rester immobiles jusqu'à ce que ses bourdonnements s'arrêtent un moment.

- On est pas sortis d-l'auberge... Se met à pleurer Johnny.

- Non. Non Johnny. Ne pleure pas. Tout va bien. Tout va bien, tu ne vas pas mourir ici.

- Où ça alors si ce n'est pas ici ? Susurre-t-il en se laissant glisser sur la porte jusqu'à s'asseoir. Mais je tiens ses bras et le retiens de descendre plus bas.

- Non. Non non non non Johnny. Tout va bien se passer, je te le jure. Tu dois me faire confiance. Je ne te laisserai pas tomber. Je vais te protéger. On ne mourra pas. Je n'ai aucune envie de te voir pleurer alors là pas du tout ! J'ai besoin de toi. Et deux choses : d'abord, tu dois me faire confiance. Ensuite, tu dois me soulever pour que j'atteigne cette fenêtre, que je puisse couper ces putin de câbles. Et tu sais ce qu'on va faire dès qu'on survivra ? Lui parle-je sévèrement tout en le fixant fortement dans le seul but qu'il se ressaisisse.

- Non.

- On va enc*ler les abysses.

- On va quoi ?!?! Arque-t-il les sourcils dans un air de pudeur et d'incompréhension.

Broum !!

Une autre bousculade et la lumière de l'ascenseur oscille maintenant entre prendre congés et nous aider.

- Tu disais qu'on va faire quoi ?! Hausse Johnny à cause des grincements que fait l'ascenseur.

- Rien. On va heu...on ira à la plage ! Hausse-je de même.

- Ah ouais ? S'étonne -t-il.

Le grincement s'arrête.

- La plage c'est cool...

Tss.

- Écoute bien Johnny. On doit faire vite avant de s'écrouler. Nous n'allons pas attendre que les agents viennent nous aider. S'il-te-plaît, soulève moi jusqu'à cette fenêtre. Et laisse moi faire le reste.

- Tu es sûre que tu veux aller là haut ? 😅 T'as déjà écrit ton testament par hasard ?

Je cligne des paupières deux fois de suite.

*****

- C'est bon ? T'es calmé ? Tu t'sens prêt ?

- Je respire de mieux en mieux. Mais...le plus souvent, j'ai b'soin d'un câlin.

- Comptes pas sur moi.

- ***

- Allez viens.

Ils se placent au centre, pile en dessous de la fenêtre carrée. Johnny positionne sa main droite de sorte à en faire une échelle pour Sonah. Elle réussit à mettre un pied et à se servir des épaules du basketteur pour appuis et monter avec le reste de son corps d'un élan rapide tandis que Johnny garde de la force pour soulever les 58 kilos qui passent sur lui.

Mais, en raison de son élan, la chaînette en argent massif de Johnny s'accrocha à la boucle de fermeture du jean noir de Sonah. Au fur à mesure qu'elle montait et cherchait à atteindre la fenêtre, sa fermeture descendait. Les yeux de Johnny s'étonnent face à ce qu'il voit soudain.

*PDV DE SONAH*

- Je pense que tu devrais... peut-être arrêter de monter. Dit-il d'un ton paniqué.

- Arrête de penser...

- Mais...euh...

- J'y suis presque. J'ai presque réussi à ouvrir la fenêtre.

- Peut-être mais y a pas qu-ça qui s'ouvre ici...

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Je vois ta culotte rouge dentelle. Très sexy si tu veux mon avis.

- Quoi ?!?!?!??? Hurle-je sans perdre du temps. Cette parole m'a arquée et foudroyée, je me suis laissée tomber sans me soucier d'une fracture. Je me souviens juste que mes yeux se sont écarquillés sur le champs et que j'ai rougis sur le coup. 😳

Aah! Je suis tombée sur le dos et Johnny m'a rattrapée par la taille et est tombée avec moi, sur moi.... enfin...sa chaînette bloquée sur ma fermeture l'a contraint à avoir la tête sur mon bas ventre.

- Aïe ! Me tord-je de douleur dorsale. J'essaie de me détacher mais le 78 kilos sur moi ne bouge pas d'un poil.

- Arrête de te plaindre. Je suis en train de détacher ma chaînette de ton pentalon.

- Mais... qu'est-ce que... pourquoi !?

