36. Just woke up in chaos
Après les derniers jours des plus déplorables que nous venions de passer je ne pensais pas pouvoir faire pire.
Oh... bien évidemment, les Parques m'avaient prouvé le contraire.
On en était qu'au deuxième jour de notre quête tumultueuse, et je ne comptais déjà plus les monstres qui nous avait attaqué !
Si bien que je n'hésitais pas une seconde lors de notre troisième courte nuit, lorsque Reyna me proposa de prendre mon tour de garde, m'autorisant quelques heures de sommeil.
Autant vous dire que ces quelques heures s'étaient rapidement réduites à trente médiocres minutes avant que Nico ne me réveille d'un coup.
Je n'avais même pas encore bien ouvert l'œil qu'il me repoussait brusquement sur le côté alors que le sifflement familier d'une lance se faisait entendre juste au dessus de ma tête.
Cela suffit à me sortir momentanément de ma fatigue, mais certainement pas de ma mauvaise humeur ! Si bien que ce fut en poussant un bon chapelet de juron que je me redressais alors enfin, épée et poignard à la main.
Ce fut sans grande surprise que je découvris Reyna et Mr Hedge aux prises avec des empousai et des drakons. Il ne me fallut guère plus d'analyse pour me plonger dans la bataille.
Jamais je ne remerciai Clarisse tant qu'en cet instant. C'était elle et son entraînement de cinglée qu'elle m'avait fait subir pendant six mois qui me permettaient de garder pied. De ne pas m'effondrer de fatigue et de même emporter la tête de quelques monstres par la même occasion.
J'avais beau encore retenir quelques ressentiments à son égard pour l'embroisie qu'elle m'avait volé... j'aurais tout donné en cet instant pour pouvoir simplement me téléporter au camp et m'assurer qu'elle tienne bon elle aussi.
Malheureusement la réalité était ô combien plus compliqué que cela. Ce n'est que lorsque Reyna réduit en poussière le dernier drakon que je me laissai retomber lourdement au sol.
- Je propose qu'on parte dans les minutes qui vont suivre après ce chaleureux réveil ! m'exclamais-je. Je pense que le reste de la garde ne vas pas tarder à rappliquer.
- Justement ! répliqua Mr Hedge. Ce sera le bon moyen de leur ficher une dérouillé !
- Peut-être, mais ce n'est pas le mission principale, répliquai-je.
- Je suis de l'avis d'Eïleen, on repart, ordonna simplement Reyna ce qui eu don de clore la conversation.
Il ne nous fallut que quelques instants pour défaire le camp et nous harnacher aux dizaines de cordes que Léo avait mit en place pour nous permettre de transporter l'Athéna Parthénos avec nous. Le fait qu'on ait presque toujours dû effectuer des décollages express ces derniers jours ayant on ne peut plus augmenter notre efficacité à nous préparer rapidement.
- Je m'en occupe cette fois. dit Nico
Je levai les yeux au ciel face à la veine attaque qu'il venait d'essayer de me transmettre. Mais je ne rechignai pas lorsqu'il attrapa ma main. On se disputerai plus tard, pour l'instant tout ce que je voulais c'était qu'on trouve un endroit sûr pour au moins quelques heures que je puisse dormir un peu. Je ne tardai donc pas à attraper la main de Reyna tandis que celle-ci s'agrippait à Mr Hedge.
Nico ferma alors les yeux et on sombra dans les ombres. J'avais beau m'être habituée à l'entre-deux monde, le monde des ombres n'avaient rien à voir lui. L'entre-deux monde était peut-être le vide infini, mais c'était tout ce qu'il était. Ici je sentais parfaitement que si je lâchais Nico et les autres je pourrais sombrer en un instant dans je ne sais quel recoin des ténèbres.
Pourtant, le soulagement que je ressentais habituellement en ressortant des ombres ne dura qu'un seul instant. Nico poussa un juron à peu près un instant avant moi tandis que je constatai avec terreur qu'on piquait la tête la première dans un volcan crachant de volute blanche de vapeur trois cent mètres au moins en dessous de nous.
- Nico ! hurla Reyna.
- Par les flûtes de Pan ! jura le satyre.
- Aaaaarg ! cria Nico en battant des bras.
- Je ne pouvais pas passer quelques jours sans tomber dans le vide !? pestais-je.
- C'est le Vésuve ! hurla une nouvelle fois Reyna essayant de couvrir le bruit du vent. Nico, téléporte nous ailleurs.
Ce dernier regardait autour de lui essayant de trouver une issue à notre situation, plus paniqué que jamais.
- Je ne peux pas ! J'ai plus de force !
- Alors je m'en occupe ! criai-je.
- Non ! s'exclama t-il.
Je ne lui accordait qu'un regard et lui tirai la langue pour toute réplique. Je n'en attendis pas plus et étendit alors les bras autour de nous. Une lumière blanche éclatante m'irradia un instant avant de tous nous envelopper. Je ne savais pas exactement où aller, je voulais juste que l'on touche le sol. Et c'est ce qu'on fit la seconde après.
On atterrit bruyamment dans une cour bordée de colonne.
- Wouhou ! criais-je. Comment j'ai géré !
