Chapitre 6 : Le secret des douches

Ils sont là, l'un en face de l'autre, se jaugeant tels deux cabots devant un os à moelle. Dans leurs yeux, aucune émotion si ce n'est la colère fulgurante. Ce n'est pas la première fois qu'ils en arrivent aux mains, mais bien la première fois que cela arrive pour un autre détenu. Que veut en faire ce défiguré ? Jouer avec ? Hors de question, il est à lui.

Il place Izuku derrière lui, le protégeant de son corps instinctivement. Suivant le mouvement, les quatre membres du clan surgissent de la foule, le rejoignant en arborant le même regard glacial. L'affrontement est imminent. À cinq contre un, il n'a aucune chance. Pourtant, même si l'atmosphère est propice à se mettre l'un sur l'autre, le but de Katsuki n'est pas de se battre. Il souhaite intimider son adversaire au maximum pour ainsi éviter l'isolement. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il retourna dans cette cellule de huit mètre carré, plongée dans le noir le plus complet sans possibilité de voir la lumière du jour puisque la fenêtre n'existe pas. Il deviendrait fou.

- Et bien, et bien, ne t'énerves pas pour si peu, Bakugo. Un homme au teint pâle apparaît près de l'homme défiguré, les mains dans le dos, le corps droit. Il marche de long en large sans lâcher Katsuki des yeux. Il est à toi ? Demande le noiraud aux yeux rouges.

- C'est nouveau ça, je ne savais pas que tu aimais les hommes. Ricane un blond aux yeux bruns surgissant sur la droite.

- Tenko, quelle surprise. Single Katsuki en croisant les bras. J'ai pas le temps pour tes conneries alors dit à Chizome de ne pas me faire chier. Et toi Jin, dit-il en pointant le blond du doigt, ta gueule.

Jin et Chizome se regardent, puis regardent Tenko avant de rire tous les trois à gorge déployée. Autour d'eux, les détenus reculent, certains partant manger, alors que d'autres restent l'oreille tendue.

- Ne soyez pas impolie. Intervient Shota, le fidèle bras droit de Katsuki. Vous risqueriez de le regretter.

Tenko s'arrête immédiatement, faisant signe à ses compagnons d'en faire de même. Il s'approche, souriant chaudement. Ses lèvres sont gercées, lui donnant un côté sale, mais ses longs cheveux noirs retombant devant ses yeux lui donnent un air sauvage malgré son regard dément.

- Pour qui tu te prends ? Tu penses pouvoir me faire peur ? Physiquement, il ne fait pas le poids face à Shota, et justement, Tenko n'utilise pas la violence physique avec ses victimes. Il préfère la manipulation.

La tension continue de gagner en intensité, et Izuku se retrouve dans une bulle oppressante qui le fait suffoquer. Il ne peut décidément pas s'enfuir et de toute manière, cela ne lui viendrait pas à l'esprit. Il est bien plus en sécurité ici qu'ailleurs, du moins pour l'instant.

Heureusement, le trio qui attendait en silence près de Katsuki se réveille soudainement et se joint à l'échange entre Tenko et Shota. Les mots fusent, ainsi que quelque bousculade, mais les deux clans décident d'en rester là, du moins pour aujourd'hui. Personne n'a vraiment gagné, et c'est pour cela que la tension reste encore palpable même après qu'ils soient entrés dans le self. Au même moment, après un énième échange de regard haineux, les gardes font leur entrée pour venir voir si tout se passe bien. C'est rare que les détenus fassent du grabuge ou se battent, et c'est pour cela qu'ils sont souvent absents. La prison possède des angles morts, et c'est là son plus vilain défaut. Le directeur place une confiance aveugle dans les détenus, et cela a souvent des conséquences.

L'événement enfin passé, Katsuki soupçonnant Tenko d'avoir simplement voulu voir Izuku de près, les voilà installés à la table du fond, celle qu'il s'est attribué depuis qu'il est ici. Placé au centre, Izuku à sa droite, il mange sans un mot, même si il a envie de crier sur le vert. Ce dernier tremblote comme une feuille et plus les minutes passent, plus cela commence à l'agacer. Il n'a pourtant pas le temps de réagir que trois ombres apparaissent devant lui.

