Cette nuit-là...
Il est 24heures et 15 minutes. Pharôn et les gardes qui l'accompagnent sont en route pour Hamunaptra (ancienne cité des morts, devenue une belle et grande agglomération). C'est dans ce milieu que résident Érika et Kurby.
Ces dernières arborent des airs répressifs en voyant l'air insondable de Sonah, lorsqu'elle apprend que Pharôn Salih est allé la chercher. Elle se sent coupable et s'inquiète soudainement beaucoup pour lui . Elle a tué tout le monde là-bas et personne ne pourra lui faire de mal à cet endroit. De plus il est forcément avec des gardes du corps ! Alors qu'est-ce qui la tracasse autant ?
Sonah - Kurby...tu ...tu viens de dire que le maître Pharôn est allé me chercher !?
Érika - ***
Kuhu - ***
Kurby - Eh bien, oui c'est vrai. Je l'ai appelé tout à l'heure. J'étais très inquiète car, ce matin, vers 11 heures moins au trop 10 minutes, je t'ai vu. Du moins, j'ai cru te voir , passer à grande vitesse dans une grosse voiture. Une Pajero.
Sonah - Tu m'as vu !
Kurby - Je n'était pas sûre de ce que j'avais vu. Je t'assure que j'y avais repensé à mainte reprise. J'avais juste aperçu tes yeux à travers la vitre fumée, et c'était... c'était si rapide ! Je n'ai rien compris à ce moment là.
Sonah - Alors depuis ce matin tu as su que j'étais en difficulté, et c'est ce soir, si tard que tu y a repensé !
Érika - Sonah...calme toi s'il-te-plaît....
Kuhu - Oh mais, Sonah, tu...elle vient de dire qu'elle était confuse. Surtout que les médecins nous ont dit aussi que tu irais chez tes parents plus tard. Et tu m'as dit toi même que tu n'as jamais été kidnappée depuis ce matin ! N'est-ce pas ?
Kurby - ***
Sonah - * qui se rappelle de son mensonge et se calme* Euh...eh bien je...oui c'est vrai. Kurby, ce n'est pas moi que tu as vu dans la voiture. Ce n'était certainement pas moi. Parce qu'effectivement, me...me voilà saine et sauve, devant vous toutes, pas vrai ?
Érika - * soupire*
Kurby - Ouais bah... maintenant à cause de mes inquiétudes stupides, Pharôn est peut-être en danger ! Me revoilà stressée comme une idiote ! Il m'a dit de ne pas bouger d'ici.
Érika - * inquiète à propos* Est-ce que... est-ce qu'il t'a dit où il allait exactement ?
Sonah - Au Beit Eleala hospital.
Kurby - Comment tu le sais ?
Sonah - Je .. Euhm... c'est... sûrement le premier endroit auquel il ... aurait pensé me chercher... Hein ? J'ai raison ?
Kuhu - Oui ! Forcément !
Kurby - Je paris même qu'il a dû vérifier les caméras de surveillance de l'hôpital.
* PDV D'ÉRIKA *
Oh mon Dieu ! C'est vrai ! Mais c'est pas bon signe du tout ! Si ...si jamais Pharôn a vérifié les caméras de surveillance, alors il a dû me voir dans la chambre de Sonah quelques minutes plus tôt pour lui donner des vêtements et une perruque !! Oh non! J'aurai de sacrés problèmes. Et, qu'est-ce que Pharôn va penser de moi à présent ? Doit-on vraiment aller au Beit Eleala ce soir ?
* PDV EXTERNE *
Kurby - Alors qu'est-ce qu'on fait encore là ? Nous devons aller vérifier...
Érika - Mais... Kurby, il se fait déjà très tard ! Et puis, qu'est-ce qui nous dit qu'il y est encore ?
Kuhu - Je pense que Pharôn aurait appelé s'il avait arrêté les recherches. Mais il n'a toujours pas appelé, alors soit il pense au pire en ce moment, soit il a pu trouver là où Sonah pourrait se trouver.
Érika - Mais Où ?
Sonah - C'est celà que nous découvrirons au Beit.
Kurby - D'accord alors, allons vite nous préparer.
Kurby et Kuhu se dirigent vers leur chambre. Sonah jette un dernier regard neutre à Érika avant de se retourner pour aller se préparer aussi quand celle-ci l'arrête et ferme la porte.
Sonah - Qu'est-ce qu'il y a maman ?
Érika - * d'un air tendue * Les caméras de surveillance Sonah. Les caméras.
Sonah - Je sais à quoi tu penses. Mais ne t'inquiètes pas. Avant de m'en aller j'ai pris le soin de supprimer l'essentiel. Tu n'auras aucun problème Maman.
