Chapitre 15 : Un cauchemar qui nous unit
La couleur noire oppressante est partout autour de lui, l'encerclant dans une spirale infernale. Izuku ne peut rien faire car ses yeux sont obscurcis, ses paupières étant collées l'une à l'autre, sans explication. Il lui est difficile de respirer mais encore plus de parler. Il essaie, ouvrant la bouche en grand, déformant ses lèvres, pourtant, aucun son ne sort. Impossible de crier, de voir ou même de bouger. Son corps est étonnamment lourd et il se demande où il peut bien être. L'air autour de lui est glacial, et c'est quand il sent un courant d'air frais sur sa peau qu'il comprend qu'il est entièrement nu, exposé à quiconque se tient près de lui. Tout ce qu'il parvient à faire est de remuer piteusement, sans parvenir à bouger réellement. C'est à ce moment là qu'il sent un doigt rugueux passer sur sa peau clair, descendant ses épaules, contournant un téton rosé, puis une main se plaquant rudement sur son ventre plat. Son corps entier est parcouru d'un immense frisson de dégoût envers cette personne. Se faire toucher de la sorte, ressentant chaque mouvement, sentant l'odeur nauséabonde de moisissure envahir ses narines, il a l'envie immense de vomir. Izuku mord violemment dans sa lèvre, ne pouvant rien faire d'autre, ce qui le rend fou.
Le souffle chaud de l'inconnu s'abat alors sur son visage tandis qu'il est toujours plongé dans le noir. Il bouge les yeux dans tout les sens mais rien n'y fait, impossible de les ouvrir. Des lèvres s'abattent alors sur les siennes et il mord dans cette langue au goût affreux. Il n'obtient qu'un rire gras entrecoupé de toussotement. Il grince des dents, impossible pour lui de parler ni de hurler. Il ne se souvient pas du jour, de l'heure et encore moins de ce qu'il faisait. Comment en est-il arrivé là ? Il se souvient de la nuit dernière passé dans les bras du blond, à se faire jouir comme ils aiment le faire depuis quelques temps, mais jamais Katsuki le laisserait aux mains d'un autre alors qui est-il ? Pas le temps de se poser plus de question car il amorce le mouvement, son corps se faisant retourner lourdement. Sa joue est plaquée contre le béton froid et humide alors qu'il sent son corps se faire molester. Alors qu'une main le maintien fermement au sol, une autre trouve le chemin de son corps, trouvant place dans un endroit défendu. Il tente de hurler, de se débattre, mais rien y fait, c'est impossible pour lui. Ses épaules sont lourdes, portant sur elles tout le poids de sa culpabilité, ses remords, ses peurs. Sa tête bourdonne bruyamment, alors qu'il sent ses forces le quitter, son corps devenant une marionnette aux mains de ce porc sans nom et sans visage. L'odeur du sang se mélange alors à celle de la moisissure, retournant le cœur de notre vert. Tout ce qu'il parvient à entendre à travers les gémissements gras c'est une phrase minuscule, mais pourtant audible.
- Tu es enfin à moi, mon nouveau jouet.
Ses yeux s'ouvrent en grand suite à l'entente de cette phrase. Le corps en sueur, les larmes au bord des yeux, sa lèvre est dans un piteux état tellement il l'a mordu. Sortant d'un cauchemar sans nom, il touche autour de lui pour s'assurer qu'il est bel et bien dans le monde réel. Ses paumes trempées rencontrent la chaire des fesses de Katsuki et il ne manque pas de bien les palper pour être sûr et certain de ne pas rêver. Il récolte un grognement alors que le blond enfonce davantage sa tête dans l'oreiller. Il souffle de soulagement, déposant sa tête contre son dos et l'encerclant de ses bras menus. Katsuki grommelle mais dépose tout de même ses mains sur celles du vert sur son ventre.
- Qu'est-ce qui a ? Demande t-il la voix rocailleuse.
- Rien. Ment Izuku en frottant sa tête contre les omoplates du blond.
- Te fout pas de moi. Tu gémissais comme j'sais pas quoi, c'était insupportable. Katsuki se retourne, forçant Izuku à planter son regard dans le sien. Il dépose ses mains sur ses joues, plantant ses yeux carmins dans ses billes émeraudes. T'as pleuré. Constate t-il en essuyant ses joues trempées. C'est à cause de moi ?
Izuku profite de cette main tiède et se laisse cajoler, ne voulant absolument pas parler de ce sombre épisode.
- Non, ce n'est pas ta faute. Fini-t-il par dire après un moment beaucoup trop long au goût du blond. C'était juste un cauchemar.
