Chapitre 6
En gif je vous ai mis Ian et Grey j'vous laisse fantasmer mdrrr ❤️
La mère de la débauche n'est pas la joie mais l'absence de joie.
- Alors, qu'est-ce qu'on fait cette fois ? demanda impatiemment Ian.
- Du calme petit.
- Je peux pas ! Ça fait un bail qu'on a plus fait de braquages ! Alors Alan et Keven, les deux intellos, expliquez merde !
Nous nous étions tous réunis chez Dean. Maintenant que nous étions tous réunis, pourquoi ne pas célébrer ça comme il le faut et quel bonheur de pouvoir voler avec eux. Les volets de l'immense salon se fermèrent alors pour nous laisser dans l'obscurité, l'écran cinéma qui était posé contre le mur s'alluma et Keven se posa près de lui.
- Alors, quelle est la
banque ? questionna Dean.
- Et bien, nous allons cambrioler une maison.
- Tu te moques de nous ? interrogea Grey.
Keven secoua la tête et nous indiqua le quartier où se trouvait la maison mentionée.
- En aucun cas. Nous pénétreront dans une maison ou plutôt un manoir qui se trouve à Hinsdale qui se trouve à une demi-heure du centre ville.
- Ok mais pourquoi une maison ? questionnai-je. On s'en BALANCE, nous se qu'on veut c'est des millions, pas des pauvres objets d'antiquaire.
- C'est là que vous vous trompez, répliqua-t-il. Cette demeure appartient à Richard Ravani. C'est un ancien assureur italien, il a amassé des richesses en extorquant les personnes qui venaient s'assurer chez lui. Il n'a jamais été jugé, jamais été arrêté. Il est venu s'installer en Amerique sous le nom de Rob Meyer, il vit désormais dans ce manoir qui abrite plus de 40 millions de dollars.
Je faillis recracher la gorgée de Martini que j'étais entrain de boire.
- Comment ?
- Je vous ai bien dit que ce type s'est fait une fortune sur le dos de ses clients. Son compte en banque comporte une bonne somme, mais il y a certaines personnes comme lui qui préfèrent cacher leur patrimoine au fond de leur cave ou même dans leur grenier.
- Bah, ça sera facile ça ! s'exclama Dean. On entre, on prend le fric et on se casse !
Non, c'était beaucoup trop simple dans ce cas. D'ailleurs je vis Alan soupirer et secouer la tête avant de prendre à son tour la parole.
- L'argent est divisé en deux. 20 millions au sous-sol et 20 millions au grenier. Le problème est que ce Rob est loin d'être un idiot. Le moyen de sécurité qu'il a employé pour la protection de son trésor est l'un des moyens de sécurité les plus performants au monde. Chacune des deux pièces est équipée d'un code d'entrée, un pour y pénétrer et un autre pour en sortir. Les pièces sont équipées de caméras qui filment chaque scène à 360°, un mot de passe est ensuite demandé pour ouvrir les coffres. Le sol ainsi que le reste des murs et le toit est acier, ce qui fait que les balles n'ont pas d'impact, ni le feu, ni quoi que ce soit d'autre et de toutes manières on se ferait rapidement remarquer. Et de toutes manières, une alarme retentirait automatiquement et l'on serait rapidement coincée par les flics. Et de plus, un système d'auto-défense est mis en place, la salle peu exploser.
- Mais alors l'argent explosera avec, fit Dean.
- Non. En fait, on va dire que c'est une sorte de chambre antinucléaire qui entoure une autre chambre antinucléaire. La salle aura beau sauter avec les personnes qui s'y trouvent, l'argent du coffre sera intact.
Je me disais bien que ça aurait été trop facile. Keven et Alan ne pouvaient pas prendre une chose trop simple. Ils aimaient trop nous faire galérer.
- Et donc ? Qu'est-ce qu'on fait ? s'enquit Grey.
Les deux informaticiens haussèrent les épaules.
- On a bien une idée, mais...c'est risquée.
- Expliquez.
- Eh bien, même les meilleurs systèmes ont des failles. Il y a bien un moyen de faire en sorte que le système disjoncte durant un moment. Si on y parvient, on pourra le pirater durant un laps de temps très court, mais au moins, on y arrivera.
- Et c'est quoi cette idée, dis-je impatient.
- Il faudrait faire en sorte que de violentes secoussent plombes tout sans pour autant se faire remarquer. Nous aurions ainsi entre trente secondes et une minute pour arriver à faire ce que nous voulons.
