Balade en ville

Quelle rencontre !!  Nom d'une pipe !
Sonah est tombée dans les pommes en  entendant de très mauvaises nouvelles pour elle. Mais elle a été sauvée par un gentleman, qu'elle n'a pas remercié mais humilié devant tout le monde. Elle est trop concentrée à se soucier de son nouveau problème pour penser à demander pardon. Jazeera se fatigue à essayer de la raisonner. Elles ont une glace à la menthe fraîche pour Sonah et une autre au chocolat pour Jazeera.

Arrête de gaspiller ta salive Jazeera. J'ai compris,  j'ai gaffé. Mais je ne m'excuserai pas.   Dit Sonah avant de décrocher à un appel de Pharôn.

– Okay... j'te laisse tranquille...t'as gagné.  Renonce Jazeera

– Ce serait vraiment adorable de ta part.... Allô ?  Reprend-elle en pointant son téléphone près de son oreille.

– Désolé, ça a coupé brusquement. Est-ce qu'il y a eu un problème ? S'inquiète Pharôn.

– Euh...non...non. Ne t'inquiètes pas. Tout va bien, j'ai raccroché sans faire exprès... C'est moi qui suis désolée...

– Tant mieux si ça va. Je voulais juste te dire de ne surtout pas paniquer. Je m'occuperai de tout et je ne te laisserai pas tomber. Tu sais Sonah, il y a bien une raison pour laquelle nos chemins se sont croisés.

– Ah bon ? Et... quelle est cette raison...?  Appréhende Sonah.

– Tu la découvriras bien assez tôt. Ce n'est pas encore le bon moment Sonah.

–  Vous...vous avez l'intention de m'impatienter, c'est ça ?  Rougis Sonah.

–  Oh non ne t'inquiètes pas pour ça. Mais ce dont tu peux être sûre, c'est que tu seras très heureuse de cette surprise...

– ***

Sonah divague dans ses pensées convergentes. Elles s'imagine quelque chose de plus intime concernant la surprise de Pharôn. Elle se laisse absorbée par la voix de Pharôn au lieu de percevoir les mots qu'il prononce. Son obsession pour le maître Pharôn prend une nouvelle tournure plus intense chaque jours.

Pendant ce temps, Jazeera est positionnée là, adossée sur la voiture, les bras croisés, avec les écouteurs aux oreilles. Elle attend que Sonah termine son délire. Et innatenduement, durant le voyage de ses yeux aux alentours, elle aperçoit le même garçon de tout à l'heure à la pâtisserie, assis sur un banc public, écouteurs aux oreilles, concentré sur son portable.

* POINT DE VUE DE JAZEERA*

Ohlala...il est là-bas ! Juste à 3 mètres de la pâtisserie juste droit sur mon champ de vision. Je jette un coup d'œil pakistanais vers Sonah et elle m'a l'air bien occupée. Je ne sais pas pourquoi mais...j'ai un petit remords quand même.  Je vais aller m'excuser auprès de lui de la part de ma grincheuse de copine.

Je m'éclipse donc . Sûrement, je m'avance vers lui . Je suis presque arrivée près de lui et peut remarquer à l'occasion que le haut de son torse est encore un peu humide ainsi que le devant de ses cheveux noirs, tombant sensiblement devant ses yeux, ce qui ne l'empêche pas apparemment de se figer sur son écran.

Bizarrement, le voir comme ça me rend philosophique. Il me donne envie d'apprendre à le connaître.

Mais qu'est-ce que je raconte ?

Euhm... Salut ! Commence-je

– Salut... Entends-je répondre le mec en retirant ses écouteurs. Poli, je trouve !

J'arrive pas à le croire ! Il a posé ses yeux sur moi ! Wesh! Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je dois faire ? J'ai complètement oublier ce que je voulais dire....

Euhm... Tu...tu t-souviens d-moi ? Tâtonne-je, avec un sourire indiscret et honteux.

– Euh...oui... t'étais dans la pâtisserie tout à l'heure. Tu m'as donné un mouchoir.  Finit-il en sortant le mouchoir en question de sa poche, un tissus doux et fait d'un carrelage leste et mauve.

Nom de Napoléon ! Sa voix... J'aurais cru entendre celle de James Arthur, oui !

– Oui...oui...euh... c'est moi. Mon ...amie est tombée dans...dans les pommes et...tu...es venu à son secours. Et...je voulais te remercier pour ça. Et...te...te demander pardon pour...ce... * En pointant mon regard vers le haut de son torse*  qu'elle t'a fait. C'était...pas sympa du tout, du tout ,du tout....

– ***

–  Euh...ma... copine a beaucoup de défauts mais... s'il-te-plaît, ne sois pas en colère.  J'espère que tu n'es pas en colère...

– ***

– Je...je veux dire...

– Je ne suis pas fâché. J'ai compris qu'elle était paniquée et...elle a cru que je m'étais intentionnellement rapproché d'elle. C'est compréhensible, après tout je suis un inconnu pour vous. Il n'y a pas de soucis...

