Chapitre 10: Pourquoi moi ?

Lily

Ils sont arrivaient, environs 10 hommes nous encerclais. Arina ne m'a pas écouter, elle est rester avec moi. Autant je l'adore mais elle ne sais pas se défendre, j'ai un AKA 47 dans ma poche et une couteau dans l'autre, on ne peux pas dire que c'est gagner d'avance.

Comment dire que je regrette de lui avoir envoyer ce foutu message, en sachant que l'on a plus de 51 pourcent de chance d'y laisser la vie et ça pour 2 donc ce qui nous fait 25,5 pourcent de chance de survivre chacune.

Un homme prend la parole "Poliyakova, je savais que tu était une lâche mais de la de devoir ramener un bouclier de viande en guise de protection on ne peut pas dire que se soit digne de ton entrainement acharné"

Ses mots me font bouillir intérieurement, mais je me dois de garder mon sang froid, je n'ai aucune stratégie, la situation est assez complexe je n'arrive pas à réfléchir correctement serait-ce le stresse ou la peur ? Peut importe se que sais je ne dois pas flancher, pas maintenant, pas encore.

"Lily voyons, tu ne compte pas nous rendre la tache plus difficile, tu ne compte pas nous obliger a te faire du mal, ou faire du mal à .... cette chose ?"

Arina s'offusque à la dénigration dont l'homme fait référence, elle lui lance un regard noir. Je lui donne un coup de coude, lui faisant comprendre d'arreter de faire de la merde, car je ne suis pas maitresse de la situation actuelle.

Les hommes commencent à s'impatienter et pointe leurs 9 millimètre* sur nous. Je sort mon arme à mon tour et tire dans la tête de quelqu'un, l'homme s'effondre au sol en gémissant de douleur, ses compagnons sont eux aussi passé à l'offensive, les tires résonne de partout, Arina sais prit une balle dans la jambe, cette dernière et tomber de douleur. En plus de devoir gérer qu'elle ne meure pas, je dois aussi gérer le fais que se soit un poids.

Arina et toujours au sol, elle souffre, se qui est logique en sois, mais l'entendre se plaindre m'irrite.

-Arina ferme ta gueule ! Je lui hurle dessus, elle m'empèche de garder mon sang froid.

- Lily, ferme ta putain de gueule ou je te jure que sais moi qui vais te tuer salope !

Je me tait sachant très bien que sais moi qui est engendrer cette situation que l'on peut qualifié de merdique.

Actuellement j'aimerai juste que Viktor soit la.

Виктор, я никогда бы не подумал, что скажу это, но я скучаю по тебе.

Je plante mon couteau dans la jugulaire d'un homme d'environs 1mètre 78, du sang gicle partout. Léo, un des hommes de la **Semion Mogilevich** on entame un combat au corps à corps et sans le cacher c'est une catastrophe, il fait au moins 60 centimètre de plus que moi.

Je tombe au sol, c'est lamentable, mon arme elle glisse trop loin de moi, elle m'est hors de porter.

Au moment ou je m'apprete à mourir, mourir je n'y avais jamais penser avant, mais c'est bel et bien vrai la vie ne tient qu'à un fil, c'est comme si nous avions les yeux bander et ou ne devions tenir une pelote pour sortir du labyrinthe, et si tu la perd tu y reste bloquer à jamais, je trouve que ça représente bien le cour chemin de la vie.

Arina saisit l'arme et tire dans la tête de l'homme son sang gicle partout, j'en ai dans la bouche, les autres hommes sont partis.

L'homme tombe au sol, mort. Il à perdu le fil, et le voila mort.

Arina est traumatiser, c'est la première fois quelle tue quelqu'un, je ne vois pas se qui y a de horrible ? Suis-je insensible ? Ou est elle trop fragile ? Peut importe, on est vivantes, c'est le plus important.

Je part aider Arina à se lever.

- Comment tu te sens ? je lui demande en l'évitant du regard.

Elle ne répond pas, elle a le regard vide, je pense quelle réalise enfin l'ampleur de la situation.

- Lily...J'ai tué quelqu'un ! Je ne veux pas être une meurtrière ! Je ne veux pas être comme toi !

Je ne veux pas être une meurtrière comme toi.

Sa phrase résonne dans ma tête

-Je suis désolée... Je lui dit cette phrase avec tellement de regret que ma gorge sais serrer.

- Pourquoi à chaque fois que je suis avec toi, j'ai des emmerdes ! Enfaite le problème dans l'histoire Lily c'est toi. Tu remet la faute sur les autres car tu n'assume pas toi même tes propres conneries. Tu veux savoir un truc, Tes une salope sans cœur ! tu brises chaque personnes avec qui tu es !

