Chapitre 23 : Can't breathe
Nous avons mangé dans le meilleur restaurant à Disney d'après ma soeur : Lucky Nugget. Je crois que je n'avais jamais mangé autant que cette fois.
Après le repas, nous nous étions tous séparés et nous avions faits des groupes de 4. Adley fit les groupes sans même demander l'avis de qui que ce soit. Elle m'avait mise avec elle, B.J et Louis, bien évidemment. Elle ne pouvait pas prendre Jaden pour la simple et bonne raison qu'il n'aimait pas les sensations or, nous étions ceux qui allaient en faire le plus.
Jaden n'a pas semblé gêné ou embêté et tant mieux parce que je pense que je n'aurait pas tenu un autre drame. En parlant de problèmes, il y eut un petit souci, nous fûmes coincés dans le train de la mine en hauteur à cause d'un petit embêtement technique.
Louis ayant le vertige, je devais le consoler car il était capable de s'évanouir dans la minute. Le jeune homme préférait cacher son visage dans mes cheveux pour ne pas regarder en bas. En attendant je m'amusais à chantonner ce qui me venait à la tête.
Après avoir passé une sacré bonne journée, à part les miséricordes de l'attraction, nous nous dirigeâmes vers la sortie du parc pour aller à l'hôtel quand Jen nous dit :
"Euh.. vous allez où ?" elle avait un sourire au bout des lèvres.
"Bah, tu devrais nous dire où on va dormir." dis-je en arquant un de mes sourcil.
Elle nous tourna le dos et pointa du bout de son doigt l'hôtel le plus connu de Disney : The DisneyLand Hôtel.
Je la regardai avec de gros yeux.
"Tu te moques de moi, pas vrai ?"
Elle secoua la tête en guise de réponse. Les autres me regardaient avec des yeux écarquillés.
"On va dormir là-dedans ?" demanda Adley. Je la regardai avec toujours ma bouche entrouverte de surprise.
"Apparemment." répondis-je. Je n'aurais jamais cru pouvoir dormir là-bas un jour, c'était un de mes plus grands rêves, le rêve que je partageais avec ma mère.
Nous pénétrâmes dans la grande pièce de réception. Je me dirigeai vers les escaliers quand Jennie me dit :
"Ah et.. la réservation est à ton nom. Je te donne les sous et moi je vais les installer."
J'hochai la tête mais ne compris pas la remarque "à ton nom" sachant que nous avions le même nom de famille.
Je me dirigeai vers le comptoir et je me mis à faire la queue derrière les autres clients qui attendaient tandis que deux bras commencèrent à encercler ma taille.
"Mais.. qu'est-ce que tu fais là ?" demandais-je sans même me retourner.
"Ta soeur m'a dit de rester." répondit-il. J'hochai la tête lentement.
Je vérifiai ensuite qu'aucune personne de la villa ne puisse nous voir et je commençai à jouer avec les bagues qui ornaient les deux belles mains qui jouaient avec mon t-shirt.
Ce fut bientôt à notre tour de régler donc je m'avançai en me déliant de Louis.
"Bonjour, nous avons une réservation pour vingt. Au nom de Bailly." dis-je alors que le brun qui était derrière moi soupirait.
"Oh, mademoiselle Bailly, c'est un plaisir de vous rencontrer. Mes enfants sont des grands fans de votre musique, voudriez-vous bien me signer ceci pour eux ?" J'hochai la tête alors que la jeune femme d'à peu près une trentaine d'années qui se trouvait en face de moi me passa un bout de papier et un stylo.
Je signai et nous revînmes à la réservation.
"Voici les numéros de chambres, je les ai également donné à la demoiselle que j'ai eu au téléphone hier. Malheureusement, les escaliers sont en nettoyage, l'ascenseur est donc à votre disposition sur la droite. Et voyant les bagages que vous avez, c'est dans votre intérêt."
Je me retournai et vit les bagages de tous le monde derrière Louis. Je comprenais mieux pourquoi ma sœur avait refusé de passer au comptoir et avait demandé à Louis de rester : pour monter et nous laisser tout le travail.
Nous nous dirigeâmes vers les ascenseurs et j'appuyai sur le bouton indiquant le numéro 12. Il y avait en effet 12 étages.
La machine se mit à monter jusqu'à ce qu'elle s'arrête en plein milieu du trajet et que les lumières commencent à clignoter.
"Oh, non.. non non non.." ma respiration devenait plus rapide.
"Mais.. c'est rien, c'est juste une petite panne. Ne t'inquiète pas je ne suis pas claustrophobe." me dit Louis qui n'avait pas l'air embêté par la situation.
"Toi non, mais moi oui." répondis-je. Il me regarda avec de gros yeux et se dépêcha de sortir son téléphone de sa poche.
Mon cauchemar était entrain de se réaliser et je n'avais vraiment pas le moral ni le courage pour ça. Les lumières s'éteignirent pour de bon et nous étions dans le noir. Les boutons de l'ascenseur étaient toujours allumés jusqu'à ce qu'ils s'éteignent tous en même-temps.
"Merde, pas de réseaux." s'exclama Louis.
Il alluma la lampe de son téléphone braqua le jet de lumière sur le panneau de contrôle.
Après m'être fatiguée à frapper sur les portes qui ne s'ouvraient pas, je laissai glisser mon corps contre une des paroi de la petite pièce renfermée que je voyais de trop nombreuses fois dans mes cauchemars.
Je mis ma tête dans mes bras et commençai à pleurer malgré moi car la seule chose que je voyais était les murs se refermer sur nous-mêmes et ma respiration peu à peu me manquer. Je n'arrivais plus à respirer. Louis s'accroupit devant moi et essaya de me calmer.
"Respire.. inspire, expire lentement." je faisais ce qu'il me demandait de faire et ça me calma un peu. Puis il s'assit près de moi, prit ma tête délicatement et la posa contre lui. Il caressait doucement mes cheveux pendant que mes yeux se fermaient lentement, très lentement.
Je sentis une main se poser sur mes joues et quelqu'un m'appeler de loin. J'ouvris mes yeux et vit Louis, complètement paniqué.
"Oh mon dieu, tu es réveillée."
Il faisait chaud, nous étions toujours dans l'ascenseur en panne. Les gouttes de sueur qui étaient disposées sur mon front coulaient le long de mon corps. J'étais maintenant dans les bras de Louis qui lui, se balançait d'avant en arrière afin que je ne ressombre pas dans la folie.
(C'est comme ça que nous étions mais dans l'ascenseur et il n'y avait pas de sourire sur le visage de Louis.)
"Ça fait combien de temps qu'on est là ?" demandai-je avec une petite voix faible.
Il prit son téléphone et dit :
"Ça fait 1h30"
Mes yeux s'ouvrirent tels des globes et je dis :
"Donc personne ne s'est rendu compte qu'on été pas arrivés, et le personnel ne s'est pas rendu compte du fait que son ascenseur est bloqué depuis une heure et demi ?" il secoua la tête lentement en posant son front contre le mien.
"Ne t'inquiètes pas, je ne te lâche pas." je souris tandis qu'il pressa ses lèvres sur les miennes.
Ma tête vint se poser dans le creux de son cou tandis que je murmura un "Merci"
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