– Ah ! Oh! Aw...donc...  Tâtonne-je encore, ne sachant plus quoi dire... C'est... c'est vraiment cool de ta part. Merci.

– Orh ça va... Euh... Moi c'est Johnny Widelman. Continue-t-il en me tendant la main.

Et merde ! Pourquoi est-ce que je me sens toute timide, toute fragile tout d'un coup ?  Je...je ne peux pas lui dire mon vrai prénom, ni celui de Sonah. Nos visages ne doivent surtout pas êtres retenus trop longtemps dans cette ville. Car personne ne doit nous reconnaître dans les journaux, ou on aura de sacrés problèmes avec El Caijo. Alors qu'est-ce que je dois dire ?

– Euh...je...je m'appelle...je... m'appelle... Pilou !  Lance-je sans réfléchir tout en lui tendant aussi la main.

Voilà nos mains  entremêlées, et je sens ma main devenir moite.  Mais qu'est-ce qui m'arrive ?  Je lui ai donné le nom de ma petite tortue orange ! 

– Pilou !?!  S'étonne -t-il avec une espèce de sourire en coin, se mêlant à l'expression de ses yeux plissés gaiement... Je ne sais pas s'il a envie de rire ou s'il veut que je me répète.

– Oui...Pilou .... 

– C'est mignon... Me sourit -t-il. Je m'enlise face à cette belle dentition. Un sourire en coin s'échappe contre mon contrôle. Je range une mèche de cheveux derrière mon oreille.

– Merci. Et...ma...ma copine c'est... c'est...euh...Sou... Euh....sou...

– Sou ?!

– Qui ?!

Souki ?!? 

– Euh... Hein ? Oh ...ou..i.... Oui... c'est... ça... Souki... Elle s'appelle Souki...

– Eh bien... C'est jolie aussi... Enchanté.

– Attend...tu as dit tout à l'heure que tu t'appelles Johnny Widelman...

– C'est exacte....

– Widelman comme... Francis Widelman de Francis palace des meilleures pizzas de Francis palace ?!  M'agite-je

– T'as tout deviné... Je suis son fils.

Oh ....my ....Gosh !  Scande-je en extase.

Je le vois ricaner face à mon expression faciale outrée....

– Ici la terre ! 

– Je ...je ne savais pas... c'est vraiment cool ! Ravie de t'avoir connu.  Je... j'adore les pizzas de Francis palace. Ce sont vraiment les meilleures.... Je le jure... Ce...ce genre d'accident ne se reproduira plus... promis...

Mon délire est interrompu par un son d'alarme. Probablement de son téléphone car je le vois le sortir de sa poche puis l'éteindre.

– Désolé.  Il faut qu-j'y aille maintenant. Moi aussi j'ai été ravie de te rencontrer, Pilou... Finit-il en s'adoucissant sur ce prénom en dernière position. Je souris alors que je le vois s'en aller, les mains dans les poches, sans se retourner même une fois... L'impression que ses pas obéissent à un tempo des plus rares.

Également, je fais demi-tour sur mon chemin et retourne auprès de Sonah qui semble avoir terminé sa conversation téléphonique depuis un bon moment. Son regard est assez stricte. Je crois qu'elle m'a vu discuter avec Johnny et elle n'est pas contente du tout, du tout, du tout....

– Salut... Ose-je lancer.

– Je devine que tu es allée t'excuser en mon nom c'est ça ? Tu es allée salir ma réputation...

– Qu'est-ce que tu racontes ? Rigole-je quand même....

– Allez monte dans la voiture... Je dois te parler d'un problème très sérieux ...

–  O..kay... Susure-je avant de contourner la voiture et de monter du côté chauffeur. Elle monte sur le siège à côté de moi.

– ***

– Bah...je t'écoute. Qu'est-ce qu'il y a ?

– Je ...vais mourir bientôt. Me dit-elle en regardant fixement devant elle, sans me regarder moi.

– Quoi ?!?  Tu vas te suicider ?

– ***

– Attend, tu vas quand même pas te suicider ! Quoi, c'est à cause d'Antonio ?

– Non. C'est pire qu'Antonio...

– Qu'est-ce qui pourrait être plus pire qu'Antonio ?

– Le tribunal suprême égyptien et le  Conseil administratif national. Autrement dit...le  EL KHAÏD...

Je reste choquée par ces mots... surtout le dernier. Que voulait-elle dire par là ?

– El KHAÏD !!?  Mais... comment ça ? Notre Mafia a été découverte, c'est ça ?  On aura des problèmes ?

– C'est moi. C'est moi qui auraides problèmes.  Confirme-t-elle sans osciller .

– Attend attend attend... Explique moi bien S'il-te-plaît... Je n'arrive pas à comprendre...

– Tout ça c'est la faute de Mohammed Amane !!!   Se contrarie -t-elle .  Tout est de sa faute ! Pourquoi a-t-il fallu qu'il meurt ?! Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? pourquoi ? Pourquoi !?????  Hurle-t-elle en frappant de façon effrénée sur la boite à gants avec ses points, si fort qu'elle  laissa des petites égratignures sur ses points rougis.