- Parce que tu ne m'écoute jamais. Je t'ai dit de t'arrêter mais tu ne m'as pas écouté. Argumente -t-il en magnant le détachement tandis que ses doigts frôlent de temps en temps ma peau à cet endroit. Ce qui me crispe sur moi même et me fait fermer les yeux et mordre mes lèvres.

- Arrête de faire comme si c'était ma faute. Réussis-je à dire.

- Ah ouais ?

- Ouais. Dépêches toi . Et puis j'te préviens. Si jamais je ressens tes pattes de moustique là où il ne faut pas j'te tire une balle en plein tête et je...

- ...tu n'auras pas de remords. Oui je sais déjà. Ne t'inquiètes pas. L'erreur de ce matin ne se reproduira pas.

Ah! Contente de savoir qu'il considère aussi ce qu'il s'est passé comme une erreur !

- Et puis c'est pas comme si t'étais mon genre ! Je n'ai aucune envie de mourir jeune.

Sans déconner !!!

- Comment un énergumène comme toi peut-il avoir un genre de fille ? Demande-je avec sarcasme. Pour ta gouverne, c'était une question oratoire. Je ne veux pas de ta réponse Johnny.

- La réponse elle est toute simple. J'ai pas besoin de passer une journée entière avec toi pour me rendre compte que toi t'es pas mon genre.

- Rigole bien, Monsieur doudous.

- Hey !

- Ta gueule !

- C'est pas bien les insultes. On t'a pas appris ça à la primaire ? En éducation civique par exemple ?

- J'ai pas fait la primaire, abrutis.

- Cool! T'as fait du saute mouton...

- J'suis pas allée à l'école.

- Sans blague...

- Arrête. Un petit silence. Je suis sérieuse. J'ai pas fait l'école. Affirme-je d'une voix grave emprunte de nostalgie.

J'crois qu'il l'a compris. Il a ralenti son geste. Peut-être qu'il veut entendre un peu plus. L'atmosphère devient oppressante. Comme si je regrettais soudain pas mal de choses dans ma vie.

Mais je ne lui ferai pas ce plaisir.

- T'as fini ?

- Pourquoi t'es pas allée à l'école ?

La façon dont il le demande est dénotée de compassion je le sens bien.

- Ça te regarde pas. Mêle toi de tes affaires.

- Tu peux m'en parler si tu ...

- Dégage de là si t'a fini.

- Ça fait au moins une minute que j'ai fini.

- Ah ? Qu'est-ce que t'attends pour dégager ?

- Je sais pas. J'adore ce parfum qui entre dans mes narines. Je n'avais encore jamais sentie ça avant...

Ça y est ! Le rouge me monte au corps. La colère et le dégoût se mélangent et j'ai envie de vomir. Je perds les pédales. Mon nez cherche des directions vers mes sourcils soulevés. Ce que j'ai envie de dire peine à sortir mais j'arrive à m'exprimer entre les crocs alors que mes oreilles déjà rouges sifflent...

- Espèce...de...psychopaaaaaaathe!

Il se lève en un mouvement rapide. Je fais de même, affreusement dégoûtée par ce qu'il vient de dire. Mais qui est ce monstre !? C'est vraiment un...un... Un psychopathe !!! Au s'cours....

Kurby dit tout le temps qu'il est innocent. Mais moi je ne le trouve pas du tout...du tout...du tout innocent. Je le toise cruellement.

- Retourne toi !

- Pourquoi ?

- Je vais bien refermer ma fermeture merci... ! 🙏

Il se retourne sagement pourtant...

- Désolé. J'ai l'habitude de...dire ce que je pense et ressens sur le coup. Sans réfléchir parfois. Tu as dû trouver ça bizarre.

- Sans commentaire. Tu n'es qu'une catastrophe dans ma vie . Une malchance depuis qu'on s'est rencontrés. Mais sache une chose. Je tiens à sortir vivante d'ici et donc, on va réessayer, et toi, tu vas fermer les yeux . Ou j'te bute. T'as pigé ?

Il secoue la tête à l'affirmative.

3 minutes plus tard. Me voilà de l'autre côté, debout sur l'acier. Le noir m'encercle. Rien que cet esquisse me fait bien imaginer ce qu'on ressent dans un abysse. J'ignorais que des ascenseurs à câbles existaient encore au XXIe siècle.

J'active la torche de mon téléphone et peux observer des reflets de poussières ventiler dans la transmission du rayon artificiel de ma torche. Des barres de fer m'entourent comme des cordes dures accrochées à un arbre. Ce qui est intéressant. Du mois, la température est abordable. Je dirais....20 degrés celsius. Pas facile de respirer sans avoir peur.

