Chapitre 4
PDV Namjoon :
Je tambourine à la porte comme un malade, me doutant bien de ce qu'il a prévu de faire. Il va appeler les flics cet enfoiré. Bon... j'aurais fait la même chose dans son cas, mais la n'est pas la question, j'suis dans la merde moi ! J'essaye de defoncer cette satanée porte en donnant de grand coups d'épaule dedans et cela semble fonctionner vu le craquement que je viens d'entendre, à moins que ce ne soit mon épaule. Je donne un dernier coup dedans avant qu'elle ne cède enfin et sorte de ses gonds pour s'ecrasée aux pieds du gamin. Celui ci est dos à moi, téléphone à l'oreille. Il se retourne pour me faire face, enfin, vu que je suis plus grands que lui, il doit lever le visage pour que nos regards puissent se croiser. Il est pâle comme un fantôme, ses yeux sont brillants de larmes, ses fines lèvres tremblent, ses cheveux décolorés sont humides et certaines mèches collent à son front à cause de la transpiration. Je vois qu'il essaye tant bien que mal de garder le contact visuel alors qu'on dirait qu'il est sur le point de s'évanouir. Il est mignon et je pense que j'aurais pu parler avec lui si il n'était pas autant paniqué. Il recule alors que je m'avance, il tombe sur son lit et se met le plus loin possible de moi.
Je soupire discrètement derrière mon masque et m'approche à nouveau de lui pour attraper son avant bras. Il panique deux fois plus et essaye de me donner des coups en me disant de le lâcher. Je sors mon arme, ne tenant pas compte de ses protestations. Je lui murmure un petit "Desolé" avant de l'assomer avec celle ci. Il tombe mollement dans mes bras, inconsciemment. Je l'allonge sur son lit et soupire tout en l'observant. Ses cheveux vert menthe lui vont vraiment bien. Je souris légèrement en regardant son boxer puis me frappe mentalement en me rendant compte de ce que je fais.
Je passe ma main dans mes cheveux, le couple vivant ici n'est-il pas censer ne pas avoir d'enfants ? Les informations que l'on m'a transmise sont elles fausses ? Apparemment. Mais le sont elles toutes ? Toutes ces questions commencent à me donner le tournis.
Je me tourne à nouveau vers le gamin. Qu'est-ce que je fais de lui ? Hors de question de le tuer, mon arme n'est à utiliser que dans le cas de situation d'extrême urgence, et celle ci ne l'est pas. Je ne peux pas non plus le laisser filer, malgré le masque il a peut être retenue la forme de mon visage, de mes yeux et serait capable de me dessiner pour la police. Je ne veux pas aller en prison à 22 ans !
Alors que je réfléchissais calmement à ce que fais du gamin, j'entendis des bruits en bas. Instinctivement je réajuste mon masque, arrange mon sac à dos et regarde autour de moi pour trouver une issue de secours. La seule est la fenêtre, mais le problème est qu'on est au premier étage et que je ne pense pas que ma cote tiendrait le coup. Mais les pas qui se rapprochaient au fur et à mesure de la chambre m'ont aider à me décider.
Je me dépêche de rejoindre la fenêtre et l'ouvre. Je me penche pour évaluer la hauteur. Bon... Si je fais doucement, je pourrais, avec un peu de chances, ne rien me péter, ce qui m'arrangerait. Alors que je passais la première jambe, mon regard se pose sur le lit. Merde ! Le gamin ! Heu... Réfléchi Nam, réfléchi !
Je me précipite vers le môme encore dans les vapes, le met sur mon épaule et saute par la fenêtre juste à temps après avoir vu le premier garde que j'ai assomer tout à l'heure arriver en trombe dans la chambre. J'essaye de bien atterir, mais évidemment, je me rate bien comme il faut et vu la douleur intense que je ressens dans la cheville, je crois bien qu'elle est dans le même état que ma cote qui d'ailleurs à bien pris aussi durant l'atterrissage. Je me relève difficilement et jete un regard au gamin sur mon épaule, apparemment lui n'a rien. Je soupire légèrement et cours comme je peux jusqu'au portail. Le deuxième ne s'est pas encore réveillé mais ça ne saurait tarder.
Je regarde le portail, prêt à l'escalader lorsque je me rappelle du poid sur mon épaule. Comment je fais moi ? Je peux pas le jeter par dessus, il va se faire mal, non ? Je me retourne pour voir si je peux passer par un autre endroit, mais le garde qui sort de la maison et me fonce dessus en me criant de me rendre m'aide à faire mon choix. Je lui murmure encore une fois que je suis désolé et le fais passer par dessus le portail. Je tire sur mes bras pour qu'il soit le plus proche possible du sol et le lâche. Aussitôt fait, j'escalade à mon tour le portail, ma cheville qui me lance ne m'aide pas vraiment, pour atterir aux côtés du gamin. Je lève le le regard et croise celui du gardien qui s'arrête devant la grille, seule protection que j'ai. Il me fixe quelques instants avant de tenter d'escalader lui aussi le portail. Je profite de ce moment de "repit" pour remettre en gosse sur mon épaule et courir, le mot approprié serait plus "boîter", jusqu'à ma voiture.
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