– Wow Wow Wow ... doucement... calme toi Sonah... s'il-te-plaît... Parle moi ...je suis là.  Explique moi en douceur comment celà est arrivé.  Je t'en prie...

– Tu sais que... Césaire a essayé de me tuer au Sheikh Zaied...avec toute sa bande.

– Oui...

– Eh bah... Les médias savent qu'en fait ils ont juste voulu venger la mort de Mohammed qui est arrivée par MA faute, car c'est MOI qui l'ai tué !!

– ***

– Ce fils du Seigneur Zedh-Ali a pourri le restant de ma vie !  À cause de lui,  je serai cuite au tribunal ! Dis-moi comment je vais faire pour prouver que c'était une légitime défense ?!!  Car en effet, je l'ai tué en voulant me défendre ,oui même si c'était aussi la volonté de Césaire.  Mais... Où sont donc les preuves ? 

– ***

– Si ...si...si une date a déjà été prévue pour une audience, et principalement contre moi , c'est que la police a fait des enquêtes sur moi !  Ils connaissent mon passé !

– Mais non, calme toi... De toutes façon, que découvrirons-ils ?  Tu n'as pas d'identité numérique, ni en format papier.  Nous les enfants d'El Caijo, nous sommes seulement chanceux du fait qu'on est pas connus, et pourtant on existe et nous sommes des milliers.

– ***

– Alors dis-moi...que trouveront-ils sur ton passé ?

– Mais c'est justement ça le problème.  Que vais-je répondre lorsqu'ils me demanderont, comment est-ce que ça se fait qu'une égyptienne n'ai pas d'identité  ? Que dire ? Tu crois que ce sera facile de leur répondre         " parce que j'ai grandi dans une mafia !? "    Puis ils diront " donc il existe une mafia souterraine ici en Égypte ! "    Et je répondrai  " oui, elle était dirigée par Mohammed Amane et Antonio Ferreras, mais comme l'un est mort, il ne  reste plus qu'El Caijo ! " .     Non mais... autant me tuer  maintenant Jazeera !!!!

– ***

– Je suis désespérée... Je n'arrive plus à réfléchir autrement. De plus, j'ai commis un crime ce matin...

– Tu as commis un crime!!?  M'étonne-je

– J'ai tué ma propre grande sœur. J'ai tué Kurby !

– What ???!!!  Qui est Kurby ?

– Ah! C'est une longue histoire...soupire-t-elle avant de s'effilocher dans son siège et de fondre en larmes.  Je ne vois pas quel avocat accepterait de défendre une cliente comme moi !  Ce sera beaucoup trop compliqué !  Je suis foutue... C'est terminé pour moi Jazee .

– ***

– Et si je pars en prison...on me pendra après 10 ans de pénitence ! Je ne découvrirai jamais qui est l'assassin de mes parents, et cet homme qui m'a toujours voulu du mal gagnera...et moi, je perdrai... Tout ça... pour rien... S'effondre -t-elle en parlant d'une voix étouffée dans le creux de ses bras et ses jambes recroquevillés sur le siège.

Ohlala... Mais qu'allons-nous faire maintenant ?  Je ne sais pas quoi dire pour qu'elle arrête de pleurer.

–  Attend... Sonah s'il-te-plaît arrête de pleurer....je t'en supplie...je n'aime pas te voir comme ça....

– C'est fini Jazee.  À moins que je quitte la ville et que je retourne à Assouan, ou alors que je quitte l'Égypte ! Mais il n'y a qu'Antonio qui peut me faire voyager en lieu
sûr ... mais ce démon n'acceptera pas de me laisser partir car je suis sienne !! J-le déteste !!!  Je le hais tellement !!!

– Écoute Sonah... S'il-te-plaît.  Je...je crois que j'ai une idée.

– Hein ?  S'extase-t-elle après avoir relevé subitement la tête d'entre ses jambes.

–  Je...je veux dire que tu...de ce dont je me souviens, tu avais d'abord été adoptée par un couple Pharisien jusqu'à tes 5 ou 7 ans n'est-ce pas ? Un couple que tante Érika a payé pour te garder en sécurité, jusqu'à ce que ce couple te vende à la Mafia, pas vrai ?

– Oui...mais où est le rapport ?

–  Eh bien ...comme ce couple a dû vivre comme étant normal, j'imagine qu'ils ont dû te donner une identité ! Je veux dire...ne serait-ce que de faux papiers. Enfin... j'imagine qu'à ta naissance, avant de mourir, tes parents t'ont fait ne serait-ce qu'un acte de naissance.... Tu penses pas ?

Elle reste silencieuse un instant en fixant le vide.

– Mohammed les a fait brûler dans la maison même en utilisant le service de recensement des jeunes filles non mariées à 18 ans, et donc  avec certainement tous les papiers.

– Quoi ?!?  Mais pourquoi il avait fait ça ?

– Tu te rappelles quand je t'avais raconté ma première tentative de fugue ?

– Ah! Je vois... Ce salopards, il a bien fait de mourir....

– Mais oui !  Se redresse -t-elle avec l'air d'avoir une idée... Elle regarde en l'air et claque des doigts trois fois... c'est son tique. Ça veut dire qu'elle a trouvé quelque chose !