Il y a au moins cinq câbles qui tiennent sur des courroies. Ils ont l'air coriaces. Vaut mieux pas faire tarzan avec ce genre de cordes dans les mains.

De leurs hauteurs, je constate qu'ils peuvent faire plus de 20 mètres. Moi, j'ai juste besoin de 13 mètres.

Pourquoi ?

Je grimpe avec acharnement sur les barres de fer et arrivée à la hauteur voulue, tire sur le plus dur, et l'ascenseur oblique aussitôt. L'écho de la balle que renvoit l'acier autour est assourdissant , mais j'ai l'habitude en salle de tire. Le câble tombe de haut tel un serpent qui tombe d'un arbre géant.

J'ai pu entendre un petit crie de surprise dans l'ascenseur. Johnny s'est sûrement cogné la tête.

J'ai commencé par ce câble car il a l'air le mieux portant, le plus fiable. Je ne le déroule pas de son courroie. Il doit évidemment rester accroché à la tête de l'ascenseur. Nous en aurons besoin. Super! C'est assez long.

Okay. Je descends doucement jusqu'à une bonne trajectoire, le téléphone toujours à ma bouche et la torche allumée. J'ai tout calculé. Il est possible que nous nous trouvions maintenant à 13 mètres des portes panières. Mais l'ascenseur est têtu et la façon dont il fait des grincements assure une échéance aléatoire. On ne peut pas lui faire confiance. Voilà pourquoi j'ai calculé 13 mètres. Je ne le laisserai pas descendre plus bas. Je ferai donc en sorte de le provoquer pour qu'il tombe, mais de sorte à s'arrêter pil poil devant les portes panières du dernier étage.

Comment ?

Ben...ça y est ! Je suis revenue près de l'ascenseur. Le câble que j'ai coupé de haut pente pas loin de moi. Je le saisit puis l'attache intensément sur une des barres de fer à côté de l'ascenseur. Comme nous sommes à 13 mètres, la corde coupée faisant également 13 mètres ou 14 et poussière, nous permettra de nous arrêter au moins à sa moitié, c'est-à-dire près des dernières portes. Pour le provoquer je vais donc couper les autres câbles.

Je suis sûre que Johnny n'y comprendra rien si je lui explique...

- Ça va là haut ? Me demande Johnny depuis l'intérieur de l'ascenseur.

Je me replace facilement debout en faisant un bond sur le toit de l'ascenseur, après avoir sûrement condamné le câble à une barre de fer. Heureusement, j'ai appris à faire tout type de noeud. Croisons les doigts.

- Ça va très bien. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Ça va aller. Dis-je en pointant la torche dans la couleur abyssale en dessous de moi. Or je n'arrive même pas à voir au dessous d'un 1 mètre. Comme si un démon empêchait cette lumière de pénétrer jusqu'à son entre. Elle stagne telle une sphère ronde puis disparaît au dessus d'une surface inconnue.

Si je signale mes craintes à Johnny, il risquerait encore de piquer une crise cardiaque cette fois-ci. Alors je ne lui annoncerai que de bonnes nouvelles.

- Appelles tout d'suite Kurby et dis lui d'informer les agents. Il faut qu'ils ouvrent les portes panières du dernier étage pour qu'on puisse voir notre trajectoire.

- D'accord chef Souki.

- T'avais promis...

- Désolé.

- Non en fait... Tu peux m'appeler Souki si tu veux.

- D'accord Souki.

Il lance l'appel. Elle décroche. Il dit
" bonsoir comment ça va là-bas ? ". Il est pas normal ce garçon à mon humble avis. Est-ce lui qui devrait poser cette question aux agents ? Tss. Je crois qu'un agent a pris le téléphone car j'entends une voix rauque masculine.

- Vous ne devez pas paniquer. Le reste de l'équipe est en train d'arriver...

- Johnny ! Répète leur ce que je vais te dire. Ordonne-je.

- Okay... Répond-il, partagé mais dévoué.

- Nous n'allons pas attendre les secours, c'est trop dangereux.

- Nous n'allons pas attendre les secours, c'est trop dangereux. Répète t-il.

- Ouvrez-nous les portes panières du dernier étage. On a besoin de voir plus clair la trajectoire.

Il le répète aussi.

- Faites-le vite ! Et faites nous confiance. On sera bientôt là.