Érika - * dépassée* Quoi ? Mais, comment.... comment tu as fait ça ?! Et comment ne t'es-tu pas faite remarquée ?
Sonah - Ça t'étonnes ? Tu ignores encore que je suis très futée maman. Je suis passée par un conduit d'aération qui m'a fait atterrir dans la pièce, sans avoir à casser la porte. Et je suis retournée de la même façon.
Érika - * Soupire de soulagement* Oh mon Dieu, Sonah.... * Câlin* merci d'être si intelligente...
Sonah - Maman...je dois aller me préparer avec les autres. Toi tu n'as pas besoin de te changer. Je reviens.
# 5 minutes plus tard, les voilà toutes en jeans , avec t-shirt et doudounes. Sauf Sonah qui adore la fraîcheur. Érika vient les retrouver au salon avec la bouche pleine de milkshake #
Érika - * la bouche pleine * Désolée. Ce milkshake est tellement bon!
Kuhu - Est-ce qu'il y a une voiture ?
Sonah - Il y en a une.
Érika - Et c'est moi qui vais conduire !
Kurby - Mais depuis quand avons-nous une voiture, Maman ?
Sonah - ***
Érika - Euh... Eh bien, c'est.... c'est...euh...en fait c'est... la voiture d'une amie à Sonah. Elle le lui a prêté pour qu'on puisse arriver ici en sécurité.
Kurby - Ah okay...
Sonah - On y va les filles ?
Toutes - Partons.
# Tout à coup, on sonne à la porte. Un petit frisson les traverses toutes à la fois. Érika prend les devants, et marche lentement jusqu'à la porte, qui était à 1 mètre d'elle. Elles sont toutes curieuses de découvrir qui est derrière la porte. Érika ouvre enfin la porte après avoir pris une batte de baseball, au cas où il s'agirait d'un bandit. Elle était sur le point de frapper sur la tête de la personne retournée par le dos, quand cette personne se retourne automatiquement, et affiche un air presque affolé de ce qui a failli lui arriver. Les yeux bleus Mer d'Érika s'écarquillent après avoir ralentit son élan #
Pharôn - Tante Érika !?!
Érika - Pharôn !?! Toi , ici !? À cette heure !! Oh mon Dieu tu vas bien ! Dieu soit loué, tu vas bien....se soulage-t-elle en serrant Pharôn dans ses bras après avoir fait tombé la batte.
# Les filles à l'intérieur, se sentent soulagées à nouveau et s'empressent d'aller embrasser Pharôn à leurs tours. Sauf Sonah à qui Kurby a d'abord demandé de se cacher pour faire une surprise à Pharôn. Elle acquiesça #
Kurby - * en arrivant avec Kuhu derrière Érika * Pharôn.... Tu vas bien....
Pharôn - * il arrête son regard sur Kurby après qu'Érika et Kuhu se soient retirées du Câlin * Kurby...
Kurby - ***
Pharôn - Je te demande pardon.
Kuhu - ***
Érika - * confuse*
Sonah - * confuse mais cachée*
Biram - ***
Kurby - Pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui devrait m'excuser. Pharôn je n'ai pas ...
Pharôn - Je te demande pardon pour toutes ces choses que je t'ai dites tout à l'heure. J'étais hors de moi. Je n'aurais pas dû te blâmer pour ce qu'il s'est passé avec Sonah...
Kurby - Il ne s'est rien passé avec Sonah, calme to...
Pharôn - Non Kurby, S'il-te-plaît, écoute moi. Je ..n'ai pas retrouvé Sonah. J'ai juste trouvé, des choses... très tristes à voir...
Kurby - Mais de quoi tu parles ? Sonah va bien...elle est...
Pharôn - Non Sonah ne va pas bien. Je le sens. Je ne sais pas où elle est exactement, mais je sais qu'elle est sûrement perdue, quelque part...
Kurby - Pharôn...
Pharôn - * en prenant Kurby dans ses bras * Je m'excuse, car tu as dû verser quelques larmes à cause de ce que j'ai dit. Mais je m'étais mis en colère, contre la mauvaise personne. Ça n'arrivera plus. Je te le promets. Pardonne-moi s'il-te-plaît...
Kurby - Pharôn.... Pourquoi es-tu triste ? Je te dis que Sonah va bien...elle n'a jamais été kidnappée, c'était juste une inquiétude extrême et...
Pharôn - * qui se retire du câlin* Quoi ? Comment ça ? Mais qu'est-ce que tu dis ? J'ai vu Sonah de mes propres yeux à travers les caméras de surveillance. Elle était déguisée et elle a essayé de s'échapper de l'hôpital. Je suis sûr qu'elle a su que des truands en avaient après elle à nouveau, mais elle n'en a parlé à personne. Alors c'est là qu'elle a peut-être dû mentir à ta mère en disant qu'elle irait chez ses parents. Elle ne voulait inquiéter personne. Mais elle ne savait malheureusement pas, que les truands l'attendaient déjà dehors, et ils ont été plus rapides qu'elle. J'ai tout compris lorsque je suis allé au Beit Eleala...