–  Dis-moi tout...

–  Peut-être qu'il y a un endroit où mon identité existe encore...

– ***

– Le lieu de travail de mon père. Il y a plusieurs pièces qui sont encore intactes. Seul son bureau a été brûlé mais pas de fond en comble car...il y a avait encore des choses intactes...ou presque. Peut-être que si on fouille bien, on pourra trouver des indices !

– Où ça ?

– À  El Qanāt.

– Super. Au moins si tu trouves quelque chose comme certificat d'existence, personne à l'audience ne pourra soupçonner que tu viens d'une mafia. Au moins ce sera déjà un problème résolu !

– Ouais... Mais...ce ne sera pas vraiment suffisant pour prouver une quelconque innocence.... Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh.... Pleure-t-elle.

– Hey Hey hey Hey !  Hey ! Attend. Pensons à autre chose. Euhm... Une minute... C'est...le maître Pharôn Salih qui t'a parlé de l'audience !

– Oui. Il a dit qu'il ne me laissera pas tomber. Mais je n'y crois pas.... Il n'y aura pas de preuves...

–  Il te cherchera forcément un bon avocat. Mais... il est le fils du futur roi n'est-ce pas ? Sa réputation ne sera-t-elle pas gâchée si le peuple apprend qu'il soutient une... fille qui...je veux dire...tu vois ...n'est même pas de sa famille !

Là je la sens se réveiller.

* POINT DE VUE DE SONAH*

En effet, je me rappelle de ce jour au Sheikh Zaied, où j'avais annoncé que j'étais en couple avec le maître Pharôn Salih.  C'était juste une histoire pour me sauver mais les gens ont gobé et posté sur internet.  Toute l'Égypte doit être au courant qu'il doit y avoir un mariage ce samedi. Du moins des fiançailles. Entre Pharôn et moi. 

Les gens aiment beaucoup le maître Pharôn Salih, surtout après qu'il ait mêlé corps et âme afin de sauver le Sheikh Zaied de l'attaque des terroristes.  Enfin...ma Céazika. Et beaucoup de gens ont fait des likes et des commentaires sur les photos que ces attardés ont prises.

Jazeera me montre sur son téléphone et je peux voir sur Facebook, Instagram, Phoenix, et Twitter des commentaires qui peuvent me favoriser ! Comme...

Ash tag « le maître Pharôn Salih a trouvé sa moitié »

Ash tag « Sonah Grays est vraiment belle et ferait la paire parfaite avec le maître Pharôn Salih »

Ash tag « Le maître Pharôn nous a caché qu'il allait épousé une telle femme »

Ça veut dire quoi ça ?

Ash tag « Le Pharaon nous invitera-t-il au mariage de son fils ? »

Ça c'est une très bonne question...

Merci Jazeera. Je sais quoi faire maintenant.  J'explique maintenant à Jazeera mon assurance. Je lui dit qu'en fait, il suffit que Le Maître Pharôn Salih acquiesce devant le monde entier que je suis bel et bien sa fiancée. Celà suffira pour que le peuple m'acclame aussi. Ça me vaudra des points. Car le peuple se mettra en colère si le juge ne m'acquitte pas des charges contre moi.

Et cette espèce de monarchie, fonctionne aussi d'une part grâce à l'influence du peuple. Quelques fois. Et ce grâce au fait que nous sommes encore sous le régime Allemagnus depuis qu'ils nous ont colonisés. Bien que le délais de leur pouvoir sur nous prendra fin d'ici la fin de la l'année. Alors il faut que j'en profite tant qu'il est temps...

– Et donc ? En un mot ?  Me demande Jazeera. 

–  En une phrase. "Il faut que j'attise le feu" .   Nous allons imprimer ces photos et les afficher dans toute la ville du Caire. Je dis bien toute la ville. Et pour celà nous aurons toute cette nuit seulement. Car samedi c'est juste après demain.

– Ce qui pénalisera le Pharaon, qui se sentira obligé de faire cette cérémonie car le Roi Sahid sera au courant du mariage de son fils, qui est une étape décisive pour son l'intronisation dans quelques mois !

– Tu as tout compris Jazee.

– Alors...on se retrouve à Downtown Cairo à  00 heures pour plaquer les affiches. Je vais charger le carburant. Et pour les affiches, ne t'en fais pas. Je vais demander de l'aide à Pépé.  Et oui. Tu me retrouveras devant le cyber.

– Quel Cyber exactement ?

– New System Translation...

– Ça marche. Après les affiches, on ira à El Qanāt. Pour tenter de trouver quelque chose sur mon identité. Mais toi et moi, on doit aussi parler de Malthus.

– Qu'est-ce qu'il y a avec Malthus ?
Il me trompe avec une autre c'est ça ?

– C'est pire que ça.

– ***

– Et je te présenterai à un nouvel ami que j'ai capturé récemment.

– Ah ouais ? 

– Il s'appelle Rahāt Reechān.

– Humhum... j'adore ce prénom... Rahāt. Scande -t-elle.  Ça me fait penser à un film d'action....

