27. Accidental food hyperfixation
- Ça y est je l'ai terminé !!! S'écria Léo en rentrant dans la grotte alors que je terminais de coudre un bouton.
Calypso, qui elle cousait un ourlet, et moi relevâmes la tête d'un seul geste avec un air interrogateur.
- Mon miroir ! Précisa donc Léo. Il marche ça va être géni..., attendez, c'est ma veste ça ? Termina-t-il en remarquant alors la veste que nous terminions lors de son arrivé.
Je hochais fièrement la tête en relevant la dites vestes en question sur laquelle Calypso et moi travaillions depuis quelques temps.
- TADAAAAAM !! Criais à mon tour en tournoyant autour de Léo avant de déposer la dites veste sur ses épaules. Et en plus il ne brûlent pas, Cal' en avait marre de toujours te refaire des nouvelles fringues, lui chuchotais-je. On est génial je sais !
- Et il y a ça aussi. Ajouta la nymphe en lui tendant le reste de la tenue.
Léo prit les vêtements et écarquilla les yeux :
- Comment tu as fait ? demanda t-il abasourdis.
- J'ai quand même des pouvoirs magique tu sais ! En plus d'être parfaitement ignifugé, ils resteront propres et pourront s'élargir si jamais tu t'épaississais un peu.
- Merci, fit Léo sur un ton ironique. Donc.. vous avez fabriqué la réplique exacte de ma tenue préférée. Tu m'as... tu m'as googlé ou quoi ?
Je souriais pleine de fierté. Si on m'avait dit un jour que je serais capable de coudre une veste entière je ne l'aurais pas crue. Pourtant Cal' avait réussie à me persuader du contraire et était la meilleure prof que je n'avais jamais eue !
- Je ne connais pas ce mot, fit alors Calypso en fronçant les sourcils.
- Tu as fait une recherche sur lui, traduisis-je.
- Presque comme si je t'intéressais. fit Léo avec un grand sourire.
Je regardais Calypso avec de grands yeux sentant alors un étrange sentiment pointer le bout de son nez en moi. Un sentiment qui ne fit que redoubler lorsque Calypso s'exclama alors :
- Tu es la personne la plus insupportable que j'ai jamais rencontré ! Et pour ta gouverne c'était mon idée pour te remercier d'avoir réparé ma fontaine mais Eïleen a fait la veste !
- Vraiment ?! fit Léo en nous observant l'une après l'autre avant de reporter son attention sur sa veste avec ravissement. En même temps je vous comprends, je vous fais toutes tomber sous mon charme.
Il ponctua sa remarque d'un léger clin d'œil dans notre direction à toutes les deux. Clin d'œil qui eut don de me faire rougir jusqu'aux oreilles tandis que Calypso marmonnait un "j'ai créé un monstre" désespéré.
- Je te déteste. lui maugréais-je alors.
- Eh bien moi je nous adore.
Elle ne tarda pas à reprendre plus haut.
- Ne perdons pas plus de temps, montre nous ce que tu voulais qu'on voit Valdez.
Nous sortîmes donc de la grotte pour nous diriger vers l'atelier de Léo. Ce dernier gambadait d'un air ravis et je n'arrivais pas à savoir si c'était à cause de ses nouveaux habits ou de son miroir. Lorsqu'on arriva enfin dans sa tente il couru chercher quelque chose et revint en brandissant fièrement un grand miroir rond en bronze.
- C'est quoi ça ? demanda Calypso.
- Ça, répondit fièrement Léo, c'est un instrument de vision. On en a trouvé un comme ça à Rome, dans l'atelier d'Archimède. Si j'arrive à le faire marcher, je pourrais peut-être découvrir ce que nos amis deviennent.
- C'est impossible, fit Calypso en secouant la tête. Cette île est cachée et coupée du monde par un sortilège magique très puissant. Même le temps ici, ne s'écoule pas comme ailleurs.
- Mais tu dois bien avoir un contact avec l'extérieur non ? demanda Léo avec incompréhension. Comment tu as su pour mes vêtements ?
- Voir le passé relève de la magie simple, dit-elle. Pas le présent ni l'avenir.
Léo hocha la tête en réfléchissant à je ne sais quoi. J'aurais presque pu voir son cerveau fumer.
