16. I'm gonna blow that damn flame away
Ce fut la première depuis bien trop longtemps que je fis une nuit complète sans cauchemar. Néanmoins la tranquillité de mon sommeil ne tarda pas à vite être brisée lorsque je me réveillai et découvrais un Léo endormi non loin de moi, à même le sol.
Alors oui, je me souvenais vaguement m'être endormie dans sa cabine la veille après que nous ayons discuté je ne sais combien de temps. Cela ne m'empêcha pas de pousser un cri de panique en me redressant d'un coup dans le lit du fils d'Héphaïstos.
Cri qui fit se réveiller et se redresser tout aussi précipitamment le demi-dieu, ponctuant le tout d'un joli chœur de cri paniqué. Ce ne fut que lorsque le silence revint enfin que, ma panique retombée, je pus articuler quelque mot :
- Désolé. Je... j'ai perdu l'habitude de dormir avec des gens.
"Dormir avec" n'était pas vraiment le terme adapté puisque Léo semblait avoir passé sa nuit sur le sol, mais il ne sembla pas s'en formaliser. Il contenta de pousser un long soupir, ne semblant pas savoir s'il devait s'agacer ou pas.
- Ne me fais juste plus jamais ça. dit-il finalement. J'ai cru qu'un monstre avait envahi ma chambre...
- Ne t'en fais pas, je ne comptais pas repasser toutes les nuits dans ta cabine.
Son visage sembla se décomposer à peu près un instant après que je me rende compte de mes paroles, me sentant piquer un fard à mon tour. J'étouffai un cri de dépit en pressant avec force mes mains contre mon visage.
- Bon, tu sais quoi, dis-je alors en me relevant. On ne va juste prétendre que tout ça n'est jamais arrivé et ne plus jamais arriver.
- Ouais, bonne idée...
Et bien évidemment ce fut avant même que j'ai le temps de sortir tout à fait du lit de Léo que la porte s'ouvrit grand, laissant apparaître la fille d'Aphrodite en personne.
- Ha, tu es là....
Elle se stoppa net en m'apercevant, ses yeux ne tardant pas à faire des allers et retours entre Léo et moi. Elle esquissa alors un sourire malicieux sans cesser de nous observer.
- Non, non, non ! m'exclamais-je alors en me relevant enfin. Je me passerais de tous tes commentaires McLean !
- Je n'allais rien dire. fit Piper dont le sourire semblait affirmer tout le contraire. Enfin, sauf s'il y a quelque chose à dire.
- Pips ! maugréa Léo alors que je sortais précipitamment de la cabine.
Le grand éclat de rire de la demi-déesse sembla me poursuivre jusqu'à l'autre bout du bateau alors que je rejoignais rapidement la cabine "d'invité" que je m'étais assignée lors du début de la quête. Je n'y passais guère beaucoup de temps, la plupart de mes nuits étant occupées à combattre les monstres qui nous attaquait.
Pourtant cette fois ci avoir un peu d'intimité me parut une bénédiction. Une bénédiction pour me mettre à fustiger un bon nombre d'insulte envers ma chère personne.
- Ah Nico DiAngelo je t'en ficherais des bonnes idées ! fulminais-je, faisant les cent pas dans ma chambre. Gne Gne va dire en revoir à Léo Valdez avant de tous nous planter, ça ne va pas du tout te fourrer dans la situation la plus gênante de ta vie !
J'aurais bien certainement pu continuer à m'apitoyer sur mon sort (pas si tragique mais j'avais toujours aimé être mélodramatique) je ne sais combien de temps si l'explosion n'avait pas soudain retentit dans tout le bateau.
Je ne tardai pas à me redresser, poignard à la main, mes déboires bien rapidement oublié. Je sortais précipitamment de ma cabine pour me diriger sur le pont. Je vis alors Léo suivit rapidement de Jason et Frank sortir en courant du mess. Je m'apprêtais à les suivre mais pilai net face au mess. Nico était effondré au sol, Hazel penchée vers lui, les yeux plein d'inquiétude.
