Chapitre 1 : Un nouveau jouet


Déjà une journée qu'il est là. Vingt quatre heures pour être exact et il est encore en vie. Il a réussi à tenir une journée entière.

En soit, ce n'est pas un réel exploit. Il a évité de croiser d'autre prisonnier le plus possible. Il a passé la journée dans sa cellule à broyer du noir. Étant arrivé en pleine après-midi hier, il n'a pas eu le temps de rencontrer beaucoup de monde. Il faut déjà qu'il se familiarise avec son environnement très... Vide et rudimentaire. Il a eu l'immense chance d'être dans l'aile ouest, qui est composée de cellule individuelle. Il est d'ailleurs soulagé car il n'est pas prêt à partager son espace, encore moins avec un inconnu au sombre passé et au futur incertain.

Justement, son espace personnel se résume à un lit avec un matelas très plat, un drap très fin, un oreiller très déplumé, une cuvette WC aux couleurs discutables et un lavabo sans eau chaude. Alors oui, pour le confort on peut repasser mais pour l'intimité, c'est encore pire. Le vis-à-vis est effroyable. Il n'est pas parvenu à aller aux toilettes en vingt quatre heures de temps. Toutes les dix minutes, le même gardien longe la balustrade en face de sa cellule, lui coupant toute envie de se dénuder pour faire ses besoins. Le pire encore, c'est qu'à la simple pensée de sa future douche, il frémit. Il ne s'est jamais dénudé devant personne mais là, il est contraint de le faire. Il n'est pas bête, pas à ce point, il sait ce qui l'attend.

Izuku est un morceau de choix. Jeune, vierge et imberbe, il est la cerise sur le gâteau, le glaçage sur une éclaire. Celle que tout le monde veut, et en même temps. De plus, il vient de l'extérieur. Il va attirer la convoitise et la jalousie. Il n'est pas prêt physiquement mais mentalement, c'est encore pire. Il appréhende énormément de chose, mais la douche, rien que d'y penser, il a envie de vomir. Il sait que c'est bientôt l'heure du repas et que juste après, il a une heure de libre avant la fameuse douche. Il prend son coussin entre ses mains au même moment, le serrant contre lui comme une chose rassurante. Son petit appartement lui manque déjà. Sa routine lui manque. Son travail, ses plantes, ses livres. Énormément de choses lui manquent déjà et beaucoup d'autre vont lui manquer à l'avenir. Encore mil huit cent vingt quatre jour à tirer. Ce n'est pas si long, n'est-ce pas ?

Enroulé dans son drap telle une chenille, il est sortie de ses pensées noires par un gardien. Étant une prison dite "à l'ancienne", c'est le cliquetis des clés qui attire son attention. Il détourne ses yeux du mur pour voir un homme plutôt jeune, qui n'est pas du tout le gardien habituel, venir vers lui. Tendu comme jamais, Izuku le juge d'un drôle d'air.

- Le directeur veut te voir, Izuku.

Il avale sa salive de travers. Peu importe de quoi on l'accuse, il n'a rien fait. Il est d'ailleurs surpris par l'utilisation de son prénom, n'étant pas habitué à tant de familiarité. Ici, il peut oublier la politesse et le savoir vivre. Il est d'ailleurs étonné de ne pas porter un numéro au lieu de son prénom. Il a peut-être regardé trop de film policier.

Il sort de son lit le pas traînant, pour ne pas dire avec difficulté. Le froid agresse directement sa peau. Ses bras étant dénudé, il frissonne et son poil se dresse. Il refoule un long soupir pour ne pas paraître malpoli et fini enfin le nez complètement hors de sa cellule. Il est bien malgré lui obligé de passer devant un nombre incalculable de cellule pour arriver devant une porte blindée. Regarder le sol et suivre l'homme en noir, c'est tout ce qu'il fait.

