22. These are my funerals

P.D.V d'Emma :

La menace de mort imminente eu don de plomber l'ambiance.

Un silence de mort régna sur le bloc quelques instants. Juste avant que la vingtaine d'adolescent se mette à hurler comme des chèvres qu'on égorge (et croyez moi, ce n'est pas très agréable à entendre).

- Ne paniquez pas ! s'écria Luke, on s'en tient au plan ! Tout va bien se passer.

Son assurance me surprenait, mais je compris bien rapidement en m'approchant de lui, Côtelette dans les bras, que ses yeux étaient en vérité remplis d'incertitudes. Et pour la première fois depuis que je l'avais rencontrée, je sentie une pointe d'admiration croître envers sa personne.

Les blocards accoururent vers le bâtiment principal où nous avions décidé de battre en retraite si les choses tournait mal.

Ce qui, je l'espère, n'arriverait pas.

Je partis enfermer Côtelette dans le bâtiment, hors de question de risquer la vie de la créature la plus mignonne du monde.
Eïleen finit par arriver vers nous, une expression emplit de doutes sur le visage. Elle s'approcha de moi et me tira sans ménagement vers l'arrière.

- Bon, je te le dis à toi parce qu'il faut que j'en parle à quelqu'un. souffla-t-elle. Il y a une chance sur deux que mon plan ne marche pas et qu'on finisse par tous mourir.

Je la fixais quelques instants, partagée entre l'envie d'éclater de rire ou de fondre en sanglot. Cette fille allait définitivement finir par me faire mourir d'exaspération.

- Et tu penses que c'est le bon moment pour me le dire ! murmurais-je en lui tapant le haut de la tête.

Cette dernière se contenta d'esquisser un grand sourire innocent tremblant de fragilité avant de repartir vers le bâtiment principal. Et elle ne comptait même pas nous aider ! Bon sang je ne la suivais vraiment plus du tout là.

Mais je n'avais définitivement pas le temps de songer à ça. La voix de Luke me ramena bien rapidement à la réalité.

- Demi-d..., commença-t-il avant de se stopper net. Blocard !! En formation !!!! se reprit-il d'une voix forte.

Les garçons semblèrent quelque peu décontenancé mais gagnèrent tous leur place prévue.
Je m'approchais de Luke à grand pas et me surprit à le voir esquisser un grand sourire.

- Tu as la nostalgie du camp ? Demandais-je en souriant à mon tour malgré le dramatique de la situation.

- Tout ça me rappel les capture-étendard qu'on organisait avec Annabeth..., soupira-t-il sans cesser de sourire.

- Oui, sauf que là on ne protège pas un étendard mais nos vies. le ramenais-je à la réalité.

- Franchement, j'ai risqué ma vie plus de fois qu'on pourrait le croire dans ce soit disant jeu. rétorqua calmement Luke. Maintenant je te conseille de gagner ta place. Dans ce genre de situation, chaque détail comptent.

Je levais les yeux au ciel mais rejoignais tout de même Thomas qui attendait derrière notre piège en se dandinant sur place, son angoisse était parfaitement présente. Et mon calme commença à se briser petit à petit alors que je me rendais compte de la gravité de la situation.

- On croise les doigts pour que la team TwoMas perdure encore après cette nuit hein ? tentais-je de positiver.

Thomas hocha la tête et me regarda longuement. Un nouveau cri se fit entendre et l'angoisse finit par prendre le contrôle de mon corps.

Je senti alors la main de Thomas prendre la mienne et mes tremblements se calmèrent quelque peu.

- Tout va bien se passer je te le promets. Et puis on a survécu à une nuit au labyrinthe, ça ne pourrait pas être pire.

C'était bien pire.

Je finis par déceler les silhouettes des griffeurs qui s'engouffraient vers les portes.
Pas un, ni deux ou trois, mais ce fut bien une bonne dizaine de griffeurs qui commencèrent à fondre dans le bloc.

- On suit le plan ! répéta Luke. Équipe Seamus, tenez vous prêt !

Je ne pu m'empêcher de sourire à nouveau à l'entente de ce nom de code qui ne pouvait être que l'idée d'Eïleen. Elle et Luke avait passé une bonne partie de l'après midi à discuter, et je ne savais toujours pas de quoi il en retournait !

Les griffeurs eurent un moment d'hésitation avant de repérer bien rapidement tous les blocards, réunis au même endroit.
Ils ne leur en fallut pas plus pour nous foncer dessus à vive allure.

- Maintenant !!! ordonna Luke.

