Hey

It's not like you've ever tried to stay

Sometimes it seems like I'm in your away

YKWIM? – Yot Bluc

XIV

Il était assez fréquent que, lorsqu'elle se réveille, Shiori était seule dans le lit. Elle avait compris que Gaara préférait travailler plutôt que de rester étendu sur son lit. Cela lui permettait de terminer plus tôt sa journée, afin de passer plus de temps avec elle. Alors, ça ne la dérangeait pas du tout.

Elle se leva alors et sortit de la chambre en s'étirant. Cela faisait quelques semaines qu'ils étaient mariés, et une petite routine était déjà installé. Mais cela rassurait les deux jeunes mariés. C'était ce dont ils avaient besoin tous les deux.

Elle vit sur la table de la salle à manger un petit mot écrit par Gaara.

Je ne rentrai pas tard. Si tu as besoin de moi, tu peux venir. Soit prête pour midi, je mangerais un bout avec toi et Kankuro, et je voudrais que tu viennes à l'hôpital avec moi pour rendre visite aux enfants.

Elle fit un petit sourire. C'était un tout petit mot, mais il avait pensé à elle avait de partir.

Dans la cuisine, elle attrapa une pomme puis la mangea. Elle n'avait jamais faim le matin, mais elle se forçait à manger un petit quelque chose. C'était surtout pour rendre fier Gaara lorsqu'elle lui dira qu'elle a mangé à chaque repas de la journée.

Elle eut le temps de prendre une douche et de s'habiller. Elle n'avait généralement aucune idée de ce que lui réservait les journées. Mais parfois, des ninjas venaient la voir pour lui demander de faire quelques certaines choses.

Au fur et à mesure, elle devenait le deuxième corps de Gaara. Elle le représentait lorsqu'il n'avait pas forcément le temps. Et parfois, comme aujourd'hui, Gaara et elle faisaient une apparition publique dans l'intérêt du village. Cela ne la gênait pas. C'était parfait pour elle. Ça lui permettait aussi de découvrir un peu plus le village.

Généralement, les gens étaient heureuses de la voir. On lui serrait la main sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi, mais elle se laissait faire, et essayait d'être la plus confiante possible pour ne pas déshonoré Gaara. Il la faisait pleinement participer à sa vie dans son village, et cela lui faisait extrêmement plaisir.

Elle correspondait régulièrement par lettre avec Shikamaru, Temari et sa mère. Tenten et les autres filles lui envoyaient des lettres parfois, pour prendre de ses nouvelles. Les prochaines semaines, ils se rendraient à Konoha pour la naissance de l'enfant de Shikamaru et Temari.

A onze heures, Gaara arriva. Kankuro était avec lui. Shiori venait à peine de terminer le repas. Kankuro commença à mettre la table, et Gaara s'approcha de sa femme.

« Tu dormais comme un bébé quand je me suis levé. » Fit-il en embrassant la joue de Shiori.

« Je me suis réveillé dans la nuit et tu avais un répugnant filet de bave qui coulait sur l'oreiller. » Répondit-elle comme pour se venger.

« Menteuse. »

Il lui fit un petit sourire avant qu'il n'attrape le plat. Ils mangèrent aussi rapidement que possible, avant de rejoindre le bureau du Kazekage tous les trois. Elle savait que Gaara n'aimait pas spécialement qu'elle se retrouve ici. En fait, il n'aimait pas vraiment qu'il la voit en tant que Kazekage. Il voulait toujours être Gaara avec elle. Juste Gaara.

Trois ninjas de Suna les accompagnèrent jusqu'à l'hôpital. Cet hôpital pour enfant avait été fondé par Gaara avec la coopération de Sakura. Cette dernière l'avait fait pour Konoha, et Gaara avait repris l'idée, tout comme les trois autres villages ninjas. Cet hôpital était réservé aux enfants qui avaient perdus leurs parents durant la guerre, ou qui avait des troubles ou des maladies. Gaara s'y rendait dès qu'il le pouvait.

C'était la première fois que Shiori s'y rendrait. Elle était assez anxieuse, mais Gaara avait l'air rassuré. Elle lui faisait confiance.

Lorsqu'ils entrèrent, Shiori vit des dizaines et des dizaines d'enfants faire des grands signes en appelant le Kazekage. Cela attrista Shiori, mais elle ne le montra pas. Ces pauvres enfants avaient vécu des choses qu'ils n'auraient jamais dû vivre. Mais ils avaient eu la chance de recevoir de l'aide. Peut-être que si Gaara avait reçu de l'aide, tout aurait été différent pour lui.