Il réitère de même.

- Alors soyez tranquilles bandes de connards...

- Alors soyez tranquilles bandes de...de... bande d'agents. Merci à vous d'avance ! j'vous admire... Dénivèle -t-il .

- C'est pas du tout ce que j'ai dit Johnny ! Mais bon... Ça va d'soi. Maintenant raccroche...

Il m'obéit. Je le félicite en tapant des mains. Il sourit. J'y crois pas...😒 Croit-il avoir fait un truc exceptionnel ?

Bon...je dois commencer. Je teste une fois de plus la solidité de l'acier sur lequel je me tiens debout. Je veux le provoquer pour qu'il bascule. Je saute dessus en exfiltrant des Hah! de ma bouche. Une fois. Deux fois. Trois fois. Ça fait un bruit étrange un moment avant de grincer à nouveau. J'avoue.... c'est effrayant...

- Hey ! Arrête de sauter sur ce truc! Tu veux nous faire tomber ou quoi ? Me crie Johnny de l'intérieur de l'ascenseur.

- C'est le but. Du calme Johnny Hallyday...

- C'est Johnny Widelman...

- M'en fou. Je veux juste... aaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhh!!!! Hurle-je car j'ai trébuché en arrière.

- Soukiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!?

- Ça va ça va ! J'suis vivante ! Orh !

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- J'ai glissé, mais je me suis accrochée à un câble, t'inquiètes.

- Ça m'a fait peur...

- Tu veux mon avis ? C'est pas très sexy Salvador...

- Tu voles mes mots... Si je parle de ta culotte tu...

- Hey ! T'as pas intérêt à finir ta phrase.

Un petit silence.

- Et sinon heu... Juste par simple curiosité....tu l'as trouvée comment ma culotte ?

- Sérieux ?

- Heum...non. Enfin...un tout p'tit peu...

- Mon père ne serait pas très content de savoir que j'aborde ce genre de conversation...

- Allez quoi... Juste pour savoir. Fais pas comme si t'étais pas un pervers...

- Je ne suis pas un...

- Alors dis-le.

- Très joli... Répond-il finalement après 50 secondes.

- Tu dis vraiment tout ce que tu penses sans vergogne toi !

- Dans ce cas ne me poses pas plus de questions. J'ai peur que tu me butes. Dit-il en mettant les mains sur les hanches avant de les croiser, l'air boudeur comme s'il se souvenait de mon arme.

Je sais pas pourquoi mais...ça me fait marrer. Le mec n'a jamais eu de nana, je déduis.

Bon...je me lance.

- Prêt à te faire ballotter ? Lui demande-je.

- Quand faut y aller, faut y aller.

Je me permets une minute de répit avant de me mettre à tirer.

Et oui...je tire ... Une fois sur un câble. Le câble se coupe et je veille à m'accrocher aux autres car , nous penchons brusquement de ça et là.

Un truc m'étonne...je n'ai pas entendu Johnny crier. Vaut mieux que je vérifie...

- Johnny !! T'es vivant ?! Crie-je...

- Heum...oui...je crois... Suppose t-il

- Hm... grommèle-je avant de tirer sur le troisième câble. Aaaaaaahhhh ouh c'est effrayant !!!! Crie-je d'excitation face à l'adrénaline sur cet ascenseur alors qu'on tombe bas. Mes pieds n'ont pas de support ferme mais mes mains tiennent. Cette sensation est semblable à celle où on saute du haut d'un hélicoptère près d'une montagne ou d'un lac, bien-sûr étant saisis sécuritairement par un gilet.

- Est-ce que tout va bien !? Cria mon acolyte en mouvement indécis de Nord, Sud, Est et Ouest... Le pauvre. Ça doit être déséquilibrant d'être dans cet ascenseur ! Je ne devrais pas le dire, mais c'est plus amusant d'ici.

J'adore le danger 🤩

- Devine quoi ! Nous sommes descendus à 3 mètres !! Ça marche !

- Wouw ! Génial ! Comment t'as fait ça ? S'agite -t-il

- Secret professionnel...

Ah super ! Ils sont en train finalement d'ouvrir les portes panières de l'étage 0 tel que je l'ai nommé. Je peux le voir de loin. Nous sommes à 10 mètres maintenant. Mais il en faut plus ! Ce serait trop risqué qu'on laisse l'ascenseur descendre de lui même.