- Attends, des secousses du genre ? Un tremblement de terre ?
Keven hocha la tête. Ian souffla et dit :
- Ouais bien sur, on va fabriquer un tremblement de terre et ensuite on apportera la neige au sahara et les éléphants se baladeront en russie. Non mais oh ! Le monde il est pas schizophrène je vous signale !
- T'en fais pas, on sait comment faire. C'est risqué, mais ça peut marché enfin, je veux dire, on a une chance sur un milliard.
- Mais au moins, on en a une, répliquai-je.
Ils n'ont qu'à s'attaquer entre riches s'ils le veulent, mais ils n'avaient pas le droit de s'en prendre à de pauvres personnes comme l'avait fait ce Rob. Non. Je refusais de le laisser passer pour qu'il continue de vivre sa vie sans aucun soucis alors que d'autres personnes souffraient à cause de lui.
- On a qu'à soulever la maison, dit Dean simplement.
On le dévisagea bêtement.
- Ben quoi ? Je suis sûr que c'est possible. Le fait de la soulever entraînera d'énorme secousses qui nous donnera ce qu'on veut.
- Ça pourrait le faire, mais encore une fois c'est risqué. Ça ira très vite et franchement, on est pas sûr du résultat final.
Je me levai alors de mon siège et finis mon Martini que je reposai sur la table.
- Bien, étant donné que nous nous sommes enfin mis d'accord je vais vous laisser, annonçai-je en mettant ma veste.
- Et je peux savoir où tu vas ? questionna Alan.
J'eus un sourire et me dirigeai vers la sortie.
- Je vais embêter Cayla.
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POINT DE VUE CAYLA
bikram yoga river north
Chicago 10:00 am
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Je n'aurai jamais cru faire du yoga un jour. C'est Rebecca qui nous avait emmené ici Alena et moi, au début je devais bien avouer que c'était bizarre, mais maintenant, j'y venais, de temps en temps et étant donné que demain les cours reprenaient, on se disait qu'une petite séance ne nous ferait pas de mal. Je me changeai et pénétrai dans la salle.
- J'espère que c'est encore le mec craquant de la dernière fois ! priait Alena en posant son tapis à terre.
- T'as dû lui faire peur avec ta façon de le regarder.
Elle me fit une petite grimace. Je posai à mon tour mon tapis par terre et m'assis. Nous nous mîmes toutes en position tailleur. J'irai ensuite faire un tour chez ma mère, ça faisait un bout de temps que je n'étais plus sortie. En fait, j'avais peur de croiser Justin au tournant d'une rue. Depuis qu'il avait décidé de devenir l'ami de Warren, j'étais encore plus sur mes gardes. Mais il n'était pas réapparut depuis.
La porte s'ouvrit alors et nous vîmes un jeune homme entrer dans la salle. Je retirai immédiatement les pensées dans lesquelles je me disais que je n'avais rien à craindre. Non mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Alena me lança un regard surpris.
- Je peux savoir ce qu'il fout ici ?
Je haussai les épaules. Justin avança vers nous et se mit devant nous et le reste des femmes qui étaient en autre compagnie. En me voyant, il me lança un sourire. Quel connard !
- Salut mesdemoiselles et mesdames. Vincent n'a pas pu être présent aujourd'hui alors c'est avec plaisir que je le remplace. Je m'appelle Justin mais vous pouvez m'appeler Jay.
J'entendis deux filles rire derrières moi et je levai les yeux au ciel. Non mais je rêve ! Espèce de..rah, je n'avais même pas les mots pour le désigner ! Et puis merde qu'est-ce que je foutais encore ici dites-moi ? Autant que je m'en aille sur le champ avant qu'il ne se décide à m'emmerder comme il semblait aimer le faire depuis qu'il était revenu. Je voulus alors m'en aller mais il me retint.
- Euh...ma jolie demoiselle, on ne sort plus et on entre plus, dit-il en joigant les mains. Alors vous revenez à votre place s'il vous plaît.
Pauvre type ! En plus il prend ses manières de gay ! Merde, au début je voulais le faire chier mais finalement c'était l'inverse ! Comment est-ce qu'il faisait pour tout tourner à son avantage ? Je soufflai doucement et revins à ma place. Il me fixait avec l'un de ses sourires. Pff, connard.