Le groupe Seamus composé de coureurs armés de torches sortit alors des fourrés avec un cri de rage qui semblait être également empli de terreur. Il se ruèrent vers les griffeurs avant de s'arrêter subitement à quelques mètres d'eux. Les griffeurs eurent un instant d'hésitation. Juste assez pour que les coureurs balance leur torche juste en face d'eux.

Ils revinrent vers nous du plus rapidement qu' il pouvait juste avant que l'explosion ne retentissent dans tout le labyrinthe.
Je comptais cinq griffeurs emporté dans l'explosion. C'était déjà ça, on venait de réduire leur nombre de presque la moitié. Il n'en restait plus que huit.

Je vis Minho qui menait le groupe pousser un cri de joie en revenant vers nous.
Ils dépassèrent ma ligne et l'asiatique tendit sa main vers moi, main dans laquelle je tapais avec entrain.

- Vous avez intérêt à assurer !

- En même temps on a pas trop le choix. Répliqua Thomas.

Et il avait raison, si on se ratait, je ne donnais pas chère de notre peau.

Au moins les choses avaient l'air de se dérouler comme prévue pour l'instant.
Les griffeurs restant avançaient rapidement vers nous.

Ne pas partir en courant, ne pas partir en courant. Me répétais-je tandis que la douleur de mon dos semblait se réveiller.

- Emma, commença alors Thomas, il faut que je...

- On a pas le temps ! m'écriais-je alors que trois des huit griffeurs accéléraient soudain vers nous. C'est une blague il y en a vraiment que pour moi ici !

Thomas s'accroupit alors rapidement vers une grosse caisse en bois et me passa alors une grosse bouteille en verre tandis que je tenais une corde d'une main, avait le pied juste au dessus d'un mécanisme et passait le bout d'un fil de fer dans ma bouche juste avant de récupérer la bouteille de Thomas.

- Chprêtch ? demandais-je.

Thomas hocha gravement la tête. On allait être les premiers à être atteint par les griffeurs. Si on se ratait, ça allait donner un sacré coup au moral pour les prochains.
Jamais je n'avais été tant concentrée. J'arrivais à voir l'emplacement précis de chacun des pièges, et il fallait tous que je les déclenche en même temps si je ne voulais pas finir découpée en rondelles.

Le premier y était presque mais les deux autres étaient un peu à la traîne. Bon sang, les dieux avait décidés de se liguer contre moi ou quoi ?

- Bon plus le chtemps de niaiserch ! m'écriais-je alors en frappant mon pied sur le mécanisme avant de faire un bond en arrière en serrant fermement les dents et les poings. 

Les trois pièges se déclenchèrent simultanément, le premier griffeur tomba alors dans un fossé, le deuxième fut empêtré dans un filet et le troisième se retrouva entouré de câble. Des cris retentirent autour de moi, m'informant que le chaos avait définitivement pris part dans le blocus.

- Maintenant c'est à nous de jouer !! s'écria Thomas en balançant le cocktail molotov qu'il avait à la main.

Je fis de même avec le miens tandis que des explosions rugissaient de partout dans le bloc. Les griffeurs tombaient en morceau un par un alors que les coups pleuvaient. Ça devait causer un joyeux bordel dans les bureaux du W.I.C.K.E.D tout ça.

Je poussais une exclamations de joies et m'apprêtais à aller taper dans la main de Thomas mais l'expression horrifié de ce dernier me ravisa bien rapidement.

Je me retournais pour découvrir à mon tour le griffeur tombé dans le trou qui, bien qu'amoché, était en train de se diriger vers nous et semblait toujours bien résolu à me couper en deux.

- Oh bon sang..., murmurais-je en esquissant un pas en arrière pour me prendre la caisse et m'étaler sur le sol.

Je fis l'erreur de poser mes bras par réflexe et j'atterrissais violemment sur mon poignet, poignet qui était tout sauf en bonne état. Sans parler de ma blessure au dos qui semblait s'être rouverte.
Je serrais les dents pour m'empêcher de pousser un hurlement de douleur mais mon échelle de douleur était de nouveau revenue à 234 sur 10.

- Emma !!!! s'écria alors Thomas, qui avait déjà commencé à déguerpir en pensant que je le suivais.

Mais il était trop tard, le griffeur était à moins d'un mètre de moi. Il releva alors un de ses horribles piques et cette fois je poussais bien un bon hurlement de terreur.

Je tentais désespérément de reculer en levant les bras devant moi, geste de défense qui ne m'empêcherait pas de mourir dans d'atroces souffrances.

