Chapitre 3*
Je m'avance timidement avant de savoir si je leur fais la bise ou non. Et finalement, ils se prennent au jeu sauf le brun, en gardant une distance raisonnable de sécurité. Ils sont tous souriant et chaleureux. Ça fait plaisir à voir.
On marche jusqu'au parking pendant que Matthew saute de partout ou imite un singe. Plutôt un dinosaure je dirais. Fidèle à lui-même à ce que je vois, on ne peut pas nier qu'il n'a pas d'énergie. Quelques fans l'ont remarqué et donc ont demandé une photo. L'une d'entre elle me remarque et pousse un cri ce qui me fait sursauter. Je n'ai jamais eu une crise cardiaque semblable à celles-ci.
-Oh, je savais pas que tu venais à Los Angeles. J'aime vraiment tes vines. Et...euh je peux avoir une photo ?, me demande t-elle.
-Euh, merci. Oui bien sûr, lui réponde -Je un peu déstabilisée.
-Ça fait bizarre de te voir toute timide.
-Non je suis pas timide, c'est juste que je suis pas habitué à autant de compliments. Ni de parler anglais au passage.
-Ah bon ?
-Et oui, là où je vis, ben c'est un peu paumé, me plaigne-je.
-Et tu comptes faire un meet up ?
-Euh peut-être, je n'ai pas encore pensé à ça et puis l'organisation et moi ça fait 49739.
Je lui fais un câlin et rejoins les autres dans un 4x4. Mes poils se sont hérissés quand je lui ai fait ce câlin, ils sont vraiment irrespectueux ces poils ! La voiture est spacieuse, j'adore ! Je monte à l'arrière avec Kenny, Matthew et Hayes. Tandis que Cameron conduit et Nash est côté passager. Il n'ont pas voulu le laisser conduire. Je me demande pourquoi. J'ai la conduite accompagnée attention !
Cameron met la musique et les garçons commence l'interrogatoire sauf, roulement de tambours, moi. Et oui, je ne me pose pas de questions. Non en vrai, c'est Barbecue qui s'en fou. Je suis sûre il est bipolaire cet enfant.
Kenny et Matthew me lance le défi de les fixer le plus longtemps sans faiblir. Le nombre de fois où j'ai joué à ça avec mon frère. Ils ont aucune chance. Après cinq minutes, je gagne. Ils ont les larmes aux yeux et Hayes et moi nous môquons d'eux. Cameron, quand à lui, est concentré dans sa route et s'en est limite flippant.
Puis 'Worth it' des Fifth Harmony passe. Ma chanson du moment. Je commence à danser et chanter suivis des gars. Les fenêtres ouvertes, les gens nous dévisagent. En plus, j'invente des mots pendant la chanson ce qui fait rire tout le monde. Au moment du refrain, Cameron lâche presque le volant et se met à chanter et bouger dans tout les sens. J'ai eu une seconde crise cardiaque quand une voiture nous a klaxonné.
On arrive à destination et je sors de la voiture. Je prends ma valise et lorsqu'elle touche le sol, tout mes vêtements s'éparpillent partout. Je souffle et vois une lettre écrite de mon frère. Je la saisis en me préparant psychologiquement à ses mots justifiant sa blague.
"Hey sister, j'espère que t'a aimé ma blague. J'ai passé toute la nuit à trafiquer ta valise.
Xoxo, ton frère chéri"
Le bâtard, je vais lui faire sa fête quand je rentre. Bien comme il faut, à la façon Lucifer. Je rigole d'avance, j'ai un mois pour préparer ma vengeance, j'ai pas intérêt à oublier.
Kenny m'aide à ramasser mes affaires pendant que Matthew essaie de trouver comment mon frère s'est démerdé. Nous arrivons miraculeusement à tout remettre dans ma valise et Cameron s'affale dessus comme un éléphant pour que je puisse la fermer. Malgré son aide, je n'arrive toujours pas à la fermer et commence à m'énerver. Kenny arrive et en deux secondes, il l'a ferme. C'est juste de la chance, bon je pense plutôt que je n'ai plus de force.