– Ah Ouais ? Et si je te disais qu'il a été séduit par mon charme ? En fait, je l'ai provoqué pour qu'il saute sur moi. Et c'était soit moi, soit une meuf aux formes masculines et une queue de cheval vraiment moche...

– Alors là...il faut que tu m'en dises plus !  S'excite -t-elle.

– Je te raconterai sur le chemin. Allez démarre. On va d'abord t'acheter une blouse de médecin et une burqa .

– Une blouse de médecin et une burqa pour moi ?! Pourquoi ?

– Je crois qu'une de mes victimes est sur le point de se réveiller.

– Une autre de tes victimes ! 

– Elle s'appelle Kuhu.  Allez démarre sinon je ne te raconterai jamais mon aventure avec Rahāt...
Plaisante-je

Ma Jazee met la gomme. J'adore les bruits de tonnerres imposant de cette Toundra. J'aurai dû en demander une à Antonio. C'est bien l'une des choses qu'il ne saurait me refuser, à condition que ce soit lui mon chauffeur personnel, tout comme ses cours en privés où il aimait être rien qu'avec moi. Cet obsédé casse-trompes pour ne pas dire casse-tête.

Ma besty et moi on roule en  Havana de Camila Cabello pendant que je lui raconte toutes les choses qu'elle a raté et que j'ai faite depuis seulement ce matin.

On arrive enfin à Hamunaptra. Il est 9 heures et 45 minutes. Kuhu devrait bientôt se réveiller au plus tard à 10 heures. On entre dans la maison en douce. On arrive jusqu'à la chambre de Maman où j'ai dormi avec Kurby. Je l'aide à se changer et la voilà toute déguisée parfaitement en docteur. Avec sa longue burqa blanche lui recouvrant le visage et la tête entière, de sorte qu'on ne puisse voir que ses yeux marrons noisettes et le crayon noir tout autour de ceux-ci. La blouse blanche truquée par dessus, et un petit sac à main que j'ai emprunté dans l'armoire de Maman.

Nous avons apporté une injection qui fera revenir Kuhu à la conscience. Puis Jazeera fera semblant d'être une bonne doctoresse en lui prescrivant une gélule contre le mal de tête qui va l'abattre à son réveil, la pauvre. Je sais déjà quoi dire et quoi faire pour que Kuhu ne me soupçonne pas.

Nous voilà fin prête et nous nous dirigeâmes dans la chambre de Kuhu. Elle est dans la même position dans laquelle je l'ai laissé avant de partir. Jazeera m'interroge du regard.

– Ben quoi ?  C'est la gourmandise qui l'a emmenée là, pas moi.

– Toi...

– Allez , fais-lui l'injection.

– Tu me le paieras si jamais j'oublie mon texte.

– T'as pas intérêt à l'oublier, ton texte.

Elle lui fait l'injection par voie intraveineuse comme le ferait un vrai médecin. Je l'observe, bras croisés, en ne quittant pas Kuhu des yeux. 

Nous les girls de la mafia d'El Caijo, on nous a appris à tout faire. On connaît chaque partie du corps humain par cœur.  On est capable d'injecter, d'opérer proprement comme à la chirurgie, et on sait quel produit injecter selon la circonstance :  pour tuer ou pour soigner et où . 

Ça y est.  Je vois les doigts et les paupières de Kuhu émettrent de petits bougeottements.  Jazeera prend un air sérieux après avoir caché la seringue dans une des deux poches de sa blouse, on dirait une infirmière vraiment soucieuse pour sa patiente. Elle ressemble vraiment à une sainte comme ça ma Jazee....

– Kuhu ?  Joue-je le jeu.

– Mademoiselle ?  Commence Jazeera chaleureusement.  Est-ce que vous m'entendez ?

– Kuhu !  Ajoute-je.

– Où suis-je ?  Répond-elle enfin, sous un ton de fatigue.

– Kuhu. C'est moi, Sonah. Attend je vais t'aider à te redresser.  Dis-je en me rapprochant pour l'aider à bien s'asseoir, tout doucement.

– Aah j'ai très mal à la tête... Soupire-t-elle en attrapant sa tête, les sourcils froncés et yeux plissés, après que je l'ai aidé à s'asseoir.

– Tu as trop dormi Kuhu... T'as vu l'heure ? J'étais si inquiète.  J'ai essayé de te réveiller, mais rien. Tu ne réagissais pas.  Et pourtant ton pouls était toujours en fonction. Alors je suis allée chercher ce médecin à la clinique la plus proche d'Hamunaptra. Raconte-je en lui tendant un verre d'eau.

– Quoi !? J'ai...j'ai trop dormi !  Se surprend-elle en prenant le verre d'eau. Elle prend juste une gorgée avant de le reposer sur la tablette à côté du lit.

– Oui Kuhu. J'étais vraiment inquiète pour toi. Je te présente le docteur Aïcha. Je l'ai emmené ici pour qu'elle t'examine.  Mais heureusement tu t'es réveillée avant même qu'elle ne fasse quoique ce soit.

–  Enchantée, docteur Aïcha.

