17. A blond superman kidnaped me
Je me retournais d'un bond pour faire face sans surprise à un fils d'Héphaïstos qui m'avait l'air sérieusement partagé entre l'amusement et la terreur.
- Évidemment j'aurais dû le savoir..., maugréais-je, il suffisait que je profère des menaces de mort sur ta personne pour tomber sur toi.
- T'inquiète je commence à avoir l'habitude que les gens viennent me voir simplement pour me tuer.
Je roulai des yeux en étouffant un long soupir. Ce n'est qu'à cet instant que je remarquai le gros sac plastique que Léo tenait entre ses mains.
- Tu es allé faire des courses ? l'interrogeais-je avec incompréhension.
- Tu veux des chips ? me dit-il pour toute réponse un grand sourire en me tendant un paquet de biscuit apéritif.
J'hésitais un instant à lui trancher la gorge pour de bon mais finit par simplement accepter sa proposition et attrapai le sachet de chips. Léo me alors prit par le bras et, ignorant mes protestations, me tira sous le premier porche venue.
- Vérifie que les nains ne sortent pas des tours. M'ordonna t-il en s'affairant sur son sac.
Il sortit quelques outils et ustensiles de bricolage et se mit... à bricoler.
- Ils chont dans la tour ? Demandais-je, une chips à la bouche.
J'observai la dites tour avec attention, je n'y voyais pas la moindre trace de monstre.
- Ouais, je les ai vue y entrer. Répondit Léo sans détacher les yeux de son travail.
Je le regardais en arquant un sourcil.
- Alors qu'est-ce qu'on attend ? Allons-y ! M'exclamais-je sous le ton de l'évidence.
- Pas tout de suite, laisse-moi nous fabriquer notre armement !
- Pff... on dirait une fée bricoleuse..., me moquais-je.
J'agrippai une autre poignée de chips pour les tendre à Léo, tout ça pour réaliser que ce dernier m'observait avec incompréhension.
- Par les dieux ! m'offusquais-je. Tu n'as jamais vue Clochette !?
Léo se contenta de secouer la tête en riant. Il accepta finalement ma poignée de chips d'une main avant de se reconcentrer sur son bricolage d'une autre.
- Et après Jason dit que je suis un gamin..., soupira-t-il sans cesser de sourire. Au fait où est il ?
- On s'est séparé en se disant qu'on maximiserait nos chances de te retrouver toi ou les singes. Visiblement j'ai un meilleur talent que lui pour repérer ton boxer bleu vif à travers la foule.
Léo piqua un fard mais resta ostensiblement concentré son ouvrage. Je retenais donc quelques moqueries pour le laisser à son bricolage, me dévouant moi à ma mission. C'est à dire surveiller la tour pour m'assurer que les nains ne sortent pas de leur cachette tout en terminant mon paquet de biscuit apéritif.
Léo n'était définitivement pas un fils d'Héphaïstos pour rien, il termina son artillerie en quelques minutes à peine.
- On peut y allez, fit-il finalement, je préfère toujours me savoir armés.
Il désigna ce qui semblait être des explosifs autour de sa (nouvelle et au désormais combien précieuse) ceinture, fière de lui.
- Ouais, ouais super... soupirais-je, impatiente, maintenant allons récupérer nos affaires.
- Pourquoi tu tiens temps à ce collier ?
- Je t'en pose des questions moi Valdez ? arquais-je, pour toute réponse.
- Eh ! Je croyais que maintenant qu'on était ami je pouvais te poser des questions personnelles.
- Quant on en sera à ce stade dans notre relation Valdez crois moi que je te ferais signe. Maintenant allons-y. le pressais-je
Léo finit par lâcher l'affaire et il ne tarda pas à me tirer bien rapidement vers une des deux tours qui était apparemment celle dans laquelle les nains se trouvaient. Nous nous engageâmes dans l'escalier en colimaçon mais un gardien assit derrière une caisse ne tarda pas à nous arrêter.
- Sérieux mec ? Fit Léo en levant les yeux au ciel. Écoutez, vous avez des nains au plafonds et je suis l'exterminateur. -il brandit quelque chose qui ressemblait à une bombe d'insecticide- Capiche ? Exterminateur molto buono, pscittt pschitt. Ahhh !
Il mima quelque chose en train de... d'être mort de peur ? Pendant que je soupirais pour ce qu'il me semblait, la énième fois (ne pouvant retenir un sourire pour autant). Le gardien tendit la main pour nous faire comprendre qu'il fallait payer.
