Chapitre 32 : Aime-moi une dernière fois
Izuku se souvient parfaitement de sa première entrée dans cette prison. Le pas lourd, le cœur serré, la boule au ventre. Il n'aspirait qu'à une seule chose : sortir d'ici le plus vite possible. Pourtant, après tant de mois passés derrière les barreaux, et après toutes ces rencontres, il n'est plus si sûre. Le verdict est tombé, il a eu gain de cause et aura bien évidemment un dédommagement, ce sont des nouvelles réjouissantes. Il a même eu la chance de rencontrer la mère de Katsuki, une femme dure mais charmante. Néanmoins son cœur n'est pas à la fête, loin de là. Il ne sait pas comment il va annoncer cette nouvelle aux autres, ni comment il va s'y prendre avec son amant. Il a à peine vingt quatre heures devant lui. À peine le temps de discuter une dernière fois, de faire une dernière partie de carte avec Denki et Yuga, à peine le temps de montrer à Katsuki combien il l'aime. L'après-midi est déjà bien entamé, et il descend de la voiture sans savoir par où commencer, qui aller voir en premier. Le directeur lui frotte l'épaule, regardant les murs de sa prison. Il sourit, heureux pour Izuku ainsi que toutes les autres personnes qu'il a pu aider grâce à cette affaire.
Le vert suit Takafumi qui lui emboîte le pas tandis qu'ils pénètrent les lieux. Ce n'est qu'une routine pour le directeur mais cela sonne comme une dernière fois pour Izuku. Malgré ce que l'on pourrait penser, il est tout de même heureux de quitter les lieux après si peu de temps passé mais cela aurait été plus simple pour son cœur si il n'était pas tombé amoureux. Quelle ironie, quelle retournement de situation que de tomber amoureux dans une prison. Cela résonne comme une mauvaise blague et pourtant c'est bien le cas.
- Prends ton temps, essaie de "profiter" de ces dernières heures comme bon te semble, d'accord ?
- Je vais faire de mon mieux. Dit-il en souriant tristement.
Ils se séparent au détour d'un couloir, Takafumi escorté par Shoto tandis que Izuku se triture les doigts, regardant autour de lui. Il ne mettra pas longtemps avant de reprendre la marche, bien décidé à dire adieu à ses amis comme il se doit. Il n'a pas à réfléchir énormément pour savoir où est le trio infernal.
Dehors, le temps est clair et l'air humide. Il fait merveilleusement bon pour ce mois de mai et sans surprise, il voit au loin, assis autour d'une table de pique-nique, Keigo, Yuga et Denki se batailler des friandises autour d'une partie de carte. Izuku rigole instinctivement en les regardant, déjà amusé par la situation. Ils ne ratent jamais un moment pour le faire rire.
Il ne tarde pas à les rejoindre et il se fait immédiatement remarquer. Après tout il est absent depuis trois jours.
- Izuku ! Quittant la table à grande enjambée Denki est le premier à se jeter sur lui. Une accolade qui se transforme en long câlin qui, pour Izuku, est le bien venu. Tu es revenu, est-ce que c'est bon signe ?
Yuga se lève à son tour, tout comme Keigo, sans prononcer un mot. La tête du vert est enfoui dans la nuque de Denki qui ne bouge pas d'un pouce, continuant de le serrer très fort.
- Izuku ? L'appelle Keigo en posant une main sur son épaule.
Il se détache de Denki, ouvre les bras en grand, un sourire sur les lèvres, les larmes aux yeux.
- J'ai gagné le procès. J'ai gagné... Il baisse les bras, les larmes dévalant ses joues. J'ai gagné. Répète t-il inlassablement.
Ses trois amis se regardent tour à tour, comprenant petit à petit ce qu'insinue Izuku. Il a gagné le procès, il n'est pas coupable de ces accusations. Il est désormais libre.
- Il te reste combien de temps ici ? Demande Yuga, le regard peiné.