Ou pas, constatais-je alors que la lame se contenta de m'entailler le bras, ça resterait terriblement douloureux mais je n'en était pas encore morte !

Je redressais lentement ma tête pour voir Teresa qui venait littéralement de foncer tout bonnement et simplement sur le griffeur, le repoussant de toutes ses forces, et l'empêchant accessoirement de mettre fin à mes jours.

- Crève sale bête !!! s'écria-t-elle en vidant alors un seau rempli d'un étrange liquide jaunâtre sur le monstre.

Elle recula d'un bond, l'air déterminé, et pas effrayé le moins du monde par la machine à tuer qui se tenait devant elle.

- Chuck !!! appela-t-elle alors.

Je ne remarquai qu'a ce moment là ce dernier qui s'approchait de nous en tremblant, une grosse torche à la main. Il semblait mort de peur mais Teresa ne s'en formalisa pas le moins du monde. Elle empoigna la torche et la balança sur le griffeur sans plus de ménagement. À défaut d'exploser, ce dernier s'embrasa et poussa un long hurlement avant de se ratatiner sur lui même pour mourir définitivement.

Une étrange odeur de frite vint alors me chatouiller les narines et je ne pu m'empêcher de sourire.

- Est-ce que tu viens de cramer un griffeur avec de l'huile de friture ? demandais-je alors.

- Ça se pourrait bien. répondit Teresa, à bout de souffle. Bon sang j'ai bien cru mourir dix fois.

- Et moi une bonne fois pour toute si....

- On lâche rien !!!! hurla alors Luke.

Je le vit alors se ruer sur un griffeur... armé d'une épée ?! Qu'elle tour avait encore joué Eïleen pour faire ça ?
Il chargea le griffeur et le démembra en un rien de temps avant d'en attaquer un autre. Il fallait avouer que ses talents d'épéiste était clairement émérites.

Ce n'est qu'en ayant enfin le temps d'avoir un regard extérieur que je me rendis soudain compte que de nouveaux griffeurs n'avaient cessé d'arriver.

- On ne va jamais tenir ! Couina alors Chuck en tendant sa main vers les portes. Regardez !

Effectivement, un énorme groupe de griffeur en sortait. Aussi motivés qu'on pouvait l'être, on avait épuisé tous nos pièges et la fatigue commençait sérieusement à se ressentir. Je me sentais de plus en plus vidée de mes forces.

- Emma..., souffla alors Thomas avec gravité en se penchant vers moi, les yeux écarquillés sur mon avant bras.

Ou peut-être que je me vidais simplement de mon sang en fait, constatais-je en me rendant compte du flot de liquide rouge qui glissait sur mon bras. La lame du griffeur avait dû entailler quelque chose de sacrément fragile, je n'aimais pas ça du tout...
Sans parler du vertige qui venait de me prendre à la vue de tout ce sang.

- Eh Emma tiens bon ! s'écria alors Thomas en prenant mon visage entre ses mains, me faisant momentanément reprendre mes esprits.

Je le vis déchirer son haut pour enrouler fermement les bandes de tissus autour de mon avant bras. Mais je ne pouvais détacher avec horreur l'image du flot de sang qui s'échappait de mon corps, sans parler de celui qui devait couler de mon dos vue la douleur que j'y ressentais.

- Ça sert à rien, marmonnais-je en désignant les portes du bout de mon menton. De toute façon là on est tous mort.

Les griffeurs venait de rentrer dans le bloc, et je savais qu'il ne repartirai pas avant d'avoir fait au moins un mort. Et encore, ça c'était si on s'en tenait à la version du livre.
Thomas passa ses bras autour de mes épaules dans un geste protecteur tandis que Chuck et Teresa se rapprochait de nous. Ils semblaient tous penser la même chose que moi.

C'est alors qu'un hurlement de rage retentit, le bloc entier sembla se stopper un instant alors qu'Alby fusait devant nous à une vitesse folle. Il tenait à la main ce qui semblait être la dernière caisse de cocktail molotov et semblait bien déterminé à l'utiliser.

- Alby non !!! s'écria Newt en tentant de se lancer à sa poursuite.

Mais Minho l'en empêcha. Il l'arrêta en enserrant ses bras autour de sa taille et retint fermement le blond malgré ses protestations.

La première explosion retentit. Alby avait dû en être plus que touché mais rien n'était sûr. Entre les flammes et la fumée, je ne voyais plus rien. Une deuxième retentit alors, puis une troisième, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Le mur de fumée s'ouvrit sur un amas de débris et cendre, mais aucune trace d'Alby. Il n'avait aucune chance d'avoir survécu. Je vis Newt sangloter du coin de l'œil tandis que Minho ne cessait de le serrer dans ses bras.