- Il va bien ? Demandais-je avec angoisse.
- Je ne sais pas trop, il est tombé sur la tête. répondit Hazel d'une voix tremblante.
Je me précipitais alors vers lui et déchargeai ma magie de guérison sans plus tarder. Les Dieux allaient-il donc laisser Nico DiAngelo avoir un jour de répit ?! Mon angoisse parvint à se réduire de peu lorsqu'enfin le fils d'Hadès poussa un léger mugissement. J'aurais bien pu rester à son chevet jusqu'à ce qu'il se réveille complètement si un nouveau bruit assourdissant n'avait pas de nouveau retentit, faisant trembler tout le bateau.
- Je te le confie ! dis-je à Hazel en me relevant.
Cette dernière opina avec détermination et je n'en attendis pas plus pour sortir à grand pas du mess. Je ralentis cependant quelque peu en arrivant sur le pont, observant ce dernier avec méfiance. Méfiance qui se confirma lorsque je vis Léo par terre traîné par, par, un... ? Singe-nain rouge affublé de vêtement et de chapeau melon ?
Piper et Mr Hedge, qui avait pour une étrange raison du chewing-gum et des élastiques de toute les couleurs dans les cheveux étaient quant à eux attachés au mat avec du ruban adhésif.
Pas le temps de réfléchir à la nature absurde de cette situation. Le singe qui trainait Léo était dos à moi, si bien que je me dirigeai avec lenteur vers le mat pour libérer les deux malheureux prisonnier.
Un ricanement se fit alors entendre derrière moi. Je n'eus pas le temps de me retourner que déjà un deuxième singe bondit devant moi et m'arracha le collier que j'avais autour du cou.
Un haut les coeur me tétanisa alors sur place tandis que ne pouvais que hurler un "NON" désespérée, peine perdue.
"Le symbole d'un nouveau départ. Promet moi que tu me le rendra et que tu ne feras rien de dangereux avec."
La voix de Luke sembla résonner dans tout mon être alors que je voyais le petit pendentif en forme de caducée et les perles qui l'entouraient disparaître dans le sac du monstre. Je passais avec lenteur mes doigts à mon coup, peinant à résister à l'affreuse angoisse qui m'emparait.
C'est pas le moment de paniquer !
Pour une fois ma conscience n'avait pas tort.
Je n'eus besoin que d'un instant. Un instant pour refouler toute la peur et cet affreux deuil qui ne voulait pas disparaître. Un simple souffle avant de dégainer mon épée pour la pointer vers les deux singes.
- Le dernier monstre à m'avoir attaqué m'a supplié de l'achever. persiflais-je alors en esquissant un pas vers eux. Croyez-moi, vous ne voulez pas subir le même sort.
Les deux singes échangèrent un regard, pas l'air plus inquiet que ça. Et alors après m'avoir assené d'un élégant tirage de langue il bondir par dessus bord dans un grand éclat de rire.
Le rire ne tarda pas à s'enrayer lorsque, sans réfléchir, je bondis à mon tour dans le vide avant de m'accrocher avec force à chacun de leur bras.
- Pas bon ! Pas bon ! S'écria le singe brun en s'efforçant de me dégager.
- Je vous avais prévenu !! Je ne vous lâcherai pas tant que vous me rendrez pas mon collier.
Peut-être n'étais-je pas faites pour les tirades terriblement badasse. Parce que toute mon assurance ne tarda pas à disparaître lorsque les singes se séparèrent dans un ricanement à quelque mètres du sol, me laissant violemment retomber contre ce dernier. Un craquement qui ne me disais rien de bon se fit alors entendre, un instant avant que la douleur ne se diffuse dans toute ma cheville.