- Hey ! Monsieur Johnny ! Mademoiselle Souki ! Est-ce que vous m'entendez ?! Hausse de vive voix un agent sûrement. Mais je ne le vois pas complètement.

- Hey ! Je ne m'appelle pas SOUKI ! Gronde-je...

- Je vous demande de rester calme. Levez la tête ! Vous verrez un pompier. Il ouvrira les portes panières de l'étage duquel vous êtes montés. Il fera passer une corde de sécurité. Vous et votre petit ami vous devrez l'attraper et on vous fera remonter ! Explique-t-il à haute et intelligible voix.

- C'est pas mon p'tit ami !! Riposte-je.

À peine je finis mes mots, une autre lumière prend place le long de ce couloir interminable. Je lève la tête et effectivement un homme vêtu en tenue de pompier se tient là à quatre pattes. Mais je ne perçois pas assez son visage. Sa tête est recouverte d'un énorme casque de même couleur que l'orange de son accoutrement.

- Hey mademoiselle Souki !!

Sans déconner !!!!

- C'est quoi votre problème ?! C'est pas mon blaze !!

- Il est où votre p'tit copain ?

🤯

- C'est pas du tout c'que vous croyez Monsieur !! Rouspète-je d'un ton brut, à court d'insulte.

Mots finis, je, on, nous sommes tous surpris par un bourdonnements violent annonçant le détachement de tas et tas de matières en métal et en fer en route vers l'ascenseur. Notre ascenseur. Notre ascenseur ?! 😳

- Soukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!! Entends-je appeler Johnny tandis que je panique face à la pluie torrentielles qui je vois, s'abattra sur moi.

****

- Hey mademoiselle ! Retournez dans l'ascenseur ! Sont les mots de l'agent que j'ai pu percevoir avant de faire cette horrible chute.

- Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh !!!! Cria-je, guidée en apesanteur, crie aigu raisonnant tout le long sur l'acier et même jusqu'à l'abysse.

- Soukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!?!!!

- Johnnnnnnyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!

Les matières en fer et métal m'avoisinent de toutes parts et Dieu merci, ne m'atteignent pas. Nous allons au même endroit, mais elles sont plus rapides que moi et me devancent. Sûrement à cause de leurs lourdeurs. Moi l'humaine, 58 kilos, me laisse emporter sans préavis, sur le dos, mes cheveux s'envolant dans le sens contraire par l'élan vital du vide. Je suis projetée vers un lieu que j'ignore et ne veut connaître.

Mais j'ai peur ! Papa , aide-moi ! Je veux pas mourir ! Pitié ! C'était pas prévu...

Une larme finit par s'envoler à l'envers de sa chute. Ma peau se compacte et mes veines se contractent soudain. Je vois un bidule ressemblant à un long arrache-clous virevolter dans la sphère en faisant entendre des battements de son passage dans le vide.

Oh merde !

Allez Sonah ! Tu peux pas mourir comme ça ! Me reproche ma conscience. Ce qui me fait froisser les sourcils.

Position plongeur sirène. Je tends mes ischio-jambiers ainsi que mes bras, puis je fais tout pour me retourner et me diriger, tel un parachutiste prêt à dégainer son parachute au signal.

Voilà que le bidule vient flancher sur l'ascenseur, précisément sur le poulie par lequel tient le câble que j'ai attaché. Son atterrissage a été si lourd que s'est détaché le courroie du dernier câble que je n'ai pas encore fait sauter. Mais mon arme a dû s'en aller avec les autres objets dans le trou noir.

Oh Noooonnnn !!!!!

Les vices de ce courroie sautent. Je m'attarde non intentionnellement à darder la vitesse à laquelle le câble se déroule du courroie et finit par faire tomber à nouveau l'ascenseur bien bas.

- Johnnnnnnyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!! Noooonnnnnnnnnnnnnnn! Hurle-je .

Non ! Je lui ai promis de le protéger...

Oh ! J'entends un bruit. C'est... Johnny !?

- Soukiiii !!! Accroche toi j'arrive !

Il met toutes ses forces dans ses bras comme tout à l'heure avant de se retrouver là. J'aperçois sa tête. Il...il a réussi ! Il a ouvert les portes de l'ascenseur et me tend sa main depuis le bas, le visage rempli d'inquiétude et les yeux verts noirs. Il a peur pour moi. Il me tend courageusement sa main, ce qui, comme une idiote, me fait sourire sincèrement. Il peut s'avérer courageux quand il veut.

