Chapitre 6
Mon réveil sonne avec une douce mélodie cette fois me faisant presque envie de retourner me coucher mais je décide de faire le contraire car j'ai du travail. J'ai encore une fois très peu dormi mais cette fois-ci par ma louve trop excitée. Je ne sais pas ce qu'elle a mais j'en ai marre. Je ne la comprends pas. De ce que je pouvais ressentir elle était triste. Moi aussi je le suis. Je soupire et me lèvre prendre ma douche mais des crampes au niveau de mon ventre m'empêche de faire un pas de plus. La douleur est insoutenable. Une envie pressante me force à aller d'urgence aux toilettes pour régurgiter le peu de nourriture que j'ai pu avaler ces derniers jours. Lorsque je regarde mon visage dans le miroir je m'écarte de peur. Faut le faire quand même, j'arrive à me faire peur toute seule. Mon état est vraiment critique là. Sous la douche j'hésite entre aller au travail ou rester ici me reposer mais je me rappelle que mes patrons étaient sortis toute l'après-midi et ils voudront surement savoir ce qu'il c'est passer au bureau durant leurs absences. Je m'habille à la vitesse d'un escargot et monte tout aussi rapidement dans ma voiture. Ce n'est pas vrai, on dirait une mamie dans un corps de jeune. Je suis désespérante. Je me regarde dans mon rétro intérieur et découvre une toute autre femme que tout à l'heure. Le maquillage change vraiment les personnes, je remercie d'ailleurs ma meilleure amie pour m'avoir donné une leçon. Je me maquille très peu d'habitude, je préfère qu'on me voie au naturel mais là je me fais peur toute seule alors je n'imagine pas les autres. Le maquillage était obligatoire.
Je rentre dans cette entreprise qui est toujours aussi belle. Elle est tellement lumineuse, les gens qui y travaillent tellement accueillant que je suis ravi d'y travailler. Je monte à l'étage de mon bureau mais en sortant de l'ascenseur mon ventre fait encore des siennes m'obligeant à atterrir aux toilettes de l'étage. Ma louve en rajoute aussi couinant comme pas possible. Je ne suis même pas sûr qu'il y ait des loups ici mais quand même. Elle me casse la tête là. J'entends la porte des toilettes s'ouvrir et se refermer doucement. Mon ventre se calme ainsi que ma louve même si elle couine mais c'est autre chose. Toute à l'heure c'était plus un appel à l'aide mais maintenant, je ne sais pas. En tout cas la personne est bien courageuse de venir jusqu'ici pour me tenir mes cheveux et caresser mon dos pour me calmer. Cette caresse me fait beaucoup de bien et mon mal de ventre disparaît totalement. Après mettre essuyer la bouche en grimaçant de dégoût je tire la chasse d'eau. Je m'assois par terre retenant mes larmes. J'aurais peut-être dû rester chez moi tout compte fait.
- Est-ce que tu vas mieux ? Tu veux prendre l'air ? Me demande une voix rauque mais que je connais très bien.
Dieu veut ma mort. Pourquoi il a fallu que mon patron, celui pour lequel je craque me voit dans cet état et en pleine action de vomissement ? J'ai encore plus envie de pleurer. Il est tout de même vrai que l'air frais me ferais du bien. Après un hochement de tête de ma part, je le suis jusqu'à sentir le vent sur mon visage. Je n'ose même pas le regarder. J'ai honte de moi. Sans même que je comprenne quoique ce soit il me prend dans ses bras. Mon dieu je suis tellement bien. La chaleur qui en émane me fait frissonner de bonheur, je me retiens même de ronronner. Je me sers un peu plus contre lui. Je suis trop bien et lui ressert ses bras autour de moi. Nous restons un moment comme ça avant que nous nous détachions l'un de l'autre. Je m'assois sur une des chaises installées ici. Je n'avais d'ailleurs jamais vu cet endroit mais je me promets d'y aller à chacune de mes pauses. C'est trop bien. Je sens son regard sur moi mais je ne sais pas quoi lui dire.
- Tu te sens mieux ?
- Oui, répondis-je d'une petite voix. Je suis désolée...
- Tu n'as pas à être désolée, tu aurais dû rester chez toi Cassandre.
- Je voulais vous dire ce que j'avais fait hier après-midi et ce que vous avez à faire et puis je pensais que sa passerais...
- On est désolé pour hier, on avait une urgence.
- Arrêtez de vous excuser, je vous ai déjà dit que vous étiez les patrons vous n'avez pas à vous justifier quand vous partez.
- Par respect.
- Monsieur Mal...
- Zayn, appel moi Zayn.
- Euh ... Zayn je... Il me fixe avec un regard perçant. D'accord vous avez gagné !
Alors que je lève les mains celui-ci sourit heureux de ma défaite. Il se lève et fini par partir après m'avoir prévenu et à peine il passe le pas de la porte que mon ventre recommence à faire des siennes accompagné de ma Louve. Je vais finir par croire que c'est à cause de lui que j'ai ces douleurs. J'en peux vraiment plus mais il faut que j'aille travailler. Je me lève et pars à mon poste de travail en arrêtant sans le vouloir la conversation entre mes cinq patrons. D'ailleurs ils me disent « Bonjour » tous les quatre car Zayn je viens de le voir. Il ne reprenne pas leur conversation et je comprends parfaitement qu'ils devaient être en train de parler de moi.
Leçon de Cassandre : Comment savoir si ses patrons parlent de vous ?
Très simple entrez dans le bureau où vous travaillez avec eux. Vos patrons sont en pleines conversation et s'arrêtent ? Deux choix possibles.
La première : Ils reprennent leurs conversations et vous comprenez qu'ils ne parlaient pas de vous.
La deuxième : Ils ne reprennent pas leurs conversations et vous pouvez donc vous poser les questions suivantes : Sont-ils en train de parler de moi ? Vont-ils me virer ? Parlent-ils d'un truc top secret ? Est-ce que ce sont des agents secrets ? Des super héros ?
Bon j'avoue que je pars loin mais je n'ai pas raison. C'est plutôt mauvais signe quand ils arrêtent de parler lorsque vous êtes là. Dois-je préparer mes affaires ?
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