P.D.V d'Emma :

- Retournez tout le bâtiment si vous voulez mais vous avez intérêt à me retrouver cette gamine ! S'écria Janson.

Il repartit d'un pas furieux, laissant ses hommes quelques peu dubitatif. Et  me laissant moi avec un grand sourire.

En effet, cela faisait plusieurs heures que je m'étais glissée dans un de ces étonnement grands conduit d'aération. Et également plusieurs heures que je me délectais de la fureur de Janson qui voulait ardemment me retrouver.

Bon, positivons, la première partie de mon plan avait marché.
J'étais armée et j'avais momentanément réussis à échapper à cette sale face de rat.

Maintenant il ne me restait plus qu'à me tirer d'ici pour retrouver Eïleen.
Un jeu d'enfant en somme.

Le contact d'une main sur ma cheville me fit alors sortir de mes pensées. Je me retournais d'un bond, mon Glock pointé contre le nouveau venue.

- Ce n'est que moi ! s'exclama Aris d'une voix chevrotante.

Je rabaissais mon arme en levant les yeux au ciel, ces crétins me tueront...

- Tu as réussie à nous avoir un pass ? demandais-je en me retournant complètement vers lui.

Le garçon hocha la tête avec un grand sourire avant de sortir de sa poche une carte d'accès.

- Bien joué ! dis-je en souriant à mon tour.

- Ce n'était pas bien compliqué avec tout le dérangement que t'as fichu. Admit-il.

- Ouais c'est une de mes plus grande qualités.

Un léger silence suivit ma réplique, silence durant lequel le petit blond semblait réfléchir intensément.
Finalement il releva la tête d'un air bien moins joyeux qu'avant.

- Alors tu pense vraiment que c'est endroit appartient au W.I.C.K.E.D ?

Je hochais fermement la tête avant de la tapoter du bout des doigts.

- Je n'ai rien oublié. L'expérience ne devait pas s'arrêter au labyrinthe. Maintenant assez parlé, il faut que tu me conduise au dortoir de mes... amis.

Il opina et se glissa dans le conduit d'aération, je le suivais sans rien dire, le laissant cogiter mes paroles.

- On y est. finit-il par dire. Tu veux que j'en appel un discrètement.

- Oh la discrétion c'est pas mon genre.

Je me retournais et enfonçai alors violemment mon pied dans le petit panneau de fer qui obstruait la sortie du conduit.

- Qu'est-ce que..., entendis-je quelqu'un murmurer alors que je me glissais hors du conduit et accessoirement hors du lit sous lequel il se trouvait.

- Votre personne préféré est de retour ! M'exclamais-je en levant les bras au ciel, toujours étalée par terre.

- Emma ?! s'écria presque Thomas en se penchant au dessus de moi.

La réaction des autres fut immédiate, ils bondirent tous de leur lit pour venir à ma rencontre.

- Bon sang Em' on pensait que t'étais morte ! s'offusqua Minho.

- Oh croyez moi il en faut plus que ça pour me tuer. réfutais-je en posant mon M16 sur mes épaules. 

Un léger soupir se fit entendre dans le dortoir. Soupir que semblait partager l'ensemble des blocards. Finalement c'est Chuck qui finit par le briser.

- Est-ce que c'est vrai ce que t'as dit ce matin ? Demanda-t-il avec une certaine angoisse.

Je hochais fermement la tête.

- Absolument et totalement vrai ! J'ai juste besoin vérifier quelques trucs avant qu'on puisse se barrer d'ici.

- Tu veux qu'on parte d'ici ?! s'offusqua Newt. Pour aller où ?

- Si mes informations sont bonnes ont devrait pouvoir trouver un refuge à l'extérieur.

- Et si elles ne le sont pas ? réfuta Poêle à Frire.

- C'est pour ça qu'on est là. expliquais-je sans me détacher de mon sourire. Je me suis dit que vous auriez besoin d'un peu de motivation.

- On ? répéta Winston.

