Chapitre 12
« Le passé douloureux est un cruel tourment » Euripide.
PDV Harry Styles
Déjà un mois s'est écoulé depuis la rentrée,beaucoup de choses ont changées durant ce mois. Les cours se passent très bien, Cara, Niall et Louis m'aident énormément. Niall maitrise maintenant la langue des signes comme un chef et on est tous fiers de lui. Louis et moi nous sommes vraiment rapprochés, je l'aime beaucoup et me sens très bien en sa compagnie. Je donne des cours de piano à son fils de temps en tant, soit chez moi soit chez Louis et on fini souvent par dormir l'un chez l'autre.
Depuis le soir où il était venu chez moi après la dispute avec son frère, Louis a repris sa place auprès de Freddie et je peux dire que c'est un excellent père, il est plus épanoui maintenant qu'il passe du temps avec son fils.
Je pense souvent à Louis, on s'écrit souvent et on passe le plus clair de notre temps ensemble, avec ou sans son fils.Quand je suis près de lui, je me sens très bien, heureux et à ma place. Je crois que je l'aime plus qu'un simple ami mais ça il ne le saura jamais, je n'oserai pas lui dire.
Aujourd'hui, lui et moi avons décidé d'aller au parc pour travailler sur une chanson que nous devons écrire pour l'école.Le fait de sortir souvent fait partie d'un de mes plus gros progrès,j'ai moins peur qu'avant et ne me retourne plus toute les deux minutes. Je suis fier de ce changement.
La sonnette retentit alors que je termine de me préparer. J'entends ma mère ouvrir et saluer Louis avant de m'appeler. Je descend rapidement en emportant mon carnet de notes ainsi que mon téléphone et salue Louis en souriant. J'embrasse ma mère et attrape la main de Louis avant que nous partions au parc.
Une fois arrivés, nous nous installons au pied d'un arbre et sortons nos carnets pour commencer à bosser.
T'as pas ton fils aujourd'hui ? Je demande.
Non, il passe la journée chez son amie Lux.
Ah oui, je souris. Il l'aime beaucoup hein ?
Plus que ça, rit-il. Il me parle d'elle à longueur de journée.
C'est mignon.
On discute un peu avant d'enfin se mettre au travail. Le thème à aborder c'est « une chanson pour quelqu'un qui nous manque» et je crois que je n'ai jamais vu Louis aussi inspiré, il écri tun nombre incalculable de mots alors que de mon côté, je n'ai écris que quelques lignes.
Au bout de quelques minutes, il lâche son crayon et me tend son carnet pour que je lise ce qu'il a écrit. Je parcours les paroles et je suis vraiment impressionné.
C'est magnifique Louis, je dis sincèrement. C'est pour Jenny ?
Oui, sourit-il. J'étais vraiment très inspiré.
Je suis sûr qu'elle aimera ta chanson, t'as une idée de la mélodie ?
Pas du tout, rit-il. Tu m'aideras ?
Avec plaisir.
On reste un moment au parc, il m'aide pour ma chanson et on discute et se chamaille un peu. Alors qu'on se chamaillait gentiment, j'aperçois une silhouette familière traversé le parc.Cette silhouette que je ne connais que trop bien et que j'aurai espéré ne jamais revoir. Je me fige encore plus quand il passe à quelques mètres de moi et que je le reconnais distinctement. Mon corps se met soudainement à trembler, mon cœur bat la chamade et ma respiration s'accélère. Louis, qui a remarqué mon changement d'humeur, s'approche de moi inquiet.
Harry ça va ? Dit-il en prenant mes mains. T'es tout pâle, qu'est-ce qui t'arrive ?
Je veux rentrer tout de suite, je signe en tremblant alors que des larmes commencent à dévaler mes joues.
On va rentrer Harry mais s'il te plait respire et calme toi, dit-il en me tirant contre lui pour me sortir du parc.
Mes tremblements ne se sont pas calmés sur la route et Louis m'a plus trainé qu'autre chose tellement j'étais incapable de bouger. Une fois devant chez moi, c'est comme si je récupérais la fonction de mes membres. Je me détache de Louis et fonce m'enfermer dans ma chambre et là c'est l'explosion. Toutes mes émotions sortent en même temps, les larmes coulent abondamment sur mes joues tandis que je m'installe machinalement au piano. J'écrase les touches aussi fort que je peux, transmettant ma peur, ma haine, le bordel que sont mes émotions à cet instant. Je joue d'une telle puissance que mes doigts sont douloureux, mais cette douleur n'est rien face à ma peur.
J'entends vaguement frapper à ma porte mais je suis incapable d'aller ouvrir. Je suis dans une transe, comme si seul mes doigts pouvaient bouger tandis que le reste de mon corps est paralysé. Je ne sais pas combien de temps je maltraite ce pauvre piano, tout ce que je sais c'est qu'en ouvrant les yeux, la chambre est plongée dans le noir, mon réveil indiquant 22h et que j'ai un énorme mal de tête.
Je me lève et étire mes muscles endoloris à force de jouer et dormir sur ce piano. Je descend pour prendre un cachet et fronce les sourcils en voyant de la lumière. J'entre et trouve ma mère en train de se préparer un thé, lorsqu'elle me voit elle fonce me serrer dans ses bras.
Oh mon dieu Harry j'ai eu tellement peur !! Dit-elle les larmes aux yeux. Tu jouais de façon si violente, jamais tu n'avais joué comme ça. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Louis a été incapable de me le dire, il ne comprenait pas lui-même.
Entendre son inquiétude me rappelle les événements de la journée, le parc, cette silhouette, la panique, le retour et ma crise de panique quand j'ai martyriser le piano. Les larmes me remontent aux yeux et mon pouls s'accélère à nouveau.
Harry, parles moi. Il faut que tu m'explique, dit ma mère en remarquant mon changement d'expression. Regardes dans quel état ça te met. Je ne peux pas t'aider si tu ne me parles pas.
Je l'ai vu maman, il est revenu ! Je signe en tremblant. Je ne veux pas qu'il me voit, il ne doit pas me voir ! Il va recommencé et je ne veux pas !
Calmes toi mon ange, dit-elle en prenant mes mains dans les siennes. De qui tu parles ?
Le dire à ma mère rendra les choses plus réelles et je sais qu'en lui disant, ça ravivera des souvenirs très douloureux, pour elle comme pour moi. Ça ne me rappelle que trop bien tout le mal que j'ai vécu à cause de lui, ces années de souffrance qui ont suivi ce traumatisme. Il est la cause de mon mutisme et de mes peurs. Donner son identité à ma mère lui fera beaucoup de mal aussi, ça lui rappellera qu'elle a failli me perdre, qu'elle a perdu une partie de moi à cause de cet ordure. C'est pourquoi lorsque je signe son identité, je n'ose pas regardé ma mère dans les yeux.
C'était l'ordure qui m'a kidnappé quand j'avais 8 ans.
Dans les secondes qui suivent ma phrase, j'ai senti ma mère s'effondrer en larmes et je me suis effondré avec elle. Cet ordure nous pourrira toute notre vie.
Je sens ma mère me serrer dans ses bras de toute ses forces avant de poser ses mains sur mes joues.
On va être fort Harry d'accord ? Dit-elle déterminée. Je ne laisserai pas l'occasion à cette ordure de te refaire du mal.
J'ai vraiment envie de croire à ses paroles, mais la peur en moi est tellement grande que je ne sais pas si je serai capable de la combattre cette fois.
Voilà le chapitre 12 de mon histoire.
J'espère qu'il vous plaira.
On en apprend sur le passé d'Harry.
N'hésitez pas à me donner vos avis :)
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