– Enchantée mademoiselle Kuhu. Comment vous sentez-vous ?

– Je...je vais bien je crois. J'ai juste un peu de vertiges. J'ai l'impression de m'être endormie contre ma volonté.

– C'est l'effet des mots de tête. Mais il n'y a rien de grave. Vous allez même très bien. Vous devez juste boire ceci pour les mots de tête. Affirme-t-elle en lui tendant un comprimé sécable emballé. Buvez ça et vous irez mieux d'ici quelques secondes seulement.

Kuhu obéit et, alors qu'on l'observe, prend un air surpris de la rapidité d'exécution de ce comprimé.  Les effets secondaires de l'injection de tout à l'heure sont maintenant dissipés grâce au comprimé. Trop forte ma Jazeera.

Et puis bizarrement je me dis, mais pourquoi est-ce qu'on l'a réveillé celle-là ?  Sa copine Kurby est morte alors... qu'est-ce qu'elle pourrait encore bien faire en vie ? Et puis, elle me poserait trop de questions en se rendant compte que Kurby ne revient pas depuis  le temps...

– Incroyable.  Je...je n'ai plus mal à la tête.  Et je n'ai plus de vertiges.

– Contente que vous vous sentez mieux. Bon. Ce n'est pas tout mais...il faut que je retourne à la clinique maintenant. Mademoiselle Sonah, vous pouvez m'accompagner jusqu'à la sortie ?

– Oui bien-sûr docteur Aïcha.

–***

– Je reviens. Finis-je par dire à Kuhu avant de suivre Jazeera jusque dehors pendant que la miss reste assise et mate l'heure sur son téléphone.

Arrivées dehors, je félicite Jazeera pour son rôle joué comme il fallait. Elle me rend le sac de maman avant de me dire...

– J'ai repensé à l'idée des affiches. Et finalement, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Si jamais on fait connaître au peuple cette relation qui n'existe même pas, bah on aura en fait donné à El Caijo le champs libre pour nous retrouver ! Tu y as pensé ?

Une minute de silence.

– Le plus important c'est avant tout que je survive à l'audience. Alors qu'il me trouve. Je ne pourrai que l'accueillir à bras ouverts. Ce n'est pas non plus comme si j'aurai le choix.

– Donc à plus tard. Me répond-elle après une autre minute de silence.

– À plus tard.

Et s'en va ma copine au teint hâlé et cheveux marrons avec sa caisse. Moi je retourne dans la maison et trouve Kuhu en train de faire son lit.  Elle m'a l'air de toujours se demander comment c'est arrivé.

– Hey Kuhu... Ça va ?  Demande-je en la voyant se diriger vers l'armoire, probablement pour changer son pyjama.

– Je vais mieux merci. Grâce à toi. En fait, Dieu seul sait ce qui a bien pu se passer, je ne me souviens de rien.  Ricane -t-elle légèrement.

– Moi aussi je me suis demandée ce qui a bien pu se passer.  Mais bon. Au moins tu t'es réveillée, c'est l'essentiel. Kurby m'a dit de t'envoyer ses au-revoir avant de partir.

– Ah d'accord. Okay... Elle t'a dit quand elle rentrera ?

– Non .

– En tous cas, elle a intérêt à ne pas être en retard. J'ai hâte d'aller en balade avec Johnny... S'égaie -t-elle après avoir opté pour une simple robe verte goyave courte, à bretelles réglables, qu'elle mettra après la douche. Elle la pose sur le lit dressé.

J'observe tous ses mouvements. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m'intéresse beaucoup cette Kuhu. Je l'étudie, et elle dégage une aura d'ancienne rebelle selon moi.

On est capable de se reconnaître entre anciennes.

– Attend. Tu as dit... Johnny ?!  Me réveille-je.

– Ouais.  Kurby ne t'a pas parlé de lui ?   Continue-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain.

–  Oui elle m'a parlé de lui. Mais je l'avais déjà presque oublié celui-là...

– Orh T'inquiètes. Je suis sûre qu'après cette journée, tu ne l'oublieras plus jamais.  Hausse t-elle depuis la douche malgré le bruit de l'eau qui coule et la porte fermée.

– Il paraît qu'il est adorable... Parle-je en faisant des tours à pas de velours partout dans cette chambre , et même dans les armoires, comme si je cherchais quelque chose alors que non. Juste ma curiosité.

– Ah oui ...je peux te le confirmer. Et je te préviens, il est plutôt câlin...

– Orh je déteste ça...

– Mais pourquoi ?  Demande-t-elle d'un ton presque déçu.

– C'est bizarre d'être dans les bras de quelqu'un...

– Moi je crois surtout que tu ne sais pas ce que tu rates...

– Et je n'éprouve aucun remords...

J-te crois. Mais ça va vite changer.

– Dis...tu as un copain ?   Tente -je.

Euhm... Je...je suis fiancée.

– Ah ouais ? Avec qui ?

Euhm...il s'appelle Kénol.

Kénol...! C'est la première fois que j'entends un tel prénom. On dirait le nom d'un comprimé... Enfin... j'imagine que c'est ton médicament!