«Eh bien dis-donc ! Le maître Pharôn a conclu une histoire parfaite dont je me servirai pour m'en sortir.» Pense Sonah, cachée derrière un canapé.
Kuhu - Je ne comprends pas. Pourquoi serait-elle déguisée ?
Érika - ***
Pharôn - À mon avis, c'était pour essayer de passer inaperçue des tyrans. Nous avons même localisé la voiture qui l'a emmené. C'était une Pajero toute noire. Biram l'a localisé à EL-Qanāt, non loin du barrage du Caire. Sauf qu'arrivés là-bas, nous n'avons trouvé que trois camions, et trois Pajero explosées.
Érika - Une minute Pharôn, comment est-ce possible ? Sonah et moi étions en contact presque constamment. Elle m'a même appelé à 23 heures par un téléphone fixe en me demandant de venir la chercher chez son amie.
Kurby - C'est ce que j'essaie de lui expliquer. Sonah n'a jamais été kidnappée, et elle est ...
- Vivante. Coupe automatiquement Sonah, se tenant debout, à 3,5 mètre de la porte , droite, le regard mordant le beau visage de Pharôn.
Pharôn n'en croit ni ses yeux, ni ses oreilles. Les filles devant la porte se mettent de côté, laissant place à Pharôn et Sonah Grays. Un silence étrange s'installe. Ce n'est ni un silence gênant, ni un silence parlant. C'était juste un échange de regard larmoyants.
De son côté, Pharôn lâche un sourire tendre mêlé à son expression faciale sincèrement amoureux et si heureux de revoir celle qu'il considère désormais comme une nouvelle partie de sa vie.
Et de son côté, Sonah répond au sourire de Pharôn. La couleur de ses yeux gris et la couleur bleue Mer de ceux de Pharôn se mélangent et se reflètent parfaitement ensemble sous le faisceau lumineux qui éclaire l'espace qui les sépare. Le regard constant de Pharôn lui fait ressentir quelque chose sur sa peau, comme si ses poils sérissaient, ses joues devenaient roses. Elle n'avait qu'une seule envie, sauter dans les bras de Pharôn et l'embrasser farouchement. Elle jure en elle même qu'elle est finalement, tombée amoureuse du futur prince d'Égypte. Elle ne comprends pas pourquoi elle reste en stagne. Elle se décide à s'avancer, mais elle ne comprends pas pourquoi, au lieu d'exciter ses pas, elle effectue des pas lents et sûrs, sans lâcher le regard de Pharôn.
Elle voit Érika sourire un instant, et à sa grande surprise, Kurby sourit aussi. Elle se dit au fond d'elle que Kurby ne sourirait pas autant s'il elle savait tout ce à quoi elle songeait. Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'était que Pharôn s'approche d'elle à son tour et la serre dans ses bras. Elle ressent une chaleur agréablement indescriptible à son être. Elle ne manque pas de le serrer à son tour. Si bien qu'elle ne songe même pas à quitter de là. Kuhu est aussi contente que tout ait l'air d'aller dans l'ordre, mais remarque une Ora plus qu'intime de la part de Sonah. Ses joues sont un peu trop roses et ses mains serrent un peu trop vivement le vêtement de Pharôn. Du moins, c'est ce qu'elle a remarqué, mais préfère s'en passer.
Pharôn - * d'une voix étouffée par l'émotion qui le possédait dans l'épaule de Sonah* J'étais si inquiet pour toi.
Sonah - ***
Pharôn - J'ai crue qu-t'étais morte...
Érika - ***
Kuhu - ***
Kurby - ***
Sonah - Ça va. Je vais très bien...tu...vous n'aviez pas à vous inquiéter pour moi Pha... Maître Pharôn.
Pharôn - * en palpant ses bras , son visage et ses cheveux comme s'il vérifiais qu'il n'y a aucune cicatrice, jusqu'à ce qu'il remarque la cicatrice de lame fine sur sa joue droite* QUI T'A FAIT ÇA ?
Kurby - ***
Sonah - Ce...ce...ce n'est rien. Je...je me suis faite mal en prenant un bain chez mon amie...
Pharôn - Et ton amie ne te l'a pas désinfecté !
Sonah - Euh...je...
Pharôn - * après avoir soufflé délicatement sur les bords de la cicatrice, faisant rougir ainsi Sonah sans le savoir* Tu aurais dû faire plus attention. Ça aurait pû être plus grave...
Kurby - * après avoir lâché un rire bref * Ne t'inquiètes pas Pharôn, je vais désinfecter ça tout à l'heure.