- Purée, grommela Léo, je viens de dépenser tout mes sous en explosif artisanaux, t'en as toi ?Me demanda t-il.
Je fis non de la tête et il fouilla dans son sac et en sortit le paquet de chips. Il le regarda avec un air de chien battu. Le gardien hocha la tête mais nous fit comprendre qu'il n'accepterais qu'une seule personne avec ça..
- Oh et puis mince !
Je fis un petit geste de la main vers le contrôleur et celui-ci s'effondra.
- Tu pouvais pas commencer par là avec les monstres ? Ou avec lui tout court ?
- Ce genre de tour ne marche pas sur les monstres. dis-je. Et puis c'était amusant de te voir faire l'exterminateur.
Léo émit un léger "tsss" mais finit par capituler et s'engouffrer dans les escalier. Escalier qui me parurent les plus long que je n'avais jamais grimpé. Je commençai à penser qu'il ne terminerait jamais lorsque Léo s'arrêta d'un coup, et que je manque de lui rentrer dedans.
- Préviens quand tu t'arrête, ronchonnais-je.
- Oh pardon. dit Léo, à moitié concentrée sur moi.
Je ne tardai pas à découvrir l'objet de sa concentration en me penchant pour observer la pièce sur lequel nous venions de déboucher. Des sacs de divers objets étaient empilés ça et là, débordant de trucs brillant. Je crus d'abord que les nains étaient partis, et craignis ne plus jamais revoir mon collier. Mais lorsque je levai la tête, j'aperçu alors les singes-nains accrochés au poutres du toits avec leur pied. Il jouaient au cartes et quand ils nous virent les firent tomber sur nous telles des confettis.
- J't'avais bien dit qu'ils viendraient ! Dit Acmon.
- Oui, mais tu n'avais pas parié la fille. Comment as tu fait pour te défaire des liens aussi tôt ? M'interrogea le singe visiblement réellement intéressé par la question.
- Comme ça. Fis-je hargneusement en faisant léviter une carte que j'envoyai a une vitesse incroyable sur Passalos puis sur Acmon, ce qui leur fit à chacun une entaille sur la joue.
Les singes retombèrent au sol dans un capharnaüm de "aïe" et de "ouille".
- Bon, dit rageusement Acmon, qu'est-ce qu'on vas vous faire escalader maintenant ? Le dôme de San Luca ?
Je m'apprêtais à dégainer mon poignard pour l'envoyer en plein sur eux mais Léo m'arrêta d'un geste.
- Quelle bonne idée ! Mais avant de partir, les garçons, vous avez oublié un truc brillant.
Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Je le regardais aussi étonné que les deux frères.
- Impossible, rétorqua Acmon. Nous avons tout passé au crible.
- Vraiment ?
Léo tendit son sac, je fus tenté de regardé ce qu'il avait à l'intérieur, mais il me fit un petit non de la tête et me poussa hors de la pièce. Je m'apprêtais à répliquer, mais une explosion m'en empêcha.
Les Cercopès hurlaient en mettant leur main sur les yeux, je ne savais pas ce que Léo avait fait, mais ça devait faire sacrément mal. Alors que les singes-nains tentaient de s'échapper par la fenêtre, Léo leur envoya des pétards que je fit s'orienter entre leur jambe et qui les déséquilibras. Léo me maintenu hors de la pièce avant de faire exploser autre chose qui mit de la poudre verte partout. J'en touchai un peu et regrettais mon geste lorsque la poudre attaqua mes doigts de façon corrosive !
Les singes-nains hurlait et criaient, mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'ils disaient.
Alors que le brouillard se dissipait j'entendis un grondement de tonnerre, un éclair illumina la pièce et Jason rentra en volant par la fenêtre. Je crois bien que c'était impossible de faire une entrée plus frimeuse et encore, je ne vous parle même pas du fait qu'il crépitait et que son épée était fumante. Léo émit un sifflement comme si on avait besoin de rappeler à ce prétentieux que ce qu'il venait de faire était incroyable...
- Ben mon poto. En voilà un entrée fracassante. Mais tu arrives après la bataille....
Jason fronça des sourcils, je suivis son regard et remarquai alors les Cercopès attachés dans un coin de la pièce.
- Qu'est-ce que... commença t-il.
- Hé ouais, fit Léo. Moi tout seul, avec mes petites mains, bien qu'Eïleen m'a un peu aidé. Ça s'appelle le talent.