Elle se contente de ricaner face à ma blague stupide.

– Elle était bonne celle-là... Dit-elle.

Mais pour qui est-ce qu'elle me prend ?

– Il est où ?

– Bah...il est retourné en Allemagnus récemment pour des affaires. Il reviendra bientôt. Ce samedi.

– Apparemment il y aura beaucoup de choses ce samedi ! Des évènements surprises, les fiançailles de Kurby et Pharôn... l'arrivée de Kénol...

– Ah! Euh...en fait, il n'y aura plus de fiançailles samedi. Kurby ne te l'a pas dit ? C'est reporté pour après l'audience.

– Attend ! Toi aussi tu étais au courant d'une audience prévue !!

– Bah... jusqu'à ce matin seulement oui... Après je me suis endormie comme par magie...

– Ah d'accord... O..kay... Je peux te poser une question ?

Euhm... ouais... Répond-elle d'une voix étouffée par la mousse de dentifrice provoquée par la brosse à dents dans sa bouche, bruits que je peux entendre par mon ouï fine.

–  T'as quel âge ?

Le même que Kurby.

– Donc toutes les trois on a le même âge... 

– Apparemment oui...

– Et... Ton copain. Il t'appelle souvent ?

– Bah... ouais, bien-sûr...

– Tu exerces quel métier ?

– Avocate.

– Intéressant. Et Kénol, vous vous connaissez depuis quand ?

– La primaire publique.

– Vous avez déjà couché ensemble ?

C'est là que je la vois sortir en peignoir blanc, cheveux humides et ondulés ,refoulés derrière son dos. Elle me regarde, l'air perplexe à ma question.

Alors ?  Insiste-je

– Pourquoi cette question ?  Me demande-t-elle en s'efforçant de garder un air relaxe mais plein de remontrance détectable.

– Bah...je me dis que... c'est normal si vous êtes en couple.

– Bah...je...je...je veux dire...

– T'arrives  pas à lui avouer tes sentiments.

– Euh...

Je la sens gênée. Bon okay j'arrête.

– Pas grave. Désolée, je suis parfois pointue sur les affaires qui ne me concernent pas. C'est un de mes défauts. 

– Ça va... t'inquiètes.

– Lasagnes végétariennes ou Halal pour ce soir ?  Je veux faire la cuisine.

– Je voterai bien pour des lasagnes aujourd'hui. Kurby adore les légumes. Bien plus que moi. Comme ça on cuisinera Halal demain...

– Bonne idée. Répond-je alors qu'elle porte sa robe devant moi. Elle a une silhouette de guitare espagnol très sexy... Et son teint est magnifique. Cette robe ample lui va à merveille. Elle fait ressortir ses belles jambes et ses yeux verts-marrons et jaunes sablé. Étranges mais très beaux et profonds.

Oh! Trois appels en absence de tante Érika... S'exclame t- elle en regardant son téléphone.

Pourquoi maman appellerait-elle Kuhu autant de fois ?

Elle rappelle aussitôt après avoir frotté une crème à la carotte et huile d'avocat dans ses cheveux, peignés. Je la laisse répondre au téléphone et je pars à la cuisine pour cuisiner des lasagnes pour ma très chère sœur qui ne reviendra jamais.  Je suis à fond. Je subsume en même temps à tout ce que je pourrai bien faire avant l'audience pour aider le maître Pharôn à trouver des preuves qui me favoriseraient.

En même temps les dernières paroles de Jazeera résonnent encore dans ma tête, quand elle a dit qu'en installant les affiches partout, on fera en sorte qu'Antonio me retrouve.

Comment vais-je faire si jamais Antonio exige que je retourne vivre avec lui, dans sa villa, alors que ma tâche ici qui consiste à conquérir le maître Pharôn et me venger de mon ennemi, n'est pas encore accomplie ?

Un  "Yes!!!"   Me remonte brusquement de mes pensées profondes. Je lève la tête et vois Kuhu devant moi, de l'autre côté du plan de travail de la cuisine, toute souriante.

– Qu'est-ce qu'il y a ?  Interroge-je

– Tante Érika a appelé.

– Et ?

– En fait, je lui ai dit que mon téléphone était en mode vibreur et que je dormais profondément. Elle s'est inquiétée car elle avait un mauvais pressentiment ce matin, comme si Kurby étai en danger.

– Hum ?

– Humhum. Et elle a dit que maintenant ça va parce que Johnny et Kurby sont arrivés. Ils arrivent. Ils sont en train de garer .  S'agite t-elle comme une enfant alors que je n'ai pas fini de conspirer sur ce que je suis en train d'écouter. 

WHAT !!!!??????   Johnny et qui ça ??!
Qu'est-ce qui se passe ici ? J'ai bien entendu ou quoi ?

– Attend attend attend... Tu as dit que... Kurby est là..?

– Oui !! Et Johnny aussi, ce qui veut dire qu'on doit déjà se préparer pour la balade....  Gigote -t-elle en gloussant alors que mes yeux s'écarquillent en entendant le bruit d'un moteur qui s'arrête dehors. 