Érika - ***
Pharôn - D'accord. Mais il y a une chose que je ne comprends pas. Je suis sûr et certain de t'avoir vu à l'hôpital du Beit. Tu étais déguisée mais je pouvais parfaitement reconnaître tes yeux gris et tes courbes.
Sonah - ***
Kurby - ***
Pharôn - * qui se rend compte qu'il vient de dire un truc gênant* Euh...je..je voulais dire... Euh...je voulais dire...que...j'ai...j'ai vraiment cru t'apercevoir. J'étais sûr que c'était toi. Mais je ne comprends pas pourquoi tu portais une perruque.
Sonah - Une perruque ?! Mais de quoi parlez-vous ? Je vous ai déjà dit que ce n'était pas moi. Je suis sûre que vous avez dû me confondre avec quelqu'un d'autre, tout comme maîtresse Kurby l'a fait avec la Pajero.
Pharôn - Les caméras de surveillances ont été manipulées. Les parties où on devrait voir qui te fait sortir de l'hôpital déguisée et pourquoi, ne se voient absolument pas. Une scène a été délibérément supprimée et ça veut dire beaucoup de choses. J'étais à EL-Qanāt. Et j'ai vu un effroyable bain de sang, avec la même perruque, mais tâchée de sang aussi.
Érika - Mon fils, je suis désolée pour tout ce que tu as pu voir. Je suis aussi tellement désolée pour la pauvre fille qui s'est faite kidnappée aujourd'hui. Mais je peux t'assurer que ce n'était pas Sonah.
Sonah - Tante Érika, laissez-moi leur expliquer, pour que ce soit clair.
Kuhu - ***
Sonah - Vous venez de dire que la fille en question portait une perruque. Mais moi je déteste les perruques. Je préfères mes cheveux comme ils sont. De plus, après l'hôpital, je suis allée chez une amie, passer du temps. Mon amie s'appelle Jazeera. On a passé beaucoup de temps ensemble. Et un moment, j'ai voulu revoir tante Érika. Je l'ai appelé sur un fixe de cabinet puisque je n'ai pas de téléphone.
Pharôn - Mais pourquoi est-ce que le docteur a dit que tu irais chez ta famille ? Alors que tu étais chez ton amie ?
Sonah - Parce que Jazeera est ma famille ! Depuis toute petite. Je considère même sa mère comme une tante.
Pharôn - Mais ça n'explique toujours pas pourquoi une partie de la vidéo de surveillance a été supprimée, ni pourquoi est-ce que tu as quitté ta chambre d'hôpital à 9 heures 54 minutes. Je crois même que c'était bien avant que Kurby ne vienne te rendre visite dans ta chambre, où tu n'y étais d'ailleurs pas.
Sonah - Oui c'est vrai.
Érika - Qu'est-ce qui est vrai ?
Kurby - Oui. Dis-nous, où étais-tu lorsque tu as disparu de ta chambre ?
Pharôn -***
Sonah - * après quelques secondes de silence* J'étais là. Vous vous souvenez lorsque, Reine Marion est venue vous voir ? Eh bien, il y avait tellement de gens, d'attroupement, les gens vous offraient même des cadeaux.
Pharôn - * qui se souvient*
Sonah - J'étais là. Sur le balcon. Je voulais vous voir, pour vous dire que j'irai séjourner chez une amie. Mais je n'ai pas eu cette occasion, lorsque les gardes vous ont emmené.
Kurby - Mais lorsque je suis venue te voir, Reine Marion n'était pas encore là !
Pharôn -***
Sonah - Oui... j'étais allée voir le docteur pour lui prévenir que j'allais m'en aller. L'infirmière qui prenait soin de moi mettait du temps à arriver. Alors je me suis levée toute seule.
Pharôn - Mais pourquoi t'es-tu déplacée ? Kurby aurait été là, elle aurait parlé au docteur pour toi.
Sonah - Disons que je suis souvent impatiente. Et étrangement, j'avais un mauvais pressentiment. Comme si quelque chose allait arriver. Je ne me sentais pas à l'aise. Mon cœur m'a dit de m'en aller de l'hôpital.
Kuhu - ***
Sonah - Je suis allée voir le docteur. Puis je me suis arrêtée sur le balcon lorsque j'ai vu votre mère, la Maîtresse Marion en chair et en os. Et c'est là que mon amie Jazeera est venue me chercher. Elle a rempli les formalités et m'a emmené inaperçue alors que vous et maîtresse Kurby étiez occupés à discuter avec tous ceux que vous avez sauvé au Sheikh Zaied. Je ne voulais pas vous déranger. Personne ne m'a vu sortir de l'hôpital.
