Chapitre 9: Ma mère déteste les flics.
J'ai eu un peu (beaucoup )de mal à écrire cette partie,c'est pour cela que sa publication a été retardé mais pour me justifier, elle fait 2870 mots ^^
— Harry mon chéri, tu veux bien aller voir si Drago est réveillé ? Il va arriver en retard sinon.
Autours de la table, tous les enfants Weasley prenaient tranquillement leurs petits-déjeuners, et Harry étalait une épaisse couche de beurre sur sa tartine puis croqua dedans avant de se lever. Tandis qu'il montait les escaliers, il entendit Molly qui s'énervait contre les jumeaux qui étaient sur leurs téléphones dès le matin. Arrivé au troisième étage, il s'avança vers la porte où un énorme autocollant représentant un dragon était fixé et enclencha la poignet sans toquer, pensant que le blond dormait encore. Mais en vérité, le lycéen était parfaitement éveillé et était en train d'enlever son haut de pyjama. Surpris, Harry cligna plusieurs fois des yeux et n'eut pas le réflexe de refermer immédiatement la porte.
— PUTAIN POTTER !
Le dénommé Potter sortit de sa rêverie seulement quand Drago lui claqua la porte au nez. Rouge de honte, l'orphelin s'enfuit dans les escaliers pour rejoindre les Weasley dans la cuisine. Il s'assit à sa place habituelle, c'est-à-dire entre Ginny et Ron et but une gorgée de jus d'orange.
— Alors ? Tu l'as réveillé ? Demanda Molly Weasley en regardant avec insistance le brun.
Harry avala avec difficulté sa boisson.
— Je...Je n'ai pas eu besoins. Il était déjà prêt, enfin euh, à moitié.
— Très bien, ajouta Mme Weasley sans relever la gêne du garçon, dès qu'il descend il faut que j'ai une conversation avec lui.
La rouquine n'eut pas besoin d'attendre bien longtemps, car Drago faisait grincer toutes les marches pour rejoindre le rez-de-chaussée. Quand il arriva enfin dans la cuisine, il se figea et regarda tout le petit monde qui le dévisageait.
— Ah te voilà mon chéri, s'exclama Mme Weasley poussant sa chaise en arrière pour se lever.
Le blond eut une grimace quand elle l'appela « Chéri » étant plus habitué à des insultes qu'à des appellations douces.
— Ton petit déjeuner est prêt, mais avant ça j'aimerais que...Qu'on...Discute si tu le veut bien.
Drago n'en avait pas, mais alors pas du tout envie, mais il n'avait plus le choix. Il avait déjà envisagé toutes les possibilités: Sauter par la fenêtre pour échapper à cela, mais il risquait de se rompre le cou. Ou s'enfuir en courant dès qu'il atteignait le rez-de-chaussée mais il n'avait pas foi en ses qualités de sprinteur. Sans qu'il puisse dire quoi que ce soit, Mme Weasley le tira jusqu'au salon où elle le fit s'asseoir sur le canapé où elle s'installa ensuite.
— Alors ? Demanda la femme rousse en clignant des yeux.
— Euh je... Balbutia le blond sans savoir quoi ajouter ensuite.
Il ne pouvait pas dévoiler toute la vérité à cette femme, elle était une inconnue à ses yeux. Certes, elle lui avait offert un toit pour une nuit, mais il ne pouvait pas risquer de lui raconter sa vie sous prétexte qu'elle était une âme charitable. Mais d'un autre côté, il ne pouvait pas échapper à son interrogatoire improvisé.
— C'est compliqué chez moi, explique-t-il d'une toute petite voix qui ne lui ressemblait pas, et ma mère et moi nous nous sommes disputés assez violemment. C'est tout.
— D'accord, répondit Mme Weasley d'un ton chaleureux, mais je ne peux pas te laisser retourner à Poudlard comme s'il ne s'était rien passé. Je vais te reconduire chez tes parents, ils doivent être morts d'inquiétude.
Drago n'en était pas certain.
/
— COMMENT ÇA DRAGO EST PARTI ?! S'écria Pansy Parkinson en écarquillant les yeux comme des soucoupes volantes.
Narcissa s'était rendue pleine d'espoir a la maison des Parkinson pour voir si son fils ne s'était pas réfugié là-bas. Tandis qu'elle expliquait la situation à Mme Parkinson, Pansy, qui écoutait discrètement poussa un cri en apprenant la nouvelle.
— Je suppose qu'il n'est pas chez vous...Soupira l'épouse Malefoy en voyant la réaction de la meilleure amie de son fils.
— Je suis vraiment navrée Cissy, déclara Mme Parkinson avec une moue désolé sur le visage, tu as été voir chez Teignous ?