J'entrai enfin pour de bon dans la pièce, ne pouvant rétorquer quoi ce soit face aux nains attachés, pour une fois le demi-dieu n'avait pas tort.
- Comment tu nous a trouvé ? Demanda alors Léo en se tournant vers Jason.
- La fumée, répondit ce dernier. Et j'ai entendu des détonation. Vous vous battiez au revolver ou quoi ?
- Heu, si on veut, fit Léo avec un grand sourire en se passant la main dans les cheveux.
Il ne tarda pas à se mettre à fouiller dans les sacs de trésor dont il sortait divers chose, des pièces, des diamants. J'en pris quelques un discrètement qu'il avait jeté vers moi, s'il fallait que je m'enfuie et voyage seule, il allait me falloir de l'argent. Je remarquai alors que Léo avait souvent en main un drôle d'objet qui ressemblait à un vieille instrument de navigation.
- Prend-le, fit Passalos alors que Léo examinait une nouvelle fois l'objet bizarre. C'est Ulysse qui l'a fabriqué, tu sais. Prend-le et détache nous.
- Ulysse ? Demanda Jason, tu veux dire le grand Ulysse.
Mon être entier sembla alors habité par une colère qui n'était pas la mienne. Une colère qui venait de mon ancienne vie.
Le grand Ulysse ? Tu parles ! Le plus grand goujat de l'Antiquité oui !
- Celui-là même, dit Passalos. Il l'avait fait pendant sa vieillesse à Ithaque. Une de ses dernières invention, et on la lui a chouravé !
- Comment ça marche ? Demanda Léo, tout de suite très intéressé.
- Oh ça marche pas, fit Acmon. Il manque un cristal c'est ça ? Finit-il en regardant son frère.
- Une vraie énigme, ajouta Passalos. La nuit où on le lui a volé il n'arrêtait pas de dire dans son sommeil '' il aurait fallu prendre un cristal''. Jamais compris ce qu'il voulait dire. Mais on
te donnes le qui-brille. On peut partir maintenant, avec l'odeur de la fille, on vas finir par se faire repérer.
Je me figeai alors sur place alors que les deux demi-dieux se tournaient vers moi avec incompréhension.
- L'odeur de la fille, demanda Jason en reniflant.
- Ouais, fit donc Acmon en me désignant du menton, elle sent le demi-dieu à des kilomètres à la ronde, on a su que vous arriviez avant même de vous voir, en sentant son odeur.
Léo et Jason se regardèrent avant de se tourner de nouveau vers moi. Je ne pus qu'esquisser une grimace avant de marmonner à voix basse :
- Je vous avais prévenu avant d'embarquer avec vous. Mais d'après Hazel c'est pire depuis que je suis partie dans les fonds marins.
- Pourquoi tu ne nous en a pas parlé ? demanda alors Léo.
Parce que je n'estimais par l'information digne d'intérêt en sachant que j'allais tous vous planter dès que l'occasion se présenterait. Occasion qui semblait être apparue bien plus tôt que je ne l'aurais pensé.
Sans parler du fait que je voulais leur donner le moins de raison possible pour me retenir.
Néanmoins, je me contentai de hausser des épaules d'un air sans appel, closant ainsi la discussion.
Ha si seulement j'avais mon collier j'aurais pu m'enfuir sur le champs tant qu'ils étaient un tantinet occupé ! Mais il n'était plus sur le bras d'Acmon et je ne parvenais pas à l'apercevoir dans le fourre tout dans lequel fouillait Léo. Ce dernier glissa l'instrument de navigation d'Ulysse dans une des poches de sa ceinture à outil et attrapa un gros livre en cuir relié.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Rien ! Dit Acmon. C'est juste un livre. On le lui a volé à cause de la jolie couverture doré.
- Volé à qui ? Demanda Léo.
- Un dieu mineur, répondit Passalos. À Venise. C'est rien je t'assures.
- Venise, fit Jason en se tournant vers Léo, ce n'est pas notre prochaine étape ?
- Ouais répondit Léo, il ouvrit le livre et le parcouru rapidement.
- Où peut-on le trouver, au juste se dieu mineur? demanda t-il.
- Non ! Hurla Acmon, m'arrachant un sursaut. Tu peux pas lui rapporter ! S'il apprend qu'on le lui a volé...
- Il vous tuera, coupa Jason. Et c'est ce qu'on vas faire si vous ne nous le dites pas, et nous, on est bien plus près.
