[Chapitre 3]
Lawliet tira Olive par le poignet alors qu'elle se débattait avec férocité. Il poussa une porte de ses hanches et poussa Olive à l'intérieur puis il claqua la porte et la ferma à clé. Elle menait sur un long escalier en colimaçon qu'Olive commençait à dévaler, hors-d'elle. Il la suivit, sur ses gardes. Lawliet n'aimait pas la voir ainsi.
Enfin, quand ils arrivèrent à la dernière marche, il lui donna un coup de pied dans le dos et elle tomba à la renverse avant de s'écraser et de rouler au sol, en l'occurence, de la terre poussiéreuse. Elle se tourna vers lui, les dents serrées et la mâchoire contractée par la rage et il la regarda en croisant les bras. Lorsqu'il tenta d'avancer, Olive se releva et se mit en position de combat. Il secoua la tête.
- Non Olive.
- T'as peur hein ?
- Non, je n'ai pas peur. Et encore moins de toi.
Elle lui envoya son poing au visage mais il intercépta son mouvement et lui maintint le poing avec sa main. Son regard croisa celui de la châtaine qui, d'un geste brusque, se défit de son étreinte. Il plissa les yeux et l'observa, méfiant.
- Je ne vais pas me battre contre toi.
Elle inspira un bon coup avant de hurler de rage et de donner un gros coup de pied dans un carton qui traînait par là. Lawliet sentit son coeur se serrer mais il tenta de ne pas y faire attention. Il s'approcha d'elle mais le regard hautain de sa petite amie lui fit comprendre qu'il ne devait pas toucher un seul de ses cheveux.
Il la trouvait jolie, comme ça, malgré qu'elle pouvait faire peur.
- Quoi ?, lâcha t-elle de mauvaise grâce.
Il se jeta sur elle et la plaqua au sol. Pour l'empêcher de se débattre, il se mit à califourchon sur elle et sortit un couteau de sa poche (dont il ne se servirait qu'en cas d'extrême nécéssité). Elle hurla toute sa colère et attrapa son poignet gauche pour le mordre de toutes ses forces. Il serra les dents mais ne la repoussa pas. Olive arrêta de se débattre, non seulement parce qu'elle vit que cela ne servait à rien mais aussi parce que le regard que lui lançait L la dissuada de continuer de protester, bien qu'elle en mourrait d'envie. Il la fixa intensément.
- Tu ne m'as pas écouté, déclara t-il enfin d'une voix ferme.
- Je comptais pas t'écouter, rétorqua t-elle furieuse.
- Tu ferais mieux de m'écouter que d'en faire qu'à ta tête.
- Ta gueule !
- Si je la ferme, tu me laisseras soigner tes blessures ?
Elle leva les yeux au ciel et hocha la tête à contrecoeur.
Il roula sur le côté et se redressa rapidement mais Olive restait au sol. Lawliet s'approcha d'elle et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Aide qu'elle n'accepta pas puisque qu'elle le fusilla du regard avec fureur et elle se mit debout en l'ignorant royalement. Puis elle se mit en route vers un petit cabinet en mauvais état, faisant voler ses cheveux châtains à chaque pas. Son compagnon la suivit, serrant son couteau dans sa main.
Olive s'assit sur une chaise en bois et attendit son compagnon qui arriva en silence à côté d'elle. Il ne la regarda même pas et s'empara d'une bouteille d'alcool qui trainait là avant d'en renverser son contenu sur les jambes et les bras d'Olive. Elle grimaça.
- Ça pique !
- T'avais qu'à pas commencer à te battre avec moi, tu sais que je suis meilleur que toi là-dedans, répliqua t-il froidement.
Ne sachant quoi dire, la châtaine lâcha un juron et L commença à désinfecter ses coupures.
- Fallait t'y attendre, hein, que je te frappe, marmonna t-elle soudainement.
Lawliet releva la tête et plissa les yeux.
- Je ne dis pas que je ne m'y attendais pas. J'ai l'habitude, maintenant.
Olive serra les dents.
- Je t'emmerde.
