Torture
Dans une illusion elle se trouvait, affamée et déshydratée, dans un désert où le soleil tapait, semblant plus fort que même dans les dunes de Suna, dans une autre elle était dans les airs, tombant dans le vide et s'écrasant sur le sol. Le sang sortant de son corps tout douloureux, sans mourir pour autant.
Parfois elle vivait des tremblements de terre, des inondations ou des cyclones. Parfois elle était sur un bateau qui faisait naufrage et elle se noyait entre les vagues imperturbables et impitoyables.
Elle pouvait aussi mourir foudroyée, bien après avoir ressenti toute la douleur que provoquait l'électrocution.
Elle se retrouva au milieu de la première guerre ninja, tuée par des kunais explosifs et de la première guerre mondiale, étouffée par la terre qui l'a recouvrait, soulevée par un obus.
Quand se n'était pas la première guerre mondiale c'était la seconde: elle était à la place des enfants juifs, sauvagement jetés dans des chambres à gaz, déguisées en douche ou alors dans la peau d'un résistant fusillé.
Les pires parties étaient quand elle était celle qui infligeait la douleur aux autres. Elle était alors un soldat Nazi, prenant plaisir à humilier une pauvre femme et tuant son petit enfant.
Elle pouvait aussi être bourreau durant la Terreur, pendant la révolution française.
À la vue de ces cadavres et ce sang elle avait vomi, au bord de l'effondrement mental.
Elle arrivait à se rassurer un petit peu en se disant:
Tant que ce n'est pas le feu, tout ira bien. Je pourrai le surmonter, tant que ce n'est pas du feu...
Voilà le problème, au moment où elle se le répéta elle se retrouva sur une terre de lave et elle n'avait aucun moyen de s'enfuir.
Elle eut une réaction qui étonna aussi bien elle que Danzo: elle se jeta dans le liquide chaud.
Son tortionnaire ricana:
«Tu préfères mourir directement que d'essayer de t'échapper de la lave? As-tu peur de ça plus que le reste jusqu'à vouloir t'en suicider?»
Il savait très bien qu'elle ne pouvait pas répondre, qu'il ne parlait même pas à une humaine, mais à une coquille de ce qu'était la jeune fille.
Il la regarda quelques minutes, sans rien faire, pour la laisser reprendre un peu d'énergie. Quand elle fut enfin en mesure de parler il l'a questionna.
«Vas-tu maintenant me dire ce que tu sais?»
Kurayuki était vraiment tentée de tout dire, de révéler tout même les plus petits détails pour qu'il la laisse.
Mais elle s'était promit de ne rien dire. Et plus que n'importe qui elle était têtue et avait trop de fierté pour abandonner. C'était stupide et dangereux mais elle était comme ça.
Et puis si il voyait qu'elle ne dirait rien il l'a tuerait et n'en parlerait plus, non?
Mais dans ce cas-là il irait voir d'autres personnes de l'autre monde et leur donnera des caramels qui les emmènera dans ce monde. Et ils les torturas, et s'ils ne disent rien ils les tuera et recommencera. Et quand ce sera trop suspect il finira par torturer Kurenai.
Et quand il l'a tuera il trouvera un moyen d'aller dans l'autre monde.
Elle pleurait à chaudes larmes, se demandant finalement si ce n'était pas mieux pour elle et pour tous les autres d'avouer la vérité... Aussi horrible qu'il était il ne voulait que le bien de Konoha, non?
Elle était exhaussée, elle n'arrivait pas à bien penser et elle avait mal partout, et ses yeux piquaient.
«J-je... je vais parler...
-Enfin! J'étais que tu finirais par tout avouer. C'est ce que tout le monde fait de toute manière.
—Le troisième... il va être tué par Orochimaru lors de la dernière épreuve de l'examen chu-
-Je sais ça! S'emporta t-il, Je savais que tu allais te jour de moi! Ça c'est déjà passé il y'a un mois!»
Kurayuki ouvrit de grands yeux, un mois.. depuis quand avait-elle été enfermée là? Et maintenant qu'elle réalisait le temps qui s'était écoulé, elle réalisait que tout son corps criait famine. Elle se rappelait vaguement avoir bu deux gorgé d'eau il y'a un nombre indéfini de temp mais le luxe de manger ne lui avait jamais été permis.
Elle ne se rappelait pas non plus des jours précédents, sa mémoire essayant de les effacer.
Elle essaya d'arrêter de pleurer, ne voulant pas se déshydrater mais ça en devint presque impossible quand Danzo commença un réel feu dans la pièce.
Alors qu'il sortait de la salle, restant sûrement juste à l'extérieur, la jeune fille commençait simplement à paniquer. Elle était arsonphobique et si elle utilisait ce terme se n'était pas pour rien.
Entourée par les flammes elle était plus que vulnérable, en pleine crise de panique. Ces cris ne l'a faisait que la mettre en danger, car elle avalait de la fumée et suffoquait, mais, même savant ceci elle ne pouvait s'en empêcher, elle sentait le feu l'a brûler, la fumée l'intoxiquer alors qu'elle s'efforçait à respirer tout l'oxygène restant.
Même quand Danzo arrêta le feu elle crut toujours sentir ses flammes la consumer et elle hurlait toujours en pleurs, mais avec plus d'air cette fois-ci.
Ce qui lui fit reprendre ses esprits fut une claque de la part d'un homme. Alors seulement, depuis le temps qu'elle était ici elle remarqua qu'elle n'était pas seule avec Danzo mais que des membres de la racine étaient aussi là.
Elle scruta les visages découverts, toujours la respiration haletante, essayant de trouver Sai parmi eux.
Danzo claqua de la langue et sorti, sûrement décidant qu'il avait d'autres choses à faire que de torturer une misérable adolescence qui ne passait pas aux aveux.
Des puissants bras l'a souleva, prenant ses poignets dans leurs mains et attachant des chaînes dessus.
À partir de là elle ne savait pas vraiment ce qui c'était passé, ne sachant seulement compter les mois deux par deux, quand on lui apportait une bouillit comme nourriture pour qu'elle ne meurt pas.
Mais par manque de calcium ses os étaient beaucoup plus fragiles et beaucoup plus facile à briser, c'était assez simple pour même un enfant de les casser.
Alors ce fut une torture quotidienne -à ce qu'il semblait- même si elle semblait s'être habitué à la douleur.
Ce qui était absolument faux mais simplement une sorte de prétexte pour utiliser les membres douloureux de la fille et de les tordes dans tous les sens.
12 mois qu'elle était là. Un an. Depuis qu'elle avait commencé à compter. Ça aurait pu être plus, aussi bien que ça pourrait être moins. Mais elle s'était dit que si un humain normal mourrait en deux mois sans manger et qu'elle était apriori encore vivante, les hommes de mains de Danzo devaient la nourrir dans ce laps de temps.
Jamais elle n'avait autant compris que l'humain pouvait être aussi cruel.
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