Il mit le geste à la parole en appuyant la pointe de son épée sur la gorge d'Acmon.
- D'accord ! D'accord ! Fit celui-ci. La Casa Nera ! Calle Frezzeria !
- C'est une adresse ça ? Demanda Léo.
Les nains hochèrent la tête.
- Je vous en supplie, dit Passalos, ne lui dites pas que c'est nous qui l'avons volé ! Il n'est pas gentil du tout.
- Qui est-ce ? Demandais-je piquée par la curiosité.
- Je... je ne peux pas le dire, bafouilla Passalos.
- T'a intérêt, le menaça Léo.
- Non, protesta Passalos. Je veux dire pour de vrai ! Je n'arrive pas à prononcé son nom. Tr.... Tri... C'est trop dur !
- Truh... , tenta Acmon, Truh-toh.... Il y a trop de syllabe !
Et ils éclatèrent en sanglot. J'en aurais presque eut pitié si la fureur que j'avais ressenti à leur égard quelques dizaines de minutes plus tôt n'était pas encore présente à mon esprit. Cela ne semblait pas être le cas de Jason puisqu'il écarta son épée avant de se tourner vers nous.
- Qu'est-ce que vous voulez faire, on les renvoi dans le Tartare ?
- Pitié non ! Supplia Acmon. Ça pourrait prendre des semaines pour revenir !
- En supposant que Gaïa nous laisse ressortir ! Renchérit Passalos. C'est elle qui contrôle les portes de la mort maintenant. Elle sera très fâchée contre nous.
Léo marmonna quelque chose avant de dire :
- Je vais vous proposer un marché.
- Trente pour cent ? proposa Acmon.
- On vas vous laisser vos trésors, à part nos affaires, l'astrolabe et ce livre -et les quelques pierres précieuse que j'avais empruntée- qu'on vas rapporté à Venise.
- Mais il vas nous tuer ! Gémit Passalos.
- On ne diras pas où on l'a trouvé, promis. On ne vas pas vous tuer. On va vous rendre votre liberté.
- Heu Léo ? Demanda Jason aussi septique que moi.
- Je savais que tu était un malin, s'exclama Acmon. Aussi malin qu'Héraclès ! Je vais t'appeler cul-noir le retour.
- Ouais, non merci, dit Léo dubitatif. Mais en échange de la vie sauve, vous allez faire quelque chose pour nous. Je vais vous envoyez dans un endroit où vous devrez harceler les gens, leur voler leur affaires, leur pourrir la vie par tous les moyens possibles. Et vous jurez sur le Styx de le faire.
- Nous jurons ! s'exclama Passalos. Voler les affaires des gens, c'est notre spécialité !
- J'adore le harcèlement, jubila Acmon. Où est-ce qu'on va ?
Léo esquissa un sourire et dit :
- Vous avez déjà entendu parlé de New York ?
Ensuite il leur expliqua qu'il y avait à New York un camps romain qui s'apprêtait à partir en guerre et qu'ils allaient devoir à tout pris retarder les préparatifs. Les singes-nains hochaient la tête à chaque phrase de Léo. Quand il eu finit, il les détacha et les Cercopès sautèrent jusqu'au bord de la fenêtre. Je les arrêtai cependant d'un geste et dégainai mon épée, la lame en plein sur la gorge d'Acmon.
- Je ne suis pas si sympathique que mes deux collègues ici présents. dis-je alors. Je me fiche de ce qu'il vous arrivera au Tartare si vous ne me rendez pas immédiatement mon collier.
Ils hésitèrent un peu mais Acmon finit par le sortir de sa poche.
- Tiens, me fit-il en me lançant mon collier, de toute façon, il était pas assez brillant.
Je ne pus retenir un long soupir de soulagement en l'attrapant, le serrant contre mon cœur avec force tandis que les singes partaient enfin. Je le rattachai autour de mon cou pendant que Jason et Léo discutait.
Bon maintenant il ne me restait plus qu'à m'éclipser discrètement, je n'avais pas dit au revoir en bonne et due forme à Nico mais l'occasion était trop bonne pour la manquer. Je reculai ainsi doucement vers le palier et commençai à descendre quelque marches à reculons.
- Hey attend Eïleen, me fit Léo.
Evidemment ce n'est que là qu'ils retrouvent un semblant d'intelligence!
- Quoi ? soupirais-je d'exaspération.
- Tu ne peux pas partir. fit Léo d'un ton ferme.
