Chapitre 5
Pdv d'Abby:
31 juillet.
Nous sommes en début d'après-midi, je m'entraîne au saut à cheval. Marine et Mélanie s'entraîne aussi. Elles ont réussi à se qualifier pour les finales individuels. Certes, ce sont les J.O, on peut en profiter pour regarder d'autres épreuves, on doit pas oublier qu'on doit s'entraîner nous aussi.
Booker: Super pour le saut, tu t'en sors bien. Le 3 août s'approche bientôt. On doit pas lâcher.
Moi: Ok.
Booker: Très bien, tu peux te reposer.
Je suis pose sur un banc en train de boire ma bouteille l'eau. Il faut que je remporte une médaille d'or aau saut à cheval. Je tourne ma tête et je vis Léon rentrer. Je m'attendais pas le voir ici.
Moi: Léon ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Léon: Abby. Dit-il, en me rejoignant sur le banc.
Moi: Tu t'entraînes pas pour la finale de ce soir ?
Léon: En fin d'après-midi.
Moi: Il ne va pas te tuer, ton coach ?
Léon: T'inquiète. Ça se passe bien tes entraînements ?
Moi: C'est une routine, tu sais. Je suis habitué.
Léon: J'aimerais bien que tu sois présente pour mes 2 finales de ce soir.
Moi: Je verrais bien si je peux venir te voir. Lui dis-je souriant.
Léon: Ça me ferait vraiment plaisir. Je vois que tu sais gérer ton stress. T'as un coach mental ?
Moi: Oui pourquoi ?
Léon: Non comme ça, des fois le stress c'est pas bon.
Moi: C'est vrai, tu sais, j'avais peur de l'échec et de décevoir des gens. Finalement, même si j'échoue et que j'ai pas remporté une médaille d'or, au moins j'ai participé à ces jeux.
Léon: T'as totalement raison, dis-toi que le plus important, c'est de s'amuser.
Il me sourit et je lui souris en retour. Léon a quelques choses qu'elle me met à l'aise. De plus quand je le vois, il dégage une aura vraiment calme. Ses yeux d'océan, c'est comme si elle lisait dans mes pensées.
Léon: Bon, j'espère que tu seras là ce soir.
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Le soir tombe et je décide d'aller voir les deux finales de Léon avec Mélanie et Marine. Nous sommes en route pour y aller à la Défense Arena. Arrivée sur le lieu, on se met au premier rang. C'est Léon qui nous a réservé les places.
La finale du 200 m brasse commence, les athlètes sont appelés chacun leur tour.
« Veuillez accueillir le nageur français, Léon Marchand » cria l'homme au micro.
Il y avait une ambiance de fou, la salle était en feu. Il enlève sa doudoune, woah je m'y attendais pas, il est vraiment musclé.
Marine: Bah alors Abby, on mate bien ? Dit-elle en rigolant.
Moi: Hahaha t'es très marrante toi.
Mélanie: Attention, il y a de la bave qui sort sur le coin de ta bouche.
Moi: Fermez-la un peu.
Elles se met à rigoler, je vous jure à chaque fois quand je suis avec elles, elles trouvent toujours quelque chose pour m'embêter.
La course va débuter, les nageurs se mettent en position et un bip résonne et ils plongent. Léon commence à prendre tête de la course petit à petit. La salle hurle son nom. C'est la dernière ligne droite et il dépasse tous ses concurrents à quelques mètres. Quand il touche le bord du bassin, il regarde autour de lui et il est arrivé premier. Il est champion olympique.
La salle hurle encore son nom de plus en plus fort, Marine et Mélanie criaient aussi.
Marine: Double champion olympique !
Moi: Je m'attendais pas. Je suis bouche bée.
C'était pas des blagues, j'ai entendu dire que c'était l'espoir de la natation française. Voilà, j'ai la preuve sous mes yeux.
Après la remise des médailles et la marseillaise, Léon part saluer le public. Quand mon regard crois le sien, il vient me voir.
Léon: Je suis content que tu sois venue.
Moi: Franchement, t'a été incroyable. Donc c'était vrai, tu es l'espoir de la natation natation française.
Léon: Je ne dirais pas ça. Dit-il en rigolant.
Moi: Sinon essaye de pas prendre la gros tête, champion.
Léon: Ça risque pas. Abby, je vais te laisser. Je dois bientôt préparer ma deuxième finale de tout à l'heure.
Moi: T'en fais pas, allez bonne chance.
Il me sourit et par rejoindre le staff. Je suis dehors avec les filles. Il y avait aussi la finale pour les femmes, dommage que Rita ne sois pas qualifié.
Nous étions au bar pour parler de tout et de rien.
Marine: Ah j'avais vraiment oublié.
Moi: Quoi ?
Marine: Vue qu'on a emporté notre médaille olympique, j'avais pensé de le fêter dans un bar, pas loin du village olympique.
Mélanie: Meuf, j'ai ma final du concours général individuel. Ça va pas être possible.
Moi: En plus avec les autres filles, on devait aller la voir pour l'encourager.
Marine: Ah chiotte, Bon après l'épreuve de Mélanie, on pourrait y aller au bar directement non ?
Mélanie: Ça me va.
Marine: Abby, n'oublie pas de prévenir Rita si elle veut venir.
Moi: Je lui dirais.
À suivre.
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