Un vrombissement assourdissant retentit alors et les murs se mirent à trembler, emportant le sol dans leur mouvement. Des cris de paniques emplirent le bloc.

- Par la barbe de Merlin, maugréais-je, qu'est-ce que c'est encore que ce truc...

- Regardez !!! cria Teresa en tendant son doigt vers le toit du bâtiment.

- Qu'est-ce qu'il y..., commençais-je avant de pousser un hoquet de stupeur.

Eïleen se tenait sur le toit, l'air furieux, les mains dirigés vers les murs et les pieds qui semblaient être ancrés sur le sol.

- Allez, je l'entendis se crier à elle même, allez stupides pouvoirs c'est le moment de montrer que vous pouvez être efficaces.

Par tout les dieux elle n'allait tout de même pas...

Un nouveau vrombissement emplis le bloc.... Et les portes commencèrent à se refermer.

- C'est pas possible..., souffla Thomas. Ne me dis pas que c'est elle...

Je me contentais de hocher la tête, aussi abasourdie que lui. Jamais n'avais vue Eïleen aussi concentrée. Ses cheveux, s'élevait autour d'elle sous la force qu'elle émanait, l'entièreté de son corps était crispé et elle était couverte de sueur. Elle semblait vivre l'effort le plus intense de toute son existence.

Les portes continuaient de se fermer avec lenteur, trop de lenteur si bien qu'elles finirent par s'arrêter. Le bruit familier du mécanisme reprit et je comprit que les machines du W.I.C.K.E.D était en train de reprendre le dessus.

- NON !!!! hurla-t-elle en tapant violemment du pied sur le sol. MAINTENANT ON ARRÊTE DE JOUER ! VOUS ALLEZ VOIR CE QU'EÏLEEN MCGUIRE A DANS LE VENTRE !!

Son pouvoir magique semblait si grand que des étincelles se mirent alors à crépiter autour d'elle, comme si son corps n'était pas assez résistant pour contenir un tel pouvoir.

Un long silence suivit dans lequel Eïleen garda les yeux fermés et je devinais qu'elle était prise dans un combat de force avec le W.I.C.K.E.D qui essayait de reprendre le contrôle. Un filet de sang s'échappa de son nez et ses tremblements redoublèrent.

- Vas y Eïleen tu peux le faire !!!! s'écria alors Teresa à mes côtés.

Ses encouragements brisèrent le silence et furent bien vite accompagné de dizaine d'autre. Tout le bloc semblait déterminé à l'idée qu'Eïleen réussisse. Et je l'encourageais à mon tour. Si elle réussissait à fermer les portes, les griffeurs ne pourraient plus venir massacrer. Sans parler de la panique que cela créerait au W.I.C.K.E.D.

On n'aurait plus qu'à aviser pour la suite mais je devinais qu'Eïleen avait un plan pour sortir malgré la fermeture des portes.

Cette dernière semblait avoir reprit confiance en elle et le vrombissement reprit également, la fermeture des portes avec.

Les encouragements continuèrent jusqu'à ce que la fermeture des portes retentit dans le bloc. Une onde de magie l'illumina et une explosion émana du sol.

Eïleen venait de fermer les portes, et de tout simplement et bonnement briser le mécanisme qui les contrôlait.

La rousse esquissa un sourire de satisfaction alors que la luminosité factice revenait petit à petit.
Elle posa alors la main sur sa tête et commença à perdre l'équilibre. Un bras la rattrapa alors à la taille et Luke apparut derrière elle, je n'avais même pas remarquée son absence. C'était pourtant a lui qu'on lui devait notre survie...

Le sourire d'Eïleen redoubla en voyant le blond à ses côtés. Ce dernier lui tendit son épée et elle posa sa main par dessus à la sienne avant que tout deux ne lève l'épée vers le ciel avec un cri de victoire.

Le bloc entier le reprit et je me surpris à serrer Thomas, Chuck et même Teresa dans mes bras. Jamais je n'avais été aussi heureuse d'être en vie.

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Hermès ! Ce chapitre est plus long que ma vie (il fait presque 3000 mots walhou °○° )

Je suis mitigé par contre parce que d'un côté j'aime bien ce qui si passe, genre avec les différents stade de "On va tous mourir" que j'ai essayé de retranscrir; mais de l'autre je le trouve terriblement mal écrit 
Genre j'ai écris 48492 fois les même mots parce que je savais pas quoi mettre d'autre ;-;

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