- Un cauchemar, hein ? Dit-il pour lui-même. Tu veux en parler ? Non pas que la réponse l'intéresse vraiment, ni même le cauchemar en question mais le voir dans cet état, torturé et le visage en larme, cela le rend complétement dingue.
- Je sais pas. Répond Izuku, toujours dans les vapes.
- J'étais dedans ? Demande Katsuki en commençant à masser son cuir chevelus d'une main distraite.
- Non, et c'est justement ça le problème. Tu n'y étais pas. Izuku lève son visage, rapprochant son corps du sien, et dépose délicatement ses lèvres sur les siennes. Juste un contact réconfortant, une paire de lèvre contre une autre. Un contact aérien subtil mais délicieux. Katsuki accepte ce baiser timide et mouillé de larme, pressant son corps contre le sien par automatisme. Il dépose ses mains sur ses hanches alors que Izuku dépose les siennes sur ses larges épaules.
- Tu aurais préféré m'avoir avec toi ? Demande le blond, ses lèvres pendues à celles du vert, ses rubis reflétant une attraction grandissante.
- Évidemment. C'est toujours meilleur quand tu es là. Souffle t-il en déposant ses lèvres sur sa nuque, mordillant une veine apparente.
- Tu crois faire quoi là ? Ricane Katsuki en décollant son visage pour lui dérober un baiser. Touche pas.
- Tu es sensible, Katchan ? Demande le plus petit en collant son bassin au sien, essayant de prendre un air de dominant qui, selon Katsuki, ne lui va absolument pas.
- Ouais, alors pas touche. Il le plaque durement sur le lit, lui rappelant qui est le mâle dominant dans cette cellule, sans oublier de s'immiscer entre ses cuisses, faisant s'entrechoquer leur bassin.
- Réconforte moi. Dit-il mielleusement en tendant ses bras vers lui.
- J'ai l'impression d'avoir affaire à un gamin. Le réprimande Katsuki en donnant un coup de bassin, frottant ainsi leur verge nu. Demande le moi comme il faut.
Izuku couine piteusement, refermant ses jambes sur ses hanches, essayant par tout les moyens de le coller encore plus à lui. Katsuki lui accorde le mouvement mais ne fait rien de plus sans l'avoir entendu de sa bouche. Sa délicieuse et fine bouche rosée. Un vrai délice à embrasser et malmener.
- Katchan, fais moi du bien.
Dit de cette manière, avec les yeux larmoyants, le yakuza ne peut qu'abdiquer. Il rend les armes, non sans en être fière. Fière de voir Izuku se changer les idées et évoluer. Il l'embrasse donc goulûment, laissant ses mains parcourir son corps nu et prêt pour lui. Le vert répond à son baiser en lui offrant sa langue, engageant un ballet de langue sonore. Leur sexe en érection se cajolent tandis que du liquide séminal facilite le mouvement, le rendant plus fluide. Ils gémissent de concert au moment où leur gland se rencontrent. Katsuki grogne en agrippant la jambe d'Izuku pour la soulever un peu plus, la plaçant sur son épaule. Il se retrouve avec un angle totalement différent de d'habitude ce qui n'est pas pour lui déplaire puisqu'il se trouve désormais avec les bourses d'Izuku contre sa verge. Ce dernier a les mains agrippées au coussin sous sa tête alors qu'il tend son corps comme jamais, voulant du réconfort à tout prix. Le blond sourit machiavéliquement, se rendant bien compte que le vert est trop dans son monde pour se rendre compte de sa position plus qu'obscène. Il revient vers lui pour l'embrasser, caressant ses reins de ses pouces. Il commence à bouger plus langoureusement, appréciant ce moment comme jamais. Izuku gémit fortement en sentant cette caresse sous son sexe et près de son antre vierge. Encouragé par ses sons mélodieux, Katsuki prend la deuxième jambe laissée à l'abandon et la place elle aussi sur son épaule. Il dépose ses mains près du visage du vert et ainsi, ils se retrouvent plus proche que jamais. Ensemble, ils se mettent à danser doucement, découvrant de nouveaux plaisirs.
Voir Izuku sous cet angle est plus qu'excitant pour Katsuki qui n'hésite pas à lui faire savoir.
- Tu m'excites comme ça. Murmure t-il contre ses lèvres. T'es tellement bandant. Marmonne t-il pour lui même alors qu'il se relève, souhaitant changer d'angle.
Il s'écarte de son corps et tient désormais ses chevilles dans ses paumes. Il commence alors à bouger, frottant la peau sensible de son sexe contre les globes tendres d'Izuku alors que ce dernier se met à se toucher sans honte.