J'aurais bien voulu continuer à m'auto-congratuler pendant un long moment, mais mon corps en décida autrement. Mon corps se plia en deux avant que je ne dégobille mon dernier repas. Je sentis le sang se mettre à couler de mon nez avant même que mes genoux ne flanchent.
- Eïleen !
Nico ne tarda pas à accourir auprès de moi. J'aurais aimé qu'il me soutienne mais il se contenta de me regarder retomber lourdement au sol.
- Je t'avais dit de ne pas le faire, t'as toujours pas récupéré ta magie de la dernière téléportation. dit-il, partagé entre l'agacement et l'inquiétude.
Je haussais des épaules avant de me redresser comme je pouvais pour m'appuyer sur une colonne.
- J'ai jamais été douée pour l'exercice..., marmonnais-je. Il faut juste donner un peu de temps à mon corps pour s'habituer.
Je m'autorisai enfin un instant de relâchement pour observer notre entourage avec attention. Une statue de faune se dressait face à nous au centre d'une fontaine couverte de mosaïque. Juste à côté il y avait un jardin débordant de fleur. Des routes bordé de maison et de construction romaine partaient en tout sens.
- On est à Pompéi, constata alors Reyna.
- Génial ! m'exclamais-je. J'ai toujours eu envie de visiter Pompéi !
- Non pas génial. me contredit Nico. C'est bourré de lémurs ici.
- Des lémurs ? demanda l'entraîneur. Tu parle de ces adorables petite bestiole douce comme des peluches ?
- Mais non ! fit Nico d'un ton agacé comme si on lui posait souvent la question. Des lémure. Des fantômes hostiles. Il y en a dans toute les anciennes villes romaines, mais à Pompéi...
- La ville toute entière a été détruite, se souvint Reyna. En l'an 79, dans une éruption du Vésuve. Les cendres ont entièrement recouvert la ville.
- Une tragédie pareille, opina Nico, ça engendre beaucoup de colère chez les fantômes.
Mr Hedge lança un regard inquiet vers le volcan.
- Il fume, dit-il, c'est mauvais signe ?
- Je ne sais pas trop? répondit Nico. Les ourae, les dieux de la montagne, ajouta t-il devant mon air interrogateur, peuvent sentir la présence des enfants d'Hadès. C'est peut-être pour cela que nous avons été déviés de notre itinéraire ; il est possible que l'esprit du Vésuve ait tenté délibérément de nous tuer. Cela dit, ça m'étonnerait que le volcan puisse nous nuire à cette distance, vu le temps qu'il lui faut pour se mettre en éruption. Le danger immédiat est autour de nous.
- Pas géniale ! Me corrigeais-je donc. J'ai jamais aimé les gens qui essaient de me tuer ! Encore moins les dieux ou les esprits...
Nico baissa les yeux sur moi d'un air blasé. Je soutins son regard jusqu'à ce qu'il cède enfin et il s'effondra alors à mes côtés.
- Peut-être va falloir qu'on fasse un peu d'exercice tous les deux et qu'on accepte nos faiblesses mutuelles..., marmonnais-je tandis qu'il s'installais à son tour sur la colonne.
- Peux-tu tenir les lémurs à distance ? s'empressa cependant de demander Reyna.
Nico écarta les mains en signes d'impuissance.
- Je leur ai envoyé un message: "N'approchez pas ! " Mais une fois que je serais endormi, ça ne nous avanceras pas à grand chose.
L'entraîneur tapa ce qui ressemblait plus ou moins à une raquette de tennis customisé.
- T'inquiète pas, junior. je vais truffer le périmètre de pièges et d'alarmes.
Je ne savais pas s'il fallait que je sois rassurée ou pas. J'échangeai un regard avec Nico qui semblait penser la même chose mais ses yeux se fermaient déjà.
- D'accord, dit-il, mais vas-y mollo. On ne veut pas refaire comme en Albanie.
- Non. renchérîmes moi et Reyna en chœur.
Notre premier vol d'ombre d'il y a deux jours avait été un énorme fiasco. Et surement l'épisode le plus humiliant de ma vie. Comme il en avait été de même pour les autres, nous avions décidé d'un commun accord que ce qu'il s'était passé en Albanie resterait à jamais en Albanie.
Hedge eu l'air vexé.
- D'accord, comme vous voulez. Reposez vous un peu les jeunes. On vous couvres.
- Parfait..., soupirais-je dans un souffle avant de me tourner vers Nico. Et toi ose même pas commencer je ne sais quel discours grandiloquant sur le fait que t'as pas besoin de dormir.
Ce fut au tour de Nico de lever les yeux au ciel d'un air excédé. Mais il retira cependant son blouson d'aviateur, et le cala entre nos deux épaules. Je me blottis contre lui et nous ronflions à peine quelques secondes après.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tadam ! Wouh je suis motivé pour écrire moi ces derniers temps ! Bref comme d'hab n'hésitez pas à votez et à dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires.
On a dépassé les 11 K d'ailleurs et on est presque à 1 K de j'aime et pour ça je vous remercie énormément !
QUESTION ULTRA MEGA IMPORTANTE QUE JE REPOSERAIS SUREMENT PLUS TARD
Pour vous qu'elle est l'acteur qui pourrait interpréter le mieux, au niveau physique, Léo ?
Répondez s'il vous plaît * se met à genoux et fait une tête de chien battu genre yeux du chat potté*
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top