Shiori fit un sourire lorsque Gaara s'accroupit devant une petite qui devait avoir trois ou quatre ans, tout au plus. Cette dernière, timide, s'approcha de l'homme. Elle finit par allait dans ses bras. Gaara lui caressa doucement son dos et lui parlait calmement.

Devant Shiori, un petit garçon s'approchait pour lui donner un bouquet de fleur.

« Pour l'amoureuse de maitre Kazekage. » Fit-il en tendant le bouquet.

Shiori fit un sourire face à l'innocence de l'enfant. Elle le regarda avant d'attraper le bouquet. Elle finit par s'accroupir elle aussi devant le petit garçon.

« Comment tu t'appelles ? » Demanda-t-elle d'une voix douce.

« Saiko. »

« Merci beaucoup Saiko pour ce joli bouquet de fleur. Je penserais à toi quand je les regarderait. »

Le petit garçon se mit à rougir et partit en courant se cacher dans les jambes de l'une des femmes qui s'occupaient des enfants. Shiori fit un sourire amusé. Elle vit du coin de l'œil la main de Gaara. Elle l'attrapa et se releva.

Les infirmières en charge des enfants firent visiter l'hôpital au couple. C'était surtout pour Shiori qui n'était jamais venu. Mais cela permettait à Gaara de voir si tout se passait bien.

Ce jour-là, elle serra la main à pas moins d'une cinquantaine d'enfants. Elle apprit que certains avait perdus tout parents à la guerre. D'autres, pour les plus vieux, avaient eu des traumatismes liés au contexte d'avant la quatrième grande guerre ninja. Et certains étaient gravement malade. Il y avait aussi certains parents venus rendre visite à leur enfant. Ils remercièrent tous le Kazekage de s'être déplacé pour voir leurs enfants.

L'hôpital étaient vraiment grand. Et les enfants étaient vraiment bien pris en charge. Et visiblement, Gaara avait veillé à ce qu'un maximum de personnel travail ici. Elle le regardait discuter de façon professionnelle, et elle était impressionné de le voir ainsi. Cela lui faisait toujours un peu bizarre de voir le Kazekage. D'habitude, elle voyait Gaara. Elle gardait toujours un œil sur lui, et il gardait toujours un œil sur elle.

Elle sentit des bras entourer sa jambe. Shiori se baissa et vit une petite fille.

« Pourquoi tu as ça sur toi, madame ? » Demanda la petite fille en montrant son nez.

Shiori fit un petit sourire. Elle ne devait pas avoir plus de sept ans.

« Je suis tombé d'une montagne quand j'étais petite. Je me suis égratigné le visage, et j'ai gardé cette cicatrice. » Expliqua-t-elle alors en passant sa main derrière la tête de la petite fille.

« Moi aussi j'ai une cicatrice ! Mais sur le ventre ! Je suis comme toi, madame ! » Dit-elle en rigolant.

Shiori sourit, se retenant de pleurer plus qu'autre chose.

« Dame Shiori ! Est-ce que vous allez avoir un bébé un jour ? » Demanda une jeune fille qui devait avoir treize ou quatorze ans.

Gaara semblait intrigué par la question puisqu'il tourna la tête vers Shiori. Cette dernière sembla hésiter.

« Peut-être qu'un jour, oui. » Répondit-elle finalement.

« Un bébé Kazekage ! » Fit la petite fille qui tenait toujours la jambe de Shiori.

« Peut-être que vous avez un bébé dans votre ventre ! » Fit un garçon qui s'approchait.

Shiori se contenta simplement de sourire comme elle le pouvait. Les enfants les plus jeunes montrèrent leurs dessins qu'ils avaient fait pour le Kazekage et Shiori. Cela amusa les jeunes mariés, et observèrent chacun leurs tours les dessins. Shiori tenait toujours le bouquet dans ses mains, et avait insisté pour le garder. C'était le sien, on lui avait offert. Personne n'avait à le porter.

Après presque quatre heures de visite, ils furent contraints de dire au revoir aux enfants et aux personnels. Les enfants avaient été tellement contents de cette visite que Gaara leur promis de revenir les voir bientôt avec Shiori.

Sur le retour, Shiori ne pouvait qu'admirait le bouquet qu'elle tenait dans ses mains. Elle ne l'avait pas lâché.