- Regarde toi, t'en peux déjà plus.
Et c'est vrai. Son sexe est dur comme un roc, son corps hurle à la délivrance, il peine à tenir en état tellement son corps lui fait mal. Ce n'est pas seulement l'envie de jouir, c'est également les tourments dans son cœur, les brouillons dans son esprit torturé. Izuku laisse cela derrière lui, ne souhaitant qu'une seule chose : que Katsuki fasse disparaître tout ça à jamais. À coup de rein, à coup de langue, peu importe, tant qu'il est là pour régler le problème. Le blond est, bien malgré lui, sa drogue et son seul moyen de se sentir bien dans cet endroit.
Au diable les bonnes manières, il n'y a que lui pour le voir. Il ouvre alors grand la bouche et pousse un gémissement puissant. D'abord honteux de lui, il fini par se dire que c'est une très bonne initiative puisque ce son anime le corps du yakuza comme jamais. Imbibé de ce gémissement qui siffle dans ses oreilles, Katsuki se met alors à bouger comme un damné, excité au plus au point par cette vision et ce son divin. Izuku ne se retient alors plus, accusant les coups de reins contre son corps, malmené par les mains expertes de son amant. C'est uniquement deux corps glissant l'un contre l'autre, mais c'est un plaisir énorme pour eux. Aucun d'eux ne parvient à imaginer ce que cela pourrait être si ils faisaient vraiment l'amour. Peut être pourraient-ils mourir de plaisir ? Ce n'est pas si mal comme mort, après tout.
- Concentre toi. Grogne Katsuki en agrippant le menton du vert pour le forcer à le regarder. Perdu dans ses pensées, Izuku commence à chavirer ce qui ne plaît pas du tout au blond. Il souhaite toute l'attention du vert, absolument toute. Regarde moi, rien que moi.
C'est donc ce qu'il fini par faire. Plantant ses yeux dans les siens, noyant leur regard ensemble, ils chavirent loin à deux. Katsuki se met à gémir bestialement, ses coups de reins devenant plus longs et secs. Izuku le regarde bouger tel une bête assoiffée, et cela le pousse à se masturber, trouvant ce tableau orgasmique. Ils sentent alors qu'ils sont proches de la délivrance, et comme si ils étaient connectés, ils se mettent à bouger en parfait accord pour jouir en même temps. L'un sur son ventre, l'autre sur une paire de fesse tendre.
Épuisé par cette partie de jambe en l'air, mais surtout parce que la fatigue n'avait pas réellement quittée son corps depuis tout à l'heure, Katsuki se laisse tomber telle une épave sur le fin corps du vert, sans se soucier de leur semence ou du reste. Izuku peine à retrouver son souffle tant il a gémit à outrance, mais il parvient tout de même à glisser ses bras sur le dos musclé de Katsuki, retraçant sans réfléchir le dragon ornant son dos.
- C'est beau. Dit-il légèrement dans les vapes alors que son manège provoque des frissons au blond qui ne dit rien, appréciant contre toute attente ce traitement.
- Tu trouve ? Dit le yakuza contre la peau du blond, son souffle caressant un téton rouge et pointu qu'il ne tarde pas à titiller du doigt, pour dire d'occuper ses mains.
- Oui, il est vraiment très beau. Se réveillant un peu, absolument pas attiré par l'idée de se rendormir au risque de refaire ce cauchemar horrible, Izuku préfère cent fois mieux retracer l'encre sur la peau caramel de Katsuki, appréciant chaque courbe et chaque dessin. Tu en as vraiment partout ? Demande t-il sans réfléchir. Le blond fronce les sourcils et pince tendrement son téton en réponse. Aïe ! Mais ça fait mal. Couine t-il en posant son menton dans les cheveux dorés, accusant le coup.
- Tu devrais l'savoir, nan ? Tu m'vois nus tous les jours. Ou presque.
- Je fais pas vraiment attention. C'est toujours toi qui mène la danse alors je n'ai pas le temps d'apprécier. Katsuki pouffe suite à ces mots et agite la tête.
- Pas faux. Avec le peu de force qui lui reste il se relève, se mettant à genou devant Izuku, lui offrant une vue prenante sur son corps recouvert de sueur et d'encre. Et là ?