Teignous Nott était le père de Théodore. La femme blonde hocha la tête positivement et ses épaules frêle s'affaissèrent. S'il n'était pas chez Pansy non plus, elle devait se rendre au lycée. Et s'il n'était toujours pas présent, la dernière solution envisagée depuis le début par Lucius était d'aller voir la police. Or, Narcissa n'aimait pas beaucoup avoir recours à ces gens-là. Les mêmes qui avaient arrêtés sa sœur quelques mois plutôt pour finalement s'en débarrasser en l'a mettant dans un centre spécialisé.
— D'accord, je...Je vais me rendre au lycée pour voir s'il n'est pas là-bas...Affirma Mme Malefoy d'une voie suraiguë, merci quand même.
— Attend Cissy, l'arrêta Élisabeth Parkinson, je vais conduire Pansy au lycée, tu n'as qu'à venir avec nous.
Narcissa accepta avec un petit sourire dénué de sentiments. Élisabeth l'invita à prendre un café durant le temps qu'il restait.
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— C'est ici ? Demanda Molly Weasley en arrêtant la vieille Ford Anglia devant la maison qu'elle pointait du doigt.
Drago acquiesça d'un bref signe de tête. Il détacha la ceinture de sécurité et avant qu'il puisse esquisser un mouvement pour ouvrir la portière, Mme Weasley lui attrapa le poignet droit.
— Je viens avec toi, dit-elle d'un ton ferme qui ne laissait pas la place à une quelconque riposte.
Elle le lâcha finalement pour détacher sa propre ceinture et ouvrit sa portière d'un mouvement brusque en s'extirpant du véhicule. Pendant ce temps, Drago sortait à son tour, légèrement tremblant. Son père devait déjà être au travail mais sa mère devait sûrement être là. Il préférait avoir affaire à elle, plutôt qu'à lui. Hier, ils avaient rencontrés quelques différents que le blond comptait bien éclaircir avec elle en sachant qu'ils seraient que tous les deux. Il avait encaissé les coups sans rien dire, pendant plusieurs années, sans jamais opposer de résistance ou poser des questions gênantes mais maintenant il voulait sortir de l'ignorance. Pourquoi ? Pourquoi sa mère restait-elle avec ce pauvre type ? Pourquoi est-ce qu'elle osait prétendre aimer un tant soit peu cet homme ?
— Où est la sonnette ? S'étonna Mme Weasley en observant la grande grille devant elle, et vous n'avez pas non plus de boîte aux lettres !
— Non, confirma Drago, la grille est toujours ouverte et le facteur nous apportes le courrier en mains propre.
Molly marmonna quelque chose d'incompréhensible mais qui ressemblait à une critique des façons de faire des Malefoy tout en appuyant sur la grille. Elle eut beau pousser de toute ses forces, le portail refusait tout simplement de bouger.
— Eh bien, râla la rouquine en essayant une énième fois, tu ne viens pas de dire que c'est toujours ouvert ?
— Si, confirma Drago avec surprise, je ne comprends pas... Ma mère a dû sortir.
C'était la théorie la plus plausible, et une moue déçue se dessina sur les traits de Mme Weasley.
— Elle est peut-être aller à la police, souffla-t-elle en fronçant les sourcils.
— Non, contra Drago, ma mère déteste les flics. Peut-être qu'elle...
Il ne continua pas sa phrase car son regard s'attarda sur plusieurs silhouettes qui sortaient d'une maison, celle de sa meilleure amie. La première était celle d'une grande femme aux cheveux noirs coupés court, la seconde d'une adolescente avec des cheveux bruns raides comme des baguettes, et la troisième personne était également une femme, mais blonde cette-fois ci, aux épaules voûtées.
— C'est ta mère ? Demanda finalement madame Weasley qui s'était retourné pour voir ce qui attirait l'attention du lycéen.
— Ouais, répondit simplement le supporter de l'équipe de Serpentard, c'est elle.
Au grand étonnement de Drago, Mme Weasley se mit à crier et à faire des grands signes de mains en directions des femmes qui se situaient à environs quatre maison plus loin. Après que Molly ait hurler pour la troisième fois « MADAME MALEFOY ! », la femme blonde se retourna pour dévisager l'inconnue rousse et minuscule qui gesticulaient dans tous les sens. Son regard glissa rapidement vers Drago, et malgré le fait qu'il soit assez loin, le lycéen distingua parfaitement l'expression de surprise quand elle le reconnu.
— DRAGO ! S'exclama Narcissa en se mettant à courir instinctivement.