- À peine vingt quatre heures, je pars demain matin. Izuku se frotte les yeux avec sa manche. Je voulais vous dire au-revoir convenablement mais c'est fichu. Rigole t-il à travers ses larmes.
- Tu es bête ou quoi ? Demande Denki en venant poser son bras sur ses épaules.
- Comme si on allait se dire adieu et faire comme si de rien était. Renchérit Keigo.
- Nous allons passer le plus de temps possible ensemble. Yuga s'assoit sur le banc, invitant ses trois amis à faire de même. Cette journée va ressembler à toutes les autres. Nous allons rire, Denki va faire la tête parce qu'il va perdre.
- Hé ! S'offusque le concerné.
- Keigo va divinement bien gagné car il triche à la perfection.
- Quoi ? S'énerve légèrement le susnommé.
- Et moi je ferais l'arbitre aveugle comme à chaque partie tandis que tu rigoleras de leurs pitreries.
Alors que Yuga croise élégamment les jambes, esquivant un paquet de carte volante et un sachet de bonbon au citron, Izuku éclate de rire, oubliant presque son chagrin. Le français arbore un immense sourire, fier de son effet, alors que Denki et Keigo rendent les armes, toujours autant attendris par le rire du vert qui est beaucoup trop communicatif.
- Bon, on se la fait cette partie ? Demande Denki en claquant deux sachets de gâteaux à la fraise sur la table en bois. Je veux ma revanche.
- Ta défaite tu veux dire ? Sourit machiavéliquement Keigo en triant les cartes.
- Commence pas le tricheur de pacotille ! J'ai plus d'un tour dans la manche.
- J'attends de voir ça.
Yuga sort un livre de sa poche, se mettant en bout de table, un œil sur les mots un autre sur les deux débiles de service. Izuku s'installe près de lui et accepte volontiers la friandise que lui tends le français. Un petit bonbon à la pêche en forme de nuage. Les prochaines heures s'annoncent mouvementés mais surtout divertissantes. C'est ce dont a besoin le vert. Il n'est pas ami avec eux par hasard et ils commencent à les connaitre. Bien évidemment qu'ils ont discutés du procès, des témoins, de ces heures d'interrogations interminables. Cela animait parfaitement la partie et étrangement Izuku n'était pas gêné d'en parler. Les langues se sont doucement déliés pour parler de leurs problèmes, et Izuku à feinté de connaitre la vérité. Il leur devait bien cette faveur et quand bien même il savait depuis un moment maintenant, il faisait comme si il venait de l'apprendre. Le lire sur le papier n'est pas la même chose que de l'entendre de la bouche du concerné. Le seul à ne pas piper mot fut Yuga et Izuku ne lui en tint pas rigueur. Il n'avait pas trouvé son dossier et cela voulait dire plusieurs choses. L'importance de sa présence ici et la gravité de son acte. Il ne voyait que ça. Pourtant, même si il pouvait avoir à ses côtés un monstre dans un divin déguisement, Izuku avait appris qu'ici les règles étaient différentes.
En perdant au deuxième tour, Denki fut le premier à briser ce silence agrémenté uniquement de bruit de carte. Il était un cas parmi tant d'autre dans le monde. Son acte il ne le regrettait pas, et Izuku vit dans ses yeux une noirceur qu'il ne lui connaissait pas. Victime des erreurs de sa mère, il a vécu une grande partie de sa vie brimé par les autres. Camarade de classe, professeurs, même chez lui il ne pouvait respirer. Il faisait partie de la classe ouvrière et son foyer en était un exemple des plus macabre. Une mère régit par l'alcool, ne faisant plus la différence entre le mal et la limite. Ses petits amis, qu'elle enchaînait du jour au lendemain pour payer ses dépenses, étaient tous plus dérangés les uns que les autres. Un jour, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il ne considérait cette femme que comme sa génitrice, et l'avait peut-être appelé maman étant enfant, mais plus maintenant. Ne voulant plus être leur défouloir, autant physiquement que psychologiquement, il a agit. Ce jour là, sa mère gisait sur le sol, noyé entre l'alcool et son sang. Cet homme, un de plus, n'avait pas aimé qu'elle parle sans autorisation. Denki était cloué par terre, ayant pris une bouteille en verre en pleine tête. Malgré cette douleur lancinante et son cœur tambourinant il a réfléchis au seul moyen de se sortir de cet ouragan.