« C'est la première fois qu'on m'offre des fleurs. Autre que le mariage, je veux dire. » Dit-elle à Gaara.

« Je t'en offrirais. »

« Si tu me le dis, ce n'est plus un cadeau. »

« Je le ferais quand tu ne t'y attendras pas. »

Gaara souriait, et Shiori fit de même.

***

Gaara était allongé sur le dos. Shiori le regardait somnoler tout en caressant les quelques mèches sur son front. Elle le trouvait magnifique, comme ça. Il avait l'air si jeune, si pur. Étrangement, ses yeux noircis par les cernes le rajeunissait. Elle n'arrivait pas à l'imaginer sans ses cernes. Elles faisaient entièrement partie de lui.

« Tu penses qu'un jour, tu n'auras plus toutes ces cernes ? » Demanda-t-elle alors.

Il ouvrit un œil avant de répondre.

« Il faudrait que je dorme au moins deux semaines pour ça... »

« Je les aime bien, tes cernes. »

Gaara sourit en se redressant.

« Les gens me disent que ça me va bien. J'avoue que j'ignore réellement comment je suis censé le prendre. »

« Venant de ta femme, c'est un compliment. »

Gaara laissa Shiori lui caresser la joue. Parfois, selon comment il souriait, il ressemblait vraiment à un enfant heureux. Elle se demandait si Gaara ne voyait pas une sorte de figure maternelle derrière elle. Mais il devait probablement la voir davantage chez Temari.

« Tu as envie ? » Demanda-t-elle alors.

Le jeune homme la regarda simplement. Il tendit le cou pour que ses lèvres atteignent la joue de Shiori.

« Je vais encore te faire mal... » Dit-il en s'allongeant à nouveau sur le dos.

Shiori s'installa sur le bassin de Gaara. Il la laissa faire avec un léger sourire.

« J'ai demandé des conseils à Temari. »

« Tu parles de nos problèmes à ma sœur ? »

« Elle m'a dit que ça pouvait être normal, et qu'il fallait prendre le temps. Et elle a demandé à Sakura. »

« Qu'est-ce que Sakura vient faire ici ? »

« Je te rappelle que Sakura est docteur. Elle a dit que ça pouvait s'apparenter à du vaginisme. »

Gaara se contenta de caresser lentement les hanches de Shiori.

« En gros... selon elle... mon vagin est trop serré. Mais elle dit que ça devrait aller mieux à force. »

Le Kazekage semblait mitigé face à ce diagnostic.

« Mais ça va mieux que la première fois. Ça me fait plus si mal que ça. »

« Tu as pleuré la dernière fois. »

« C'est parce que tu y étais complètement. »

« J'étais qu'à la moitié. »

Shiori commença à se frotter contre le bassin de Gaara. Ce dernier la laissa faire, l'accompagnant en tenant ses hanches.

« Fais-moi confiance, d'accord ? »

Il ne dit rien. Ses mains se glissèrent jusqu'aux cuisses de la jeune femme. Il n'était pas vraiment compliqué pour Shiori d'activer le désir de son époux. En général, il lui suffisait de se frotter à lui pour éveiller son désir. Là encore, ce fut le cas. Gaara avait fermé les yeux. Shiori s'empressa de retirer le haut de son mari, caressant son torse.

« C'est moi qui dirige, aujourd'hui... » Murmura Shiori.

Gaara ouvrit l'un de ses yeux et fit un sourire.

« D'accord. » Répondit-il dans un murmure.

Shiori enleva son tshirt, dévoilant sa poitrine. Presque instantanément, Gaara posa ses mains sur les seins de la jeune femme, les serrant lentement. Mais ils les délaissèrent rapidement pour retrouver les hanches fines de la femme au-dessus de lui, l'accompagnant dans ses mouvements.

Au fur et à mesure de leurs relations, Shiori avait compris ce qu'aimait Gaara pendant le sexe. Il aimait lui embrasser le cou et se frotter contre elle. Il aimait la regarder pendant qu'il la touchait. Il préférait lui donner du plaisir qu'en recevoir, d'ailleurs. Et il adorait particulièrement s'accrocher aux hanches de Shiori. Cela ne la dérangeait pas. Elle aimait assez, en fait.

Lentement, elle commença à baisser le bas de Gaara. Il la laissa faire, l'aidant à le retirer. Elle baissa par la même occasion le sous vêtement du Kazekage, dévoilant son membre à demi relevé. Shiori le toucha instantanément, se mettant à faire quelques vas et vient. Gaara était allongé sur le lit, les yeux fermés.