Kurby - ***
Sonah - Vous savez, moi j'écoute toujours mon instinct. Et , apparemment, il avait encore raison car une fille s'est faite kidnappée aujourd'hui. Ça aurait pu être moi à la place. Et si vous avez vu du sang dans la perruque qu'elle portait, c'est qu'elle est ... malheureusement morte ! La pauvre. Je suis sûre que la police ouvrira une enquête bientôt. Paix à son âme...
Pharôn - Mais...
Sonah - Maître Pharôn, pourquoi insistez-vous ?
Pharôn - ***
Kuhu - ***
Sonah - Je veux dire, pourquoi vous en faites-vous autant ? Regardez dehors. Vous voyez cette Mercedes Benz blanche garée là-bas ? Elle appartient à ma copine. Elle me l'a prêtée. Elle s'appelle Jazeera. Je peux vous passer son numéro si vous ne me faites toujours pas confiance.
Pharôn - * après avoir regardé de loin le véhicule en question* Non c'est bon, je te crois. Et je te fais confiance.
Kurby - *Soupire*
Sonah - Vous savez, maître Pharôn ? Maintenant je sais que Jazeera n'est plus ma seule et unique famille. Il y a aussi vous, maîtresse Kurby et sa mère. Vous vous inquiétez vraiment beaucoup pour moi. Kurby a cru me voir passer en vitesse dans une Pajero contre mon gré. Et vous, vous avez cru me voir avec une perruque, me faire kidnappée.
Pharôn - ***
Kurby - ***
Sonah - En fait, ce qui me touche le plus dans cette histoire, c'est que vous, maître Pharôn, avez dû, quitter votre manoir à une heure pareille, pour aller me chercher si loin à EL-Qanāt ! Maintenant je sais que, vous vous souciez vraiment de moi, et de ma sécurité. Je sais qu'avec tout ce que vous avez déjà fait pour moi, un simple merci ne sera pas vraiment important !
Pharôn - Non ne dis pas ça Sonah. Notre rencontre au Sheikh Zaied n'a peut-être pas très bien commencé, mais c'est sûr que notre amitié se façonnera bien, même très bien. Et ne terminera jamais.
Sonah - Une... amitié vous dites ?!
Kuhu - ***
Pharôn - Oui. Une amitié.
Sonah - Je vous préviens, je ne suis pas très badine....
# Tout le monde lâche un rire #
Érika - Eh bien, que c'est bon quand tout fini bien ! Je suis ravie que Sonah n'ai rien eu. Et * en mettant ses mains sur ses épaules* Sonah peut rester ici autant de temps qu'elle le voudra. Elle est la bienvenue.
Sonah - Merci tante Érika. Merci beaucoup. Vraiment. Vous êtes tous si gentils les uns avec les autres....
Kuhu - ***
Kurby - * d'un air joyeux * C'est ça quand la famille est au complet....!
Érika - Eh bien Pharôn, tu n'entres pas ? Prend donc place....
Pharôn - Oh... vraiment désolé tante Érika. Mais ma mère doit se faire un cent d'encre pour moi à l'heure qu'il est. Je suis sortie du manoir contre la volonté de mes parents. Il faut que je rentre maintenant.
Sonah -***
Kurby - ***
Kuhu - * en gloussant * Houhou.....je connais quelqu'un qui va s'faire talocher....
Pharôn - Ouais c'est ça...moque toi. Tu m'as vu ?
Sonah - J'espère que vous n'aurez pas trop de problèmes à cause de moi...
Pharôn - Non. Ne t'inquiètes pas Sonah. J'ai l'habitude.
Kurby - * le regard baissé* ***
Pharôn - Maîtresse Kurby ?
Kurby - * après avoir relevé la tête, timidement* Euh...oui ?
Pharôn - Je peux vous voir en privé s'il-vous-plaît ?
Alors que tout le monde glousse en tournant les regards, Kurby fond et regarde en direction de sa mère vite fait.
Érika - Mais pourquoi tu me regardes ? Voudrais-tu désobéir à un futur prince ?
Kuhu - Oh mais qu'est-ce que t'attends ?! Vas-y ! Voyons.... Tu ne veux quand même pas le faire attendre !
Kurby - Je...
Sonah - Tu n'as pas entendu ? Ses parents l'attendent alors dépêche toi!
Pharôn - ***
Kurby - Oui je...je...me dépêche...
# Les filles poussent Kurby dans les bras de Pharôn qui se trouvait au bas de la porte, et ferment derrière elles. Quelles pimbêches !! #
# Kurby se retrouve nez à nez au visage de Pharôn , avant de se rendre compte que les filles ont fermé la porte derrière elle. Elle se sent prise au piège #
* PDV DE KURBY *
Oh nom de Zeus ! Il me regarde. Pourquoi est-ce qu'il me regarde ? Et... pourquoi est-ce qu'il me garde dans ses bras ? De quoi veut-il me parler seul à seul ?