- Nous allons commencer simplement, juste pour pouvoir accorder nos fluides l'un à l'autre et ensuite nous nous mettrons aux choses sérieuses.
Je levai les yeux au ciel, pourquoi est-ce qu'il parlait comme-ça ?
- Fermez les yeux.
Elles obéirent, même Alena. J'hallucine. Je le vis alors se lever sans lâcher son regard du mien. Il se leva et fit le tour des rangs, il s'agenouilla ensuite derrière moi et posa ses bras sur mes épaules.
- J'ai dit de fermer les yeux.
- Vas te faire voir.
- Mmm, intéressant...dis-toi que j'ai préparé une série de positions rien que pour toi ma jolie, dit-il en chuchotant. Et le simple fait de t'imaginer les faire me met déjà l'eau à la bouche.
Je me retins de me retourner pour lui en foutre une. Dieu que ce type me faisait chier ! Je vis Alena qui semblait avoir entendu la conversation rire.
- Maintenant nous allons commencer par le Prasarita Padottanasana ou comme on l'appelle chez les personnes moins cultivées, la posture du grand angle. Basculez les épaules en arrière, baissez les bras et joignez vos mains dans le dos. Tendez les bras en cherchant à les éloigner de vos fesses.
Ah oui, j'avais oublié le côté pervers de sa personnalité. Dire que je voulais me détendre, voilà que je me trouvais être encore plus stressée à cause de lui. Et je le sentais me dévorer du regard. Il passa alors sa main sur mon ventre et y appuya légèrement. Je frissonnai.
- Rentre le buste.
Je lui frappai pour le bras pour qu'il le retire et je l'entendis rire.
- Mesdemoiselles, si je n'étais pas gay je serai déjà entrain de bander devant vous !
Je secouai la tête de gauche à droite, exaspérée. Oh ciel pourvu que cette séance passe aussi vite que possible.
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11:58 am
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Dire que j'avais dû le supporter durant deux heures. Deux heures de pures torture ! Lui et ses positions étranges et sexuelles, lui et ses sous-entendus qui me visaient. Bref, lui tout court !
- Le pire est qu'il est vraiment doué comme prof, fit remarquer Alena.
Je lui lançai un regard noir.
- Très bien, je vais te laisser avec lui, je pense que vous avez des choses à vous dire hein.
Elle prit ses affaires et sortit de la salle de yoga. Je posai ensuite mon attention sur Justin, il était entrain de converser avec une fille. À tous les coups il devait la draguer...ah mais non, il avait dit qu'il était gay. Mais vu qu'elle était jolie il avait dû se rattraper en disant qu'il est bisexuel. Je me permis alors de m'approcher d'eux, juste pour entendre sa conversation.
- J'ai vu ton sac, c'est un Prada non ? demanda Justin.
- Ouais comment tu sais ?
- Enfin chérie, tous le monde reconnaît les Prada. Dis-toi que j'ai cherché ce sac partout mais je ne l'ai pas trouvé alors quand je t'ai vu aujourd'hui, je me suis dit oh. Mon. Dieu. La petite garce elle a mon sac !
La jeune fille s'esclaffa alors que je levai les yeux au ciel. J'émis un petit toussotement pour faire remarquer ma présence. La fille me lança un regard méchant, mais je ne fis pas attention. Elle salua une dernière fois Justin et s'en alla. Nous étions désormais seuls dans la salle. Il cessa soudainement de prendre ses manières efféminées et redevint le Justin que je connaissais.
- Bravo ma jolie, tu es encore plus souple qu'avant...j'aimerai vraiment savoir ce que cela donne au lit. Tu dois être...
- Tu as décidé de me gâcher la vie ? questionnai-je en le coupant.
- Moi ? Jamais.
Il posa ses mains sur mes épaules et j'eus un frisson. Je me rendis alors compte qu'il ne m'avait encore jamais touché depuis qu'il était revenu. J'évitai toujours soigneusement tous contacts physique, mais cette fois, je n'avais rien vu venir. Ses mains sur ma peau, j'en avais presque oublié l'effet que ça faisait.
- Il n'y a plus personne, à part toi, et moi. Si tu veux, on peut réviser nos positions.
Je levai les yeux au ciel et voulus lui tourner le dos mais il m'attrapa le bras et colla mon dos à son torse. Je sentis alors ses lèvres se poser dans mes cheveux et je pris une profonde respiration. Mais que faisait-il ? Oh merde, j'avais aussi oublié cette sensation ; lorsque mon cœur se mettait à battre comme s'il perdait tout contrôle. Tout ça juste parce qu'il venait de me toucher.