Elle est devenue folle ou quoi ? Kurby est morte ! Nzogho m'a envoyé les photos sur WhatsApp ! Ou bien ?

J'entends des pas saccadés sur le bas de la porte d'entrée. Quelqu'un sonne. Mon cœur bat la chamade. Je ne sais où mettre la tête. Et si Nzogho n'avait pas bien fait son travail ?!

Kuhu enjambe rapidement jusqu'à la porte et ouvre.  Je la suis lentement par derrière, peureuse et curieuse à la fois, bras croisés. Elle ouvre enfin la porte et ... merde.... 

KURBY  EST  VIVANTE !!!!!!

Je reste là, bouche bée, pétrifiée de la revoir saine et sauve, sans cicatrice ni blessure grave ni brûlures ! Mais... qu'est-ce que... comment.... Nzogho !!!

– Hey ma copine !!  Bienvenue chez toi... S'agite encore Kuhu en faisant un câlin à.... Kurby.  Elle sourit en plus !

– Hey Sonah! Ca va ? Pourquoi tu as l'air si surprise de me voir ?  Dit cette voix revenue d'entre les morts. Je crois que Nzogho aurait dû la momifier au lieu de la brûler vive.

– Non c'est...je...en fait je...suis contente de te revoir ! En fait je faisais des lasagnes pour toi et...je ne m'attendais pas à ce que tu sois là à cette heure ! Je croyais que le repas serait déjà prêt avant ton retour.

– Oh ! Des lasagnes ! Pour moi !? Orh vous êtes trop cools les filles ! Mais vous savez quoi ? Pour l'heure, nous devons nous préparer pour sortir car... je nous ai ramené quelqu'un !!!

Après ces mots, nous pensions que quelqu'un devait arriver mais non. Kurby entre dans la pièce et nous dit d'aller nous préparer car il est retourné rajouter du carburant à la station juste à côté. Il arrivera dans quelques minutes. Et c'est ainsi que nous devenons toutes alertes pour nous préparer à sortir. 

Dommage pour les lasagnes.

....

Je suis toujours sous le choc et des milliers de questions me passent par la tête.  Qu'est-ce que Nzogho a fait ? Il aurait dû la tuer ! Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? Je ne rêve pas !! C'est la réalité, elle est devant moi !

– T'es prête Sonah ? Me demande-t-elle en mettant son chapeau de cowboy, d'ailleurs vêtue en Western de bleus foncés confondus, et chaussures en cuissardes cuirassées noires. 

– Je suis prête depuis 2 minutes je te signale.  Laisse-je paraître comme de l'humour. Et je mate chacun de ses gestes depuis 2 minutes mais ça ne me suffit pas pour avaler qu'elle est en vie devant moi.

Je suis vêtue des vêtements qui sont sur l'image du profil de cet épisode. Et à ma grande surprise, Kuhu est habillée pareille que moi, mais avec un chapeau de cowboy marron foncé comme Kurby, une chemise violette nouée aux reins comme moi, et même les mêmes baskets que les miennes ! Cool !  Elle est mignonne.  Nous sommes toutes mignonnes.

– Hey bien...je vois que nous sommes toutes prêtes à déguerpir ! Sourie Kuhu.

– Moi oui...

– Au fait Kurby, ton entretien d'embauche s'est bien passé ? Interroge à Kurby.

Malheureusement non. Mais je ne perds pas espoir.

Elle ne m'a même pas l'air perturbée ou ne serait-ce que traumatisée par un certain événement !  Elle est intacte et nerte !

– Bah t'étais où tout ce temps alors ?  Demande-je

– Je suis allée faire une balade en ville.  Répond-elle, sûre et certaine. Elle ne me donne même pas l'impression qu'elle me suspecterait de quelque chose.  Je n'y comprends plus rien à cette vie merdique !

Comme si ça ne suffisait pas, quelqu'un sonne à la porte.  Kurby dit que c'est forcément Johnny.  Le fameux !  Je me charge volontairement d'aller lui ouvrir la porte à ce Johnny de pacotille...

Et ....Wesh !! Putin ! Mais c'est...le gas de la pâtisserie qui m'a embrassé ce matin !!! Il a l'air outré lui aussi de me revoir.

– Souki ?!?

– Toi !?!

– Eh bien eh bien... Sonah je te présente Johnny Widelman, fils unique de Francis Widelman !  Entends-je Kurby dire derrière moi en arrivant avec Kuhu. 

– C'est pas vrai..............!!!!!!!!!!!!  

M' exclame -je, les nerfs serrés et le sang remontant. 

Fin du chapitre 25

*************************************

Salut salut 😊 ca va ?
Alors ?😏 j'espère que vous l'avez aimée ma surprise 🤗.

En tous cas je vous expliquerai dans le prochain épisode comment c'est possible 🤭. Mais je vous en réserve encore plein d'autres, je vous assure 🙏

Bisous et bonne lecture à vous pour le prochain chapitre.  N'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile et d'envoyer vos commentaires si vous avez aimé pitié 🥺🙏

Posez des questions en commentaire si vous en avez.

Gros bisous 😘



















Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top