- Biram ! Laisse-nous seuls un moment. Ordonne -t-il à son garde du corps.
- Mon seigneur je ne peux pas vous laisser seul.
- Alors écarte toi un peu s'il-te-plaît.
- Bien. Répond le baraqué à lunettes fumées noir, avant d'aller se placer devant leur véhicule de luxe, une Toyota Yaris hybride rechargeable dernier CRI.
Trop la classe ! Oh mon Dieu ! Il ne reste plus que nous deux ! Je me sens toute frimousse. Parfois je me demande si ma timidité est un défaut ou une qualité. Mais j'avoue que des fois j'aimerais tellement être moins timide que ça.
Ouf ! Il m'a lâché. Du moins, c'est ce que j'ai cru pendant dix secondes avant qu'il ne prenne mes deux mains, en les frottant du dos avec ses pousses. Il me tient près de lui. Je respire profondément alors que mes joues rougissent. Je n'oses pas le regarder droit dans les yeux, de peur d'y rester figée comme une dingue et me faire ensorcelée.
Je pense qu'il a fini par comprendre ce qui m'arrivait à ce moment là, car il relève mon visage en sa direction avec son index sous mon menton. Ohlala lala lala lala lala lala lala ...mais pourquoi faut-il qu'il soit si relatif ? Et pourquoi ses yeux bleus Mer sont-ils si agréables à regarder ? Pourquoi garde-t-il le silence ? Et pourquoi ses lèvres se tiennent si proches des miennes ?
- Est-ce que tu m'as pardonné ? Me susurre-t-il avec sa voix de nouveau suave et non irritée.
- Je ...je...t'ai pardonné depuis longtemps. Je n'étais pas en colère contre toi . M'efforce-je de répondre les yeux ouverts.
- Je tenais à être rassuré. Je m'en veux d'avoir haussé le ton. C'est la première fois que ça m'arrive. Continue-t-il.
- Pharôn, je ne t'en veux pas. Si tu continues à me demander pardon, c'est moi qui me sentirai coupable.
- D'accord. Dit-il après quelques secondes. Je peux apercevoir son sourire glaçant se former sur ses lèvres rosement attirantes. Quand il m'inflige ce sourire, je deviens pâle et quelque chose me gratte dans le dos. Je n'ai encore jamais réussi à nommer celà, mais je crois que c'est l'effet de son sortilège.
Je me demande s'il sait seulement ce qui se déroule en moi lorsqu'il me sourit comme ça. Ou peut-être qu'il adore ma nature timide.... Je ne sais.
- Bien alors. Lâche-t-il en retirant son index sous mon menton. Je voulais aussi te dire, que samedi sera un grand jour pour toi et moi. Nos parents vont se rencontrer, et finaliser une date de mariage.
- Oh! J'avais déjà oublié ce détail.
- Ce n'est pas grave car, il n'y aura plus rien de tout celà ce samedi.
- Quoi ? M'étonne-je
- Je te demande pardon pour celà aussi. Comme je te l'ai dit au téléphone, la date de l'audience est prévue pour jeudi prochain.
-***
- Je suis heureux que le fameux kidnapping de Sonah n'ai été qu'un malentendu. Mais le pire reste à venir. Je lui ai promis une amitié, car je ne compte pas la laisser tomber.
- Whaou... Lâche-je, désolée et venant de me rendre compte que Pharôn est très sérieux dans ce qu'il raconte.
- Ne le prend pas mal, mais tant que toute cette affaire ne sera pas résolue, je...en fait je..je n'aurai pas la tête à penser à un quelconque mariage. Répond-t-il en plissant légèrement les sourcils, le regard baissé, comme s'il était triste de ce qu'il venait de dire.
- Je... Je comprends. Tu sais, ça ne me dérange pas que tu renvoies notre mariage pour Sonah. Le plus important c'est que cette affaire soit arrangée. Tu tiens à Sonah, alors je tiens à elle aussi. On trouvera une solution pour elle. Ce n'est pas parce qu'elle est orpheline qu'elle doit subir autant d'injustice.
- Malheureusement elle en a déjà subit beaucoup trop. Mais s'en est assez. Je ne permettrai pas que le pire lui arrive.
- Et... qu'est-ce que tu... comptes faire exactement ?
- Je soutiendrai Sonah à l'audience. Et je remuerai ciel et terre pour qu'elle obtienne la justice et le nom qu'elle mérite. Je ferai tout pour qu'elle soit connue dans la société.
- Je n'en disconviens pas. Mais, il faut avouer que ce sera bien dure ! Et ...ton... père....
- Mon père, n'aura pas d'autres choix que d'accepter la justice. Car je ne laisserai plus jamais personne faire du mal à Sonah.