Ce jour là, Denki a assassiné cet homme. Quarante six coups de couteaux dans le thorax. Sa mère, à son réveil à l'hôpital, l'accusa de bien des choses pour s'en sortir. Qui allait croire un jeune homme de dix sept ans le corps maculé de sang et son ADN sur l'arme du crime ? Dans son fort intérieur, Denki n'en voulait pas à cette femme mais plus à lui-même d'avoir encaissé toutes ces années sans sortir de ce cycle infernal. Il s'en est plutôt bien sorti car la prison lui a offert tant de chose qu'il n'aurait pu avoir. Un toit, un diplôme, un travail et surtout, l'amour.
Izuku avait apprécié cette confession. Même si l'ambiance s'était assombri, le ton redevint bien vite plus joyeux avec une ou deux blagues de Keigo. Le vert a tout de suite eu de la peine pour son ami et sait très bien que des mots ne serviront à rien. Surtout après tout ce temps. Si Denki s'est confessé s'est peut-être dû à son départ imminent ou bien au fait qu'ils sont désormais des amis liés pour la vie, qui sait ?
Keigo quant à lui fut plus évasif et ça, Izuku ne lui en tenait aucunement rigueur. Il voulait simplement passer du temps avec eux, comme à l'accoutumé, et si des révélations devaient se faire avant qu'il parte, cela ne fait que renforcer ce qu'il pensait : ces trois hommes sont des amis sur qui il peut compter.
Les parties se sont ensuite enchaînées jusqu'à ce que le soleil se couche. Il n'est pas encore l'heure du repas, ni l'heure de la douche. C'est l'heure où les usines ferment et par conséquent, l'heure où le reste du groupe se réunit. Comme un rituel instauré depuis toujours, Dabi est le premier à arriver. Saluant les autres d'un signe de main il se précipite de rejoindre Keigo, l'attrapant par derrière pour un baiser passionné. Baiser hué par Denki mais sifflé par Hanta et Eijiro qui s'approchent de leur homme pour lui dévorer la bouche. Yuga et Izuku rigolent en se regardant. Le groupe se complète par la présence de Shota avec Tenko à ses côtés. Toujours aussi timide avec le plus âgé, ce dernier s'est adoucis à force de le côtoyer.
Très vite la bonne ambiance est au rendez-vous. Les blagues fusent, les rires s'entendent dans la pénombre et une silhouette se dessine au loin. Ne se faisant pas remarquer et marchant doucement, seul Izuku le voit. Leurs yeux s'accrochent et ne se détachent plus.
- Excusez-moi. Dit-il en se levant précipitamment, leurs yeux toujours plongés dans ceux de son amant.
Le groupe les regarde courir, main dans la main, se précipitant à l'intérieur comme des affamés.
- Izuku va vraiment sortir ? Demande Eijiro en regardant cette porte au loin qui se referme.
- Oui... Souffle Denki en se blottissant contre son torse. C'est mieux pour lui.
- Et comment le prend Katsuki ? Demande Keigo en regardant Shota, le seul envers qui Katsuki peut se confier entièrement.
- Il fait l'homme fort, comme toujours. Il recrache la fumée de sa cigarette et pose sa main sur celle de Tenko, sous la table. Un peu comme nous tous. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve ici, ou dehors, alors autant profiter de chaque seconde sans se poser de question inutile.
Un silence s'en suit où aucun ne parlent. Shota n'a pas tord et c'est bien ce qui en attristent plus d'un autour de cette table. Combien de temps à passer ici ? Combien de temps leur reste t-il tous ensemble ? Combien de temps avant d'être séparé de ceux qu'ils aiment ?
- Laissons-les profiter. Dabi casse le silence, regardant le ciel, jouant de son briquet d'une main. Ils le méritent.