Quand il est hors de danger, c'est à dire dans les bureaux après une longue marche éprouvante, il se décide enfin à lever les yeux. Il détaille sans aucune gêne son guide. Des cheveux bien particulier pour un maton. Un côté rouge et un côté blanc. C'est complètement différent de ce qu'il a l'habitude de voir. C'est quand il se tourne vers lui pour lui intimer de s'asseoir sur la chaise trônant dans le couloir, qu'il retient un hurlement. Il n'a même pas fait attention tout à l'heure. Le garde a sur son visage une brûlure des plus abjecte, sans vouloir l'offenser. Elle part du haut de son crâne et descend sur son œil gauche. Sa paupière est tellement amoché qu'il peine à garder son œil bleu ouvert. Ne voulant pas l'agacer, il s'assoit immédiatement après avoir constaté que le garde le regarde d'un mauvais œil.

- Attend là.

Il entre dans le bureau sans même frapper, laissant le prisonnier seul. Izuku regarde autour de lui, comme en plein rêve. Il n'a rien fait, ça, c'est sûr et certain. Il ne sait pas pourquoi il doit voir le directeur, sachant que ce serait trop beau pour qu'on lui dise qu'il est libre. Après réflexion, c'est peut-être un passage obligatoire, comme une envie de voir ses cobayes avant de les envoyer à l'abattoir. Il espère qu'il ne serait pas trop laid à regarder. Après tout, déjà que le garde semble avoir passé un mauvais quart d'heure, il n'imagine pas la tête des autres. Il sait que c'est déplacé de regarder les gens fixement ou de parler dans leur dos, néanmoins, avec un cas pareil, il y a prescription. Il y a de quoi se poser des questions. Est-ce un détenu qui en est la cause ? Un autre gardien ? Ou bien, cela n'a rien à voir avec la prison ? Izuku est décidément beaucoup trop curieux pour son propre bien.

Alors que l'attente lui parait interminable, l'homme tout de noir vêtu ressort, intimant à Izuku de rentrer. Le petit bouclé n'entre pas de bon cœur mais il est pourtant bien obligé. Quand la porte se referme à son nez, il prend une inspiration et se retourne. Devant lui ne se trouve pas un vieux pervers psychopathe, mais un plutôt bel homme dont les années semblent l'avoir embellis. Il a les cheveux grisonnants, un regard bleu perçant et une barbe blanche plutôt proéminente. Un costume beige fait office de tenu de travail alors qu'il a dénoué sa cravate. Il offre à Izuku un sourire immense qui le laisse pantelant. Il a l'impression que cela fait des années que quelqu'un ne lui a pas souris, encore plus avec tant de sincérité. Presque hypnotisé, il vient s'asseoir devant le bureau sans lâcher le fameux directeur des yeux. Ce dernier croise les bras, tandis qu'il a remonté les manches de son costume, et dépose un fin dossier sur le bois épais.

- Midoriya, c'est un plaisir de vous rencontrer. Je suis Hishimoto Takafumi, le directeur de cette prison. Il lui tend une main puissante que Izuku prit avec empressement. Cet homme a un charisme fou pour son âge. Puis cette main... celle de Izuku disparaît à l'intérieur tellement elle est grande. Je dois dire que c'est la première fois que je reçois quelqu'un comme vous dans mon établissement. Un casier vierge, diplômé d'une des meilleures écoles du Japon, vous avez même un emploi à plein temps. Il prend ses lunettes pour en mâcher la tige. Une mauvaise habitude qu'il a prise depuis que sa femme n'est plus là. C'est assez étonnant je dois dire. J'ai pour habitude de recevoir des hommes plutôt... Difficiles. Vous semblez bien différent. Plus posé, instruit. Il remet ses lunettes sur son nez et dépose son dos sur sa chaise, plongeant ses iris dans celle du prisonnier qui frissonne bien malgré lui. Quand j'ai vu que vous aviez été admis pour cambriolage, vous devez vous douter que j'ai été surpris.