Izuku en salive d'avance devant ce buffet gratuit. Un Katsuki entièrement nu, exposant fièrement muscle et peau caramel, c'est une invitation alléchante. Il s'avance vers lui, puisant dans ses dernières ressources, avançant à quatre pattes vers l'objet de sa convoitise. Il tend une main timide, qu'il dépose sur un pectoral luisant de sueur, voulant redécouvrir ce corps qui lui a fait plaisir plus d'une fois. Leur chaleur corporel se mêlent et émanent dans la pièce à une vitesse folle. Izuku, d'un air fasciné, retrace de son index la queue du dragon qui passe sur les côtes droite de Katsuki tandis que ses deux grandes pattes agrippent ses pectoraux de chaque côtés. Plus bas, vers l'aine, il retrace des camélias mêlés à un champ d'azalée, alors que des branches s'entrelacent avec la base de son sexe. Ce n'est que maintenant qu'il se rend compte que son corps tout entier est une œuvre d'art.
- Tu as eu mal la première fois ? Demande Izuku en posant ses deux mains sur ses épaules, là où des ailes font leurs apparitions.
- Un mal de chien. Avec le temps, j'pourrais dire que l'aiguille fini par faire du bien.
- Vraiment ? Pourtant, ce n'est pas l'impression que ça donne.
Les yeux fermés, la lèvre coincée entre ses dents, Katsuki fronce les sourcils. C'est fou comme il aime sentir ses doigts parcourir sa peau. Il ne devrai pas aimer ça, il n'est pas censé aimer ça, pourtant, il adore cette sensation. Savoir qu'il fait bander Izuku, que ce dernier peut le faire bander et que ce fichu nerd le désire, ça le rend dingue. Malgré tout son bon vouloir, il est dingue de lui.
- Tu aimes quand je te caresse, Katchan ? Il ne reconnaît pas sa voix immédiatement, car elle a subitement changée. Plus dominatrice, légèrement ronronnante, Izuku est différent.
- Ouais, t'arrête pas. Il se sent de nouveau durcir sous les caresses et c'est pour le plus grand plaisir du vert qui observe le sexe du blond gagner en centimètre, montant sous ses yeux ébahit.
- Tu bandes. Constate t-il comme un demeuré, sans voix devant ce processus normal mais inédit pour lui.
- Tu crois quoi ? L'agresse Katsuki non sans sourire. J'suis bien monté.
Effectivement, bien monté il l'était. Izuku ne sait pas si il doit se sentir chanceux de l'avoir pour lui seul, sachant à quel point il est doué de ses doigts, de sa langue et qu'il possède sans aucune doute la verge la plus impressionnante qu'il n'ai jamais vu. Additionnons le tout d'un corps diablement sexy, d'une voix graveleuse suave et d'un côté tendre et attachant qu'il ne montre qu'à lui. Sous cet angle, Katsuki est le gendre idéal.
- T'en as envie ? Demande Katsuki en agitant sa verge, secouant le bassin d'avant en arrière.
- Oui. Dit timidement le vert, léchant ses lèvres avec envie.
- Alors qu'est-ce que t'attend ?
Posant sa main sur sa tête, Katsuki ne lui force pas la main, contre toute attente il caresse sa joue tendrement, penchant le visage sur le côté. Izuku remarque alors son tendre sourire et abdique, à la fois envieux d'essayer mais également charmé par son regard. Toujours à quatre pattes, Izuku tend la main vers l'objet de sa convoitise, le saisissant à la base. Il presse doucement, regardant les réactions du blond qui, pour le moment, semblent positives. Il commence par un mouvement de poignet simple, comme il se le ferai à lui-même. De bas en haut, alternant douce pression et longue poussée. Katsuki fronce encore plus les sourcils, étonné d'apprécier ce simple geste. C'est alors que Izuku avance son visage, regardant le gland rougie disparaître dans son petit poing. Il se met à loucher grossièrement, fasciné.
- Pas si fort. Gronde Katsuki.
Cela n'empêche pas Izuku de continuer, ignorant ses paroles, obnubilé par cette verge immensément grande.
- Putain, tu vas me faire gicler. Gémit le blond, la tête en arrière, les mains sur les épaules de Izuku.
Quelque mouvement supplémentaire, une pression sur la base, un pouce taquinant la fente suintante, et Katsuki jouit fortement, mouillant en de long jet épais le visage innocent de Izuku qui grimace un peu, surpris. Il se relève légèrement, passant son doigts sur sa joue trempée.
- Tu m'as mouillé. Il accuse le blond en faisant la moue, regardant ce liquide blanchâtre d'un drôle d'air, partagé entre l'envie de s'essuyer et de recommencer.
Il n'a pas le temps d'agir qu'une langue épaisse et tiède attaque sa bouche, remontant sur ses pommettes.
- Et je compte bien mouiller le reste.
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Un chapitre un peu plus cru et humide, j'espère que vous aimez ? ^^
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