- C'est ça.
L continua de nettoyer ses plaies et elle baissa la tête.
- Je vais les tuer un jour.
- Non, je serai là pour t'en empêcher, lui promit-il en se relevant.
- Et si je t'ai tué avant ?
- Alors tu m'écouteras quand-même, répondit-il en rangeant le matériel.
Sa petite amie fronça les sourcils.
- Je peux pas parler avec les morts.
- Non, je te parlais là-dedans.
Il posa sa main sur le cœur d'Olive qui leva les yeux au ciel.
- Arrête, tu sais bien que j'y crois pas.
- T'y crois plus, rétorqua t-il, maintenant, si t'as envie de te battre, c'est maintenant ou jamais.
Les yeux d'Olive pétillèrent de rage (elle ne s'était toujours pas calmée).
- Oh que oui, je vais pas laisser passer ma chance de t'exploser la gueule.
L serra les dents et s'éloigna pour se positionner sur la terre plus loin, prêt pour le combat. Olive le rejoignit quelques secondes plus tard et mit ses poings devant elle. Leurs regards se croisèrent et ils exprimaient chacun une émotion différente : dans celui d'Olive, de la colère, de la haine et de la rage, dans celui de L, un sentiment indescriptible.
C'était un mélange de fureur, de tristesse, d'inquiétude mais le tout formait une émotion du style "et ça recommence...". Pas de l'agacement, ni de la fatigue, puisque chaque combat serait probablement leur dernier.
Olive attaqua la première mais L se décala. Olive atterrit sur les genoux et se releva à toute vitesse pour se jeter sur lui. Elle lui asséna un coup de poing dans la nuque avant de s'appuyer sur ses épaules pour sauter par dessus lui. Il se baissa d'instinct alors qu'Olive lui envoyait une rafale de coups de poing et il fonça vers l'avant, entraînant la jeune femme. Ils s'écrasèrent ensemble au sol, de nouveau L à califourchon sur Olive. Cette fois, elle se servit de ses mains pour l'étrangler et, pris au dépourvu, il baissa sa garde. Elle en profita pour se relever et bondir en faisant volte face. Lawliet se mit debout et alors que la châtaine tentait une attaque avec ses jambes, il l'esquiva de justesse puis lui attrapa les poignets pour l'envoyer voler contre la roche. Olive percuta la pierre de plein fouet et elle poussa un grognement de douleur avant de s'effondrer au sol. L s'approcha d'elle, inquiet, mais elle leva la tête vers lui. Elle semblait complètement folle de rage. Un filet de sang coulait le long de sa tempe. Elle se jeta en avant et réussit à le faire tomber. Avec son genou, elle bloqua sa respiration et de ses mains, elle tenait ses bras. La victoire semblait lui être accordée d'office mais L n'avait pas dit son dernier mot. Il donna un coup de genou dans le dos d'Olive qui, lâchant un de ses bras, lui bloqua la jambe. De sa main libre, Lawliet aveugla Olive en la portant à ses yeux. Elle se débattit mais il put se relever sans peine. Olive se redressa à son tour et il porta le coup fatal : il fonça sur elle, la souleva et fit basculer son corps sur son épaule avant de la plaquer contre un mur. Olive hurla de douleur et de rage, mais trop faible pour continuer, elle finit par articuler en crachant du sang.
- C'est bon, arrête, j'abandonne.
L la maintenait toujours un peu en hauteur (elle le dépassait d'une tête) contre le mur et il plissa les yeux avant de la relâcher. Elle retomba sur la terre et grimaça.
- Désolé, marmonna t-il.
- C'est rien, j'ai l'habitude, rétorqua t-elle en essuyant le sang de sa tempe, mais un jour, je gagnerai. Et tu feras moins le malin.
- J'espère que ce jour n'arrivera jamais.
- Et pourquoi ça ?
- Le jour où je n'arriverai plus à te battre au combat, j'ai signé mon arrêt de mort.
Il renifla avec dédain.
- Et leur arrêt de mort à eux aussi.