Je fronçais alors des sourcils et me retournai pour remarquer la non-présence d'Aris derrière moi. Je poussais alors un long soupir avant de me laisser tomber sur le lit derrière moi sous l'œil incompréhensible des garçons devant moi.

- Sort de la sale gosse ! m'exclamais-je en me penchant vers le conduit d'aération. 

Aris semblait y attendre, se tortillant sur lui même avec une certaine anxiété. Il balbutia je ne sais quoi mais je ne lui laissais pas le temps de protester et le tirai alors sans plus de cérémonie.

Il émit quelque protestations mais finit par se taire devant le regard scrutateurs des autres qui allait de lui au dessous du lit.

- Et t'en a encore beaucoup là dessous ? Demanda Minho.

- Malheureusement non. répondis-je. Je vous laisse à Aris le soin de vous expliquer notre plan.

"Quel plan ?!" Sembla désespérément me dire son regard. Je répondis d'un simple haussement d'épaule.

- Ça fait une semaine que je suis là. dit-il finalement avec hésitation. On était tous très proches dans mon labyrinthe, mais j'ai perdu tout contact avec les autres lorsque ce Janson les a appelé. C'est à ce moment là que j'ai commencé à avoir des soupçons. J'ai finis par découvrir le réseau de conduit d'aération qui traversait tout le bâtiment. Et j'y ai découvert quelque chose...

- Quoi ? Demanda Thomas.

- Je crois que le mieux serait de vous montrer. je répondis avant de me glisser de nouveau sous le lit. Vous m'avez fait assez confiance pour ne pas partir sans moi, laissez moi vous prouvez que vous avez eu raison.

Je ne leur en disais pas plus et m'enfonçais une nouvelle fois dans le conduit.

La traversé fut un peu plus compliqué que ce que je ne pensais. Évoluer dans ces étroits couloirs s'avérait bien plus compliqué accompagné de sept crétins. On finit cependant par arriver devant une grosse plaque grillagée qui nous donnait une vue sur un grand couloir interrompu par une large porte.

- C'est ça que tu voulais nous montrer ? Demanda Poêle à Frire d'un air dubitatif.

- Attendez. fit Aris avec une étonnante détermination.

Et c'est ce qu'on fit, je fus même surprise de l'étrange silence des garçons qui se contentaient de rester immobile, penchés au dessus la grille alors que les minutes passaient.

Finalement un bruit se fit entendre et tout le monde sembla se tendre d'un coup. Des scientifiques traversèrent alors le couloir. Mais plus que leur présence, ce qui retint toute mon attention fut les brancards où étaient allongés les blocards qu'avaient appelé l'homme rat au repas. Ils les poussèrent à l'intérieur de la mystérieuse pièce, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun et que les larges portes ne se referment.

- Tous les soirs ils les emmènent ici et ils n'en ressortent jamais. expliqua Aris.

- Et qu'est-ce qui leur arrive ? Demanda Newt.

Aris haussa les épaules et les regards convergèrent alors vers moi. Les scientifiques ressortirent finalement de la pièce et je relevais les yeux vers Aris qui me tendit son pass sans même que j'ai besoin de lui demander.

- C'est pour ça que je suis là. dis-je alors en ouvrant alors violemment la trappe. Qui m'aime me suive.

Je ne les attendais pas pour me laisser alors lourdement retomber sur le sol, mon blaster fermement serré contre ma poitrine. Évidemment, ce fut ce crétin de Thomas qui bondit à ma suite.

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Yaaaaaas enfin un nouveau chapitre ! 
Alors j'espère que vous me pardonnez de ce léger retard avec le petit dessin que j'ai caler dans chap huhu.

Ça fait longtemps que j'ai envie de faire des illus dans mes histoires mais j'avais jamais pris le temps de le faire. Je suis contente que ce soit Emma qui en fasse partie. Dans la version originale elle était qu'un copie colle d'Eïleen mais j'aime vraiment ce que j'en ai fait. En plus j'avoue j'adore beaucoup trop écrire des persos badass croyez moi vous en avez pas finis avec elle !