Shiori sourit. Elle se pencha en embrassa le corps sous elle. Parfois, elle soulignait certains traits avec sa langue, faisant frissonner son mari. Ce dernier mit sa main dans les cheveux de Shiori. Ses baisers descendirent, encore et encore, jusqu'à atteindre le bas ventre du Kazekage. Elle le touchait toujours, effectuant des vas et vient réguliers avec sa main.

Elle dévia ses baisers sur la cuisse gauche de Gaara, puis sur la droite, avant de revenir vers son entrejambe. Elle sentit le corps du jeune homme bouger.

« Qu'est-ce que tu fais ? » Demanda-t-il.

Ses joues étaient rougies par l'excitation.

« Tu ne veux pas ? » Dit-elle en caressant lentement le membre à côté de sa tête.

« Tu... tu ne vas pas faire ça avec ta bouche... ? »

« Pourquoi ? Tu le fais bien pour moi... »

Il la regarda avant de se rallonger correctement.

« Tu me dis si tu n'aimes pas ou si tu veux j'arrête, d'accord ? »

« Ok... » Murmura-t-il, frissonnant sous les caresses.

Shiori baissa son regard vers le membre pointé vers elle. Elle mit un certain temps avant de se lancer dans le grand bain. C'est d'abord timidement qu'elle posa ses lèvres sur le bout. Elle déposa quelques baisers dessus, avant d'ouvrir la bouche. Elle ne mit que quelques centimètres dans sa bouche. Shiori pouvait voir que Gaara avait mis ses bras sur son visage.

Elle bougea légèrement sa bouche de haut en bas sur le membre, ne s'enfonçant pas énormément au début. Cela semblait plaire à Gaara, car elle sentait le membre devenir de plus en plus gros dans sa bouche.

Puis, elle eut le courage de le prendre un peu plus profondément dans sa bouche. Elle entendit Gaara pousser un gémissement plus fort que ceux qu'il laissait passer d'habitude. Elle savait qu'il aimait.

Sa langue se mit à bouger contre le membre dans sa bouche. Gaara bougea la tête, en semblait même commencer à lever son bassin. Elle recommença l'étape à plusieurs reprises. Mais elle le faisait lentement pour faire durer le plaisir un maximum.

Elle s'efforcer de sécréter un maximum de salive. Elle voulait vraiment essayer d'avoir Gaara complètement en elle.

Contrairement à ce qu'elle avait pensé, faire une fellation n'était pas si dégoutant. En fait, elle aimait cela. Elle aimait surtout voir à quel point Gaara perdait le contrôle lorsqu'elle lui donnait du plaisir. Elle était la seule femme sur cette terre à lui faire tourner la tête ainsi. Et c'était particulièrement plaisant.

« Shiori... » Soupira-t-il.

Elle le fit baisser la tête vers elle tout en se redressant sur les coudes. Shiori l'avait toujours dans sa bouche, et le regarda. Gaara avait les pupilles dilatées de plaisir. Elle s'arrêta, continuant néanmoins de le caresser avec sa main.

« C'est bien ? » Demanda-t-elle en passant sa langue sur ses lèvres.

Il hocha la tête, la bouche entrouverte. Elle sourit. Elle se mit à genoux sur lui et le força à plaquer à nouveau son dos contre le matelas. Il le laissa faire, attrapant les hanches de Shiori. Cette dernière retira son short ainsi que sa culotte, les jetant hors du lit.

Elle attrapa le membre du Kazekage, le caressant quelques secondes avant d'en pointer la pointe vers l'entrée de son entrejambe.

« Tu ne veux pas... ? » Demanda Gaara sans terminer sa phrase.

« C'est toi qui reçois, aujourd'hui. » Répondit-elle.

Elle frotta leurs intimités l'une contre l'autre. Tout comme pour débuter la fellation, elle mit un certain temps avant d'oser essayer de rentrer Gaara en elle. Lorsque la première partie entra, tout allait bien. Elle savait que c'était lorsqu'elle le ferait entrer entièrement en elle qu'elle aurait mal. Néanmoins, elle se laissa lentement glisser contre celui-ci. C'était très lent. Mais Gaara était patient. Il ne chercha pas à entrer davantage en elle. C'était elle qui menait la danse.