- On peut se joindre à vous ? Demande Denki avec un grand sourire, son plateau en main. Il n'obtient aucune réponse, si ce n'est une place en face de Izuku tandis que Yuga se place à la droite du vert et Keigo en face du fumeur excessif.

- Je t'ai pas donné l'autorisation à ce que je sache. Dit immédiatement le blond en continuant de manger, le regard noir. Cela n'atteint pas le jaune qui sourit de plus belle, le taquinant au passage.

- Comme si tu pouvais me refuser quelque chose. Cette phrase a le don de calmer le blond qui ne dit rien de plus si ce n'est un claquement de langue.

Le repas se poursuit dans un léger silence pesant, agrémenté par la discussion entre les deux tatoués, l'homme aux cheveux rouges et celui aux cheveux noirs lisses. Izuku termine son repas, puis en sentant les regards de certain, il comprend qu'ils savent. Il ne sait pas comment, mais peut-être que cela se voit sur son visage. Il est gêné, encore plus que tout à l'heure, mais décide de garder la tête basse, les lèvres serrées. C'est sans compter sur Denki et sa jovialité qui, le dessert à peine engloutie, tape des mains pour se faire remarquer par toute la petite table.

- Je sais que je vous dérange, mais maintenant que Izuku fait partie de notre petit groupe, il serait temps de faire les présentations, non ? Quelques uns le regardent d'un air ahuris, alors que le jaune ne se sent pas affecté, attendant une réponse.

C'est Shota, se raclant la gorge fortement, qui se penche pour connecter ses yeux à ceux de Izuku et ainsi faire les présentations.

- Je suis Shota, le bras droit de Katsuki. Il fait un signe vers le noiraud qui relâche la fumée de sa cigarette tout en baissant la tête dans un signe de respect. Le pompier ambulant c'est Dabi. Izuku fait les gros yeux une seconde, le temps d'analyser la personne qu'il a devant ses yeux. C'est la première fois qu'il voit autant de brûlure et de piercing sur une seule personne. Son cou, ses mains, son visage, aucune partie n'est épargnée. C'est beau et glaçant à la fois. Juste à côté tu as Mezo, le bagarreur de service. Une armoire à glace lui fait un signe de main, et une fois de plus Izuku écarquille les yeux sans s'en rendre compte. L'homme est vraiment beau avec ses cheveux en arrière et son regard brûlant, mais la cicatrice barrant sa joue laisse Izuku pantois. De là où il se trouve, il peut apercevoir ses dents, et il ne tient pas à savoir comment une telle chose a pu arriver. Juste après, c'est Eijiro et Hanta, les inséparables. Le premier a les cheveux rouges en pic, et le second les a courts et noirs. Tous deux lui sourient chaleureusement ce qui a le don de rassurer le bouclé qui se sent moins seul. Ils ont beau avoir un piercing par-ci par-là ainsi que quelque tatouage, ils sont moins effrayants et donc plus abordables.

- Enchanté. Dit-il avec une légère révérence. Cette action agace encore plus le blond cendré, resté silencieux jusqu'à lors, qui décide de faire entendre sa voix.

- Te casses pas la tête à retenir leurs prénoms, ça te servira à rien. Il fait claquer son verre, allumant une cigarette au passage, regardant droit devant lui. Izuku avale sa salive de travers, la lèvre tremblante. Personne ne trouve rien à redire, et de toute manière, personne n'a osé dire quelque chose pour contredire un Katsuki passablement énervé.

Les discussions reprennent dans une ambiance électrique mais bonne enfant. Des échanges se font, des caresses discrètes, des sourires, des blagues et même des regards langoureux. La table au fond à droite, connue pour être aussi silencieuse que la mort et accueillante que l'enfer, est ce soir aussi animée qu'un soir d'été en plein festival. C'est inédit, et très rare, pour ne pas dire inexistant, d'entendre des rires provenir de la table au fond à droite. Oui, cette table garde les secrets échangés sur sa peau glacée, mais elle ne peut promettre que les promesses soient éternels.