- Cayla, si tu savais comme tu m'as manqué...comme tu me manques...
- Justin, arrête...
Il me retourna pour que je lui fasse face. Oh, j'avais aussi oublié à quel point il était beau et comme il pouvait être séduisant sans ne rien faire de spécial. Il n'avait pas d'autre homme aussi...aussi...Je secouai légèrement la tête et reculai immédiatement. Wahoo ! Dire qu'il a failli me faire perdre la tête.
- Je vais devoir te le dire combien de fois ? questionnai-je. Ça ne sert à rien d'insister.
Il eut un sourire narquois qui m'énerva. Je pris mes affaires et sortis de la salle sans lui adresser le moindre regard. J'avais mal fait de rester seule avec lui, d'ailleurs je ne sais même plus pourquoi est-ce que j'avais décidé de rester ici. Je l'entendis m'appeler mais je ne préférai pas me retourner. Je ne voulais pas parce qu'alors tout recommencerait comme tout à l'heure.
- Cayla attend merde !
Justin posa une main sur mon épaule mais je me libérai.
- Laisse-moi tranquille tu veux, exigeai-je.
Je voulais simplement me trouver loin de lui. Je traversai alors la rue.
- Cayla fais gaffe !
J'entendis le son de freinage, je tournai la tête vers ma droite et vis une voiture arriver à vive allure vers moi. Et merde, j'étais pourtant sûre qu'il n'y avait aucun véhicule sur la chaussée. Pourquoi est-ce que ça tombait toujours sur moi ce genre de merde ! Je n'eus pas le temps de réagir que je sentis un poids s'abattre sur moi, je tombai alors au sol et roulai sur moi même. Fermant les yeux pour ne pas voir le choc arriver, je ne compris pas tout de suite ce qui se passait.
- Ce n'est qu'un avertissement Justin ! entendis-je.
J'ouvris alors les paupières et vis Justin au-dessus de moi, ses mains autour de ma taille.
- Justin...
- Ca va ma jolie ?
Je hochai la tête, mais en fait, ça n'allait pas du tout. Il se redressa et m'aida à me lever. Une foule de personne venait de se former autour de nous, mais je préférai pas faire attention. J'avais mal au dos ainsi qu'à la tête.
- Il vaut mieux qu'on s'en aille.
Je ne répondis pas et voulus le suivre mais mes jambes fléchirent sur mon poids. Me rattrapant grâce à ses bras, Justin me souleva du sol et me serra contre lui. La minute d'après je me retrouvai sur le siège passager de sa voiture. Ma tête tournait et j'avais une soudaine douleur dans mon coude, je le levai et vis que je venais de m'écorcher la peau. Bon sang, mais d'où sortez donc cette voiture. Je sortis le portable qui se trouvait dans mon sac et décidai d'envoyer un message à Warren, pour lui expliquer ce qui venait de se passer.
- Où est-ce que tu m'emmènes ? m'enquis-je.
- Chez toi, tu as besoin de repos.
Je posai ma tête qui me faisait atrocement mal sur la vitre et fermai les yeux.
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02:00 pm
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Lorsque je me réveillai, je me trouvais dans mon lit, sous un draps. Oui, c'était bien ma chambre. Ah oui, c'est vrai que Justin m'avait remmenée après mon accident. Je n'avais plus aussi mal, je regardai mon coude, il y avait un pansement. J'eus un sourire et sortis de mon lit. J'espère au moins qu'il était resté pour que je puisse le remercier car comme à son habitude, il m'avait sauvé la vie.
Je sortis de la chambre et entrai dans la cuisine, Alena n'était pas rentrée. Je pris un verre d'eau et un sachet d'aspirine. Alors une voix raisonna dans le salon et me fis sursauter. Je me dirigeai vers la pièce mais m'arrêtai en voyant Justin de dos, devant la fenêtre, son portable à l'oreille.
- ...c'est justement pour cette raison que je vais accepter...merde on dirait que j'ai le choix Dean, ils ont failli la tuer ! Kyle sait ce que Cayla est pour moi...bien sur que c'est lui qui a envoyé cette bagnole...et merde !
Donc c'était à cause de lui. J'aurai dû m'en douter. D'accord, plus question de le remercier. J'avais failli mourir à cause de lui. Je fis remarquer ma présence en toussant bruyamment, il se retourna et raccrocha après avoir murmurer quelques paroles.
