✎ Chapitre 40
La température de la pièce descend alors que nos corps sont toujours collé l'un à l'autre, les bras de Jungkook m'entourant la taille me tenant serrer à lui. Je ferme les yeux un instant puis plonge mon regard dans celui de Jungkook. Je m'étais beaucoup attaché à lui ces derniers temps, tellement que cet attachement c'était transformé en amour. Je ne sais pas à quel moment mes sentiments pour lui on changé, mais une chose était sûr, je l'aimais et je voulais qu'il le sache. Trouvant le moment propice pour se genre de "déclaration" je lui annonce avec un léger sourire aux lèvres ces deux petits mots simples de prononciations mais pourtant si compliqués à dire sincèrement :
—J-je t'aime...
Un long silence s'installe, Jungkook ayant tourné la tête vers le plafond de la pièce je ne pouvais plus lire en ses yeux. C'est alors qu'il décide enfin de briser le silence en me répondant simplement :
—Merci.
Ma bouche entre ouverte c'est déçu que je m'écarte doucement de lui pour pouvoir me rhabiller. "Merci" ? C'est tout ce qu'il a trouvé à dire pour me répondre ? Vexé je me relève sous le regard interrogateur de Jungkook.
—Tu vas où ?
Je ne dis rien, bien trop occupé à renfiler mes sous vêtements. Il s'attendait à quoi avec une réponse pareil ? Son "merci" m'était resté en travers de la gorge, à vrai dire je ne comprenais pas ce qu'il me voulait, ne suis-je qu'un jeu ?
J'enfile mon pantalon en vitesse et il fait de même. Je ramasse ma chemise, l'enfile et remarque que tout les boutons ont sauté, impossible de la fermer. Jungkook s'approche de moi, mais je recule, je ne voulais pas qu'il me touche.
—C'est quoi le problème ?
—Le problème ? Tu es sérieux Jungkook !? Après ce qu'on vient de vivre tout ce que tu trouves à me dire c'est "merci" !?
—Tu t'attendais à quoi ? Tu voulais que je te dise "moi aussi" ? C'est ça ?
—Oui.
—Je ne dis pas "je t'aime" pour le plaisir de la personne qui l'attend.
—Ça veut dire quoi ça ?
—Qu'on ne dit pas je t'aime à quelqu'un si on ne le pense pas !
Mon cœur se brise en mille morceaux, blessé je prends ma chemise, l'attache tant bien que mal et sors de la maison le plus vite possible. Devant la porte je retrouve J-Hope qui venait de finir sa chasse.
—Mélanie ? Ça ne va pas ?
Je ne dis rien et pars en à toute vitesse dans la forêt. Mes yeux, brouillés par les larmes m'empêche d'y voir correctement alors, c'est sans grande surprise que j'atterris dans un arbre le déracinant et faisant s'envoler les oiseaux qui s'y étaient réfugiés. Je m'écroule au sol en pleure, les larmes ne cessant de couler. Pourquoi étais-je tombé amoureuse de la seul personne qui est capable de me faire souffrir autant ? Me recroquevillant sur moi même le seul bruit qu'on entendait était celui de mes sanglots.
Une aura vampirique s'approche de moi, je l'a sens à des kilomètres mais je ne pouvais plus bouger, tétanisé par le chagrin. Pourquoi étais-je aussi triste en cette instant ? N'y avait-il pas plus important ? Des tas de questions tournaient en boucle dans ma tête mais une en particulier n'arrêtait pas de revenir : "Pourquoi je l'aime ?". Le vampire s'approchant de moi gentiment se positionne devant moi avant de s'accroupir et me sourire.
—Je ne sais pas ce qu'il c'est passé, et à vrai dire je m'en moque, tout ce que je veux c'est que tu arrêtes de pleurer ma belle. D'accord ?
Je lève le regard vers ce rayon de soleil vivant, et essuie mes larmes avant de me relever. Le froid de la forêt se fait ressentir, c'est machinalement que je me frotte les bras pour les réchauffer. J-Hope, me voyant frissonner ôte sa veste en cuir et me la pose sur les épaules. Je lui souris avant de le remercier.
—Merci... mais toi ?
—Je t'en pris. Et puis, moi ça fait bien longtemps que je ne ressens plus le chaud ou le froid. C'est juste pour avoir un minimum de classe que je l'ai acheté.
Toujours son sourire aux lèvres il me frotte les bras pour me donner chaud et c'est doucement que nous prenons le chemin en direction de la maison. Sur la route il me parle de sa chasse, qu'il a tué des malfrats qui étaient entrain de faire du mal à une jeune femme. Je trouvais ça bien qu'il ait sauvé une fille en détresse jusqu'à ce qu'il me précise qu'il ne fallait pas de témoin et que par la force des choses il avait du la bouffer aussi. Il aurait aussi croisé quelques Omégas auquel il n'a pas prêté plus d'attention que ça et également qu'il a bien fait attention à ne pas être suivis jusqu'ici. Quand à moi je lui raconte ce qu'il c'est passé avec Jungkook, sans pour autant rentrer dans les détails et le pourquoi je m'étais retrouvé en larme au fin fond de la forêt.
—Kookie pabo.
—Hmmm...
—Après, je ne pense pas qu'il l'ai fait pour te blesser mais au contraire créer une distance entre vous.
—Mais pourquoi ne veut-il pas de rapprochement ?
—Car il tient trop à toi et qu'il ne veut pas te faire souffrir sans le vouloir.
Ce que vient de dire Hoseok me touche et me choque à la fois. Jungkook ne voudrait donc pas me faire souffrir ? Pourtant c'est en agissant comme ça avec moi que je me suis sentit aussi mal...
Arrivé devant la porte je ne sens pas la présence de Jungkook, je regarde J-Hope un instant qui lui ne semble pas surpris.
—Où est-il passé ?
—Il est partit chassé, lui aussi semblait énervé de ta réaction tout à l'heure.
J-Hope ouvre en grand la porte et se dirige vers le coffre de la voiture, je le suis et me positionne dernier se dernier. D'un coup de poignet Hoseok ouvre le coffre de la voiture laissant place au corps de notre ami, toujours couché et immobile. J-Hope l'attrape et me demande de l'aider à le prendre le plus doucement possible. Nous rentrons dans la maison et le déposons sur un lit à l'étage. J-Hope allume une bougie de couleur noir et me regarde.
—Un conseil, ne touche surtout pas à cette bougie, elle est la pour éloigné les esprits malins, si tu t'en approche de trop elle pourrait t'enlever ton pouvoir originel.
—Mais d'où tu détiens un truc pareil ?
—Je l'avais acheté il y a très longtemps pour tuer l'ancien originel, autrement dit, ton père.
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