Chapitre 7: C'est entièrement ta faute !

Hey, désolé pour ce retard conséquent, mais pour ceux n'étant pas au courant, j'avais mis mon compte en semi-pause mais me revoilà; avec un chapitre pas très joyeux je vous l'accorde ! J'espère qu'il vous plaira quand même, et moi je vous dit à la prochaine :)
Oh et avant que j'oublie ! S'cusez moi pour les fautes d'orthographe, vous savez que ma relecture est minable, donc passez outre même si je suis sure à 200% qu'il doit y avoir des pépites qui vous brûleront les yeux XD

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— Tu souhaites passer la nuit ici, Harry ? Demanda chaleureusement Molly en posant au milieu de la table un plat de pommes de terre, je sais que nous sommes en pleine semaine mais vu que l'heure est déjà bien avancé...

La table des Weasley était si grande qu'elle faisait pratiquement la longueur de toute la cuisine. Les chaises l'entourant étaient toutes différentes des unes et des autres, la majorité étaient occupées mais certaines étaient vides. Les plus grands des enfants ayant quittés la maison.

— Avec plaisir, répondit le brun avec un petit sourire timide.

— Et toi Hermione ? Poursuivit Molly en tapant les doigts de son plus jeune fils qui essayait d'attraper une pomme de terre dans le plat brûlant, Ronald, pas touche !

— Oh non merci madame Weasley, répondit poliment l'adolescente, j'accepterais avec plaisir dans d'autres conditions mais je me dois de refuser. Ma tante qui vient de France a du arrivé à la maison il y a quelques minutes et j'ai prévenue mes parents que je serais là à 21h.

— Quelle enfant polie ! S'exclama madame Weasley en jetant un regard en biais à Ron, j'ai parfois l'impression d'avoir donné naissance à des animaux. Oui Ronald, je parle de toi.

Toute l'assemblée se mit à rire tandis que le rouquin se renfrogna en se tassant sur sa chaise.

Finalement, Hermione ne resta pas dormir comme prévue, elle appela ses parents pour qu'ils viennent la chercher puis s'en alla en souhaitant une bonne nuit aux Weasley et à Harry. Harry, qui d'ailleurs, fut forcer a téléphoner aux Dursley pour les prévenir d'où il se trouvait. Il n'en avait aucune envie, mais Molly insistait.

— Allô ?

A travers le vieux combiné de téléphone des Weasley, Harry reconnut l'horrible voix de sa tante.

— Allô, tante pétunia, c'est Harry. Je dors chez les Weasley.

— Chez qui ?

— Les Weasley, répéta le lycéen en levant les yeux au ciel.

— Ah bon. D'accord.

Harry comprit alors qu'elle n'avait toujours pas assimilé qui était les Weasley. Il n'eut pas le temps de lui expliquer qui ils étaient, qu'elle avait déjà raccroché. Il prit son « d'accord » pour une approbation et après avoir prévenu Molly qu'il avait l'accord, il monta les escaliers pour rejoindre la chambre de Ron, celui ci étant en train d'installer un matelas a même le sol.

— Je pouvais parfaitement dormir dans l'ancienne chambre d'un de tes frères ! S'exclama le footballeur en voyant son meilleur ami en train de lutter avec une housse de couette.

— Fallait me dire ça avant ! S'exaspéra le rouquin en bougeant les draps dans tous les sens.

— Laisse-moi t'aider.

Finalement à deux, il arrivèrent à tout mettre en ordre. Après un rapide passage à la salle de bain, les deux garçons allèrent se coucher.

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— Tu dors ?

— Non.

— C'est vrai que tu es insomniaque ! S'exclama Ron en se mettant à plat ventre et en mettant sa tête au bord du matelas pour observer son ami. Dis, tu crois que ça se refile ton truc ? Parce que je dors comme un bébé toutes les nuits, et bam tu es là, et impossible de fermer les yeux.

— C'est un reproche ? Plaisanta le brun en cherchant à tâtons ses lunettes.

— En quelque sorte, sourit Ron, tu sais pourquoi en général t'arrives pas à dormir ?

Harry réfléchit quelques instants.

— Je fais des cauchemars, et je pense que le stress a un rôle là-dedans.

— Ton stress à cause de Malefoy.

— Tu ne m'en veux pas d'être inquiet pour lui ? Je sais que tu ne l'aimes pas beaucoup.

— Je le déteste, rectifia le roux, mais je suis content que tu nous ai prévenu de ce qui te tracasser. Et je comprends parfaitement, vu ce que mon père raconte sur le sien, ça ne doit pas être drôle tous les jours chez lui.

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Et en effet, ce n'était pas drôle tous les jours chez les Malefoy. Pourtant, ce jeudi soir, l'ambiance était normale. Enfin, autant normale qu'elle peut l'être dans cette famille. Lucius n'avait frappé personne. Et pour cause, il était enfermé dans son bureau depuis deux bonnes heures.

— Maman...Murmura Drago en changeant de place et en allant s'asseoir à côté d'elle sur le canapé où elle lisait, pourquoi il a recommencé ?

La femme blonde referma la revue, et tourna la tête pour regarder son fils.

— De quoi parles-tu ?

Drago n'était pas dupe, il savait très bien que sa mère comprenait parfaitement ce qu'il voulait dire.

— Père...

Le garçon ne l'appelait jamais « Papa » même quand il n'était pas présent, cela sonnait faux.

— Il m'a cassé la gueule deux fois cette semaine.

Narcissa pâlit.