Peu à peu, comme une habitude à prendre, l'endroit commence à se vider et la table est très vite débarrassé. Le couvre-feu approche à grand pas et c'est l'heure de retourner dans sa cellule, même si certain auraient aimés prolongés cette soirée encore quelques heures rien que pour le plaisir de discuter, de se sentir libre de parler.

Le petit groupe se sépare au croisement des deux blocs puisqu'ils ne sont pas tous dans la même aile. Izuku traîne des pieds et Katsuki marche devant lui le pas tout aussi lent. L'un semble réfléchir tandis que l'autre a surtout envie de retrouver son lit pour oublier ces dernière heures vraiment... Particulières.

Le vert, légèrement dans la lune, ne remarque pas quand le blond s'arrête soudainement, ce qui engendre une collision entre le dos musclé du chef de gang et le nez de Izuku qui couine en mettant sa main sur son visage instinctivement.

- OÏ, fait gaffe. Dit Katsuki d'une voix traînante. Izuku se masse l'arête du nez non sans jeter un air blasé au blond qui l'ignore, interpellant un garde.

- Katsuki, qu'est-ce que tu veux encore ? Izuku reconnaît immédiatement la voix du métisse qui vient vers eux, matraque en main, ce qui contraste avec son regard pétillant. Un drôle de personnage.

- J'aurais besoin des clés. Demande t-il comme on demanderai une baguette à la boulangère.

- Ma parole, tu te crois tout permis. Il range sa matraque dans son étui et sort les fameuses clés. Il les agite du bout des doigts sous le nez du blond. Tu sais combien ça coûte. Le cendré bougonne, sortant un paquet de cigarette de sa poche.

- C'est mon dernier, putain. Il le claque dans la paume du métisse et saisit rageusement les clés.

- Et c'est pourquoi faire ? Demande t-il en rangeant son due dans la poche de sa veste.

- On n'a pas eu le temps d'aller à la douche tout à l'heure, te fais pas d'idée.

- Ouais, on va dire ça.

Le blond fourre rageusement les clés dans sa poche, saisie la main du vert et s'engouffre dans le couloir direction les douches.

- Ne t'inquiète pas, faites autant de bruit que vous voulez, tout le monde dort ! Hurle Rikido à moitié hilare.

Izuku se laisse entraîner par la poigne de fer qui le maintient alors qu'ils passent sous le portique éteint. Ils pénètrent les vestiaires et sans attendre, le blond le lâche et part de son côté pour commencer à se dévêtir sans un mot pour lui. Izuku ne suit pas tout ce qu'il se passe, ni pourquoi il l'amène au douche. La toilette de demain aurait largement fait l'affaire. Ne voulant pas le contredire, il commence lui aussi à se débarrasser de ses vêtements alors que le blond saisie une serviette, un savon et disparaît dans la pièce d'à côté, les fesses à l'air. Izuku suffoque. C'est inhumain d'avoir un corps pareil. Il secoue sa tête, remettant de l'ordre dans ses pensées, et termine d'enlever son dernier vêtement.

Savon en main, et serviette autour des hanches, il pénètre à son tour dans les douches. Après tout, cela peut lui faire du bien. Il ne dira rien sur la façon dont il a obtenu cette douche privatif, mais il ne va pas s'en priver.

Quand il arrive à distinguer une silhouette à travers la fumée épaisse, il va naturellement se placer dans la cabine à côté. La tête levée, les yeux clos, le blond laisse l'eau ruisseler sur sa peau tandis que les gouttes frappent son visage avec ardeur. Il a besoin d'une bonne douche froide pour se calmer, mais la chaleur l'aide avant tout à détendre ses muscles tendus. Il sent la présence du plus jeune à ses côtés et se surprend à vouloir ouvrir les yeux pour l'observer. Il souffle par le nez plusieurs secondes, la main crispée sur le savon. Il entend la serviette tomber malgré le bruit de la douche et ce simple son l'anime malgré ses efforts. Il dépose le savon sur le présentoir et sans plus de cérémonie, il ouvre les paupières et tourne la tête.