Je ne répond rien, j'ai envie de la gifler, mais je ne le fais pas.

- Un conseil Ovramenko, ferme ta gueule.

Elle s'offusque, et me toise du regard

- Je comprend pourquoi Viktor et partie. Il en avais marre de toi, je le comprend.

-Ne parle pas de viktor !

- Ah ouais ? Sinon quoi ?! Tu va me tuer comme tu as fait comme avec toutes les autres personnes ?!

Son commentaire glace l'atmosphre de la voiture.

Arina se met à pleurer, ses larmes tracent des sillons sombres sur ses joues tachées de sang. Elle serre sa jambe blessée et me fixe avec une haine que je ne lui ai jamais vue auparavant. Cette situation, je l'ai créée, mais je refuse d'en porter toute la responsabilité. Je serre les dents et détourne le regard.

-Tu ne comprends rien, Arina.

-Ce que je comprends, c'est que je ne veux plus jamais être avec toi, Lily. Tu es toxique. Partout où tu passes, tu laisses des cadavres derrière toi.

Elle me repousse alors que je tente de l'aider à se lever. Son regard est tranchant, rempli d'une douleur que je ne peux pas effacer. Je devrais m'en foutre. Mais non, ces mots me frappent avec une violence inattendue.

-Si tu veux partir, pars. Mais rappelle-toi que sans moi, tu serais morte ce soir.

Arina rit nerveusement, puis grimace à cause de la douleur. Elle ne répond pas. Le silence qui s'installe est insoutenable. Les sirènes de la police retentissent au loin. On doit bouger, maintenant.

Je l'aide à se relever de force malgré sa résistance. Nous boitons jusqu'à une voiture abandonnée au bord de la route. L'adrénaline pulse encore dans mes veines alors que je démarre le moteur. Arina sanglote à côté de moi, murmurant des mots que je ne comprends pas.

-Arrête de pleurer, je lâche d'une voix dure. On s'en est sorties, c'est tout ce qui compte.

-Non, Lily. On n'en est pas sorties. Moi, je suis morte ce soir.

Je la regarde du coin de l'œil. Son regard est fixe, perdu. Elle est là, assise, mais une partie d'elle est partie avec ce type qu'elle a tué. Je le vois, je le ressens.

Le silence s'épaissit, aussi oppressant que la fumée des balles tirées. Je tente de me concentrer sur la route, mais son souffle erratique, son corps tremblant, tout en elle me hurle qu'elle est en train de basculer.

-On va trouver un endroit sûr, je dis finalement.

-Il n'y a pas d'endroit sûr avec toi, Lily.

Sa phrase est un coup de couteau en plein cœur. Je ne laisse rien paraître. Je ne peux pas. Pas maintenant. J'appuie sur l'accélérateur et disparais dans la nuit, sans savoir si, cette fois, c'est Arina ou moi qui ne reviendra jamais complètement de cette nuit maudite.

Soudain, Arina éclate.

-Tu crois que tout tourne autour de toi, Lily ? hurle-t-elle. Que tout le monde doit juste encaisser tes conneries et continuer comme si de rien n'était ?!

Je frappe violemment le volant.

-Et toi, tu crois que j'ai choisi cette vie ?! Je fais ce que je peux pour survivre ! Si tu ne peux pas le comprendre, alors descends de cette foutue voiture !

-Ah ouais ? Et tu feras quoi, hein ? Tu me laisseras crever ici, seule, comme une moins que rien ?! C'est bien ton genre, après tout !

Je pile brusquement, la voiture dérape légèrement sur le gravier. Arina me foudroie du regard, ses poings tremblants de rage.

-Je t'ai sauvée la vie, Arina ! Et voilà comment tu me remercies ?!

-Je n'ai jamais voulu de ça ! Je voulais juste être ta putain d'amie, Lily ! Pas un pion dans tes sales histoires !

Je serre les dents. Un silence pesant s'installe. L'air est chargé d'une tension insupportable. Puis, d'une voix brisée, elle ajoute :

-J'aurais préféré mourir que devenir comme toi.

Ses mots me brisent. Mais je refuse de le montrer.

-Descends, Arina.

Elle me fixe, hésite une seconde, puis ouvre violemment la portière et claque la porte derrière elle. Je reste là, le cœur battant, les mains crispées sur le volant, regardant son ombre disparaître dans la nuit.

******


Plus tard il dot etre environs 3 heures du matin, seule dans une chambre miteuse d'un motel oublié, je m'effondre sur le lit. Mon corps est fatigué, mon esprit au bord du gouffre. Le silence est assourdissant. Arina a raison. Je suis toxique. Je détruis tout ce que je touche.