J'étais sur le point de lui tendre aussi la main quand... Et zut !

- Soukiiiiiii !!!!! Prends ma main !

Orh🥺 qu'est-ce qui m'arrive ?

Oh non ! Quelque chose me déjète des yeux incroyables de Johnny. Le dernier câble que je n'ai pas fait sauter est en train de céder à la pression. Il se décortique ! Il va lâcher ! S'il lâche maintenant et brusquement, le seul câble qui restera et que j'ai attaché ne supportera pas seul le poids de l'ascenseur !! Et brusquement !

Je regarde le poulie. Il ne tiendra pas non plus. Bon. Pas d'autres choix. C'est alors le moment où jamais de couper ce dernier câble. Je regarde en direction de Johnny et sa main garde toujours espoir de prendre la mienne. Nos regards sont larmoyants.

- Mademoiselle Souki !! Tenez bon ! Entends-je crier l'agent en bas.

- Prends ma main, qu'est-ce que t'attends !!!? Me demande Johnny, une larme fuyarde aussi de sa joue, et coule à l'opposé. Probablement le vent dans ses cheveux de corbeau, demi-longs, assez pour voler à contre vent comme les miens. Mais je dois faire un choix.

Désolée Johnny. Si je prends ta main, toi et moi on risquera de tomber plus bas. Je dois te protéger. C'est ma faute si on en est là. Et je vais te sortir de là.

Sans lui répondre, je me dirige sur le toit de l'ascenseur et je réussis bien qu'avec peine au début. Mon arme est tombé. Alors je compte me servir de cette espèce d' arrache-clous comme couteau. Nous valsons depuis 10 mètres. Presque rapidement.

- Johnny ! Accroche toi ! Je veux que tu sautes dès que tu arrives près de l'agent !

- Je vais pas sauter sans toi Souki !

- Tu dois faire c'que j'te dis ! Je veux qu-tu sautes !!!

- ***

Je me saisis du fer et alors que l'ascenseur descend maintenant plus vite en faisant des grincements, j'en profite pour coller cette barre de fer sur l'acier au passage pour l'aiguisage. Ça semble réussir car ça laisse écouter un long crissement et pétiller milles étincelles de flambées.

Une fois sûre que c'est aiguisé, je la frotte et la gratte plus qu'autre chose sur le câble qui risque de tuer Johnny. La rage que je ressens se combine avec l'idée de perdre Johnny. Toute cette pression qui s'enchaine tout en faisant route vers les bas-fonds, guide mon esprit à l'instinct de survie. Je ne laisserai pas tomber Johnny.

Ça marche. Ça coupe quand même. Mais un moment, fatiguée de frotter alors que le néant se rapproche, je jette un coup d'œil vers le bas. Nous sommes maintenant approximativement à 6 mètres des portes panières ouvertes.

Si je ne coupe pas ce câble, il continuera de tomber de sa hauteur sur le courroie qui le tient depuis le haut, l'empyrée, et il troublera le câble que j'ai attaché pour notre survie. Tout sera fini si ça arrive.

- Vous vous débrouillez très bien mademoiselle !! C'est incroyable !
Je suppose que c'est l'enfoiré d'agent qui a dit ça.

Ce qui me met en rogne. Et plus je suis en rage, plus les idées viennent et ...

- Rrrrrrraaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!! Hurle-je enragée en donnant finalement des coups de cette forte barre de fer sur le poulie qui retient le satané câble.

Le poulie finit par céder sous l'acharnement assaillant du fer que je forge sur lui et saute. Ce qui fait lâcher brusquement l'ascenseur, encore soutenu par le câble sauveur que j'avais lié au préalable à une barre de fer.

- Soukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! Hurle Widelman.

Par réflex, j'ai sauté en même temps que ça a sauté, et me suis accrochée sur une des barres de fer entourant copieusement l'acier qui nous sert de mur le long de ce couloir vertical.

C'est une pleine satisfaction pour moi de voir cet ascenseur dépourvu de tout câble sauf un, tomber lourdement comme un hélicoptère ayant perdu le contrôle, en émettant un bruit de chacalot.

Hum.... cachalot je crois.

Là, l'ascenseur s'est arrêté promptement. Il n'a même pas tressauté, tendu subitement par le câble que j'ai attaché à 13 mètres. Étant donné que nous étions à 13 mètres, il a assouvie sa moitiée et s'est arrêté net là où j'ai calculé. Ah je suis fier de moi. Même si c'est sûr que Johnny a dû être secoué à l'intérieur face à ces élans et arrêts brutaux.