- Donc t'insinues réellement que je vais les tuer, marmonna Olive en lui tournant le dos, les bras croisés.
- Tu en serais capable, répliqua t-il, même si tu n'en aurais pas envie et que tu regretteras.
- Stop, arrête toi là, je regrette rien du tout, si tu vois à qui je fais allusion, le coupa t-elle sèchement.
L serra les dents.
- Je ne t'ai toujours pas pardonnée pour ça, sache-le.
- Alors évite de me faire la morale et d'être le petit ami un peu solitaire mais qui fait des efforts avec les autres, dit-elle en levant les yeux au ciel, fais-moi la morale jusqu'au bout.
- Je trouve quand-même qu'on se débrouille bien, rétorqua t-il en attachant ses cheveux hirsutes en une queue de cheval haute.
- On doit plus cohabiter qu'autre chose, répondit-elle sur le qui-vive.
- Non, tu sais très bien que c'est faux. On a été forcés de cohabiter et on a finit par tomber amoureux l'un pour l'autre. Mais ça n'enlève rien au fait que...
- Tais-toi, je sais déjà tout ça, fulmina Olive, pas besoin de me rabâcher ta putain d'histoire.
L soupira.
- Tu es vraiment, vraiment, vraiment de mauvaise humeur.
- C'est ça. Au moins, moi je ressemble pas à un panda.
L frémit.
- J'ai un métier, moi, à côté !
- Arrêtez cette bagarre stupide, gronda une voix rauque.
Une personne sortit de l'ombre du cabinet et se planta devant eux en croisant les bras.
Livaï Ackerman. Un prodige du combat. Âgé de vingt-huit ans. Mesurant un-mètre soixante. Il avait de courts cheveux noirs coiffés de façon étrange et des yeux bleus-gris constamment plissés. Il était doté d'une musculature impressionnante.
- Salut Lili, lâcha Olive en essayant de contrôler le ton désagréable de sa voix.
- J'ai appris que t'as menacé Monsieur Oropherion, toi d'ailleurs, grogna le brun en se tournant vers elle, les yeux brillants de colère, c'était quoi la raison ?
Avant qu'Olive ait pu répondre, L déclara, avec un ton cassant et sec:
- Y'avait pas de raison.
- Oh, j'en connais un qui est de mauvaise humeur, ironisa Olive en levant les yeux au ciel.
- C'est l'hôpital qui se fout de la charité !, s'écria t-il en la toisant, moi au moins, je suis pas entré dans un combat dans lequel j'étais sûr que j'allais crever !
- Attends, Olive savait qu'elle allait mourir ?, répéta Livaï en posant son regard sur la jeune femme qui l'esquivait soigneusement.
Il sentait un râle remonter le long de sa gorge.
- Olive, c'est vrai ?
- Ça t'intéresse ?, rétorqua t-elle.
- Tu as failli crever pour le plaisir. Oui, ça m'intéresse.
Elle poussa un long soupir.
- Oui.
- Bravo, t'as gagné le droit de ne plus sortir de ta chambre sans Lawliet, lâcha t-il de mauvaise grâce en retournant dans le cabinet, laissant les deux interpellés râler.
C'était dommage, d'ailleurs, qu'il y ait une pointe de haine dans leur relation, se dit Livaï pour lui-même, surtout que quand ils remontaient à la surface, c'était deux personnes totalement différentes. Mais puisqu'Olive avait pété un plomb devant tout le monde, ils s'imagineront des scénarios et des histoires idiotes alors que c'était beaucoup plu complexe que ça.
De leur côté, Olive et Lawliet le regardèrent s'éloigner, une boule d'amertume dans leur gorge.
- Tu crois qu'il est déçu ?, murmura Olive qui était de nouveau calme et vulnérable aux piques que L pourrait lui lancer.
Ce dernier lui jeta un coup d'oeil.
- Je pense surtout qu'il ne s'attendait pas à ce que tu craques.
- Et toi, t'es déçu ?
Le brun se figea à cette question. Il se tourna vers elle et la prit brusquement dans ses bras, arrachant une grimace de douleur à Olive.