Elle avait abandonné ses habituelles chaussures à talons et avait enfilé une paire de botte noire assortie à la robe qu'elle portait, et qui par ailleurs, bougeaient dans tous les sens tandis qu'elle courrait pour rejoindre son fils. Elle avait peur qu'il parte si elle n'allait pas plus vite, alors elle filait à vive allure, ne comptant pas voir son fils disparaître sous ses yeux encore une fois. Dès qu'elle arriva à sa hauteur, Narcissa prit Drago dans une étreinte étouffante.
— Oh Drago...Sanglota-t-elle en le serrant contre elle de plus en plus fort, j'ai eu si peur...Partir tard dans la nuit ! Tu...Tu es un idiot !
Elle continuait de sangloter contre l'épaule de son fils tout en le disputant entre deux reniflements. Mme Malefoy se décolla finalement de Drago, les yeux rouge et bouffis, et regardait avec beaucoup de curiosité Mme Weasley qui s'était faite discrète.
— J'ai laissé dormir Drago chez moi cette nuit, expliqua-t-elle, je sais que j'aurai du vous le ramener hier soir mais je n'ai pas eu le cœur vous comprenez madame Male...
La fin de sa phrase fut étouffée car Narcissa venait de l'étreindre à son tour, maladroitement.
— Merci, murmura-t-elle en se reculant doucement, merci d'avoir pris soin de mon fils.
Un sourire radieux éclairait le visage rougi par les larmes de la blonde. Madame Weasley avait quand à elle, un petit sourire sincère et rempli de compassion.
— J'aurais aimé rencontré vous rencontrez en d'autres conditions, dit-elle en riant un peu, d'ailleurs...Je ne vais pas m'imposer plus longtemps, les deux femmes là-bas semblent vous attendre.
En effet, Madame Parkinson était appuyé contre sa voiture, une magnifique Porsche blanche et tapait du pied impatiemment. Pansy, elle, avait un air surexcité et semblait se retenir de courir à son tour pour enlacer Drago.
/
— Fait passer à Théodore Nott, chuchota Harry en tendant un petit bout de papier soigneusement plié à Dean Thomas.
— Harry ! Le réprimanda Hermione en lui tapant sur les doigts, trop tard malheureusement, car Dean Thomas avait saisit l'objet de convoitise et le faisait désormais passer à Seamus Finnigan. Tu devrais plutôt écouter le cours.
— Écoute je comprends rien au français, grogna-t-il en surveillant la circulation de son papier, et puis Malefoy n'est pas là ! Ce n'est pas normal. Molly est sensé l'avoir ramené !
Hermione referma promptement son dictionnaire français-anglais où elle recherchait précédemment la traduction de « entretien d'embauche ».
—Tu t'inquiètes vraiment pour lui alors, si Ron entendait ça...Marmonna la miss-je-sais-tout en continuant d'écrire sur son cahier lala phrase qu'elle avait entamée.
Ron avait été changé de place par leur professeure de français, McGonagall jugeant que le rouquin perturbait la concentration d'Hermione en bavardant sans cesse. Weasley était désormais à côté de Daphné Greengrass, que le rouquin n'hésitait pas à qualifier d'affreuse harpie agaçante a l'odeur aussi pestilentielle que celle d'une poubelle
— Ah ! Nott vient de chopper mon papier, jubila Harry en se frottant les mains, tu disais quoi Hermione ?
— Rien, répliqua la lycéenne en levant les yeux au ciel, mais si je peux me permettre je pense que ses parents ne l'ont pas autorisés à retourner au lycée pour le moment. Tu sais pour...S'expliquer. Il a fugué, rappelle toi de ce que tu m'as raconté.
Mais Harry n'écoutait pas. Il observait avec attention Théo qui dépliait son petit mot et le lisait discrètement. Finalement, l'adolescent fouilla dans sa trousse pour en sortir un stylo et griffonna quelque chose. Quelques secondes plus tard, le papier tomba dans les mains de Pavartie Patils qui le fit passer à Seamus Finnigan, et ainsi de suite, la feuille découpée faisant le chemin inverse.
— Tiens Harry, sourit Dean en lui donnant enfin ce que Harry considérait actuellement comme le graal.
Le brun ne prit pas la peine de dire merci, il déplia le papier rapidement et plissa les yeux pour déchiffrer l'écriture patte de mouche de Théodore Nott. C'était encore plus compliqué à comprendre que du français. Il nettoya deux fois ses lunettes dans l'espoir que sa vision se fasse plus nette.
— Oh Harry, passe moi ça, s'agaça Hermione en lui empruntant le papier.
—Drago est avec sa mère d'après Pansy, et il ne viendra pas aujourd'hui, déclara-t-elle en répétant mot pour mot ce qu'elle lisait, c'était très simple à comprendre. Tiens, y'a même un petit coeur à la fin, ça tu devrait comprendre.
Interloqué, Harry lui arracha quasiment le papier des doigts pour vérifier ses dires. Il n'y avait pas la moindre trace de coeur.