Après cette mésaventure, je traîne ma valise jusqu'à leur appartement. Hayes ouvre la porte et Woaw. C'est splendide, magnifique, littéralement le paradis. C'est officiel je vis ici désormais. C'est moderne et spacieux, en plus en plein centre ville. Et même avec la chaleur en été, il fait frais d'après Kenny. Faut que je leur vole cet appartement, obligé !
Je calme mes pulsions de voleuse et Matthew me présente le reste de la bande : les Jacks, Mahogany, Aaron, Taylor, Jacob, Carter et Madison.
On se sourit et se fait la bise, toujours dans le stéréotype français. Madison et Mahogany m'ont pris automatiquement sous leurs ailes. Elles me montrent l'appartement avec en supplément la cachette où se trouve les bonbons. Je vous aime, enfin façon de parler. On prend un paquet typique d'Amérique et on part vite dehors de peur de se faire chopper.
Malheureusement, Taylor le voit et nous poursuit. Elles se lancent le paquet tels des basketteuses. On rigole tous puis Mahogany me le lance. Je le rattrape surprise et tous les regards se portent sur moi. Taylor et Aaron décident de m'encercler afin que je cède. Mais c'est très mal me connaître. J'analyse la façon dont ils sont disposés et passe entre eux tel un courant d'air malgré ma jupe. Et je cours jusqu'aux filles en manquant pas de tomber une bonne dizaine de fois. Elles me font les gros yeux et je leur rends le paquet. Ma respiration est saccadée, il faut avouer que je ne fais pas beaucoup de sport.
On finit par rigoler de cette situation et tout le monde descend pour me faire visiter. Durant tout le trajet je fais que descendre ma jupe. J'ai l'impression qu'elle me remonte jusqu'au cul. Nash le voit et me fait la remarque.
-Tu veux que je t'aide ou t'as finis de rabaisser ta jupe ?, rigole Nash.
-Nan ça va mais j'aime pas les jupes.
-Alors pourquoi t'en porte ?, intervient Taylor.
-Car ma mère m'a fait du chantage.
-Oh la soumise !, s'incruste Matthew.
-Je vais te plaquer au mur, on va voir qui c'est la soumise, le menace-je.
-Oh la violence !, dit cette fois-ci Jacob.
-J'avoue, t'es une fille violente en faite, renchérit Cameron.
-Je sais tout le monde me le dit.
-Je suis sûr les mecs ont peur de toi, s'exclame Gilinsky.
-Comment tu sais ? Le pire c'est que c'est vrai. La dernière fois j'en ai envoyé un à l'hôpital.
-Et il s'en ai sorti ?
-Je sais pas et je m'en fou, il l'a bien mérité.
-Tu dois être une sauvage au lit, me fait de l'oeil Nash censé être dit discrètement.
Sur ces mots tous les garçons rigolent, excepté les filles et moi qui leur lançons des regards assassins. C'est quoi ces sous-entendu là. Madison et Mahogany me prennent dans leurs bras en signe d'encouragement pour les supporter. Je fais une mine désespérée et simule un malaise ce qui les font rire contrairement aux autres qui nous regardent avec incompréhension.
On se dirige vers un immense supermarché. C'est deux fois carrefour leur Lidl. Et à l'intérieur c'est un entrepôt, l'esthétique c'est pas leur truc. Surtout quand la nourriture s'en mêle. Ils prennent de l'alcool, des chips, des pizzas et pleins d'autre choses, signe d'une fête. J'ai jamais fait de grande comme celle qui se prépare. Apparemment, une fête pour mon arrivé. Et à vrai dire j'appréhende ma rencontre avec l'alcool. Je ne sais pas du tout si je la supporte ou non à grande dose. On verra ça.