Son visage était marqué par une légèrement grimace. Les yeux fermés, les sourcils froncés et la bouche retroussée, elle tentait de contrôler sa douleur. Elle s'arrêta à mi-parcours, regardant Gaara. Ce dernier regardait son membre entrer en elle.

« Ça va ? » demanda-t-il en relevant les yeux.

« J'ai un peu mal... mais ça va... » Dit-elle.

Elle monta puis redescendit sur lui, s'habituant à la sensation. C'était même assez agréable, en fin de compte. Voyant que la sensation était supportable, elle tenta de s'enfoncer un peu plus sur lui. Mais là, la douleur commençait à vraiment se faire sentir. Elle avait l'impression que son corps était en train de se faire écarteler. C'était loin d'être agréable.

« Tu y es presque. » Fit Gaara, comme pour l'encourager et la rassurer.

Elle toucha, et remarqua qu'effectivement, il était presque entièrement en elle. Alors, elle se força à franchir les derniers centimètres. Gaara caressait ses hanches et, une fois totalement en elle, tenta de rassurer d'avantage la jeune femme. Shiori souffrait, mais tenta de ne pas le montrer. Ils n'étaient jamais allés aussi loin, c'était bien trop dommage d'arrêter les efforts ici après s'être donné autant de mal.

« Est-ce que tu peux bouger ? Juste un peu... pour m'habituer. »

Alors, il le fit. Très lentement, il donna quelques coups de rein. Shiori grimaçait toujours. Ses mains encerclaient les poignets de Gaara.

« C'est... »

« Ça va ? »

« Ça fait du bien... » Avoua Gaara en arrêtant les coups. « Mais pas pour toi... C'est frustrant. »

« Il faut... Juste que je m'habitue à... »

Elle ne termina pas sa phrase. Elle grimaça tout en faisant de lent va-et-vient sur lui. Shiori sentit les doigts de Gaara se poser sur son entrejambe, essayant de la stimuler pour lui donner un peu de plaisir.

« Ça ne me dérange pas si on arrête là... » Fit le jeune homme dans un chuchotement.

« Essaie comme tu le fais d'habitude. Peut-être que ça marchera. » Dit Shiori en se décalant.

« Ce n'était pas toi qui commandais, aujourd'hui ? »

Elle frappa le bras de Gaara qui riait légèrement, venant se mettre entre les jambes de la jeune femme. Shiori le laissa la toucher. C'était toujours un réel plaisir pour elle. Et Gaara ne faisait jamais les choses à moitié. Il faisait toujours passer le plaisir de Shiori avant le sien. De ce fait, il préférait donner du plaisir qu'en recevoir. Il passait beaucoup de temps à donner de l'attention à sa femme. Et, comme d'habitude, c'est qu'il fit. D'abord avec ses doigts puis enfin avec sa langue, il prit le temps de préparer Shiori.

La jeune femme le vit se redresser. Elle sentit le membre de Gaara contre elle qui se frotter encore et encore contre elle. Après quelques baisers dans le cou, Gaara demanda l'autorisation à Shiori. Lentement, il entra en elle. Shiori se retenait de grimacer, sinon, Gaara s'arrêterait. Elle le savait. Mais elle n'avait pas si mal que ça. Enfin, comparé aux premières tentatives, ce n'était pas grand-chose.

« C'est bon... ça va ? » Dit-il en redressa la tête vers elle.

Shiori hocha la tête. Elle vit Gaara s'approcher d'elle, mettant sa tête dans son cou.

« J'y vais... » Murmura-t-il à l'oreille de la brune.

Elle le sentit bouger en elle. Au début, elle ne savait dire si c'était agréable ou non. C'était une sensation étrange. C'était lent et doux. Elle encercla les hanches de Gaara avec ses jambes. Shiori senti les lèvres du jeune homme se poser sur son épaule, suçotant légèrement la peau lisse. Shiori le sentit accélérer légèrement les coups de rein.

Fermant les yeux, elle tenta de s'habituer à la sensation. Ce n'étaient pas des grands coups secs, c'étaient plus des coups plus ou moins fréquent mais désordonné. Il n'allait jamais à la même vitesse, et n'allait pas jusqu'au bout. Shiori posa ses mains dans le dos du jeune homme.

« Ca va ? » demanda-t-elle.

« Ouais... ouais... »

Shiori fit un petit sourire. Sa voix était légèrement essoufflée. Il prenait du plaisir, ou moins. Il avait bien le droit avec tous ces efforts fournis.