- Ma jolie...
- Je t'ai déjà dis de ne pas m'appeler comme-ça, le coupai-je.
- Écoute...
- En fait ça ne m'étonne même pas que cet accident ce soit produit. Il n'y a que toi pour faire en sorte que ma vie soit pire que dans un film de Quentin Tarantino !
Il se rapprocha de moi mais je reculai.
- En deux ans je n'ai pas eu une seule emmerde et il a fallu que tu reviennes pour que je sois sur le point de me faire tuer !
Il fronça les sourcils.
- Ouais, dis tout de suite que c'est moi qui les ai dit de tenter de t'écraser !
- Exactement ! À tous les coups c'est à cause d'une de tes conneries et comme avant, c'est moi qui me prends tout ! Comme toujours tu vas à nouveau faire de ma vie un enfer !
- Cayla...
- Non, ça suffit, je ne veux pas t'entendre ! Je veux que tu t'en ailles ! Est-ce que tu peux comprendre ça ? Je ne veux plus que tu me gâche la vie, je veux que tu me laisses tranquilles, fait comme-ci je n'existais pas et ne me dis pas que tu n'y arriveras pas car tu l'as fait durant deux ans ! Alors continue ainsi ! Je ne veux plus te voir Justin ! Dégage d'ici et par pitié, ne reviens plus !
On toqua plusieurs fois à la porte. J'allai ouvrir et je vis Warren. Celui-ci me prit immédiatement dans ses bras et posa ses lèvres sur les miennes. Voyant que Justin était derrière moi, j'accentuai le baiser de Warren pour qu'il soit plus langoureux. C'était peut-être immature, mais c'est la seule chose qui fonctionnait avec lui. Il fallait qu'il comprenne que je ne voulais plus rien à voir à faire avec lui.
- Désolé, je n'ai pas pu me libérer plus tôt. Alors, ça va ?
- Oui, c'était juste un chauffard.
- Quel connard, cracha-t-il en me caressant la joue.
Il posa alors son regard sur Justin.
- Ah Justin, ça va ?
- Euh...ouais...ouais ça va bien.
- Justin allait s'en aller, lâchai-je.
J'ouvris la porte et pointai la sortie du doigt en le foudroyant du regard.
- Il allait partir et ne plus jamais revenir, rajoutai-je.
Il passa une main dans ses cheveux et sans un regard ni même un mot il sortit de mon appartement et je claquai la porte derrière lui. J'allai ensuite dans la cuisine, boire l'aspirine que j'avais presque oubliée.
- Qu'est-ce qui se passe avec ton cousin ?
Mon cousin. Si seulement il savait.
- C'est à cause de lui que je me suis retrouver dans cette merde, il fait des choses assez louches.
Warren se mit derrière moi et posa ses lèvres sur mon cou, me faisant frissonner.
- Mouais, mais t'as été un peu dure avec lui, surtout que c'est lui qui m'a appelé.
- Quoi ?
Je me tournai vers lui, surprise.
- Il m'a appelé et m'a dit que tu m'avais envoyé un message mais mon portable fait des caprices, je ne reçois pas les sms. Alors il m'a expliqué ce qui s'était passé. Mais je crois qu'il savait que tu réagirais de cette manière car il m'a dit de te dire qu'il est désolé.
- Ah...mais ça ne change rien...
Menteuse. Warren m'embrassa une nouvelle fois. Qu'est-ce que je devais faire maintenant ? Car je me sentais soudainement mal à cause de la manière dont je lui avais parlé. Sous le coup de la colère je ne lui avais pas dit merci, certes, c'était de sa faute si je m'étais retrouvée dans cette situation mais c'est aussi grâce à lui que j'ai pu en sortir. Comme toujours. Et merde. Je crois que j'étais allée trop loin.
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POINT DE VUE JUSTIN
OAK BROOK, Chicago
10:30 pm
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J'avais longuement réfléchi, puis je m'étais enfin décidé. J'avais fait mon choix. Malgré le fait que Cayla ne veuille plus me revoir, il ne fallait pas qu'ils s'en prennent encore à elle. Pourtant c'était évident, c'était même parfaitement évident qu'ils s'en prendraient à elle car elle devait bien être la personne à laquelle je tenais le plus.