Izuku ne répond rien, car cet homme n'a absolument pas tord. Evidemment qu'il est bien sous tout rapport ! Il n'a jamais dévié de sa trajectoire, à aucun moment. Toujours dans les premiers à l'école, majeur de sa promotion à la fac, et même élu employé du mois à son travail après seulement trois mois. Non, cambriolage et Izuku n'ont rien à faire ensemble. C'était clair comme de l'eau de roche. Cela peut arriver d'agir sans réfléchir ou sans se poser de question, il n'y a aucun mal à ça, pourtant Izuku se rend compte que maintenant, c'est sa parole contre celle d'un homme fortuné et haut placé. Ce n'est pas n'importe qui, qu'il a soit disant cambriolé.

C'est Kai Chisaki, le PDG de Overhaul entreprise, une boîte spécialisé dans l'économie et le recouvrement. L'une des plus importante de tout le pays. Tout cela pour dire qu'un petit employé comme lui, coupable ou non, ne fera jamais le poids.

- Savez-vous au moins dans quoi vous vous êtes embarqué ?

Évidemment qu'il le sait. Il est dans la merde et jusqu'au cou. Cinq longues années à moisir ici, sans savoir à quelle sauce il va être mangé ni par qui. Il a littéralement envie de sauter par cette fenêtre devant lui. Certes, elle donne sur la cours bourrée de détenu mais vu la hauteur, il ne restera pas grand chose de lui en bas. C'est ça, ou devenir le mignon d'un prisonnier.

- J'en ai une vague impression.

Devant l'air presque détruit du jeune détenu, Takafumi range le dossier dans son tiroir et prend un air plus détendu, moins officiel. C'est la première fois qu'il reçoit quelqu'un d'aussi jeune mais surtout, d'aussi propre sur lui. Cela fait maintenant trente ans qu'il fait ce métier. Des prisonniers, il en a vu passer des milliers. Des coupables, il en connaît, et aussi louche que cela puisse paraître, il voit bien dans les yeux verts de cet homme un éclat de pureté. De plus, en lisant le rapport d'un peu plus près, on voit bien qu'il y avait une ou deux coquilles à l'intérieur. Ce n'est pas la première fois qu'un homme haut placé met un innocent en prison, mais bien la première fois que cela arrive dans la sienne. Il n'a aucune carte en main pour se prononcer ni aucune certitude. Izuku peut bien être un excellent acteur. Néanmoins, ayant du temps à perdre, il va se pencher sur cette affaire d'un peu plus près.

- À part ça, comment s'est passé ce premier jour ? Pas trop éprouvant ?

Le vert fronce les sourcils et baisse les yeux encore une fois, trouvant ses pieds très intéressant. Ou est-ce parce que ces chaussures horribles le rendent nerveux ? Sans doute.

- Ça peut aller. Je pense surtout que le temps va être long.

- C'est vrai que cinq ans pour un crime pareil, c'est chers payé.

Un silence se fit, Izuku préférant regarder le sol continuellement.

- Vous savez que notre prison, comme beaucoup d'autre, propose différentes activités aux détenus pour faire passer le temps ?

- J'en ai vaguement entendu parler.

Cette réponse satisfait le directeur puisqu'il a bien envie de mettre en avant son établissement. Certes, c'est une prison abritant des hommes bon à enfermer, voir même pire, mais ce n'est pas pour autant que les autres doivent payer pour eux. Avec l'argent de l'État, il a réussi à développer différent domaine d'activité dans l'enceinte de la prison et au vu du dossier, certaines vont lui plaire.

- Dans ce cas, laissez-moi éclairer votre lanterne. Il retire ses lunettes pour de bon, les rangeant dans leur étui, et croise les bras sur le bureau en bois massif. Dites moi, qu'aimez-vous faire de votre temps libre ? Comme il ne répond pas, le directeur poursuit. Quand vous n'êtes pas au travail, que faites-vous ? Izuku se laisse tenter et répond.

