Chapitre 18


« N'ayez pas peur de faire un grand pas si on vous l'indique. Vous ne pouvez pas traverser un gouffre en deux petits sauts. » David Lloyd George.

PDV Harry Styles

5 jours sont passés depuis mon réveil, les médecins m'ont racontés que j'étais resté une semaine dans le coma après avoir reçu une balle dans l'épaule. Ils m'ont fait pleins d'examens pour vérifier mes blessures et j'ai eu aussi pas mal de tests pour mon mutisme. D'après Freddie, j'ai crié son nom avant de recevoir la balle alors les médecins voulaient voir s'il y avait du changement au niveau de mes cordes vocales. Malheureusement, les tests n'ont rien donnés et personne n'explique comment j'ai pu crier.

Ma mère, Louis, Freddie et les autres viennent me voir tous les jours. Surtout Louis en faite, il me ramène des viennoiseries qu'il prépare avec Freddie et on discute pendant des heures. Mon bras est encore douloureux mais les médecins disent que je vais vite aller mieux. Je sors d'ailleurs ce soir de l'hôpital et pour la première fois depuis des années je me sens bien, je ne me sens pas épié. Depuis que j'ai appris que le kidnappeur est mort je me sens libre, comme si un poids était sorti de moi.

Ma mère frappe à la porte, me sortant de mes pensées.

Bonjour mon ange, sourit-elle. Tu es prêt à rentrer à la maison ?

Plus que prêt, je signe en souriant également.

Nous signons les papiers de sortie et nous partons. Une fois dehors, le soleil commence à peine à se coucher et je prends une grande bouffée d'air tout en lançant un sourire heureux à ma mère.

Ça me fait tellement plaisir de te voir si heureux, dit-elle les yeux brillant.

Je me sens enfin libre maman, je signe le sourire ne voulant plus quitter mes joues.

Elle me sert contre elle et nous rentrons à la maison en discutant.

Lorsqu'on arrive et que j'ouvre la porte, la maison est plongée dans le noir et quand j'allume la lumière...

SURPRISE !

Un énorme sourire aux lèvre, j'observe tout le monde qui viennent de sortir de leur cachette. Une banderole est accrochée au mur avec inscrit « bon retour à la maison » et tous mes amis sont présents : Niall, Cara, Liam, Zayn ainsi que Louis et Freddie me regardent tout sourire. Je les serre un par un contre moi en les remerciant.

Je suis content que tu ailles mieux Harry, chuchote Louis dans mon cou.

Moi aussi je suis heureux, je me sens enfin libre et je suis soulagé que Freddie aille mieux lui aussi.

Tout ça c'est grâce à toi, sourit-il. Freddie t'as rebaptisé « Super Harry », t'es son héro maintenant.

C'est un honneur alors, je ris.

Vous venez à table les garçons ? Nous interromps ma mère.

Nous la suivons et le repas se passe dans une ambiance chaleureuse, tout le monde mange, discute et rit.

Après le repas, Cara se propose pour aider ma mère à débarrasser alors que Louis et moi montons coucher Freddie dans une des chambre. Ce dernier s'est endormi pendant le dessert.

C'était une très bonne soirée, sourit Louis.

Très bonne, merci encore pour la surprise.

C'était une idée de Freddie, ta mère a tout de suite acceptée et ils ont tout fait ensemble.

Il est adorable, tu dois être tellement fier d'avoir un fils comme lui.

Tu n'imagines pas à quel point. C'est mon rayon de soleil, dit-il les yeux brillant de fierté.

Les garçons, dit ma mère en passant dans le couloir. J'ai préparé la chambre d'amis avec Niall et Cara, tu installeras le matelas dans ta chambre pour Louis ?

Je m'en occupe Anne ne t'en fais pas, lui sourit Louis. Il faut qu'il fasse attention avec son bras.

Merci Louis, tu es un ange. Bonne nuit les garçons.

Bonne nuit Anne, répond-il avant de se tourner vers moi. Alors il est où ce fameux matelas.

Je lui montre et le laisse s'installer alors que je vais me changer dans la salle de bain. Une fois chose faite, je prends le nécessaire pour changer mon pansement et sort à la recherche de ma mère pour qu'elle m'aide à le changer. Je tombe sur Freddie à moitié endormi, son doudou à la main.

Qu'est-ce que tu fais là mon grand ?

Je cherche les toilettes, baille-t-il.

Ils sont juste là, je lui montre.

C'est quoi tout ça dans le sac ?

C'est pour changer mon pansement, je sourit. Seulement je ne peux pas le faire tout seul alors je vais aller voir ma mère.

Tu peux demander à papa tu sais ? Il est trop fort pour soigner les bobos.

Je vais lui demander alors.

Je vais finalement vers ma chambre et sourit en voyant Louis se battre avec le drap. Je dépose mon sac sur mon lit avant d'attraper un bout du drap dans ma main.

Besoin d'aide ?

Ce n'est pas de refus, rit-il et nous terminons de mettre le drap.

Ton fils m'a dit que t'étais trop fort pour soigner les bobos, tu veux bien m'aider à changer mon pansement ?

Bien sûr, dit-il avant de prendre le nécessaire.

Il défait délicatement le pansement déjà présent sur mon épaule et commence à désinfecter ma blessure. Il est tellement doux dans ses gestes que je n'ai presque aucune douleur. Il est très proche de moi, ses sourcils sont froncés tant il est concentré et mon regard est attiré par sa lèvre inférieure qu'il mords. Perdu dans ma contemplation, je ne remarque pas que Freddie est arrivé dans la chambre, ni que Louis a terminé. C'est quand ce dernier se racle la gorge que je reprends mes esprits.

Hum, je... j'ai terminé, dit-il gêné.

Merci, je signe le rouge aux joues.

Papa ? Demande Freddie, sauvant ce moment gênant. J'ai peur tout seul, je peux dormir avec toi ?

Viens là, il fait signe a Freddie de s'allonger contre lui.

Tu veux bien chanter une chanson ? Celle de la dernière fois que tu as écrit.

D'accord.

Je m'allonge dans mon lit alors que Louis couvre Freddie avant de commencer à chanter. Sa voix est vraiment magnifique, c'est la première fois que je l'entend chanter et sa voix est vraiment hors du commun, unique comme lui.

Je ferme les yeux bercé par sa douce voix et m'endors quelques minutes plus tard.

Cette nuit là, pour la première fois depuis des années, ce sont des rêves qui se sont glissés dans mon sommeil.Des rêves liés à un certain garçon, châtain aux yeux bleus, une voix douce et apaisante. Cette nuit là, Louis occupe mes pensées toute la nuit et mon sommeil n'a pas une fois été agité de cauchemars. Je me suis endormi apaisé, rassuré et en sécurité, ce fut probablement la meilleure nuit que j'ai passé.


La nuit de Louis fut tout aussi remplie de rêve avec le jeune bouclé,souriant et heureux. Louis se promit de faire apparaître ce sourire aussi souvent que possible sur les lèvres de son ami.

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