Chapitre 4 - Sombres griffures aux murs (2/2)
Alors en pleine course poursuite avec l'étrange homme aux mains griffues, Lucie tenta de le semer en prenant des virages dans le couloir, ou alors en allant dans des pièces qui avait une seconde sortit. Malgré ses tentatives, la bête était rapide et agile, et quand quelque chose lui barrait la route, il avait à simplement utilisé ses puissantes griffes pour detruire l'obstacle sans effort.
Vraiment, cette course semblait être perdu d'avance pour la jeune femme.
Mais pendant qu'elle fuyait, de son côté, Plouic tenta à nouveau de s'échapper du verre quand une ouverture se créait, mais en même temps que de fuir, l'humaine surveillait en même temps la petite créature prisonnière, remettant rapidement sa main en place pour éviter toute tentative d'évasion.
Par chance, elle avait fait de l'athlétisme plus jeune, ce qui lui donnait donc une bonne endurance et une bonne façon de gérer sa vitesse, et donc de tenir plus longtemps sur de longue distance.
Tandis qu'elle passa une autre pièce, elle vit rapidement que celle-ci avait son autre sortit bloqué, mais heureusement, la serrure de la porte par où elle était passé était intacte, ce qui, alors qu'elle trouvait la clé dans un tiroir, lui permit de refermer rapidement la porte de manière silencieuse, car elle s'était aussi aperçu que l'étrange homme avait perdu sa trace.
Soufflant de soulagement, elle marcha doucement en marche arrière, mais trebucha soudainement au sol, ce qui la fit tomber, et la fit également lâcher le verre qui contenait Plouic. Inquiète, elle s'attendait à ce que Plouic s'en aille rapidement, mais étonnement, il fut juste un petit grognement de joie d'être enfin libre, mais ne s'éloigna pas pour autant, même, il se tourna vers Lucie, et resta à ses côtés.
Retrouvant un peu de bonheur au fond d'elle que la petite créature du départ ne l'abandonne pas, elle se releva doucement, mais au même moment, le même bruit qu'elle avait entendu dans la matinée résonna juste derrière la porte. Cette dernière se fit détruire d'un coup, et sentant sa fin arrivée, la jeune femme commença déjà à lâcher une larme de désespoir.
La grande bête terrifiante sortit de l'ombre, son sourire sombre s'elargissant en voyant sa proie au sol. Il s'approcha doucement, comme un prédateur qui se prépare à sauter sur sa proie, leva une de ses griffes, se preparant à la planter en plein dans l'estomac de l'humaine...
Un grognement soudain retenti, et le petit être noir se plaça entre Lucie et la créature humanoïde, ce qui eut pour effet que l'homme griffu arrêta son geste, et regarda en bas pour fixer Plouic dans les yeux (ou plutôt l'œil-).
Au départ, on aurait pensé que la bête l'aurait attaqué comme si ce n'était qu'un vulgaire moucheron, mais à la place, elle se mit à reculer, extrêmement craintif, voir même, presque apeuré. Elle emit un grognement en retour, mais plus pour tenter de ne pas perdre completement sa crédibilité. Face à cette action, le petit être liquide s'avança plus et grogna en retour, fonçant son œil de mécontentement.
Ce fut l'action de trop, et le plus grand s'en alla, laissant donc Lucie saine et sauve.
La jeune femme ne comprit pas vraiment ce qui venait de se passer devant ses yeux, mais elle pouvait en conclure que Plouic lui avait sauver la vie. Souriant de nouveau, elle attrapa la petite créature et lui fit un câlin de bonheur.
"Oooh ! Merci, merci, Plouic ! Tu m'as sauver la mise !" S'écria-t-elle, avant de se couper par peur que l'autre monstre ne revienne.
Elle lâcha le plus petit pour qui le calin ne l'avait pas plus déranger que ça, et alors qu'elle se releva pour sortir de la pièce, son compagnon, lui, alla vers des bouts de papiers. Intrigué quant à cette action, Lucie le suivit. Au sol, elle y trouva de nombreux documents provenant de différentes sortes de livres, tel que des journaux, des lettres... Il y avait un sacré bazar, mais parmis toute ces feuilles, Plouic s'arrêta seulement sur quelques unes d'entre elle, et il se mit ensuite à fixer la jeune femme, comme pour lui dire de regarder les papiers.
Au début, elle aurait répondu qu'ils n'avaient pas le temps pour ça, mais après avoir jeter un rapide coup d'œil, parmis les quelques photos, elle reconnu rapidement une qui représentait la créature qui venait tout juste de les pourchassé il y a peu. Tout compte fait, peut être que ces papiers peuvent donné des informations intéressantes concernant cette bête. Lucie s'installa donc au sol, et avec son nouvel ami, elle jeta un coup d'œil à quelques unes:
Note.1, laissé par David Fraignat, un scientifique:
3 jours... 3 jours que je reste ici... 3 jours que je meurs de faim... 3 jours que je fuis la bête...
C'est épouvantable.
Je ne sais pas combien de temps je pourrai encore tenir avant qu'il ne m'attrape, mais je sais que c'est peu...
Avant de quitter ce monde pour de bon, je veux partager une dernière information que j'ai réussi à décrypter suite à l'ADN laissé par le monstre. Après analyse, je peux bel et bien confirmer que cette chose, avant je ne sais quoi, elle était humaine.
Note.2, laissé par un certain Arthur:
Il sait que je suis là. Il sait que je suis ici. J'entends ces griffes, j'entends ses pas... Il n'est pas loin.
Tout ce que je peux dire, c'est: faite le moins de bruits possible.
Note.3, laissé par Cendrine Guéret:
Cette bête est... monstrueuse. Elle n'épargne rien ni personne. Moi, je sais que je ne peux pas la fuir... Cependant, pour les futurs lecteurs de cette lettre, sachez que pour seul info que j'ai à vous donner, c'est que cette être surnaturelle s'appelle: Aibrepus.
Les autres notes disaient tous un peu près la même chose: que la bête était impossible à fuir, et que ceux qui on réussit à tenir ont fini par mourir de famine ou par manque d'eau. Maintenant qu'on y pense... Il y a bien plus de personnes qui sont passé ici qu'on ne le penserai...
Mais- Comment cela se fait que l'on ait jamais entendu de ces personnes disparus ? Je veux dire... ce genre de chose ne reste pas inaperçu...
Evidement, les trous concernant cela ne faisait que s'agrandir au fur et à mesure qu'on voyait le nombre de papiers. Alors, pour ne pas rester planter au même endroit trop longtemps, Lucie prit autant de notes qu'elle pu et qu'elle mit dans ses poches. Ensuite, elle fit monter Plouic sur une de ses épaules, et quitta la pièce, sa peur revenant alors rapidement...
Aibrepus ne va surement pas les lâcher aussi facilement...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top