- J'aime beaucoup lire. Commence t-il. Il est encouragé par Takafumi qui baisse la tête, l'incitant à continuer. J'aime les histoires de romance, et la littérature française. Je m'occupe aussi de mes plantes quand elles en ont besoin. Le plus âgé frappe dans ses mains et cette action retire le demi-sourire que Izuku a aux lèvres. Il lui a fait peur à faire autant de bruit.

Il le regarde ouvrir un tiroir pour en sortir une brochure qui lui tend dans la seconde. Izuku la saisit et regarde la première page, incertain.

- Vous semblez être un jeune homme calme et posé pour votre âge. Il montre du doigt la brochure. Vous trouverez à l'intérieur diverse activité correspondant à vos critères. Sachez que c'est tout ce que je peux faire pour vous. Il se lève, intimant à Izuku de faire de même. Il le raccompagne jusqu'à la porte et la lui ouvre. Si vous choisissez bien, je suis certain que le temps sera plus doux. Il lui tend la main, et c'est avec cette bref poignée qu'il quitte le bureau.

Takafumi tapote la porte du bout des doigts, et va s'asseoir sur son siège. Il la pivote pour regarder dehors d'un air distrait. Le dossier du jeune Izuku sur les genoux, il reste pensif un long moment.

Quand Izuku se retrouve dehors, le gardien l'attend de pied ferme. Il le suit presque machinalement, ne lâchant pas cette brochure des yeux, la tenant fermement des deux mains. Ce petit présent, qu'il doit sans nul doute donner à tous ses nouveaux détenus, redonne à Izuku une bouffée d'air frais, pour ne pas dire un peu d'espoir de normalité. La prison ne sera jamais sa maison, mais il doit se faire à l'idée qu'il va rester un certain temps ici et que le temps est l'une des nombreuses choses qu'il doit combattre.

Alors qu'il pense regagner sa cellule, il est sur la défensive en empruntant un couloir qu'il ne connaît pas.

- Excusez moi, où m'emmenez vous ? Il a parlé d'une voix fébrile, presque cassée. Le gardien lui accorde un regard de biais avant de répondre d'un ton las.

- C'est ton heure de libre, alors tu vas dans la cours. Izuku ravale difficilement sa salive, absolument pas préparé à affronter la réalité.

- Je ne peux pas la passer dans ma cellule ? Il a faillit heurter le dos du gardien quand ce dernier s'arrête brusquement, et pousse un soupir magistrale. Il ouvre la lourde porte blindée et le soleil aveugle les yeux émeraudes du plus petit. Quand ses yeux avalent le puits lumineux, il voit non pas une cours exigus et étroite, mais bien un terrain plus que conséquent où grouille un nombre incalculable de détenus. Tous ne tournent pas leur tête, sauf certains groupes, dont des gangs fortement intéressé par le petit nouveau.

- Non, il n'y a pas de favoritisme, nouveau ou pas. Il est poussé, jeté dans la gueule du loup, alors que la porte de sa délivrance se referme sous ses yeux. Il serre la brochure si fort qu'il croit la déchirer. Il sent les regards gras et lourds le manger. Un frisson parcoure son échine tandis qu'il prend le risque de se retourner.

Il respire par le nez plusieurs fois, sentant la crise de panique arriver. Oh oui, il est un met de choix. Frêle, jeune, faible et perdue.

Il a du mal à aligner deux pas sans avoir les jambes tremblantes. Il marche tel un automate, les jambes raides.

Le terrain est vaste et les activités variées. Un terrain de basket-ball se trouve juste à côté de lui, où une vingtaine d'hommes font résonner la ballon. Près d'eux, un atelier de culturisme avec tout le nécessaire pour augmenter sa musculature. Il voit des hommes avec un bandeau noir, les bras tatoués, faire des exercices à répétition. Un peu plus vers la centre, c'est du béton avec plusieurs table et quelques bancs. Collés au mur de l'enceinte, des téléphones pour appeler vers l'extérieur, et un stand fortuite pour échanger l'argent durement gagné en nourriture et boisson.