Et une nouvelle fois il avait fallu que quelque chose vienne tout gâcher. Elle devait probablement me détester. Mais ce n'est pas le pire, j'aurai encore préféré qu'elle me déteste et que l'on en reste là, mais il a fallu qu'il ait son pauvre flic. Je le déteste et elle aussi d'ailleurs ! Elle l'avait embrassé, sous mon nez car elle savait très bien que ça me foutrait en rage et le pire est qu'elle avait vu juste !
Lorsque j'étais sortis de son appartement, j'avais frappé violemment les portes de l'ascenseur, tant de fois que je crois que je les avais un peu endommagées. Mais elle m'avait parfaitement remis à ma place et m'avait fait comprendre que de toutes manières je ne pourrai jamais devenir quelqu'un d'autre. Je resterai ce type qui parvient à s'attirer les pires emmerdes partout où il passe. Je devais me rendre à l'évidence.
Je gare ma voiture devant la villa de Kyle. Elle se situe juste sur le 31st Street, juste à quelques mètres du Butterfiel Country Club, un autre terrain de golf. Je sors de la voiture et traverse l'allée qui sépare le portail de la demeure. Je n'ai pas vraiment eu de mal à le trouver, en fait, je pense qu'il savait parfaitement que je tenterai de le retrouver.
Deux hommes se trouvaient devant la porte d'entrée et me laissèrent passer. En y entrant, j'avais l'impression de me retrouver dans un autre monde. Non, en fait, j'avais l'impression de revenir quelques années en arrières. Plusieurs jeunes femmes à moitié nues se baladaient dans la demeure, la musique était à fond, l'alcool, la drogue, le sexe étaient partout. Et j'en vins même à me dire que tout cela m'avait manqué.
- Où est Kyle ? demandai-je à un homme qui fumait tranquillement son joint.
- Tu dois être Jay hein ? Viens avec moi, il t'attendait justement.
Je le suivis et l'on monta l'étage et traversa le couloir jusqu'à arriver à la dernière porte. Je n'avais rien dit à Dean et aux autres, ils n'auraient pas compris, ils auraient voulu m'en empêcher. Mais je pense que c'était mieux ainsi. On entra dans la pièce, c'était un bureau qui donnait une vue sur la cour arrière. Deux femmes étaient couchées sur le canapé, Kyle lui se tenait debout près de la baie vitrée, fumant un cigare.
- Ah Jay, tu es là !
- Cesse de faire le surpris.
Il eut un sourire et fit signe aux femmes de sortirent, seul celui qui m'avait accompagné et un autre type restèrent à l'intérieur.
- Franchement, je pensais que tu résisterais plus longtemps.
- Comment as-tu su qui elle était ?
- Qui ça ? Oh, tu veux parler de Cayla Greene ? Oh, j'ai certains contacts qui m'ont fait savoir que tu tenais à cette fille comme à la prunelle de tes yeux.
Il eut un rire bruyant.
- Au début j'en ai douté, après tout, Jay ne t'attache à personne, mais il faut croire que ce que l'on dit est vrai !
- La ferme, claquai-je. Écoute moi bien, si tu t'avises encore une fois de t'approcher d'elle tu...
- Oh non pas de menace mon petit.
Il sortit une enveloppe d'un tiroir du bureau et me la tendit. Je l'ouvris et regardai ce qui s'y trouvait. C'était plusieurs photos montrant Cayla au quotidien. Eh merde...
- Cayla Greene, très belle fille et très sérieuse, vraiment adorable. Tu sais quoi ? Je pense que c'est elle qui te faut, après tout elle est...
- Tu vas la fermer oui.
Il m'écouta. Je m'approchai alors de lui et balançai les photos au sol.
- Ne t'approche plus d'elle.
- Et qu'est-ce que j'ai en échange ?
Je me pincai un instant la lèvre. Je pouvais enfin faire demi-tour après tout.
- Si je reviens travailler pour toi, je veux qu'aucun de tes hommes ne s'approchent plus d'elle. Et de toutes façons, plus je serai proche de toi plus je pourrai faire ce que je veux ici.
- Bonne résolution Jay !
- Ne pense pas que c'est une affaire gagnée !
Il s'esclaffa une nouvelle fois.
- Oh mais si c'est gagné.
Il posa ses mains sur mes épaules.