L'ascenseur est net en face des portes panières ouvertes mais frimousse encore sur place car le dernier poulie est sur point de lâcher face à ce poids.

- Johnny !! Saute !!!! Vas-y !! Saute!!
L' encourage-je, perchée à 6 mètres sur les barres.

- Jeune homme ! N'ayez pas peur. Tenez-moi la main, allez ! Lui dit l'agent vêtu de bleu foncé de la tête au pied, pas très musclé, avant de voir Kurby et Kuhu s'accroupir juste à côté et encourager également Johnny à prendre leurs mains.

Puis, un saut de basketteur se reconnaît lorsque Johnny saute et finit par rattraper les bras de l'agent après 10 secondes en l'air.

Un sourire se dessine sur mon visage. Cet idiot est sain et sauf. C'est ce qui d'ailleurs me fait plus plaisir que quelconque. Mes cheveux de jais, presque décoiffés pendent aux côtés de mes joues, tandis que quelques mèches partagent la sueur de mon visage égaillé.

- Souki ! On a réussit ! Tu as réussit ! Me crie -t-il.

Mais...je me rends enfin compte que je suis à 6 mètres d'eux.

- Sonah ! Tiens bon ! Me lance Kuhu.

- Hey mademoiselle ! Je vous envoie un gilet, accrochez-vous, nous allons vous faire remonter! Me dit le pompier au dessus de moi, à plus de 20 mètres.

Je lève la tête et voit bel et bien un gilet noir muni de plusieurs attaches et ceintures, rien que pour moi. Il descend, lentement mais sûrement, pendant que je ris à pleines dents.

Mais ...

- Hey !! Ça va s'écrouleeeeer !!!!!!!!!
Prévient le pompier en hurlant alors que je vois une autre rafale d'objets ferrés et métalliques jaillir du ciel et foncer vers moi, embarquant avec eux le pauvre gilet qui devait me sauver.

Là, leur élan est trop rapide. J'ai même du mal à appréhender.

Mon cœur bat la chamade alors que j'entends Johnny crier...

- Soukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!

Ni une ni deux....

Me revoilà dans les vaps, presque inconsciente, embarquée pour l'abysse, sur le dos, mes membres ne répondant à aucun appel. Mes yeux sont ouverts mais je vois en diplopie, très flou. Ce que je vois m'étonne. Johnny et les autres sont au dessus de moi. Comment ça ? J'étais au dessus d'eux non ?

Alors que ma vue s'améliore doucement, j'aperçois Johnny qui semble se débattre avec l'agent pour venir me chercher.

- Soukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! Noooonnnnnnnnnnnnnnn!!!!! Entends-je, ce qui ramène un souvenir à ma mémoire. Un de ces bidules m'a fortement tapé la tête. En tombant, le dernier poulie de l'ascenseur avait de suite lâché.

- Sonnaaaaaaaahhhhhhhh !!!! Reconnais-je des voix de Kurby et Kuhu à la fois.

Réveilles-toi espèce d' idiote ! Tu es en train de tomber avec l'ascenseur ! Réveille ton âme de mafieuse et sorts toi de là ! Tu veux mourir avant d'avoir tué ton ennemi ?!

Mince. Mon ennemi. Tu as raison conscience....

Mes sourcils se plissent et je fais la même chose qu'antan. Position parachutiste. Je me retourne comme si j'allais damer un coup de pied à un ballon. Je me tend entière et atterri pieds fermes avec un genoux fléchis sur le toit de l'ascenseur. Je fixe d'un œil d'aigle les mètres qui me séparent des portes panières. Je fixe les barres de fer qui habillent l'acier.

Une pincée de bon vieux temps surgit dans mes iris grisâtres et m'inspire d'un sourire un coin. Telle une écureuille volante je prends appuie de toutes mes forces et saute sur les barres qui spirent les contours de l'acier. Je grimpe telle une souris à quatre pattes sur ces barres comme si ma vie en dépendait. Mon téléphone est dans la poche de mon pentalon.

Arrivée à un niveau où le câble que j'avais lié est resté à pendre dans le vide, j' emmagasine de l'air dans les poumons et saute avec l'agilité d'une gazelle jusqu'à ce câble.

Un bruit de déjà vu se fait entendre. Il y a d'autres objets susceptibles de me tuer qui arrivent en amont.