- Ça marche comment ton truc ? Demandais-je alors en le sortant de ses pensées.
- Comme ça ! s'exclama le brun . Et prenez des notes parce que je n'ai qu'à connecter ces deux derniers câbles et...
Des étincelles crépitèrent sur la plaque de bronze. De la fumée s'échappa de la sphère et les manches de Léo s'enflammèrent. Léo enleva rapidement sa chemise tandis que moi et Calypso explosions tout bonnement et simplement de rire.
- Pas de commentaires, marmonna t-il.
- Il n'y a pas de quoi faire de commentaires, finit par dire Calypso après s'être calmée. Mais si tu veux que cet engins marche, tu devrais faire une invocation musicale.
- T'as raison, chaque fois qu'un moteur est en panne je lui fait un numéro de claquette, ça marche à tout les coups , rétorqua Léo d'un ton ironique.
Mais Calypso ne répondit pas et se mit à chanter. Sa voix fit s'envoler des millier de papillon en moi.
Je ne comprenais pas du tout ce qu'elle disait, surement du grecque ancien, mais l'intensité et l'émotion qu'elle mettait dans sa chanson était juste magique. Des dizaines de souvenirs ne tardèrent pas à me remonter à l'esprit. Des moments passés auprès d'Emma, à me prendre la tête avec Percy il y a quelques années, à aider Bianca... Je me surpris même à songer à ces imbéciles de blocards avec nostalgie. Et puis alors d'autres images fugaces m'apparurent, des images avec Luka de cette autre vie dont je ne savais plus que penser.
Pourtant, lorsque Calypso finit par s'arrêter de chanter, je l'observai bouche-bée, toujours bien trop transporté par mes émotions pour dire quoi que ce soit. Et Léo ne semblait guère en mener plus large, semblant tout aussi émerveillé que moi par la nymphe.
- Alors, ça donne quelque chose ? demanda Calypso visiblement gênée.
- Heu, fit Léo en se reprenant. Rien. Attend...
L'écran s'illumina alors et des images holographique apparurent dans l'air.
Je reconnue la pelouse de la colonie. Il n'y avait pas de son mais ce n'était pas bien compliqué de l'imaginer. Clarisse hurlait des ordres aux demi-dieux et les disposait en rangs. Elle semblait encore plus stressée que d'habitude, ce qui ne me disait rien de bon. Même Chiron, était en tenue de guerre. Il parcourait les rang, son habituel expression bienveillante avait cédé à un visage sévère et déterminé.
- Ce sont vos amis ? demanda Calypso.
Léo fit oui de la tête, il semblait pétrifié. Je partageais son sentiment avec grande amertume tandis que ce même profond sentiment d'injustice et d'inquiétude qui m'avait traversée sur le toit de Manhattan il y a quelques jours se refaisait à nouveau bien présent en moi.
- Ils se préparent pour la guerre, murmurais-je avec effroi.
- Contre qui ? demanda Calypso.
- Regarde. Se contenta de répondre Léo.
L'image changea alors. Un énorme groupe de demi-dieu romains traversait au pas un vignoble. Sur le coté se trouvait un panneau lumineux où il y avait marqué " CAVES GOLDSMITH ".
- J'ai déjà vue ce panneau, dit Léo. Ce n'est pas loin de la colonie.
La scène changea à nouveau pour montrer un petit groupe de romain qui semblait discuter stratégie. Et en son centre, se pavanait fièrement...
Octave.
J'eu un hoquet d'effroi en le reconnaissant et esquissais un pas en arrière, comme s'il était réellement devant moi. Je me maudissais de le craindre autant que je le haïssais mais c'était plus fort que moi. Je ressentais toujours parfaitement mes blessures et encore plus à cet instant.
Je sentis la main réconfortante de Léo s'enrouler autour de la mienne, me soutenant simplement de ce geste sans rien ajouter. Mais c'était déjà bien assez.
Si bien que je pris une grande inspiration pour me donner du courage avant de reporter à nouveau mon intention sur Octave. Ce dernier tenait à la main une longue perche enveloppé de tissu pourpre. Lorsqu'il la déballa, un aigle en or étincelant illumina la pénombre.
- Mauvais. murmura Léo.
- C'est pas l'étendard de...
- Jupiter, si, termina Léo. Celui qui peut déclencher la foudre, d'après Percy.