Ce fut la deuxième fois de la journée que je me mis à hurler des insultes et des injures tandis que je me soignais comme je pouvais, le tout sous les ricanements des deux singes qui profitaient du spectacle du haut d'un bâtiment.
- Vous êtes morts. fulminais-je en me relevant enfin. Vous êtes tellement mort.
Pour toute réponse les singes me firent au revoir de la main, sans cesser de rire, avant de s'enfuir à toute jambe. Je n'en attendis pas plus pour me lancer à leur poursuite. La course sembla s'étirer durant bien trop longtemps, ponctuée de long moment de panique où je craignais les avoir perdus. Finalement je débouchai sur une place au centre de laquelle se trouvait une fontaine au dessus de laquelle était perchée le singe au poil roux.
Je n'en attendis pas plus pour m'élancer dans l'eau avant de m'arrêter d'un coup, réalisant alors que je n'étais plus seule, Léo et Jason me faisait face, semblant plus que perdu quant à ma présence ici..
- C'est pas trop tôt !
- Excuse moi, j'étais un peu occupé à reprendre conscience. rétorqua Léo.
Je levai les yeux au ciel, mais ne tardai pas à reporter mon attention sur le singe-nain qui nous narguait en balançant joyeusement son sac de butin vers nous.
Je poussai un long soupir, j'en avais plus que marre de ces jeux idiots. Je tendais alors mes mains vers le sac qui ne tarda pas à s'élever dans les airs. Mais le deuxième singe-nain apparut alors pour bondir dessus, me coupant le souffle sous l'effort magique qu'il apporta d'un coup.
- Allons, allons. Dit le singe-nain en reposant le sac sur son épaule, on ne s'est même pas présenté. Je suis Acmon. Et mon frère là-bas...
- ... est le plus beau des deux ! compléta le dit frère. Passalos ! Chanteur des chansons et buveur de café ! Voleur de tout ce qui brille !
- Je t'en pris, cria Acmon, je suis bien meilleur voleur que toi !
- N'importe quoi ! Fit l'autre.
Il sortit un poignard du sac et entreprit de se curer les dents avec.
- Hé, s'écria Jason. Mais c'est le poignard de ma copine !
Cette fois je fus la plus rapide. Je tendais mon bras avec force vers le poignard qui ne tarda pas à fuser sur moi, le singe qui le tenait avec. Il ne tarda pas à le lâcher, abandonnant l'arme dans mes mains. Jason se jeta sur lui mais il était trop rapide. Il sauta dans les airs et rebondit sur sa tête, fit un flip avant, atterrit à coté de Léo et passa ses gros bras autour de sa taille.
- Tu me sauve ? supplia Passalos.
- Bas les pattes ! S'exclama Léo.
Il essaya de le repousser, mais Passalos lui échappa d'une culbute arrière. Et d'un coup, le jean de Léo tomba à ses chevilles. Son visage vira alors au rouge pivoine tandis que je ne pouvais retenir un sourire. Passalos agita alors une fermeture éclair dans les air avec un grand sourire victorieux.
- Rends moi cette stupide fermeture éclair ! Bafouilla Léo.
- Bof ! Pas assez brillant fit Passalos, et il jeta la fermeture éclair par terre.
Jason attaqua l'épée à la main et je n'en attendais pas plus pour bombarder les singes de décharges de magie. Passalos sauta sur le socle au coté de son frère pas le moins perturbé du monde.
- Donne moi la ceinture, je veux voir ! s'exclama-t-il.
- Nan. T'as eu la boule brillante.
- Ouais, elle est sympa la boule brillante.
Et il sortit, tel un magicien, de son chapeau de cow-boy, une grosse boule en bronze que je reconnus comme la sphère d'Archimède. Il se mit à appuyer un peu partout et Léo hurla :
- Arrête ! C'est une machine fragile !
Un désagréable frisson d'angoisse me remonta l'échine face à sa panique. Il m'avait confié le prix que lui avait couté cette sphère, il n'était pas question qu'on la perde à cause de monstre insupportable. Jason vint à ses cotés et lança un regard noir au singe-nains.