Tous acquiescent silencieusement, et le groupe décide de reprendre là où il s'était arrêté : une partie de carte endiablée.
____
Bouche contre bouche, peau contre peau, il ne reste plus beaucoup de tissu sur leurs corps. Ils ont bien vite regagnés la cellule du blond, et heureusement pour eux il n'y a personne aux alentours. Simplement eux et ce fichu lit qui les attend.
- Attend, attend. Soupire le vert contre les lèvres de Katsuki, qui ne perd pas de temps pour se faufiler dans sa nuque, le dévorant un peu plus. Katchan. Rigole Izuku alors que ce dernier passe ses mains dans ce boxer gênant, attrapant à pleine main ces jolies fesses généreuses.
- Tu veux vraiment perdre du temps à parler ? Baragouine t-il par dessus son épaule, les yeux baissés sur son affaire.
- Tu as raison... Gémit le vert alors qu'il sent des doigts curieux l'agripper. Nous parlerons plus tard.
Ils se jettent une nouvelle fois l'un sur l'autre, alors que leurs boxers terminent au bas de leurs chevilles. Comprenant la suite des événements, Izuku se jette sur Katsuki qui le rattrape, les mains sous les fesses. Celles du vert ne sont pas en reste puisqu'il fourrage dans cette tignasse qu'il apprécie tant, le décoiffant encore plus qu'il ne l'est déjà. Les baisers s'enchaînent les uns après les autres, alors qu'ils sont toujours au milieu de la pièce. Tantôt doux, tantôt passionné ou tantôt bruyant, ils se dévorent l'un l'autre avec une passion brûlante. Les mots ce soir ne sont d'aucune utilités, car l'un comme l'autre ne veulent pas briser ce moment qui n'appartient qu'à eux. Un moment qu'ils attendent depuis plusieurs mois maintenant.
Déposant Izuku sur le lit, ce dernier pivote la tête, attrapant les draps et humant sans honte cette odeur qu'il aime tant. Cette même odeur qui, bientôt, disparaîtra de son corps. Katsuki le regarde faire, grimpant doucement sur son corps dénudé. Il dépose le bassin d'Izuku contre le sien alors qu'il s'assoit. Il caresse ses hanches, remontant jusqu'à son torse pour descendre toujours aussi doucement. Il trace des cercles, suivant des lignes invisibles alors qu'il le regarde fermer les yeux, secouant les hanches vers sa direction. Katsuki sourit, comprenant parfaitement l'effet qu'il lui procure. Il bande fort, et toute cette douceur les frustre autant qu'elle les excite. Izuku se sent aimé, il le sait, il le voit. Le regard de Katsuki sur son corps est d'une noirceur sans nom. Il se mort les lèvres, gémissant entre elles, tandis qu'il continue à passer ses mains sur son corps. Il aime son corps. Cette peau légèrement bronzée, parsemé de tache de rousseur, l'appelle. Il se baisse, et dépose tendrement une myriade de baiser sur son passage.
Izuku attrape l'oreiller sous sa tête, tordant le tissu. Ces simples baisers l'enflamment tout entier. Sa peau le démange à chaque passage des lèvres du blond sur sa peau. Il devient fou. Fou de lui et ces gestes amoureux.
- Izuku, Izuku, Izuku... Katsuki murmure son prénom encore, et encore, et encore, tandis qu'il presse leurs corps, leurs sexes se rencontrant enfin. Izuku passe ses mains derrière sa nuque, nouant ses bras, l'obligeant à l'embrasser.
Le corps de Katsuki pèse sur le sien, et tout ce poids il l'accepte, le voulant encore plus proche de lui. Il noue ses jambes autour de ses hanches, l'empêchant de s'enfuir. Si cela ne tenait qu'à lui, il le laisserait fondre dans son antre pour le ravager.
- Laisse moi descendre. Susurre t-il contre sa tempe, mordillant son oreille par la même occasion.