Léo se mordit la lèvre et regarda vers Calypso. Je compris pourquoi, il venait d'évoquer Percy. Calypso ne laissa rien paraître mais je vis dans ses yeux qu'elle se retenait de pleurer.
Percy était en train de vivre l'enfer au Tartare. Pourtant à cet instant j'eus très envie de l'étrangler à l'idée qu'il était à l'origine de la tristesse de la nymphe.
Ce fut alors mon tour de croiser mes doigts au sien en signe de soutien. Elle n'ajouta rien non plus mais serra avec force ses doigts autour des miens en guise de remerciement avant de reporter son attention sur le miroir.
Une cavalière que je ne manquai pas de reconnaitre comme Reyna, traversait une tempête sur le dos d'un pégase brun clair. Ses bras et son visages saignaient. Son pégase semblait lui aussi à bout. Un griffon surgit d'un coup et laboura les cotes du cheval ailé. Reyna dégaina son épée et le pourfendit. Quelques secondes après trois ventis apparurent à leur tour. Reyna chargea avec un hurlement de défi. Et c'est à ce moment là que le miroir décida de s'éteindre.
- Non ! cria Léo en retournant d'un bond à son miroir. Non, pas maintenant. Montre moi ce qui se passe.
Il tapa sur ce dernier avec désespoir.
- J'ai besoin... commença Léo, mais il fit interrompis par un grondement.
BESOIN, fit une voix qui semblait venir du sable. Celui-ci sembla alors devenir mou, comme sur un trampoline.
BESOIN est un mot galvaudé.
Un mot quoi ? Je n'eus pas le temps d'y réfléchir plus longtemps. Une forme humaine surgit du sable, celle d'une femme vêtu d'une grande robe de sable qui ne cessait d'onduler. Gaïa, la mère terre, se tenait devant nous.
- Par Eris. Ne puis-je m'empêcher de murmurer.
Léo lui lança alors une paire de tenaille à la tête dans une tentative désespérée. Mais elle ne fit que le traverser. Gaïa avait les yeux clos mais ne semblait plus endormie du tout. Elle affichait un sourire diabolique au visage.
Je suis heureuse que l'on se retrouve enfin Eïleen et Léo dit Gaïa. Vous êtes ceux qu'on appelle un élément perturbateur.
- Parce que vous n'avez pas réussi à nous tuer ? fis-je en arquant un sourcil.
La Mère Terre ignora ma remarque, se tournant alors vers Calypso.
Ne souhaite tu pas repartir mon enfant ? Les Olympiens ne peuvent donc pas tenir leur promesse ? Oui, les Olympiens sont sans parole. Ils ne redonnent de chance à personne. Pourquoi nourris tu encore de l'espoir ? Tu as soutenue ton père, Atlas, dans sa grande guerre. Tu savais que les dieux devaient être anéantis. Pourquoi hésites tu à présent ? Je t'offre une chance que Zeus ne t'offrirait jamais. Tout ce que tu as à faire c'est supprimer ces deux là.
La pression autour de ma main sembla se raffermir d'un coup.
- Où étais-tu passé, ces trois dernier millénaires ? rétorqua Calypso. Si tu t'inquiète autant de mon sort. Pourquoi n'es tu pas venue me voir plus tôt ?
Gaïa leva les mains au ciel en fixant tristement ce dernier.
La terre est lente à s'éveiller. La guerre survient au moment qui lui est opportun. Mais ne crois pas qu'elle épargnera Ogygie. Lorsque je reconstruirais le monde, ta prison seras détruite aussi.
- Ogygie seras détruite ?
Calypso secoua la tête en écarquillant les yeux comme si elle ne pouvait pas y croire.
Rien ne t'oblige à être présente quand cela se produira, insista Gaïa. Rallie toi à moi. Tue ce garçon. Répand son sang sur la terre et aide moi à m'éveiller. Tu ne seras pas obligez de tuer Eïleen, juste de la mettre hors d'état de nuire. Je te libérerais et j'exaucerais le vœu de ton choix. La vengeance sur les dieux. La liberté. Je t'offrirais même un trophée. Veux-tu encore du demi-dieux Percy Jackson . Eurk ! j'eu soudain une vision de Calypso en train de faire des trucs pas net à Percy, Eurk, eurk, eurk !!!!! Je te le réserverais vivant. Je l'extirperais du Tartare et te le donnerais.