- Vous êtes qui d'abord ? Leur demanda t-il.
- Nous sommes les Cercopès ! Je parie que tu es un fils de Jupiter, hein ? Fit Acmon en plissant les yeux, je les repères toujours.
- Exactement, comme cul-noir, dit Passalos.
- Cul-noir ? demandais-je avec incompréhension.
- Oui, vous savez, me répondis Acmon en souriant de toute ses (affreuse et sales) dents. Héraclès. On l'appelait cul-noir parce qu'il se promenait les fesses à l'air. Et il était tellement tanné par le soleil que son derrière, hein...
- Oh mon dieu, soupirais-je, quel humour... on est tous mort de rire. Maintenant on peut passer à la partie où on vous dérouille la face ?
- Au moins il avait de l'humour LUI ! Intervint Passalos en ignorant ma question. Il allait nous tuer parce qu'on l'avait volé, mais il nous a laissé la vie sauve parce qu'il aimait bien nos blagues. Pas comme vous trois, grognon grognon !
- Hé j'ai énormément d'humour, répliqua Léo, rendez nous nos affaires et je vous raconterait une histoire drôle avec une chute qui déchirent.
- Jolie tentative !
Acmon sortit un... ho je ne suis pas calé en bricolage ! On vas dire qu'Acmon sortit un outil de la ceinture à outil de Léo et le fit tourner entre ses doigts.
- Oh, c'est beauu.... c'est bô ! Ça, un peu que je la garde, et ça aussi d'ailleurs, dit-il en passant mon collier autour de son bras, ça me vas bien non ? Merci cul-bleu et la magicienne.
Cul bleu ? Je me retournai et constatai que le pantalon de Léo était encore retombé sur ses chevilles. Cette fois je soupirais d'exaspération.
- Bon maintenant ça suffit ! Criais-je, tu me rend mon collier ou tu vas mourir électrocuté !
- Ouais, passons au chose sérieuse, dit Jason.
Léo fit sortir des flammes de ses mains et Jason pointa son épée vers le ciel. Des nuages noirs se regroupèrent au dessus de la place et le tonnerre gronda.
- Yaï, trop peur ! Couina Acmon.
- Moi aussi, dit Passalos, si seulement on avait une tour secrète où se réfugier !
- Hélas cette statue n'est pas l'entrée d'une tour secrète, dit Acmon. Elle a une visée différente.
Je ne compris pas le sens de leur parole. Je me tournai vers Léo avec incompréhension. Mais visiblement lui avait compris. Il fit disparaître ses flammes et fronça des sourcils avant de crier :
- C'est un piège !
Il bondit hors du bassin mais je n'eus pas le temps d'en faire de même que cinq filins dorés jaillirent des doigt de la statue. Ils nous attrapèrent Jason et moi et nous hissèrent en l'air la tête en bas. Un éclair crépita sur le haut de la statue mais c'était trop tard, les Cercopès n'y étaient plus.
- Bravo ! S'écria Acmon désormais assis à la terrasse d'un café. Tu me plais beaucoup en cochon pendu fils de Jupiter !
- Oh moi je préfère la fille, tu penses qu'on pourrais l'emmener avec nous ? Dit Passalos.
- La fille vous dit cordialement d'allez vous faire voir. Rageais-je.
- Tu sais qu'Héraclès nous avait pendu par les pieds ? Ah qu'il est doux le goût de la vengeance, continua Passalos.
Léo envoya une boule de feu sur Passalos qui était en train d'essayé de jongler avec deux pigeons et la sphère d'Archimède. Il poussa un cri strident et fit en bond en jetant la sphère et les pigeons.
- Il est temps de partir ! Déclara Acmon.
Il souleva son chapeau melon et détala en sautant de table en table. Passalos me regarda moi puis la sphère d'Archimède qui avait roulé entre les jambes de Léo.