On rentre les courses dans l'appartement et on se sépare en trois groupes : les filles et moi en cuisine, les Jack, Matthew et Aaron en décoration tandis que les autres rangent les courses.
Une fois le dîner fait, on monte se changer en attendant les invités. Madison porte un débardeur bordeaux avec ses vans de la même couleur et une jupe patineuse noire. Mahogany, une robe noire moulante avec des talon rouge qui font ressortir son rouge à lèvre.
Quand à moi je porte un short noir avec des collants noirs en dessous, un tee-shirt rouge que je mets dans mon short, une petite veste qui tombe jusqu'à mi-cuisse et des bottines à talon noires. Je descends et constate que la plupart des gens sont arrivés. Je salue d'un revers de main tout le monde. Il y a tellement de personnes que je crois que j'ai dit bonsoir deux fois à certains.
Shawn est là pour l'occasion, on sympathise puis on s'installe sur le canapé. Il me demande quel est mon premier ressentis sur la ville, si tout est tel que je l'attendais. À vrai dire, j'ai à peine vu la ville, mais je lui assurais que je comptais bien visiter
La musique bat son plein, l'alcool commence à se faire ressentir par les invités. Jadison danse collé-serré sans vulgarité, c'est trop mignon. Après il y a Jaxx qui se fait draguer par Matthew. Les autres sont portés disparu pour le moment. Mais je ne m'en fais pas pour eux.
Je suis écrasée par Malibu qui m'a prise pour un coussin. Il est adorable ce chien comme Jaxx mais il ne faut pas pousser même dans les orties. Et là une question me viens en tête : est-ce que les chiens peuvent être gays entre eux ? Si c'est possible je ship trop Jalibu !
Je pousse Malibu et je pars sur la terrasse où Nash fume seul un pétard. Je le rejoins, il m'en propose mais je refuse. Je tiens à garder tout mes souvenirs de cette mémorables soirée.
-T'es soûl ?, demande-je.
-Non.
-Attends, tu permets que je vérifie.
Je le pousse gentillement; s'il tombe, il est soûl, s'il tombe pas il est pas soûl. Car il est pas sobre, il fume de la beuh. Il se rattrape à la rambarde et me lance un regard interrogatif. Finalement, je lui pose la question qui me trottait dans la tête depuis ce tweet.
-D'ailleurs je tiens à répondre à ton tweet, je n'ai jamais triché.
Il commence à être embrassé. Je le vois exercer une pression sur la rembarre vu que ses veines ressortent. Il prend une inspiration profonde avant de répondre.
-En même temps, c'était un peu suspect, car en quatre mois tu me bâts, finit-il par dire.
-Mes vines sont juste plus travaillés et tu serais pas jaloux ?, dis-je taquine en relevant un sourcil.
-En quelle année je suis jaloux ?
-On est en...
-Nan, épargne-moi ton humour s'il te plaît, me coupe t-il.
-Tu fais pitié.
-Répète !, s'énerve le drogué.
-Tu fais pitié. Tu sais, les oreilles c'est comme le cul, ça se lave, crache-je en mélangeant les deux langues.
-Très bien, tu vas regretter tes paroles.
Il fait le déterminé mais je suis sûre il a pas compris. Moi-même j'ai eu du mal à comprendre ce que j'ai dit.
Puis, il part direction ma chambre. Inquiète, je le suis en essayant de le devancer, mais en vain. Là, il prend ma valise et me menace de la balancer dans la piscine du voisin si je ne m'excuse pas. Je vais lui faire le coup de boule portugais, il va rien comprendre.
Je tire ma valise le plus fort possible et il la lâche, me prenant ma valise dans la gueule avec toutes mes affaires par terre. Barbecue explose de rire et se tient le ventre. J'enlève mes affaires et me précipite sur lui. Il rigole toujours, ce qui m'agace énormément. J'essaie de le plaquer au mur, mais sa force est supérieur à la mienne donc c'est moi qui me retrouver plaquée.