Izuku est à ses côtés, un muret les séparant. Il remue la tête pour faire tomber l'eau de ses boucles et cette action pourtant anodine est d'un érotisme fou. Si seulement il était une femme, se dit Katsuki, les choses auraient-étés plus faciles, plus naturelles. Il n'aurait pas à se poser des questions stupides, questions qui l'énervent plus qu'autre chose. Il n'aurait pas à se sentir gêné de vouloir l'embrasser, le toucher. Il n'aurait pas à se demander pourquoi il le trouve beau, que son charme est magnétique et qu'il est le pauvre aimant sur sa route. En à peine quelques heures, ce brocoli stupide a chamboulé son esprit. Il l'avait remarqué bien avant qu'ils ne se parlent, comme tout le monde, il s'était penché sur le nouveau venu dans le but de connaître ses points faibles et la façon d'utiliser cet homme dans un but bien précis, mais maintenant qu'il l'a près de lui, qu'il a goûté ses lèvres, il se rend compte que cette curiosité mal placée est de la fascination. Il est fasciné par cet être fragile aux yeux claires et aux pommettes rouges qui n'a pas sa place en ces lieux. Il en a croisé des brebis égarées, bien plus amochées que lui, mais justement, Izuku est différent. Il ne sait pas encore en quoi, mais il va bien trouvé.

- Quelque chose ne va pas ? Les mains posées sur le haut de la cloison, sur la pointe des pieds, Izuku est penché en direction du blond qui regarde dans le vide. En voyant ces lèvres aguicheuses à portée de main, il ne peut que craquer, surtout quand ces dernières se mettent à remuer, formulant une phrase qu'il n'entend pas.

Il saisit la nuque du vert et plaque rudement ses lèvres trempées et chaudes contre les siennes. Un simple contact rassurant, un besoin impérieux de contact humain, voilà ce dont a besoin Katsuki. Il relâche sa proie au bout de quelque seconde, n'aimant absolument pas l'angle choisi. Il contourne le muret et rejoigne Izuku sous la douche, plaquant son corps menu contre le mur froid. Le baiser reprend de plus belle mais cette fois-ci, leur langue sont de la partie.

Le tableau est beau à voir, de loin comme de près. Deux corps d'hommes nus entrelacés sous un pommeau de douche, la buée enlaçant leurs corps, s'échangeant un langoureux baiser à travers les gouttes d'eau. C'est indécent et osé, mais foutrement bon. Katsuki a posé ses mains sur le mur, encadrant Izuku de tout son corps alors que le vert tient les biceps tendus d'une poigne timide. Une nouvelle fois, une bulle se crée autour d'eux pour les plonger dans leur monde. Mouvement de hanche, caresse délicate, baiser humide, Izuku a beau dire, c'est de loin le meilleur baiser qu'il n'ai jamais eut. Il n'a pas de comparatif, certes, mais tout de même, c'est encore mieux que dans ses fantasmes les plus fous. Katsuki est un homme, et lui aussi. Ils sont tous les deux des détenus, et s'embrassent comme des fous dans une douche située dans une prison. Oui, la situation est folle, mais actuellement, son cerveau est au point mort. Izuku n'a jamais eu la chance d'être aussi proche d'un être humain, et encore moins de pouvoir goûter les lèvres de quelqu'un. Ce manque de contact l'a transformé en boule de plaisir gémissante et il se laisse entièrement dicté par son instinct. Comment bouger, où déposer ses mains, les bruits qu'il fait, il n'a aucun contrôle sur son corps.

De son côté, Katsuki n'est pas en reste. Il a beau vouloir lutter, l'envie d'embrasser le vert le titille depuis un moment alors maintenant qu'ils sont seuls, il compte bien en profiter un maximum. Katsuki n'est pas du genre à être accro à quelque chose, mais il est devenu accro à cette drogue, et elle s'appelle Izuku. Il a un charme, de par ses manières de grand timide en plus de son inexpérience, et c'est cela qui a attiré Katsuki. Il n'aime pas les choses mignonnes, mais les réactions du vert le sont et bizarrement, il aime ça.

Par manque de souffle, leur bouche se quittent et ils se regardent dans les yeux, reprenant leur respiration comme des affamés. Les yeux voilés par le plaisir grandissant, le désir se lisant dans leurs pupilles, ils souhaitent se jeter l'un sur l'autre pour sentir une nouvelle fois cette étrange vague qui les submergent à chaque fois que leurs lèvres se caressent. Ils font le mouvement en même temps, démontrant ainsi qu'ils veulent tous les deux la même chose.