Hum

Telle une militaire entraînée, je m'élève sur cette corde dure. Appuis des mains, pieds croisés, appuis des mains, pieds croisés, le regard ferme et visant mon objectif : la survie.

- Allez Souki !! Tu peux le faire ! Prends ma main ! N'aies pas peur ! Je n'te laisserai pas tomber ! Me rassure Johnny alors que je suis arrivée au centre, à ½ mètre face à eux. Je fais une courte pause , bouche bée et forte respiration.

Mais les bidules sont maintenant là. De toutes formes et tailles. Je les vois. Je panique. Mon regard veut s'écarter de ce tsunami qui tapante. Mais mes yeux ne coopèrent pas.

- Sonah ! Ne regarde pas en haut ! Prends les mains de Johnny ! Allez ! Crie Kurby.

- Johnny !! Panique-je...

- Je suis là ! Prends ma main ! Saute ! J'te laisserai pas tomber. T'entends ?

Les bidules sont à 5 mètres.

- Mademoiselle ! Faites vite ! Dit l'agent.

Pour plus d'élan, je me laisse ballotter en emmenant le câble avec moi de gauche à droite.

- Allez Souki !! Maint-nant !!!

Comme si j'attendais ce signal, je saute. Après 10 secondes en l'air, le reste de mon corps cogne vigoureusement l'acier tandis que mes mains se sont faites rattrapées par Johnny.

- J'te tiens !!!

- Johnny ! Ne m'laisse pas tomber ! S'il-te-plaît, fais-moi monter...vite vite vite... Je vais mourir ! Pleure-je...

- Non. Pleure pas. Ne regarde ni en haut ni en bas. Ne regarde que moi. Regarde dans mes yeux, et fais-moi confiance.

Il le dit, comme s'il savait que ses yeux de jaspes m'apaisaient. Ma respiration est moins saccadée.

- 1...2...3 !! Chronomètre -t-il vite.

En un éclair, me voilà soulevée comme si mes 58 kilos n'avaient aucune signification. Il me ramène à lui et je pénètre en genoux fléchis entre les siens et il entoure mes reins de ses bras à l'occasion. Il me tient alors que je me retourne pour regarder ce qui allait m'arriver.

J'observe, nous observons tous, ce défilé de myriades de fer et métal, qui se dirigent droit dans la profondeur du néant, vers les sous bassements noirâtres, en entraînant avec lui un bruit pesant, telle une baleine gémissante, ou un Titanic s'évanouissant dans les noirceurs cruelles et anonymes de l'océan. Puis ....

L'explosion de l'ascenseur.

Après cela, je ne l'aurais jamais imaginé, mais une fois retournée, une envie me trotte et... je la complète, sans gêne.

Je serre Johnny très fort dans mes bras, prise d'émotion, et il fait de même, tandis que nous sommes encore à genoux et que d'innombrables silhouettes nous environnent.

Je crois... que c'est mon premier câlin sincère et chaud depuis ma naissance.

****

Kuhu et Kurby ne faisaient que nous demander si on allait bien, comment on se sent , etc... Des gens se murmuraient des interrogations sur ce qu'il s'est passé. Jusqu'à ce qu'un homme en tout orange se freine un passage au milieu d'eux. Il salua et félicita Johnny et moi qui étions côtes à côtes.

- Vraiment je vous assure que j'ai tout vu contre mon gré jusqu'à la fin. Mademoiselle, vous êtes exceptionnelle ! J'ai vu vos prouesses. Fantastico ! On aurait dit un film ! Vous savez quoi ? Je suis impressionné. Si vous voulez tourner un film un jour, appelez-moi ! Voilà ma carte de service. *Me tend-il une carte de visite jaune fin saturée d'écritures et de bandes d'annonces* J'en suis sûr. Vous feriez une militaire brave . Et si vous faisiez partie d'une mafia, vous seriez l'objet des éloges de la camaraderie ! Volubile ce pompier avec l'accent italien pendant que j'accepte sa mini brochure.

Je glisse mon bras entre celui de Johnny, histoire de ne pas profiter de ces félicitations toute seule. Après tout, il m'a été utile.

Et quant à la dernière phrase du pompier, je déduis qu'il ignore qu'il se tient juste devant la princesse du djihad en personne. Alors je me contente de sourire innocemment . 😁 Pense-je dans le cœur, en italien.

Fin du chapitre 54


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