Mon regard se plonge dans les siens et les siens dans les miens. Mon cœur commence à s'accélérer, j'ai les mains moites. Mes jambes commencent à me lâcher tout en espérant ne pas tomber, cette proximité me procure un sentiment étrange. Il ne tremble pas mais n'a pas l'air serein non plus. Il prend une mèche de mes cheveux et l'enroule autour de son doigt comme dans l'avion. Cependant je ne cède pas le regard.
Il me regarde avec un air mystérieux, mystérieux mais profond. Je n'arrive pas à distinguer ce qu'il pense et ça me stresse. Il se mord la lèvre discrètement et m'embrasse le cou, puis m'enlève mon gilet dans la foulé. Je retire mes chaussures tandis que lui enlève sa chemise. Ma conscience me hurle de ne pas céder a la tentation, que je le connais a peine que ce n'est en rien raisonnable pour nous deux. Il dépose à nouveau ses lèvres rosées au live au de ma clavicule. Je tiens sa tête près de mon corps et un frisson me traverse. Ses cheveux ébouriffés me caresse le cou, ses mains douces mais viriles frôlent mon ventre déplaçant à peine mon tee-shirt. Je sens son souffle chaud sur ma peau ce qui me provoque la chaire de poule. Il parcourt mes courbes féminines avant d'essayer de faire tomber délicatement nos vêtements. Du bout des doigts, je parcours son torse, chaque parcelle de peau dont la température ne fait que d'augmenter tandis que les siens caressent délicatement avec expérience l'endroit le plus sensible à travers un vulgaire morceaux de tissus.
-Peu important ce que tu penses de moi, tu crieras bientôt mon nom, susurre t-il au creux de mon oreille.
Brutalement, nous nous jetons sur le lit en délaissant le reste de nos pauvres vêtements. Cette électricité que son doigté me procure m'extirpe une exhalation bestiale. Son menbre durcit attend le bon moment, celui dont ses mains ne seraient plus capable d'alimenter le plaisir. Je retiens mon souffle en découvrant cette nouvelle sensation intime et puissante. Je sens son cœur battre de plus en plus vite et son souffle s'accélérer. Le plaisir charnel partagé avec un inconnu bafoue toute mon éducation. Cette chaleur immense dont ma peau ne se satisfait jamais, mon corps en demande toujours plus jusqu'à s'oublier à lui-même dans ce désir ardent. Mes jambes, envahis de spasmes, menacent de me lâcher devant ce désir qui me submerge.
Le temps semble ralentir jusqu'à s'arrêter, attendant patiemment que nos corps ne forment plus qu'un. Il entrelace nos doigts, rendant ce moment d'autant plus puissant. Je peux ressentir exactement ce qu'il ressent à cet instant présent. Jamais je n'avais déchiffré aussi intensément une personne. La tension s'intensifie au fur et à mesure de ses mouvements de bassins, chaque ondulation chaque vas et viens est une nouvelle partie de moi offerte à lui. Il n'y a pas que le désir sexuel dans cet acte dénué de raison, une connexion irrésistible dont nous ne sauront résister plus longtemps -seuls-. Il lâche un long soupir primitif suite à l'accumulation de ses coups, son cœur se régule en même temps que ses mouvements. Cette petite bulle qu'on a créé ne me donne pas envie de la quitter, j'en oublie presque l'alcool dans mon sang, la drogue dans le sien et le monde autour de nous.
Je me souviens de ce moment sauvage où son pénis atteint la dernière barrière de mon corps jusqu'à l'extase, de son nom arraché de ma bouche suivit de son sourire charmeur. Je pouvais sentir que son intention était bien plus que de me soutirer des injures ajouté à son nom durement crier, il voulais me faire comprendre que parmi tout ceux -ou celles- que j'ai ou pourrais connaître, qu'il resterai à jamais celui qui me procurerait cette sensation de flotter dans les airs dont seules mes mains agrippées au lit me ramèneraient encore et toujours à la réalité.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top