« Et toi... ? »

« C'est... bizarre mais ça va. »

Il se redressa et la regarda, s'arrêtant dans ses mouvements.

« Tu n'aimes pas ? » demanda-t-il.

Ses joues étaient rouges, ses pupilles toujours dilatées et ses cheveux rouges humides lui tombaient sur le front.

« Je ne sais pas trop... en fait. »

« On peut arrêter si tu préfères... »

Shiori baissa le regard sur son entrejambe. Gaara était entièrement en elle, immobile. Elle attrapa ses bras avant de se remettre confortablement contre le matelas.

« Continue. »

Il reprit alors ses va-et-vient. Shiori ferma les yeux et se concentra sur ce qu'elle ressentait. Elle pouvait entendre les halètements de Gaara au-dessus d'elle. Peut-être qu'elle devrait faire la même chose pour le rassurer et lui donner confiance, mais elle ne voulait pas lui mentir. La sensation ressemblait un peu à la sensation des doigts de Gaara, mais en moins plaisant. Mais à force, ce n'était plus si étrange.

« Je suis peut-être juste nul pour faire ça... » Murmura-t-il en voyant qu'il ne se passait rien du côté de Shiori.

Cette dernière ouvrit les yeux et vit Gaara la regarder. Elle secoua la tête.

« Ne dis pas ça... »

« Tu ne ressens rien... Je suis désolé d'être nul pour ça. » Dit-il en s'arrêtant.

Shiori savait qu'il était profondément frustré. Il était frustré qu'elle ne ressentait pas la même chose que lui. Elle lui caressa la joue avec tendresse.

« Et si tu allais plus vite ? Peut-être que ça ira mieux... »

« Je ne veux pas te faire mal. »

« Désolé de te dire ça, Gaara, mais un vagin peut expulser un enfant de trois kilos. Ce n'est pas ton truc qui va me tuer. »

Gaara la regardait sans rien dire, presque surpris par ce qu'elle lui disait. Mais il ne la fit pas répéter. Il plongea à nouveau la tête dans le cou de Shiori après lui avoir donné un chaste baiser sur les lèvres. Shiori remit ses mains dans le dos de Gaara qui commençait à recommencer ses vas et vient.

D'abord lent, il augmenta la cadence. C'était désordonné, mais Shiori commençait à vraiment ressentir des sensations. Elle avait toujours mal lorsqu'il commençait de nouveaux coups, mais ce n'était pas si terrible. En fait, c'était largement supportable. Et elle commençait enfin à prendre du plaisir.

Gaara se retenait de gémir en mordillant la peau de son cou, et Shiori avait enfuit sa tête contre l'épaule du jeune homme. Elle le sentait entrer et sortir, elle sentait le souffle de Gaara contre elle, ses soupirs saccadés. C'était bon de le voir et de l'entendre se détendre ainsi.

Shiori laissa quelques soupires et gémissement de plaisirs passer entre ses lèvres. Et ces bruits provenant de la jeune femme semblaient donner du courage au Kazekage qui augmentait la cadence. Mais cela ne dura pas longtemps. Quelques minutes, tout au plus. Contre elle, Gaara gémit, essayant d'étouffer les bruits qu'il faisait contre elle. Shiori le laissa faire, caressant son dos et gémissant aux derniers coups de reins du jeune homme qui s'arrêtèrent par la suite.

Gaara resta un petit moment immobile contre elle, reprenant probablement ses esprits. Shiori lui caressait toujours le dos lorsqu'il se redressa.

« Désolé... »

« Pourquoi tu t'excuses encore ? On a réussi en entier, c'est le principal, non ? »

« Je ne sais pas... C'était rapide... Je ne pensais pas... enfin tu vois... et toi... »

Shiori le trouvait absolument adorable lorsqu'il parlait de sexe. Il ne disait jamais vraiment les choses. Juste des sous-entendus que Shiori comprenait toujours.

« J'ai aimé, Gaara. C'était... beaucoup mieux que ce que tu faisais au début. »

Il déposa ses lèvres sur la jeune femme, avant de se redresser.

« Je vais me faire pardonner. »

Sans que Shiori ne puisse comprendre, la tête de Gaara se retrouvait sur sa poitrine, embrassant et stimulant les deux mamelons pointus. L'un des mains libres du jeune homme fin se poser sur l'entrejambe de la jeune femme qui ferma les yeux en souriant.

Gaara ne s'arrêta uniquement lorsque Shiori eut, comme lui juste avant, prit un plaisir intense.