- Ose un peu, fit celui-ci en faisant apparaître des boules de feus dans chacune de ses mains.
- Salut ! Lança Passalos avec un flip arrière.
Il courut rejoindre son frère. Léo ramassa sa sphère et se tourna vers moi et Jason qui essayait de trancher sans succès les filins d'or.
- Tenez bon, dit Léo, je vais voir si je peux trouvé un interrupteur ou...
- Vas-y grogna Jason. On te rattrapera dés qu'on s'en seras sortit.
- Mais...
- Tu n'as pas intérêt à les perdre idiot, fis-je à mon tour.
Léo hocha la tête en déglutissant devant mon regard et partit à la poursuite des Cercopès.
- Ha j'enrage ! maugréais-je.
- Oui eh bien si tu pouvais trouver un tour de magie pour nous sortir de là ça m'arrangerait.
- Oui oui ! Tais toi, je me concentre.
Je louchai sur les filins qui me retenait et catalysai toute mon attention sur eux. J'imaginai que c'était des élastiques et que je les écartai encore et encore. Je me mis à suer à grosse goutte et ma respiration ralentit. Je fermai les yeux et visualisai ces filins que je brisais d'un coup sec. Les liens ne tardèrent pas à céder à leur tour, me précipitant dans la fontaine. Je me relevai avec un sourire victorieux sous les yeux quelque peu impressionné de Jason.
- Je suis ravi que tu ai retrouvé le contrôle de ta magie. observa-t-il.
- Chacun ses terribles pouvoirs hein...
Je m'exécutai alors et concentrai ma magie pour défaire les liens de Jason et il ne tarda pas à retomber par terre à son tour.
- Qu'est-ce qu'on fait ? demandais-je alors.
- On se sépare. La ville est trop grande. On aura plus de chance de les retrouver chacun de notre côté.
Je lui répondit d'un simple hochement de tête et ne tardai pas à détaler au détour d'une allée, le laissant en faire autant. Je parcourrai à nouveau les rues anciennes à grand pas, peine perdue. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
C'est alors qu'une idée me traversa.
Les singes-nains se déplaçaient bien sur les toits, je pouvais en faire tout autant. Je bondissais alors sur la première table de café en vue avant d'élever cette dernière jusqu'à un toit. De là haut, j'aurais une chance de retrouvé Léo et les Cercopès.
Je finis par retrouver le demi-dieu dans le foule des rues, en faites c'est d'abord une tache bleu électrique qui attira mon attention avant que je ne comprenne que c'était le boxer de Léo puisque son jean était encore tombé. Bien que je ne voyait pas les Cercopès, je remarquai bien rapidement que lui n'avait pas perdu leurs traces.
Néanmoins je finis par m'arrêter bien vite lorsque je le perdais de vue dans la foule. Je restais longtemps plantée au dessus d'une petite supérette qui surplombait une place avec deux tours. Je regardai longuement autour de moi avec attention. Mais aucune trace de Léo ou des singes-nains. Quelques minutes passèrent et je compris que je les avais définitivement perdu.
Ce fut dans mon énième chapelet de juron que je redescendis finalement au sol.
- Oh Léo Valdez je te jure que si tu n'apparais pas devant moi à l'instant c'est toi qui va me supplier de t'achever ! pestais-je alors en mettant pied à terre.
Un raclement de gorge mal à l'aise retentit alors derrière moi.
- Hum... tu n'étais pas obligé d'en arriver à de telles extrémités pour me retrouver l'Enchanteresse.
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Salut ! Alors, que pensez vous de ce chapitre ? Juste pour savoir comme ça, qu'elle est votre personnage préféré dans les Héros de l'Olympe ? Personnellement, moi c'est Léo, il est tellement.... parfait. Il est drôle, intelligent, gentille, courageux, généreux et canon (du moins dans ma tête XD ), n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires ^^
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