- Oulala... j'suis jalouse... Dis-je en baissant la tête, l'air taquin.
- Et pourquoi serais-tu jalouse ?
- Eh bien, je ne me rappelle pas la dernière fois où...tu t'étais autant inquiété pour moi ainsi...
- Aïe... C'est vraiment bizarre. Tu dis que j'ai l'air inquiet ! Si seulement tu avais vu ma tête lorsque Sanza avait vu dans les caméras qu'il avait piraté avec son ordi que ce Aziz t'avais prise en otage et avait de mauvaises intentions te concernant...
- Ah ouais ? Souris-je
- Ouais... Évidemment que tu seras toujours la priorité dans ma vie . Et je promets sur ma vie, que je te ferai une correcte demande en mariage, une fois que justice sera faite pour Sonah.
- Et si justice ne se fait malheureusement pas ?
- Eh bien, ce ne serait pas juste de manquer à ma promesse au détriment de cette déception ....
- ***
- Je t'aime. Et rien n'y changera jamais.
- Je t'aime aussi Pharôn.
Et c'est là que je le vois avancer ses lèvres jusqu'à mon front. Il l'embrasse tendrement en mettant ses mains sur mes joues. Puis un autre sur la joue gauche, sur la joue droite, sur le menton, le bout du nez. Et alors que je rigole un peu et frimousse de ses enfantillages, il s'arrête lorsqu'il ne manque plus que mes lèvres à embrasser. Mais nous ne pouvons pas le faire. Ces choses là sont interdites en Égypte avant le mariage.
- Bonne nuit mon amour... Me glisse-t-il près de mon oreille droite.
Je me contente de rougir , la tête baissée comme d'habitude en entremêlant mes doigts. Il met ses mains dans ses poches et fait quelques pas à reculons. Je ris. Il me fait tellement rire. Pourquoi il fait toujours ça quand il ne veut pas partir ? Mais bon... J'imagine que c'est parce qu'il ne veut pas partir....
Il m'envoie un baiser de sa main. Je la rattrape et la lui renvoie de loin. Il me fait une révérence débile avant de monter dans le véhicule, suivit de Biram. Le véhicule décolle. Et mon beau prince n'est plus devant moi. Je lâche l'inspiration avant de me retourner. Mais putin.... À quel moment ces filles là ont ouvert la porte ? Est-ce qu'elles ont vu la révérence de Pharôn ?
- Mais pourquoi tu nous regardes ?! C'est la première fois que tu nous vois ou quoi ? Me lance Kuhu.
- Je...Euhm...je ...
Je n'ai même pas pu dire quoi que ce soit, elles sont venues me chercher et m'ont emmenée dans la maison en quatre vitesses ! Elles criaient comme des folles.... Mais c'est quoi leur problème ? Au s'cours ! Je sens qu'une pluie de questions s'abattra sur moi...
# Pendant ce temps, Pharon reste toujours pensif durant le trajet. #
- Il y a un instant, vous m'aviez l'air si amoureux. Et maintenant, vous revoilà pensif. Dit Biram.
- Je pense à cette pauvre fille qui s'est faite kidnappée aujourd'hui.
- Hnn.
- Je me demande aussi, comment est-ce que j'ai pu me tromper en voyant Sonah à la place de cette fille ....
- ***
- Je me demande ce qu'il adviendra de Sonah à l'audience de la semaine prochaine. Je serai le seul à la soutenir devant des plus âgés et des seigneurs. Le maître Zedh-Ali ne lui fera pas de cadeaux pour la mort de son fils Mohammed. Alors je me demande également, comment vais-je faire pour prouver qu'il s'agissait d'une légitime défense.
- Eh bien, il paraît que le temps résous beaucoup d'inégalités. Mais pour l'instant, je vous suggère de plutôt songer à la réaction de vos parents, lorsqu'ils vous reverront saint et sauf .
- * Soupire*
# Durant ce temps, au Manoir Salih. Il est 1 heure du matin et leur fils n'est toujours pas rentré. Marion fait les cent pas dans la chambre conjugale, alors que son époux est relaxe, se tenant devant la grande fenêtre vitrée, les mains dans les poches du pantalon de son costume trois pièces noir corbeau et le regard de ses yeux gris vifs comme ceux de l'aigle. Il observe sans ciller, le retour du véhicule avec lequel son fils s'en est allé #
- Jacob ! Je te parle ! Hausse Marion.
Ce dernier ne daigne pas d'un poil à répondre.
- Jacob ! Sais-tu seulement que ton fils n'est pas à la maison, alors qu'il est encore convalescent ?! Il est quelque part dans le noir ! Je suis hyper tendue !