— Ne dit pas cela ! Dit qu'il...t'as donné une...correction.

— Mais cela revient au même maman, poursuivit le blond, la mine sombre. Ça faisait des semaines...

Narcissa posa une main qu'elle voulait rassurante sur les genoux de son enfant. Elle essaya de sourire, mais cela ressemblait plus à une grimace qu'à autre chose.
— Ça doit être au travail, Drago...Tu sais très bien qu'il a un métier difficile et que cet Arthur Weasley n'arrange rien les choses. Ton père le déteste.

Il y eut un silence, durant lesquelles Narcissa replongea du mieux qu'elle pouvait dans la lecture de son magasine et où les yeux de Drago se remplissaient de larmes. Il n'aimait pas pleurer, c'était pour les faibles, mais il y a des moments où même les plus forts craquent. Il renifla bruyamment, et demandant d'une voix tremblotante.

— Pourquoi tu...Tu restes avec lui ?

Narcissa ne répondit pas, mais l'adolescent remarqua qu'elle avait les mains crispées sur la revue.
— Maman...

Madame Malefoy referma en un bruissement de papier le magasine, qu'elle balança sur la table basse tout en se levant.
— Ça suffit Drago ! S'écria la blonde en haussant le ton, mais sa voix trahissait une profonde panique et de la peur, monte tout de suite dans ta chambre !

— C'est parce que je suis malade c'est ça ?! Hurla l'adolescent, les larmes dévalant désormais ses joues pâles, c'est parce que je ne serais jamais normal qu'il fait ça ?! Et toi tu prends sa défense parce que tu penses comme lui ! Que je suis fou ! Personne ne me le dit clairement mais je sais que tout le monde le pense !

Les lèvres de Narcissa tremblotèrent et elle serrait les pans de sa robe comme si sa vie en dépendait.
— Mon chéri je...

Le garçon ne lui laissa pas le temps de répliquer, qu'il tourna les talons et ouvrit la porte du salon à la volée avant de partir en courant.

— DRAGO ! Hurla avec désespoir sa mère en trottinant comme elle le pouvait avec ses talons, DRAGO REVIENT !

Alerté par tout ce vacarme, Lucius sortit de son bureau, la mine grave. Il vit que la porte d'entrée était grande ouverte et s'en approcha avant de sortir dans le jardin où il aperçut son épouse agenouillée sur le sol, secouée de violents sanglots.
— Narcissa !

L'homme se pressa pour rejoindre sa femme et posa une main sur son épaule. Immédiatement, elle se redressa, rejetant cette main comme si elle venait d'être brûlée. Le regard qu'elle lui lança était rempli de désespoir mais aussi de fureur
— Il...Il est parti et c'est...C'est entièrement ta faute ! Tu...Tu...

Elle n'arriva pas à achever sa phrase, elle se remit aussitôt à pleurer.
— Drago est parti ? Demanda sans cillé Lucius.
Madame Malefoy hocha la tête faiblement.

— Dans ce cas là, il n'ira pas loin. Crois-moi que d'ici demain matin, ce garçon sera de nouveau dans cette maison, et il recevra la punition qu'il mérite.

Les yeux d'un bleu éclatant de Narcissa s'écarquillèrent et elle recula de quelques pas de l'homme en face d'elle. Elle pointa un index accusateur sur lui.
— Plus jamais...Tu ne toucheras à un cheveux de ce garçon ! tu m'entends Lucius...Plus jamais !

Un rire sonnant faux s'échappa d'entre les fines lèvres de Lucius Malefoy.
- Rentre tout de suite dans cette maison, tu vas alerter tout le quartier en hurlant comme une hystérique, déclara l'employé de la mairie, Tu ressembles actuellement à ta folle de soeur Bellatrix ! Débraillée, et une lueur de folie dans les yeux !

Narcissa Malefoy, née Black, éprouvait une grande tendresse à l'égard de sa sœur aînée, alors il était hors de question que Lucius parle d'elle comme il venait de le faire. Il était d'ailleurs aussi hors de question qu'il ose s'approcher encore une fois de son fils.
— C'est fini ! S'écria-t-elle, c'est fini Lucius ! Je m'en vais, et j'amène Drago avec moi dès que je le retrouve !

La grande femme blonde et mince s'avança vers la porte de la maison d'une démarche déterminée.

— Et qui payera les frais d'hospitalisation de ta soeur hein ? Andromeda peut-être ? Elle s'est installée aux Etats-Unis et ne veut plus entendre parler de vous. Bellatrix sera mise dehors, et vu l'état dans lequel elle est, elle finira par crever en faisant une énième overdose !

Malgré les menaces, Narcissa continuait d'avancer, plus difficilement et avec moins d'entrain qu'au début.

— Et le traitement hors de prix de Drago ? Je paye une fortune pour cette merde ! Sans compter les hospitalisations régulières, le fait qu'il fait des tentatives de suicides tous les six mois ! T'arriveras a gérer un gosse de 16 ans complètement malade sans soutiens financier ou psychologique ?

Narcissa arrêta soudainement de marcher, comprenant tout ce qu'il se passerait si elle partait.

— Alors barre toi si tu veux, mais laisse moi te dire une chose Narcissa, siffla Lucius Malefoy, on te retirera la garde de Drago, et ça sera entièrement ta faute.

La femme blonde déglutit difficilement, puis privera pour regarder son époux.

— D'accord. Tu as gagné. Je reste.

Un sourire satisfait éclaira le visage de Mr Malefoy.

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