- Justin, je te connais depuis longtemps. Je sais ce que tu veux et ce que tu veux en ce moment c'est de récupérer ta vie, ta vraie vie. Tu vois tout ça, les femmes, l'argent, toutes cette merde, c'est ton monde. Alors ne viens pas me dire que tu es revenus parce que ta Cayla était en danger, oh non. Tu es revenus car tu en meurs d'envie, car ce monde si pervers mais si fascinant t'appelle, c'est ton univers, tu m'entends ?
Je me libérai de son emprise. Il aurait presque raison ce connard. C'est vrai que je m'étais surpris à me dire que tout ça me manquait. Oui, ça me manquait vraiment, au moins ici, je pouvais faire ce que je voulais. Si je revenais, plus personne ne pourrait se dresser contre moi, personne ne me résisterai. Même pas cet enfoiré de flic de Warren, même pas Cayla que je détestais autant que j'aimais. Personne. Je serai à nouveau le roi.
Sans un mot je sortis de la salle sous le rire de Kyle. Merde, il était parvenu à m'avoir aussi facilement. Je passais une main dans mes cheveux et pénétrais dans une autre pièce. C'était une chambre et personne ne s'y trouvait. Je retirai ma veste et m'assis sur mon lit avant de souffler bruyamment.
- Qu'est-ce que je suis entrain de foutre ?
La porte s'ouvrit une nouvelle fois et je vis une jeune fille, brune, vêtue d'une magnifique robe moulante.
- T'es Jay n'est-ce pas ?
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Kyle m'a dit de te tenir compagnie car tu dois te sentir mal.
Elle s'approcha de moi et vint s'installer sur le lit.
- T'es hyper connu tu sais, j'ai entendu parlé de toi.
- Ah ouais, par qui ?
- Par beaucoup de filles que tu t'es faites. Et il paraît que tu mérites ta réputation.
Elle eut un sourire qui en disait long sur ses intentions. Je levai les yeux au ciel. Cayla venait de me rembarrer comme personne ne l'avait jamais fait et voilà que cette nana sortit de nul part venait me faire des avances.
- Enfin bref, ça te dit qu'on se détende un peu. Juste toi et moi. T'as l'air vraiment stressé.
- Désolé beauté, mais je ne vois pas ce que tu peux faire pour moi.
Elle se coucha sur le lit, devant moi et remonta sa robe. Elle ne portait pas de sous-vêtements. C'est pas vrai. Elle sortit du haut de sa robe un sachet qui tenait entre le tissu de son vêtement et sa poitrine généreuse. C'était un sachet remplis de poudre blanche.
- Je crois pas que tu vas partir tout de suite alors tu n'as pas le choix Jay. Qu'est-ce que t'en dis ? On se défonce et on baise et si tu ne vas toujours pas bien, on se défoncera encore et baisera encore.
J'eus un rire.
- Et si ça ne va pas jusque là ?
Alors la porte s'ouvrit une nouvelle fois et une autre jeune femme y entra. Elle ferma la porte à clé et nous sourit avant de rejoindre son « amie » dans le lit. Je crois que j'aurai du mal à me contrôler. C'était une invitation pure et simple au plaisir.
- On est endurante elle et moi.
- Vos nom ? demandai-je.
- Alice, répondit la première. Et elle c'est Abby.
Je hochai la tête. Alice me tira alors le col de mon tee-shirt et me fit allonger.
- Ok, je pense que je vais avoir besoin de toute la nuit pour m'en remettre, lançai-je.
Elles eurent un rire pendant qu'elles s'occupaient de me retirer mes vêtements. Leurs langues ne tardèrent pas à se balader sur mon torse. Je saisis Abby par les cheveux et enfouis mon visage dans son cou. Je ne culpabilisais pas. Pourquoi d'ailleurs ? Cayla était entrain de s'envoyer en l'air avec son flic. Elle l'avait clairement dit, il n'y avait plus rien, il n'y aurait désormais plus rien. Et quant à ça, je ne pouvais pas y échapper, j'étais attiré par ce genre de mode de vie car elle devait être la meilleure des vies pour moi. C'était mon monde.
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Hello ! voilà une bonne chose de faite ! J'espère vraiment que vous avez aimé ce chapitre, il se passe des choses mais j'attends surtout de voir ce que vous pensez de la réaction de Cayla, je pense que certaines vont la détester mais aussi la réaction et la décision qu'à prise Justin par rapport au rejet de Cayla. Enfin bref, voilà ! Je vais essayer de vous poster un chapitre la semaine prochaine ! Gros bisous ♥
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