- Ton fils devient de plus en plus têtu. Dis-moi. À qui la faute ? Se contente-t-il de demander, toujours les mains dans les poches et le regard ailleurs.
- Serais-tu en train de me blâmer ? Est-ce donc moi qui l'ai entêté ? Je te rappelle qu'il est parti à la recherche de Sonah Grays !
- Sonah Grays est morte.
Une minute de silence.
- Qu...quoi ?!? Se fige Marion.
- D'après toi, suis-je un menteur ?
- Je...ne comprends pas. Qu'est-ce que tu as encore fait ? Crie Marion.
- Baisse d'un ton. Dit-il avant de se retourner gracieusement , sûr de lui et avec une expression faciale irréprochable, incontestable.
- ***
- J'ai toujours essayé de mettre fin à sa vie. Et tu le sais. Après tout tu es ma confidente.
Marion recule au rythme des pas de velours affolants de Jacob Salaan, qui semble de nouveau vouloir lui appuyer le cou. L'expression de ses yeux , mêlés à ses sourcils froissés de colère, qui sèment la terreur le long de l'échine de Marion depuis qu'ils sont mariés ; ce regard diabolique, le reflet des pensées sombres de son cœur, ses mains prêtes à faire violence sur elle.
- Elle aurait dû mourir il y a longtemps en même temps que ses ignobles parents ! Continue-t-il avec une voix toxiquement grave.
- ***
- Et la revoilà dans ma vie. Elle est apparue comme une malédiction. Je sais pertinemment qu'elle risque de gâcher tous mes efforts pour être arrivé où j'en suis. Elle m'empêchera de devenir roi.
- Qu... qu'est-ce que tu fais, Jacob ? Arrête toi là.... arrête de m'approcher comme ça, tu me fais peur. Frissone Marion.
- J'ai eu le malheur de croire que Césaire et Aziza accompliraient pleinement leur devoir au Sheikh Zaied. Mais ils ont lamentablement échoué. Elle a tué Mohammed Amane. Elle est sur la trace de l'homme qui a tué ses parents. Si jamais elle reste en vie plus longtemps, je serai démasqué aux yeux de la société.
- Jacob.... pitié...
- Mais je ne regrette pas d'être allé la rencontrer aujourd'hui. Car je me suis en quelque sorte senti libéré en lui avouant directement que c'était moi qui voulais sa peau depuis toutes ces années.
- Jacob arrête.....
- J'ai payé 5 millions à Anastasia et sa troupe pour faire ce travail. Et ça a fonctionné à la perfection. Je sais qu'à l'heure qu'il est...* En saisissant Marion brusquement par la mâchoire inférieure alors qu'elle était coincée entre la porte d'entrée et lui* elle a déjà dû être crucifiée !
- ***
- Pharôn est intelligent alors je sais qu'à l'heure qu'il est , il a dû retrouver l'endroit où Sonah se trouve....ou du moins, ce qu'il en reste de sa chaire. Susurre -t-il en grommelant entre ses dents, tout en serrant de plus en plus fort la mâchoire de la pauvre Marion.
- ***
- Je sais. Tu me crois peut-être cruel. Mais c'est pour le bien de cette famille, pour sa gloire, sa réputation, sa lignée, sa dynastie, et par dessus tout...sa majesté. Rappelles-en toi.
- ***
- Tu ne m'en voudras plus autant, lorsque tu seras définitivement la Reine Marion d'Égypte, à mes côtés, et que ton cher fils Pharôn Salih, sera appelé " Le prince" et non tout vulgairement " le futur prince" .
- ***
- Je me demande comment vais-je annoncer à Pharôn, qu'il n'y aura plus d'audience à attendre la semaine prochaine. Car l'accusée et coupable, est déjà décédée.
- ***
- Et plus d'audience, plus de Sonah Grays ni de Gédéon Gray, ni d'Angelina Stanford... Rien que moi, Jacob Salaan, nommé désormais et à Jamais " le Pharaon d'Égypte" , je serai le nouveau "roi Scorpion" . Et tout le peuple dansera à mes exigences, et que celà ne déplaise à de simples égyptiens. Car eux tous obéiront à la loi . Et JE serai la LOI.
Aussitôt dit, une voix résonne dans toute la pièce. C'est le microphone intégré de l'extérieur de la porte. Marina fait une annonce.
- Mon seigneur ! Le maître Pharôn est de retour. Dit-elle, avant de s'écarter de là.
Pharaon lâche brutalement la mâchoire de Marion après lui avoir susurré à l'oreille...
- Tu as intérêt à ne pas verser de larmes devant Pharôn. Va refaire ton maquillage. Tu reflètes la tristesse vulgaire.
Marion obéit et va se refaire un maquillage simple, mais dissimulant sa tristesse. Voici Reine Marion.
Fin du chapitre 32
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