- Non, je ne suis pas déçu par toi mais par moi. J'aurai dû être avec toi à ce moment là.
- Tu devrais être avec elle à chaque moment, intervint Livaï en s'approchant d'eux, des tasses fumantes dans la main, buvez votre tisane.
Olive s'empara d'une tasse et but la sienne d'une traite alors que Lawliet prenait plus de temps. Le fait qu'ils soient tous les deux calmes put permettre à Livaï de parler sans s'énerver :
- Je suis tout de même assez content de vous deux dans l'ensemble, Lawliet (il tourna la tête vers lui) parce que tu as empêché Olive de faire des conneries et Olive (il reposa son regard sur cette dernière), parce que tu t'es calmée plus facilement et rapidement sur d'habitude.
Ses deux amis le remercièrent avec entrain et Olive posa sa tasse au sol- qui lui avait laissé des traces rouges dans la paume et sur les doigts -avant de se jeter dans les bras de Livaï qui visiblement, s'attendait à ce geste. L se baissa pour poser également sa tasse sur la terre et rejoignit le câlin immédiatement après. Livaï les serra tous les deux contre lui. Les yeux fermés, tous les trois ne formaient plus qu'un. C'était les trois kassos.
Et ce nom cachait bien d'autres réalités et plus ils y pensaient et plus leur nom leur correspondait. Et plus leur nom leur correspondait, plus ils l'arboraient avec fierté.
L'étreinte s'arrêta au moment où Olive déclara qu'elle n'arrivait plus à respirer alors L commença à rire et se prit un coup de coude de la châtaine. Livaï soupira et se détacha de la jeune femme mais Lawliet continua de la serrer dans ses bras. Elle leva les yeux vers lui.
- Pourquoi t'es grand ?
- C'est ainsi. La vie m'a fait plus grand pour que je puisse te protéger.
- T'insinues que c'est parce que je suis petite que je suis nulle ?
- Si Lawliet insinuait ça, il aurait tort, répliqua Livaï en ramassant les deux tasses, parce que non seulement tu es forte mais aussi ta petite taille fait ton atout.
Olive de retint de dire quelque chose et elle croisa le regard de L avant de partir en fou-rire. L, qui pensait la même chose, la suivit à peine quelques secondes à près. Livaï fronça les sourcils et tenta de comprendre et quand il eut saisi la blague, il plissa les yeux, vexé.
- Hé, c'est pas sympa !
- Oh désolée Lili, articula Olive en essuyant une larme de rire, mais ça, dit par toi en plus..
Lawliet sourit innocentement puis il posa ses mains sur les hanches de sa petite amie.
Elle fronça les sourcils.
- T'es bourré ?
- Non, juste en manque d'affection.
- Hé, faites rien hein, je sais que vous vous aimez mais je suis là donc bon.., lâcha Livaï en leur souriant un peu avant de retourner dans le cabinet. Olive et L rougirent immédiatement.
- Qu'est-ce que t'insinues ?, hurlèrent-ils en même temps.
Livaï leur fit un salut militaire de là où il se trouvait.
- Je vous aime aussi mais je suis pas prêt à être tonton !
Olive cacha son visage entre ses mains et Lawliet tourna la tête, extrêmement gêné.
Livaï disparut derrière une étagère et ses deux amis savaient qu'il allait travailler.
- Quelle andouille, murmura la châtaine en relevant la tête, les joues rouges.
- Ça je te le fais pas dire, acquiesa L en posant son regard sur elle.
- Mais c'est pour ça qu'on l'aime, hein, pas vrai ?, sourit Olive en jetant un coup d'oeil à l'étagère.
Son compagnon hocha la tête en silence.
Le silence se fit dans l'antre et les deux kassos restants regardèrent l'endroit, ne sachant pas quoi faire. Ce fut Olive qui brisa le silence :
- Je vais remonter, il faut que j'aille présenter mes excuses à Monsieur Oropherion, à Tess, à Tauriel, à Legolas et à Will.