Le vert accepte non sans faire la moue. Alors qu'il fait glisser son corps contre le sien, sa chaleur lui manque déjà. Il l'oublie pourtant bien vite quand des doigts rugueux l'agrippent fermement. Un gémissement quitte ses lèvres mais il ne peut s'empêcher de baisser les yeux sur son amant. Les yeux carmins du blond ne lachent pas Izuku une seule seconde, pour rien au monde il ne manquerait ce moment. Quant au vert il a droit à un tableau des plus magnifiques : Katsuki, la tête entre ses cuisses, léchant avec fougue ses bourses tandis que sa mains glisse le long de son sexe. Izuku se retient de fermer les jambes, tant il est gêné. La scène qui se dresse sous ses yeux ne le laisse pas de marbre. Jamais Katsuki n'avait été aussi passionné. Le vert retient un énième gémissement quand son sexe est accueilli par une chaleur humide délicieuse : la bouche de Katsuki. C'en est trop pour Izuku qui préfère se recoucher sur les draps. Si il continue de plonger ses yeux dans les siens, il risque de jouir. Il ferme donc les paupières, se délectant des sensations mais surtout écoutant ce bruit humide.
Son corps se tord quelque peu quand il sent les doigts du blond le titiller à cet endroit. Son sexe est délaissé dans un *plop* sonore tandis qu'une langue vient désormais le lécher là. Quand il se redresse pour regarder plus bas il voit les cheveux de Katsuki. Sa tête fait un mouvement en sa direction et il sent un muscle humide se frayer un chemin en lui. Immédiatement une main se pose sur la tête du blond. Il est incertain quant à la démarche à suivre. C'est à son tour de se mordre les lèvres. Malgré l'excitation il y a un "mais" en suspens dans son esprit.
- Détends toi. Marmonne Katsuki contre lui, tandis que son souffle chaud s'écrase sur sa peau. Il plaque sa main sur son torse pour le coucher, et Izuku ne peut s'empêcher d'attraper cette main, liant ses doigts aux siens. Le blond sourit, comprenant qu'il a besoin de soutien, avant de retourner à son affaire.
Dans la tête du yakuza ce n'est pas différent de ce qu'il a déjà fait avec des femmes, le seul bémol est que cette zone est d'une grande virginité et que le vert est crispé de partout. Il a beau bandé de tout son soul, le blond sait qu'il va devoir être plus que meilleur.
C'est donc dans un léger silence ponctué de respiration et de bruit humide que Katsuki prend tout son temps pour le préparer. Il veut que le vert puisse le recevoir et également avoir du plaisir. Il sait d'avance qu'il aurait dû s'y prendre plus tôt, avec les précautions adéquats. Il n'a ni protection, ni lubrifiant. Tout ce qu'il possède c'est sa langue et ses doigts, quant aux restes, il s'en remet à sa bonne étoiles.
Le troisième doigt passe difficilement, mais Izuku doit l'endurer. C'est le diamètre parfait pour accueillir Katsuki, et bordel le vert le désire en lui si fort qu'il est prêt à endurer l'impossible. Dans son corps la réaction n'est pas douloureuse, mais inconfortable. Il ne dira pas au blond qu'il lui est déjà arrivé de jouer avec son propre corps, car c'est son jardin secret. C'est uniquement que cela fait très longtemps, et qu'il doit de nouveau s'y habituer. Quand le blond le juge assez dilaté il revient vert lui, s'essuyant la bouche d'un revers de la main avant de lui offrir ce qu'il quémande depuis plusieurs minutes : un baiser.
Instinctivement le sexe de Katsuki se fraie un chemin entre les jambes du vert et vient frotter contre lui, tandis que son gland tape l'antre accueillante. Leurs yeux s'accrochent et ne se lâchent plus. Izuku écarte les cuisses, pour permettre à son amant de venir l'enlacer, chose qu'il fait. Un baiser scelle ce moment, et Katsuki fond en lui en une seule poussée. Son antre s'ouvre délicieusement à son passage, l'accueillant aussi loin qu'il puisse aller. Le blond pose son front sur celui du vert, bécotant ses lèvres. Leur souffle est court, leur corps sont trempés mais ils s'aiment enfin tout entier. Izuku sent ses yeux s'humidifier et Katsuki ne perd pas une seconde pour embrasser ses joues, se montrant le plus tendre possible.