Un énorme bruit de gargouillement retentit alors dans la tente, brisant le discours mélodramatique de la Mère Terre. Énorme gargouillis qui bien évidemment provint de mon traitre de ventre alors que tous se tournèrent d'un coup vers moi.
- J'ai envie de manger des sushi, bredouillais-je en guise d'excuse.
- Pardon ? dirent t-ils tous en chœur.
- C'est juste que Gaïa as parlé du Tartare, alors ça m'a fait pensé au Tartare de poisson, qui m'a fait penser au poisson crue, qui m'a fait penser au sushi. Ça fait trop longtemps que j'en ai pas mangé !
Tu te moque de moi !?! fit Gaïa offusqué.
- Non, non, je suis sérieuse. Dit Calypso, tu penses qu'on pourrait en manger ce soir ?
- Heu... je ne connais pas ce plat mais je peux toujours essayé.
- Quoi !!! Tu n'as jamais mangé de sushi de ta vie !?! m'exclamais-je en plaçant ma main sur mon cœur.
- Non... c'est un problème, fit Calypso toujours dubitative.
- Bien sur que oui c'est un problème !!!! Comme dit le proverbe, si tu n'as jamais mangé de sushi, c'est que tu n'as pas bien rempli ta vie. C'est de moi je viens de l'inventer.
C'en est trop ! S'offusqua Gaïa. Un tel affront, je vais te tuer !
Calypso s'interposa alors entre la mère-terre et moi, les points sur les hanches, avec un air déterminé.
- Je t'interdis de la toucher grand-mère !!! S'écria-t-elle. Et pour ta réponse, ce n'est pas seulement ma prison ici, c'est chez moi !!! Et l'élément perturbateur, c'est toi !
Le vent dispersa alors la silhouette de sable de Gaïa dans le ciel.
- Par les dieux Eïleen ! Comment à tu fais ? s'exclama Léo. Oser se moquer de la mère terre en personne, reprit-il, même moi je n'aurais pas osé !
- Pour une fois, je suis d'accord avec l'autre crétin ! renchérit Calypso avec fierté.
- Hey ! Attendez, je ne me suis pas moqué d'elle, je prend le sujet des sushi très à cœur je vous signale !
Et ils éclatèrent de rire tandis que je les regardais avec incompréhension. C'est vrai quoi, les sushi sont quelque choses de très important !
- Et puis..., ajoutais-je alors en me tournant vers Calypso. Ce n'est pas comme si je me sentais particulièrement en danger.
Cette dernière haussa des épaules d'un air las.
- C'est normal on est tous amis non ?
- Tu l'a dit ! fis-je en la prenant dans mes bras.
- Bon, fit-elle en reprenant son sérieux. Si Gaïa réclame votre mort c'est que vos amis doivent avoir besoin de vous. Alors au travail. Nous devons trouver le moyen de te renvoyer à ton bateau !
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Whoua ! Déjà un nouveau chapitre, mais je suis chaud patate en ce moment moi !!! Encore merci, juste pour le fait d'avoir eu cent vue en deux jours, si,si j'vous jure CENT vues en DEUX jours seulement ! Et oui moi aussi ça me fait halluciner et sautez de joie et courir et hurlez dans tout l'appart que JE SUIS GENIALE ET QUE MES LECTEURS LE SONT AUSSI !!!
Sous les yeux ronds de ma tante qui doit définitivement me prendre pour une folle étant donné que je fais des trucs bizarre et que je parle extrêmement beaucoup toute seule, mais c'est pas ma faute ! C'est juste que, je ne sais pas trop pourquoi, mais quand j'écris des dialogues dans ma tête je les dit à haute voix !
Et en ce moment j'écris énormément dans ma tête, à chaque fois que je ne fait pas un truc sur lequel je dois me concentrer en faites ! Donc ne vous inquiétez pas, vous n'en avez pas encore finis avec les aventures d'Eïleen, la folle au sushi.
C'était Lydia Valdez en direct de sa chambre pour un petit racontage de vie que seulement la moitié des personnes liront ! Et qui fait de gros bisous à toute ces cervelles d'algues qui lisent ses histoires !!!
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