Epilogue 2

1 an plus tard.

Estéban

Je tends une pinte de bière à Thomas en souriant. Il l'accepte et nous nous installons à notre table. Les gars chantent sur une chanson des années 80, diffusée dans le bar, en écho aux charmantes jeunes femmes qui font du karaoké.

Je lève mon bras.

— Merci les gars pour cette journée de dingue ! Je me souviendrais toujours de mon enterrement de vie de garçon.

Ils me suivent, lèvent leur verre et chantent un « Et pour Morales ? Cul sec ! Et pour Morales ? Cul sec ! ».
Nous buvons d'une traite, ensemble.

Isaac me tape l'épaule, encore douloureuse après l'après-midi paintball et lance un jeu.

— Bon. Moi je suis d'avis de clore la soirée avec mon incontournable jeu « Action ou gage ! ». Morales, tu balances une action à faire le jour du mariage pour chaque personne et celui qui perd devra te filer ses clés de bagnole.

Avant, je détestais ce jeu... Mais étrangement, cette fois-ci, ça m'emballe carrément !

— Putain, pourquoi tu t'attaques aux voitures gars ? D'habitude on parie nos montres ou des billets !

— Il se marie, on voit plus gros ! ajoute Isaac en sortant une feuille et un stylo.

— Tu as peur Thomas ? enchaîné-je.

— Nope !

— Bien, les gars, déclare notre pote en agitant la feuille, je rédige les termes du contrat et on signe tous là-dessus.

Il griffonne un truc pas vraiment lisible et fait passer le papier pour que chacun dépose sa griffe.

Je commence par mon frangin.

— Tiago, tu devras préparer une danse pour le jour J, mais attention, tu devras faire rire la mariée !

Mon frère se lève, tape dans ma main et valide l'action. Je passe au suivant : Isaac.

— Isaac... Tu devras m'apporter toutes mes boissons durant le vin d'honneur. Si je termine mon verre avant qu'un autre arrive, tu auras perdu !

— Bien chef !

Je me tourne vers Thomas, et franchement, je ne vais pas louper mon futur beau frère et meilleur pote.

— Thomas.

Il fronce ses sourcils avec inquiétude et à raison...

— Tu dois venir accompagné d'une brune aux yeux... Bleus, à mon mariage. Attention, la nana ne doit pas être française. Voilà, tu te démerdes comme tu veux, mais tu as deux semaines !

Il est dans la merde et moi, je peux d'or et déjà prévenir sa Mercedes, qu'elle va rejoindre mon garage !

— Je relève ton défi, Morales !

— J'en attends pas moins de toi, mon pote !

J'éclate de rire quand il tape dans ma main.

Je suis impatient de découvrir qui il va nous ramener. 


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Un épilogue qui annonce quelque chose ... ♥

Thomas : 

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