- Tu as mal ? Demande t-il dans un doux murmure. Ils sont peau contre peau, et ne peuvent pas se rapprocher davantage. Leur chaleur se mêlent et Izuku se délecte de chaque seconde contre ce corps puissant.
- Un peu... Confesse t-il en offrant un sourire timide.
- On va attendre comme ça, okay ? Le rassure le blond, forçant Izuku à approuver. Hors de question pour le yakuza de précipiter les choses et de manquer de le blesser. Quel adieu pitoyable ce serait !
Ils restent donc l'un contre l'autre, s'échangeant de langoureux baisers. Ce n'est pas mal non plus, se dit intérieurement le vert. Il sent parfaitement le sexe de Katsuki en lui, mais rien que ça le rend tout chose. Un mélange d'émotion encore inexplicable mais Izuku se sent bien. Il se sent à sa place aux creux des bras du blond.
Ils s'échangent un long regard qui veut tout dire, notamment "Tu peux y aller" et Katsuki, malgré un contrôle irréprochable de ses émotions, n'en demande pas plus avant d'amorcer les premiers mouvements. Son antre s'est légèrement resserré durant l'attente mais elle s'ouvre délicieusement quand il bouge, donnant à Katsuki la pression parfaite sur son excitation. Il est encouragé par les gémissements d'Izuku, d'abord timide, puis soudainement très sauvage. Ses ongles s'enfoncent dans son dos lorsqu'il frotte cet endroit en lui.
- Tu aimes ? Demande Katsuki en se relevant, le surplombant.
- Oui... Gémit-il alors que Katsuki continue ses mouvements de bassin. Continue. Ordonne t-il en sentant son sexe revivre. Encore.
Le blond dépose ses mains de par et d'autre de son visage, toujours en le surplombant, et commence enfin cette danse qu'il connait si bien. Il va-et-vient en lui, ses bourses claquant sur sa peau, et leur bassin s'entrechoquant. Il grogne férocement, appréciant de plus en plus la sensation d'être en lui. C'est brutal et tendre à la fois. Katsuki l'a parfaitement préparé pour le recevoir, et les frottements de son sexe en lui procurent autant de plaisir que sa main sur son sexe.
Ils finissent par ne plus compter les minutes qui défilent, et encore moins les heures qui passent. Oubliant où ils sont, s'oubliant eux-même, ils se donnent cœur et âmes l'un à l'autre. Les seules choses qu'ils perçoivent encore sont les sons. Le bruit de leur peau, celui de leurs gémissements, de leur prénom. Ils s'aiment entièrement pour la première fois et c'est si intense, si bon, qu'ils se perdent l'un dans l'autre.
Katsuki attrape à pleine main les fesses d'Izuku qui s'accroche à lui comme un affamé. La sensation du béton contre son dos n'est rien comparé au blond qui l'accable de toute part. Entre ses lèvres qu'il dévore, ses fesses qu'il malmène ou encore son trou qu'il ravage, Izuku en perd la raison. Depuis quand s'accroche t'il à un Katsuki qui le prend à même le mur ? Il ne sait plus combien de fois ils ont changés de position, quatre ? Cinq fois ? Son esprit est perdu dans les limbes du plaisir. C'est si bon de le sentir en lui, mais encore plus de le sentir couler. Aucun d'eux n'a encore jouit mais l'antre du vert dégouline, rendant la pénétration bien plus gourmande.
- Regarde moi. Exige Katsuki qui martèle ce corps contre lui. Izuku s'exécute, le corps tendu de fatigue. Leurs yeux s'accrochent alors qu'ils respirent difficilement. En un seul regard tous deux comprennent qu'ils atteignent le point de non retour.
