5o. Why does my home looks like hell ? (probably bc I chose it)
P.D.V d'Emma :
Je ne voyais plus rien, je ne parvenais à ne plus rien percevoir. Il ne restait plus que la douleur. Cette douleur insoutenable qui semblait me vriller le crâne et envahir chaque parcelle de mon corps. Je saisis alors parfaitement les pulsions psychotiques des fondus. A cet instant je me sentais prête à tout pour que la douleur cesse, quitte à me défouler sur quelqu'un d'autre pour le faire. Ou alors simplement mourir, pendant un instant je tentais désespérément de rassembler mes forces pour récupérer mon fusil à pompe et me tirer une balle dans le crâne. Je voulais juste que la douleur cesse.
- Emma ! m'appela alors une voix. Emma ! Ne nous laisse pas tomber on va te soigner, ne me laisse pas !
Et d'un coup, aussi rapidement qu'elle avait débarquée, la douleur disparut. Je ne sus durant combien de temps elle avait duré. C cela aurait pu être une heure comme un jour. Le reste de mes sens prirent néanmoins encore un certain moment avant de revenir. Bien sûr ce fut le mal de crâne qui revint en premier avec ma difficulté à respirer. Mais la douleur me paraissait désormais bien moindre par rapport à ce que j'avais pu ressentir ce qui me semblait être une éternité plus tôt. Une sensation bien plus douce m'envahit lorsque je sentis une main enserrer la mienne. Et puis les murmures me parvinrent. Et seulement à ce moment là, je réussis à difficilement ouvrir les yeux. Ils se perdirent presque instantanément dans le regard de Thomas qui m'observait avec inquiétude.
- Salut crétin. croassais-je d'une voix rauque.
- Me refais plus jamais peur comme ça idiote. rétorqua-t-il dans un murmure.
Une agitation se fit entendre autour de lui et je tentais du mieux que je pouvais de me redresser pour apercevoir l'ensemble des blocards se tasser autour de moi.
- Il va définitivement falloir que t'arrêtes de manquer de mourir tous les deux jours Emma ! s'exclama Winston qui paraissait néanmoins plus que soulagé.
- Il va surtout falloir que t'arrête de tout garder pour toi ! rétorqua Newt. Tu m'explique pourquoi c'est Thomas qui a dû nous dire que t'avais la braise il y a quelques heures parce que t'étais littéralement en train de crever à nos pieds ?!
J'envoyais un regard de détresse à Thomas qui se contenta de hausser des épaules d'un air innocent. Je finis par me tourner de nouveau vers les autres avec une légère grimace.
- Je ne voulais pas vous embêter avec ça. finis-je donc par maugréer.
- Évidemment que non tu ne nous aurais pas "embêté" avec ça. répliqua Poêle à Frire.
- On est ensemble dans ce bordel, et on le restera crois moi Emma. renchérit Minho.
Je jetais un regard à Thomas qui hocha simplement la tête avant de me tourner de nouveau vers les autres. Finalement je tendais mes bras vers eux et comme s'ils n'attendaient que ça, les cinq garçons se jetèrent alors dans mes bras. J'en aurais bien pleuré si j'en avais encore la force. Jamais encore je ne m'étais sentie aussi à ma place qu'au milieu de cette bande de tocard. Nous restâmes comme ça un bon moment, je crois que c'était ce que chacun de nous avions besoin, un bon gros câlin avant de retourner dans l'horreur de nos vies.
- Bon, dis-je finalement lorsqu'ils finirent par s'écarter. Vous pouvez m'expliquer comment je suis arrivé là ?
Parce qu'effectivement, je n'avais absolument aucune idée de l'endroit où nous nous trouvions. Je finis par regarder autour de moi pour voir que nous étions de retour dans de vieux bâtiments. Mais je n'avais guère plus d'informations dessus.
- On a trouvé le Bras-Droit. dit Poêle à frire.
- Enfin c'est plutôt eux qui nous ont trouvés ! réfuta Winston. Je te jure que sans Aris ils nous auraient complètement dégommé.
- Ah ça oui ! On peut pas dire qu'il nous ont fait un très bonne accueil ! renchérit Thomas. Heureusement que certains de leurs snipers faisaient partie du labyrinthe d'Aris, parce que sinon on était cuit.
- Et j'imagine que je n'ai qu'empiré les choses. maugréais-je avec un petite grimace.
- Disons que tu ne les as pas simplifiées. réfuta Minho. Vince, le chef du Bras-Droit, était pas trop pour recueillir une fondue dans son refuge.
- Mais on a réussit à l'empêcher en lui disant que t'avais plein d'informations à lui dire. poursuivit Newt. J'espère au moins qu'on avait raison ?
- Je pense que oui. soufflais-je avant de me passer les mains sur mon visage. Alors personne ne m'a donné de remède provisoire sorti de nulle part ?
Les garçons se regardèrent l'un après l'autre avant de simplement secouer la tête, n'osant pas me répondre de vive voix.
- Je savais bien que c'était un putain de faux raccord. maugréais-je. Ça ne pouvait logiquement pas arriver !
Évidemment que Thomas n'avait pas dans son sang un remède miraculeux comme ils avaient essayés de le faire dans le film. Pour la simple et bonne raison que l'idée ne tenait pas debout ! Bon sang de bois ! Cela réduisait mon temps de répits avant de sombrer dans la folie de beaucoup. J'avais l'impression que le virus mettait un peu plus de temps qu'avec les autres pour m'envahir. Peut-être parce que mon système immunitaire n'avait pas encore subi toutes les attaques radioactives de ce monde. Mais il ne devait guère me rester plus de quelques semaines. Peut-être un mois maximum, mais même là je n'y comptais pas trop.
C'est alors que mon regard se perdit sur Newt, puis sur Winston et qu'une vision d'horreur m'apparut.
Je les poussais soudain brusquement en me recroquevillant dans mon petit lit.
- Ne m'approchez pas ! m'écriais-je. Et ne laissez pas entrer les enfants non plus !
Tous m'observèrent avec incompréhension. Ils devaient certainement penser que je vrillais de nouveau. Et peut-être était-ce le cas. Je ne savais plus trop.
- Je..., hésitais-je.
Comment annoncer ça bien ? C'était impossible parce qu'il n'y avait pas de bonne manière de l'annoncer. Parce que je connaissais parfaitement l'angoisse qui allait désormais leur tordre le ventre.
Mon regard se perdit dans les yeux de Newt, puis sur ceux de Winston, pour finir sans trop comprendre comment sur Minho qui attrapa presque instinctivement la main du blond. Il avait compris.
- Vous n'êtes pas tous des immunes. dis-je avec lenteur en fixant le sol, mal à l'aise.
- Pardon ?! s'exclama Poêle à Frire. Mais je croyais que c'était le but de ces foutus expériences ?
Je haussais des épaules avec une lassitude infinie.
- Ils voulaient rajouter des variables. mes yeux restaient fixés sur le sol alors que mes ongles s'enfonçaient sans même que je ne m'en rende compte dans mes paumes. Newt et Winston. Si vous attrapez le virus, vous y succomberez encore plus rapidement que moi.
L'info jeta un silence de mort autour de moi. Et moi je m'en voulais à mort. Je m'en voulais à mort de ne pas leur en avoir parlé avant. Je m'en voulais à mort d'avoir chopé ce foutu virus et de devenir une menace permanente pour eux.
Thomas finit par ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais les premiers sons de sa phrase furent alors étouffés par le bruit d'une explosion.
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Aaaaaaah, après deux mois d'absence me voilà de retour pour un nouveau chapitre pour vous remettre un peu dans le bain hehe
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