Il se rattrape de justesse, à deux doigts de trébucher, quand ses pieds foulèrent l'herbe. Il regarde le sol, puis devant lui. La moitié du terrain restant est une pelouse bien taillée, où un potager et une serre sont disposés près du mur donnant sur l'extérieur. Il s'assoit sur le banc légèrement sale, juste devant le potager. Quelques fruits et légumes de saison, ainsi que des aromates. Il voit que c'est bien entretenu et que les plantes sont en bonnes santés. Il a un petit sourire, repensant à ses propres plantes.

Il ouvre la brochure, savourant les rayons du soleil sur sa peau, et fait une grimace en voyant à quel point il l'a froissé. Il n'est pas étonné de voir jardinier, bibliothécaire et même cours de langues dans les propositions. C'est bien illustré, et expliqué. Bien évidemment, jardinier retient son attention, mais également bibliothécaire. Ils ont donc une bibliothèque dans l'enceinte de la prison, de quoi lui faire passer le temps encore plus. Il lit quelques lignes qui lui expliquent qu'en cas de bon comportement, il peut gagner différent avantage :

Que sa peine soit allégée. Une prime pour travail bien effectué. Des objets accessibles, comme la télévision ou la radio, ainsi qu'une cellule plus confortable.

Il n'y a pas à dire, certain détenu ici doivent vivre dans le luxe. Ces avantages sont intéressant, d'un point de vue confort surtout. Quand il termine sa lecture, il met la brochure dans sa poche, et se dit qu'il peut y réfléchir pour plus tard.

D'un air distrait, il se met à battre des pieds, le banc étant trop haut pour lui. Il regarde tout le monde, sans distinction, sans faire attention. Doit-il avoir un comportement neutre ? Soumis ? Il ne sait pas. Être naturel, être lui-même est la seule chose qu'il sait faire, ne sachant ni mentir, ni jouer la comédie. Mais le pauvre, la vie en prison n'est pas rose. Aveuglé par tant de gentillesse de la part du directeur, il s'est voilé la face en s'asseyant.

Le soleil disparaît de son dos, pour laisser place à une ombre imposante, et une présence néfaste. Il fronce les sourcils, croyant à un nuage, et devient pâle en se retournant.

Derrière lui, piétinant le potager fraîchement travaillé, un groupe de six lui fait face. Tous sourient d'un drôle d'air, mélange entre gourmandise et colère. Izuku sent son corps se figer, tremblant d'appréhension. Celui qui semble être leur leader fait la taille d'un réfrigérateur, il en a même la tête. Chauve, une vilaine balafre traversant son visage, lui retirant la moitié de son nez, il regarde Izuku comme un vulgaire morceau de viande. Quand il lui adresse un sourire carnassier, fait de dents jaunis, il réprime un haut le cœur. Le pire vient quand sa main se pose sur son épaule. Izuku regarde cette main beaucoup trop grande, et fait une grimace quand l'autre referme ses doigts. La douleur dans son épaule est lancinante. Il sait qu'il ne doit pas paraître faible, mais il n'a jamais été dans une telle situation. Les larmes arrivent aux coins de ses yeux, et cela fait agrandir leur sourire.

- On dirait bien que je me suis trouvé un nouveau jouet. Izuku devient blanc, chaque mot résonnant dans sa tête et son corps.

Il est sauvé in-extremis par la sonnerie stridente, signe que la pause est terminé.

Aucun détenu ne manque une seule seconde de la scène, désireux de savoir ce qui va se passer, chacun ayant sa petite idée sur la question.

Mais alors que Izuku fuit lâchement, son épaule gauche lui lançant de furieuse pique, il s'arrête net près du terrain de basket. Le groupe passe près de lui, frôlant ses épaules, et il blêmit davantage.

C'est l'heure de la douche.

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Que pensez-vous de ce premier chapitre ?  Des fautes ? Il est bien ?  Dites-moi tout ! ^.^

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