J'ouvre un petit sachet en plastique et laisse la poudre s'étaler sur le dos de ma main. Mes doigts tremblent, mon souffle est court. Juste un peu. Juste pour oublier. J'inhale la ligne d'un coup sec. La brûlure dans mes narines est familière, presque réconfortante. Mon esprit s'embrume, le monde devient flou.

Je ferme les yeux et me laisse glisser dans l'oubli, espérant que, pour quelques heures au moins, je ne serai plus Lily Poliyakova.

Mon cœur s'accélère brutalement, chaque battement résonne comme un coup de marteau dans ma poitrine. La chaleur grimpe, mes pensées se fragmentent. Tout devient léger, irréel. La douleur, la culpabilité, la rage... Tout s'éloigne, remplacé par un néant confortable.

Je ris. Un rire creux, mécanique. Les murs semblent respirer, la lumière danse étrangement. Mon corps flotte entre lucidité et délire. Je ferme les yeux, espérant que ce vide m'engloutisse complètement.

Mais même là, même sous l'effet de la drogue, la voix d'Arina résonne encore dans ma tête.

"J'aurais préféré mourir que devenir comme toi."

Un frisson me parcourt. Je ne peux pas fuir qui je suis. Pas même ici.

Et ça... c'est peut-être la pire des prisons.

Je me déteste, je la déteste, je lui ai dit de partir mais cette pute en fait qu'a sa tête.

plus tard dans la nuit des souvenir me reviennent, et pas des joyeux à vrai dire.

Ils sont là, comme des éclats de verre que je n'avais pas vus avant. Des fragments brisés qui se rassemblent à l'intérieur de ma tête, toujours les mêmes. Le bruit des rires dans les couloirs du lycée. Les murmures derrière mon dos, les yeux qui se détournent dès que je les croise. Je me souviens de leur regard, comme une pression sur ma poitrine. Je veux fuir, me cacher, mais où ? Je suis là, toujours là, figée, comme un insecte pris dans la toile.

Pourquoi moi ? Pourquoi fallait-il que ce soit moi ? Je n'avais rien demandé. Je n'avais rien fait. Mais tout le monde savait. Ils savaient ce que j'étais, ce que je représentais. Une cible facile. Ils me scrutaient, me décortiquaient sans même avoir à me toucher. Et c'était toujours les mêmes mots, les mêmes gestes. « On ne t'a jamais dit que t'étais trop bizarre ? » Ces mots résonnent encore dans ma tête. Ils étaient tout le temps là, comme des chaînes invisibles qui m'enserraient.

Je vois leurs visages, ces visages figés dans un sourire qui n'en est pas un. Ils n'avaient pas besoin de parler pour me faire du mal. Il suffisait de leur regard, de cette lumière dans leurs yeux quand ils me traitaient comme si j'étais rien, comme si je ne méritais même pas d'exister. Je les entends encore. Cette rumeur qui se répandait comme une infection, me collant à la peau. Et moi, je restais là, seule, en silence, sans pouvoir réagir.

Je serre les dents. C'est étrange, comment ces souvenirs peuvent être aussi vivants. Chaque détail devient plus net, plus douloureux. Je sens mon cœur battre plus vite. Je ne peux pas l'arrêter. Pourquoi ça ne s'arrête jamais ? Pourquoi tout ça me hante encore, même ici, même maintenant ?

La chaleur de la drogue me gagne, et pourtant, ça ne suffit pas. Mes mains tremblent. Je ferme les yeux, essayant de me couper de ces images. Mais elles ne veulent pas partir. Elles sont là, enracinées, figées en moi, comme si elles avaient pris la place de tout le reste.

Je me souviens du jour où tout a basculé. Le regard des filles, ce matin-là. Il était plus tranchant que d'habitude, comme s'ils savaient déjà que ça ne suffirait plus, que j'étais déjà cassée, qu'il n'y avait plus rien à sauver. Et moi, je ne savais pas comment m'échapper. Je n'ai jamais su comment les arrêter, comment les empêcher de briser tout ce que j'étais.

Je me sens si faible. La drogue m'enveloppe, mais elle ne m'éloigne pas vraiment. Elle ne m'emporte pas assez loin. Les souvenirs reviennent toujours. Ces voix. Ces rires. Cette douleur. Comment ai-je fait pour tenir ? Comment ai-je pu survivre à tout ça ?

J'essaie de respirer, de laisser la chaleur me calmer, mais ça ne fonctionne pas. L'angoisse monte à nouveau, me serrant la gorge, me faisant suffoquer. Et je suis là, seule, encore une fois, coincée dans ce cercle sans fin de mes propres pensées. Les visages m'assaillent, le poids de leurs paroles me pèse sur les épaules. Je n'arrive pas à les effacer. Et la douleur est toujours là, même si j'essaye de la noyer dans cette brume.