— Très drôle Hermione, vraiment, grommela le joueur de football.
— Je voulais simplement te dérider, se justifia-t-elle, je te trouve un peu tendu en ce moment Harry.
Puis elle leva la main pour que le professeure McGonagall viennent corriger les exercices qu'elle avait achevé. L'enseignante quitta son bureau pour venir à leur table et réajusta ses lunettes pour lire attentivement les réponses d'Hermione.
— Excellent Miss Granger, comme toujours, répondit la femme d'un certain âge en lui adressant un de ses rares sourires, et vous Potter ?
Potter qui faisait semblant de chercher un mot dans le dictionnaire releva les yeux lentement, comme prit en fautes.
— Moi professeure ?
— Oui vous. Il ne me semble pas qu'un autre Potter soit présent dans cette classe. Avez-vous terminé vos exercices ?
Harry baissa les yeux sur sa feuille de copies. Il avait commencé l'exercice un, mais l'avait abandonné pour commencer le deux qui n'était pas très brillamment avancé.
— Euh...Non. Je n'y arrive pas vraiment.
— Dans ce cas, vous devriez lever la main pour demander de l'aide au lieu de faire circuler des papiers dans ma classe. Potter ne faites pas cette tête, je laisse ce papier en votre possession, je n'ai pas envie de lire les petits mots d'amour que vous envoyez à Mr Nott.
Hermione étouffa en rire en enfouissant le bas de son visage dans ses mains et Harry écarquilla les yeux, les joues extrêmement rouge.
—Professeur ce n'est pas du tout ce que...
Mais McGonagall s'était déjà dirigée vers une autre table, pour corriger la copie de Daphné GreenGrass, la voisine de classe de Ron qui se bouchait le nez tandis que la blonde levait le bras en l'air.
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— Ron, tu exagères. Elle ne peut pas être si horrible, le corrigea Hermione tandis qu'ils se dirigeait vers leur cours d'histoire.
Harry resta en arrière tandis que Ron se mit à la même hauteur qu'Hermione pour lui prouver à quel point Daphné Greengrass était une affreuse jeune fille.
— Elle arrête pas de faire des remarques sur mes cheveux ! S'écria-t-il, et en plus son haleine... Oh là là, jamais senti quelque chose de semblable. On dirait...On dirait qu'elle a avalé une pastille de gerbe !
Les pastilles de gerbes étaient un bonbon au goût répugnant qu'avaient inventés Fred et George Weasley, qui tenaient un magasin de farces et attrapes dans le centre de la ville.
— Ce n'est vraiment pas sympa Ronald tu devrais...Harry ? Harry où vas-tu ?
En effet, Harry avait dépassé ses deux meilleurs amis en apercevant plus loin dans le couloir la silhouette de Théodore Nott. Il bouscula les élèves en marmonnant quelques excuses et rattrapa finalement le garçon qui était comme toujours, en compagnie de Pansy Parkinson.
— Hey ! S'écria Théo en apercevant son idole suprême à sa gauche.
Théodore avait eu beaucoup de mal à contrôler son hystérie quand son lycéen préféré lui avait envoyé un petit bout de papier en cours de français, évidemment il avait déchanté en découvrant le contenu du mot, mais maintenant qu'Harry était disposé à lui parler en vrai, il espérait de tout cœur que le sujet n'allait pas tourner encore une fois autours de Drago.
— Hey, salua Harry en retour, Pansy je peux te parler cinq minutes ?
Les joues de Pansy se mirent à rosirent immédiatement, elle hocha la tête alors positivement tandis que les épaules de son meilleur ami s'affaissaient. Potter tira Parkinson vers le bras pour l'amener dans le couloir de droite qui étaient un peu moins bondé de monde.
—Il va bien ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.
— Drago ? Demanda bêtement Pansy, trop émerveillé d'avoir Harry si près d'elle.
— Évidemment.
— Euh...Je suppose ? Tu sais, je l'ai juste vu de loin. Sa mère allaient partir avec nous au lycée pour voir s'il n'était pas là quand la mère de Weasmoche...Weasley désolé, s'empressa de corriger Pansy en voyant le regard noir du lycéen. Du coup, la mère de Weasley l'a ramené et Narcissa ne nous a adressé qu'un bref signe de la main à ma mère et moi avant de rentrer chez elle avec Drago. Il n'avait pas vraiment l'air heureux d'être rentré enfin je ne sais pas trop...Il est très difficile de déchiffrer l'expression de quelqu'un de loin. Excuse-moi, je ne te suis peut-être pas très...
Mais Harry avait cessé d'écouter. Car au bout du couloir, la porte d'entrée venait de s'ouvrir sur Drago Malefoy en personne.
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