Je ne pus retenir un hoquet de surprise. Comment avait-il fait comprendre aussi rapidement que j'allais fuir ? L'avait-il déjà compris hier soir ?
Zut je savais bien qu'il aurait mieux fallut ne jamais aller le voir !
- Je peux me téléporter, déclarais-je alors avec force. Je pourrais arriver avant vous à La Maison d'Hadès et préparer le terrain. Vous avez entendu les Cercopès. Mon odeur est devenu trop forte, je ne ferais que vous compliqué la tache.
- Parlons-en de ton odeur forte. souligna Léo, c'est super dangereux de rester seule quand on attire autant les monstres.
- Je sais me défendre.
- Tu fais toujours partie de la prophétie Eïleen. ajouta Jason. Tu fais partie de l'équipe.
Je sentis ma motivation vaciller quelque peu face à ses mots. Puis les paroles des Cercopès me revinrent en tête, ils avaient pu nous détecter avant même que nous arrivions, cela nous assurait un désastre si je restais avec.
- C'est parce que je fais partie de l'équipe que je pars. murmurais-je alors avant d'insuffler de l'enjôlement dans mes paroles. Vous comprenez et vous allez me laissez partir n'est-ce pas ?
Un léger silence se fit alors entendre
- Oui bien sur, firent-ils machinalement de nouveau en chœur.
- Alors adieu ! les saluais-je.
Je dévalai les marches de l'interminable escalier quatre à quatre et manquai de me casser la figure à plusieurs reprise. Je me serais bien téléporter mais je sentais ma magie s'affaiblie. Ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas tant utilisé, et je n'avais toujours pas récupéré du contre coup de la veille.
J'aurais peut-être dû tenter le coup malgré tout, constatais-je alors qu'à peine sortie de la tour, la voix de Jason retentit par la fenêtre au dessus de moi.
Mais à peine étais-je sortit et éloigné de quelques mètres de la tour que j'entendis Jason crié :
- Hey tu nous as enjôlé !
- Bien vue Sherlock.
Je ne pris même pas la peine de me retourner et m'élançai alors vers la ruelle la plus proche. Néanmoins le fils de Jupiter fut bien plus rapide que moi. Il ne tarda pas à s'envoler face à moi, Léo accroché à lui.
- Mais lâchez moi les baskets à la fin. m'exclamais-je alors. Vous n'allez tout de même pas me forcez à remonté sur ce bateau ?
Ils se regardèrent et esquissèrent un sourire. Je compris que j'aurais dû me taire.
Jason tendit la main vers moi et j'eu le bon réflexe de m'enfuir en courant avant qu'il ne m'attrape. Malheureusement, ses talents pour le vol facilitait largement la course poursuite.
Je sentis un bras s'enserré autour de ma taille et eut à peine le temps d'apercevoir l'air victorieux de Léo avant d'être soulevée de terre. La force du vol me coupa le souffle, et lorsque je pus enfin me redresser du mieux que je pouvais nous étions déjà trop haut pour que je puisse faire quoi que ce soit sans risquer de tous nous tuer.
- JASON GRACE, hurlais-je alors folle de rage. DÉPOSE MOI A TERRE IMMÉDIATEMENT !
- Tu devrais savoir qu'on est buté nous les romains. répondit-il simplement.
- Je vais te tuer, t'écarteler, j'arracherais tes cheveux et tes sourcils un par un pour en faire un poupée vaudou que je jetterais dans un volcan !
- Je dois dire que c'est la menace la plus détaillé qu'on m'ai jamais faites.... avoua t-il en riant.
Je continuais de vociféré des insultes jusqu'à ce qu'on arrive à l'Argo II où tout le monde ne tarda pas à nous observer avec des yeux ronds. Ma fureur ne fit qu'un peu plus augmenter lorsque je vis Nico m'observer d'un air tout a fait rassuré, un léger sourire au coin.
- Sale traitre ! vociférais-je. Tu m'as dit d'aller lui parler parce que tu savais qu'il ne me laisserait plus partir après !
Nico ne dit rien mais il ne se dépétra pas de son sourire pour autant, m'arrachant un long cri de rage.
Je quittais enfin le pont, furibonde, pour rejoindre ma cabine à grand pas. J'eus tout juste le temps d'entendre Léo s'exclamer, hilare, "j'adore cette fille !" suivi d'un cri de douleur. J'esquissais un sourire satisfait, la main en l'air, le peu de pouvoir qui me restait en action.
Ces saletés de garçon !
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