Pourquoi moi ? Pourquoi ?

Je voudrais crier, mais ma gorge est serrée, comme si chaque son m'était arraché. Pourquoi est-ce que je ne peux pas fuir ? Pourquoi est-ce que je suis toujours là, piégée dans cette prison d'images et de sentiments ?

Je me souviens des moments où j'étais seule dans la cour, les autres élèves se regroupant autour, formant des petites meutes. Parfois, je n'arrivais même pas à les comprendre. Ils parlaient de moi comme si j'étais un objet, un spectre qui ne méritait même pas qu'on la regarde. Je me souviens des rires qui se déchiraient l'air, bruts et violents, des chuchotements à peine audibles, mais toujours assez forts pour que je les entende. Ces regards furtifs, comme des poignards qui s'enfonçaient dans ma peau. À chaque instant, je savais qu'il suffisait d'un mot, d'un regard, pour que je sois à nouveau l'objet de leur cruauté. Mais je n'étais jamais préparée à ce qu'ils avaient réservé pour moi.

Les filles... elles n'étaient pas simplement cruelles, non. Elles savaient où frapper. Elles savaient exactement quoi dire pour me faire m'effondrer. Il y avait ce regard satisfait dans leurs yeux quand elles savaient qu'elles m'avaient touchée là où ça faisait mal. Comme si chaque souffrance qu'elles m'infligeaient était une victoire. Mais ce n'étaient pas seulement les filles. Les garçons aussi. Ils riaient, s'amusaient à mes dépens. Parfois, c'était juste un geste, une remarque anodine, mais j'avais appris à les craindre, à vivre dans l'anticipation de la prochaine attaque.

Je me souviens de cette fois où j'étais tombée, l'une de ces chutes maladroites qui semblent durer une éternité. Je me suis retrouvée par terre, mes genoux écorchés, et j'ai vu leurs visages se pencher au-dessus de moi. Leurs rires m'enserraient comme une corde invisible, chaque éclat de voix me brisant un peu plus. « T'as vu ça ? T'es vraiment qu'une sous-femme, Lily. » Et je n'ai rien dit. Je n'ai pas bougé, je suis restée là, à les regarder avec un mélange de honte et de douleur, comme si tout mon être me disait que je ne méritais même pas de me relever.

J'étais juste... là, un jouet dans leurs mains. Un objet sur lequel ils pouvaient s'amuser, s'abattre. Il y avait des jours où j'aurais voulu disparaître, juste m'effacer complètement de leur vue. Mais c'était impossible. Même quand je me cachais dans les toilettes ou sous ma couverture, je savais qu'ils me suivaient, qu'ils étaient toujours là, dans chaque recoin de mon esprit. Cette peur m'étouffait. Et plus je tentais de m'échapper, plus ils revenaient.

Je ferme les yeux, essayant de fuir encore. Mais je sens tout revenir. Je sens cette douleur m'envahir, l'impression d'être écrasée sous leur poids. Comme si j'étais une petite chose fragile, brisée, que personne ne voyait. Comme si tout ce que j'étais avait été réduit à rien.

Le pire, c'est qu'au fond de moi, j'avais fini par y croire. Ils m'avaient tellement dit que j'étais insignifiante, que j'étais moche, que je ne valais rien, que je n'avais plus la force de me défendre. J'avais commencé à me voir à travers leurs yeux, à me détester pour ce que j'étais. Ce n'était plus juste leur violence, c'était aussi celle que je me faisais à moi-même.

Et puis, il y a eu ce silence. Ce silence lourd qui m'a engloutie. Je me souviens de m'être retrouvée seule dans ce coin de la cour, perdue dans mes pensées, quand tout à coup j'ai entendu des voix derrière moi. C'était eux. Et puis, tout est devenu flou. J'avais l'impression de flotter, comme si le sol n'était plus sous mes pieds. La douleur s'était intensifiée, mais je n'arrivais plus à la ressentir comme avant. C'était comme si je m'étais dissociée de moi-même, me regardant de l'extérieur, comme une étrangère.

Je ne savais plus qui j'étais, si ce que je ressentais était encore réel. Mais je savais une chose : je voulais que tout s'arrête. La drogue m'avait offert une échappatoire, mais elle n'effaçait pas ce qu'ils m'avaient fait. Elle n'effaçait pas les cicatrices invisibles qu'ils avaient laissées dans ma tête. Et à chaque fois que je pensais que la douleur disparaissait, qu'elle s'éloignait, elle revenait, encore plus forte, comme un monstre qui attendait dans l'ombre.

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