Cette fois, quand leur bouche glissent l'une contre l'autre et que leur langue viennent à se dominer, leur corps bougent d'eux même et c'est sans nul doute la meilleure sensation. Le contact de leur sexe à moitié dure se frottant l'un contre l'autre, leurs hanches se frôlant quand ils pivotent, leurs tétons qui se croisent quand leur torse se touchent, chaque contact de peau est une vague de plaisir suivie d'un courant électrique grisant. Katsuki trouve sa place au moment où ses mains descendent encore plus bas, retraçant la colonne vertébrale de Izuku puis il va naturellement saisir ses fesses nues. Il les malaxe sans honte, se délectant de leur fermeté mais aussi de ce petit côté fondant caractéristique de cet endroit. Katsuki est friand des belles fesses et il a trouvé une jolie paire. Izuku gémit dans la bouche du blond en sentant ses grandes mains le saisir à cet endroit précis, mais il ne dit rien de plus, saisissant lui aussi le postérieur ferme du blond qui grogne pour l'avertir. Ce n'est pas si mal de se faire peloter sous les douches, se dit le blond, mais il désire plus. L'un comme l'autre, peu importe depuis combien de temps ils sont là, ils désirent plus, beaucoup plus.

Leur corps commencent à réagir, les trahissant tous les deux. Leur sexe, qui au départ étaient encore un peu mou, sont maintenant aussi durs qu'un roc. Leur gland rougis glissent aisément grâce aux gouttes de sperme qui perlent de leur fente. Izuku court mais épais, en plus d'être imberbe, mais Katsuki est long et lourd, arborant une fine toison pubienne d'un jolie blond claire. Il n'y a pas à dire, Katsuki est un vrai homme avec un corps de mâle. Izuku laisse sa tête partir en arrière alors que Katsuki place sans réfléchir sa main dans ses cheveux, l'empêchant ainsi de rencontrer le mur derrière lui. Le vert retrace doucement les muscles, griffant quelque veine au passage puis ses mains se posent sur le torse aux muscles bandés, là où un dragon aux ailes déployées repose, la gueule grande ouverte. Il part lécher le torse humide, repassant sur les contours de la bête, faisant ainsi dresser le poil du blond qui gémit un son grave. Il en profite pour stopper la douche, et continue de bécoter ce cou sensible, embrassant avec délice des grains de beautés déposés ci et là.

La chaleur dans la pièce est déjà suffocante, et ils sont tous deux brûlant de désir, mais ils n'en ont que faire. Katsuki faufile l'une de ses jambes entre celles du vert et commence à bouger son corps contre le sien, augmentant ainsi le contact et la friction. Il n'a jamais été aussi envieux de jouir et de faire jouir son partenaire. La délivrance est la clé mais finalement, les préliminaires ont aussi du bons. L'angle choisi et le mouvement de la cuisse sont parfaits, et pourtant, Katsuki a envie de plus. Il baisse les yeux, la tête posée contre le torse du vert, et regarde la verge palpitante laisser des gouttes de semence sur sa cuisse. Elle semble geindre à chaque coup de rein, et le blond est un temps hypnotisé par le mouvement, la peau faisant par moment disparaître le gland rosie. Il n'a jamais envisagé cette situation, encore moins sur un coup de tête, ou par curiosité, mais alors pourquoi a-t-il envie de le toucher plus franchement ?

Après tout, il est là pour ça, non ?

Le cendré arrête tout mouvement, frustrant le bouclé et lui par la même occasion, car il aime également coulisser sa verge contre la cuisse délicate du vert, et effleure du bout de son doigts la fente qui pointe vers lui. Izuku ouvre les yeux en grand tandis que Katsuki a un sourire carnivore, voilé par la jouissance imminente. Il regarde Izuku puis reporte son regard sur son sexe.

Il le prend en main dans son poing, faisant couiner Izuku qui est étonné d'aimer le mélange entre douleur délicate et plaisir assourdissant. Ils se regardent droit dans les yeux, et Katsuki dit d'une voix basse :

- Passons aux choses sérieuses.

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Et vous, vous voulez passer aux choses sérieuses ? ><

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