- Tu nee présentes pas tes excuses ?, s'enquit Lawliet en la dévisageant.
Olive soupira et déposa un baiser sur ses lèvres avant de reculer.
- Je suis désolée, murmura t-elle, je te promets qu'un jour, ça s'arrangera..
- Ne t'en fais pas. Je te pardonne.
- Comme d'habitude.
- Comme à chaque fois que tu me quittes. Tu sais bien qu'on ne peut pas se quitter.
- Je sais mais parfois, c'est dur d'être scellée à un abruti.
- Tu sais ce qu'il te dit l'abruti ?, commença L avant de se faire couper la parole car Olive lui avait plaqué sa main sur sa bouche.
- Arrête de parler.
Lawliet leva les yeux au ciel et la regarda, presque hypnotisé.
Il ôta la main de sa petite amie de sa bouche et il l'a passa derrière la nuque de cette dernière.
- Tu es magnifique.
Elle rit nerveusement.
- Euh..quoi ?
Réalisant ce qu'il venait de dire, il tourna le tête, les joues pourpres, se maudissant intérieurement. Olive rit.
- Alala, sacré Lawliet..je n'arrive pas à croire que malgré les piques qu'on se lance, on est toujours autant amoureux qu'au début..
- Ouais, carrément. Mais je t'aime et je me laisserai jamais de t'embrasser.
- Woah woah, calme-toi un peu, le tança t-elle avant d'éclater de rire
L rougit encore plus, involontairement.
- Pourquoi je suis bizarre en ce moment..
- Mais non, c'est chou, murmura t-elle pour le rassurer.
Il releva la tête et détourna le regard, le visage pivoine.
- Quoi ?
- R..rien..
- Hm hm.
- Oh et puis merde.
L l'embrassa soudainement et Olive, surprise, sursauta.
Elle le repoussa et se mit dos à lui.
- Qu'est-ce qui te prend ?
- Je ne sais pas, je suis désolé.
- Ici, c'est moi qui embrasse n'importe quand, répliqua t-elle, un sourire aux lèvres.
Elle l'embrassa à son tour en fermant ses yeux, ce que L fit aussi. Il enroula ses bras autour de la taille d'Olive. Elle mit fin au baiser et posa sa tête sur l'épaule de L. Lui se pencha sur elle alors qu'elle tournait la tête, et déposa un baiser sur sa joue, puis dans son cou. Olive frémit et L arrêta, rouge comme une tomate.
- Je n'arrive pas à croire qu'on vient de s'embrasser autant en moins d'une minute, murmura la châtaine.
- Ça me fait toujours autant bizarre d'embrasser quelqu'un, avoua L gêné.
- Bah alors pourquoi tu le fais ?, s'étonna sa compagne.
- Parce que j'aime bien quand c'est toi.
Olive sourit mais se détacha de lui à contrecoeur.
- Je vais aller m'excuser.
Elle vit que Lawliet se retenait de rire et elle fronça les sourcils.
- Quoi ?
- Rien rien.
- Je te crois pas, t'as fait quoi ?
- Rien..
Olive se hâta d'aller s'admirer dans le miroir. Elle rougit et fit volte-face.
- Hé ! T'as pas le droit de mettre du rouge à lèvres rouge sans me demander la permission !
- J'ai demandé à Lili et il a dit oui. Je considère ça comme un oui général.
Olive avait des traces de rouge à lèvres dans le cou, sur la joue et sur les lèvres. L la trouvait adorable mais ce n'était pas le moment de lui dire.
- Bon,je vais aller m'excuser, dit-elle, file moi ton sweat.
- Pourquoi ?
- Pour les traces dans le cou, abruti.
Il rit et lui passa le pull qu'elle enfila.
- Merci, tu pourras prévenir Lili que je suis sortie m'excuser ?
- Y'a pas de quoi. Ramène moi un croissant si tu peux.
- Je vais essayer, bisous.
- Bisous, à plus !
Et alors que Lawliet rejoignait Livaï dans son bureau, Olive montait l'interminable escalier, prête à affronter la colère des autres.
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