Katsuki se décolle de lui, regardant son sexe fondre en lui. Il ralentit la cadence en voyant à quel point son antre est rougit. Il lui a fait l'amour comme un passionné, et pour une première fois il aurait dû se refréner, il le sait, mais comprenez le, Izuku est si bon autour de lui. Tout son corps est un appel à la luxure.
Dans une dernière série de coup de rein Izuku attrape son sexe qu'il frotte rapidement alors qu'il sent Katsuki jouir en lui. À bas les bonne manière, il le fait sien. Dans l'euphorie du moment aucun des deux ne s'en plaint. Il remplie le vert aussi loin que son sexe le lui permet, hurlant son plaisir à travers la cellule. Izuku n'est pas en reste. Ses bourses se contractent fortement et il se laisse aller sur les abdominaux du blond, le maculant d'un blanc épais. Il se laisse transporter, la tête perdue dans les nuages, ses jambes ayant perdu de leur vitalité. Katsuki le dépose sur le bord du lit et se retire, son sexe ayant perdu de sa superbe. Il contemple son oeuvre, fasciné par cette vue.
Izuku a une jambe pendue dans le vide, l'autre replié sur le lit. Il a une main dans ses cheveux tandis que l'autre est reposé sur son ventre taché. Son corps dégouline de sueur et transpire le sexe. Le plus beau se passe en bas. Son sexe est à demi-dur, alors que ses fesses rebondies dissimulent l'oeuvre du blond. De son antre s'écoule le résultat de leurs ébats.
Malgré leur respiration hachée et leurs corps fatigués, poisseux, ils se lancent un regard de défi. Izuku, encore embrumé par le moment, passe une main sur son torse, s'attardant sur ses tétons.
- Déjà fatigué ? Marmonne t-il.
- Ne me tente pas. Le menace Katsuki, sentant déjà son sexe tressaillir face à cette vue aguicheuse.
- Pourquoi pas ? Répond-il en haussant un sourcil, sa main descendant dangereusement sur son sexe. Je te sens encore en moi. Gémit-il en écartant outrageusement les jambes, dévoilant son intimité encore ouverte.
- Putain... Jure le blond en déposant sa main sur son sexe, se touchant sans aucune honte. Après ce qu'ils venaient de faire, il n'y avait plus de secret entre eux. Tu sais qu'tu m'fais bander, bordel. Grogne t-il en augmentant les mouvements sur sa verge.
- Bien sûr que je le sais. Ricane t-il en se touchant lui aussi, mais plus doucement.
- T'as pas intérêt à le regretter. Jure Katsuki en se jetant sur lui. Izuku rigole à pleine bouche, malgré la fatigue de son corps.
Comme on lui avait dit, il comptait bien profiter de chaque seconde. Il voulait graver les mains du blond sur sa peau, sentir son odeur au creux de son corps et mémoriser chaque expression de son visage. Izuku voulait que Katsuki le marque, le désire, l'aime, et comme une promesse muette, il le fit. Katsuki marqua sa peau de ses doigts, de sa bouche, laissant des traces de son passage sur ce corps qu'il aime tant. Un corps doux, moelleux, appétissant, qu'il ne comptait pas oublier de si tôt.
Oui, Katsuki et Izuku s'aimèrent jusqu'au bout de la nuit, et leur amour laissa des marques sur leur peau, mais bien plus dans leur cœur.
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Un dernier chapitre bien spicy pour cette Saint-Valentin !
On va bientôt sonner le glas de la fin pour cette histoire... Sincèrement, j'ai un pincement au cœur mais j'ai surtout très hâte. Après plus de deux ans il est grand temps de tourner la page et de poster l'épilogue ! Je le ferais sans doute la semaine prochaine et je prendrais une petite pause niveau "grosse histoire" pour me concentrer sur mon Recueil de One Shot mais aussi sur mon histoire hors MHA.
Je ne sais pas si je corrigerais un jour cette oeuvre ou si je reviendrais dessus mais sachez que je suis heureuse de l'avoir créée et de m'être essayé à cet environnement. J'espère que vous serez là pour la fin mais aussi pour la suite de mes aventures !
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