Chapitre 2
Le salon est grand, spacieux, mais je le pensais plus moderne. Il est assez simple, on ne dirait pas une maison de riches comme je le pensais de l'extérieur.
Je regarde autour de moi, cherchant les objets pour lesquels je suis venu. J'ouvre mon sac à dos que j'avais emmener avec moi pour y transporter les affaires volées et commence à prendre un peu tout ce que je trouve et qui pourrait avoir de la valeur dans le salon. Je m'empare de l'ordinateur portable posé sur la table basse, du service de couverts en argent, (typiques des riches....) et d'une montre posée négligemment sur le buffet. Je m'apprêtais à entrer dans une autre pièce lorsque qu'un objet posé en hauteur sur une étagère attire mon regard. Je m'approche et cherche un appui pour pouvoir l'atteindre, mais n'en voyant aucuns, je pose délicatement mon pied sur un rayon de l'étagère en question et met tous mon poid sur celle ci pour pouvoir me surélevé. J'entends le bois craquer, me signifiant que je suis trop lourd pour qu'elle puisse me supporter mais je n'en tiens pas compte et pose mon second pied sur le rayon du dessus et pousse pour atteindre l'objet de mon désir. Mais alors que j'effleure l'objet du bout des doigts, le bois grinçe fortement et cède sous mon poids. Je tombe au sol dans un grand fracas, emportant l'étagère et tout ce qu'elle contenait avec moi. Eh ben... Moi qui voulait être discret... Je me lève douloureusement, mais l'étagère m'écrasant le ventre ne m'aide pas beaucoup.
Mais alors que je mettais toutes mes forces dans mes bras pour soulever ce qui appuyait fortement sur mes côtes, peut être même un peu trop, j'entendis un bruit venant du couloir qui menait au salon. Je me figes instantanément, les sens aux aguets. La maison n'est-elle pas censer être vide ? Peut-être est ce juste un chat. Je recommence à m'agiter mais cela ne fait qu'accentuer la douleur que j'ai aux cotes. Cependant, après plusieurs minutes, j'arrive enfin à surélever le meuble, assez pour que je puisse sortir d'en dessous. Je me lève en me tenant les cotes, j'ai du m'en fracturer une avec mes conneries. Alors que je ramasse mon sac, je remarque l'objet pour lequel j'ai escalader cette étagère. Je le récupère et l'observe quelques secondes. Ça m'a l'air d'être un coffret contenant... Quelque chose. '-' Un peu déçu, je soupire et range celle-ci dans mon sac. Je remarque mes lunettes cassées par terre, bon ben je vais devoir m'en passer apparemment.
Je me retourne alors pour aller en direction de la chambre parentale, lorsque je gèle sur place. Mes yeux s'agrandissent, autant de stupeur que de peur. Je n'ose plus bouger un seul de mes membres et reste la, comme un imbécile, au milieu du salon, immobile et choqué.
Mais qu'est-ce que ce gamin fout là ?!
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