Chapitre 2
Lorsque ton passé t'appelle, ne répond pas, il n'a rien de nouveau à te dire.
Allongé sur mon lit, j'observai depuis bientôt un quart d'heure le plafond de ma chambre d'hôtel. Je décidai enfin à me lever, sortant discrètement du lit pour ne pas réveiller les deux jeunes femmes qui se trouvaient à côté de moi. En fait c'étaient les deux hôtesses que j'avais rencontré à mon arrivée et franchement je n'aurai pas cru que ça serai facile que les faire s'entendre pour faire ce genre de chose.
J'entrai sous la douche, histoire de me détendre quelques minutes et lorsque j'en sortis, je fus ravi de voir que les deux jeunes femmes s'en étaient allées. Au moins elles savaient à quoi s'attendre. Quant à moi, je devais aussi m'en aller, je n'avais plus rien à faire ici. Après m'être vêtu des seuls habits de rechange qu'il me restait, j'avais récupéré mon sac avant de sortir de la chambre. Le seul problème est que je n'avais pas de quoi payer la suite que j'avais occupée durant une semaine.
Je sortis de la chambre et me dirigeai vers le fond du couloir où se trouvait une fenêtre qui donnait sur la rue arrière. Je vis qu'un camion se trouvait juste en dessous ; un chance pour moi. Sans perdre un instant, j'ouvris la fenêtre et jetai mon sac pour qu'il atterrisse sur le toit du véhicule et en fis de même pour moi. Je me rattrapai sur mes jambes et me laissai glisser sur le pare brise pour atterrir au sol.
Depuis deux ans, voilà de quelle façon est-ce que je vivais. Ce n'était pas vraiment le mode de vie idéal, mais ça me plaisait bien, même-ci j'avoue que par moment, mon ancienne vie me manquait, surtout lorsque je pensais à elle. Je passai par une place non loin de la Fontaine de Trevi, lorsque je m'arrêtai soudainement. J'étais peut-être fou, mais j'avais la bizarre impression d'être suivi. J'observai chaque coin de la place et en me retournant, je vis derrière moi à plus de dix mètres de moi, un homme, portant des lunettes ainsi qu'une casquette qui cachait son visage et qui était regarder dans ma direction La place n'était pas si remplie, nous étions en début de soirée et personne ne se trouvait près de moi pour que je puisse me tromper.
-Il ne manquait plus que ça.
Je continuai mon chemin et feignis de n'avoir rien remarquer. Merde, mais qu'est-ce que j'avais encore fait pour que ce type se mette à me coller au cul ? Je m'étais pourtant tenu parfaitement bien ces derniers temps. Bon d'accord, j'avais couché avec une mariée le jour de son mariage, mais à ma connaissance, elle avait été bien contente de m'avoir rencontré ensuite.
Je quittai la place et passai devant la Fontaine de Trevi qui elle était encore bombée de touristes. Tant mieux pour moi. Je m'assis sur une marche au milieu d'un groupe d'étudiants pour ainsi me fondre dans la foule, tout en gardant un œil sur ce type. Il observait la foule et passa à trois mètres de moi sans me remarquer. Une fois qu'il fut suffisamment loin, je décidai d'inverser les rôles et de le suivre à mon tour.
Mais qu'est-ce qu'il me voulait ? Et puis, pourquoi me rappelait-il donc quelqu'un à ce point ? Il se stoppa un instant et tourna légèrement la tête avant de se mettre à courir. Putain, il m'avait grillé. Je me mis à sa trousse et tentai de le rattraper mais c'est qu'il courait vite, ou alors est-ce moi qui suis devenu trop lent ? Il passa dans un ruelle et fut bloqué par une impasse, je le rattrapai alors par la capuche de son sweet et le plaquai contre un mur.
- T'es qui ? Et qu'est-ce que tu me veux ?
Il ne répondit pas et se mit à rire, ce qui m'énerva encore plus. Je lui retirai alors ses lunettes ainsi que sa casquette pour voir...
- Dean ?
Putain mais qu'est-ce qu'il foutait ici celui la ? Je le délivrai alors qu'il continuait à rire et je ne pus m'empêcher de sourire.
- Dean ? Putain mec tu te rends compte que la frousse que tu m'as filé ?
- Désolé, mais tu me connais, c'était tellement tentant, s'esclaffa-t-il.
- Mais qu'est-ce que tu fous en Italie et qu'est-ce que tu foutais à me suivre ?
Il se calme et donna une légère tape à l'épaule.
- On ferait mieux d'aller dans un endroit plus calme. Suis-moi.
À entendre l'intonation de sa voix, je pus comprendre que ce n'était pas une nouvelle très joyeuse qu'il m'apportait. Merde, ça devait faire des mois que je ne l'avais pas vu, qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir me dire ? On revint sur la place sur laquelle je l'avais remarqué tout à l'heure et l'on s'installa sur une terrasse. À le voir comme-ça, je me disais qu'il avait changé depuis que nous avions quitté Chicago, mais nous avions un peu tous évolué.
- La dernière fois que je t'ai vu c'était il y a un an et à cette époque tu disais partir pour l'Amérique du Sud, dis-je. Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?
- Oh mais je suis parti, répondit-il. La seule chose est que dernièrement j'ai voulu faire un petit tour à Chicago et là-bas, je suis tombé sur ton oncle.
Je fronçai les sourcils, je savais bien que ce qu'il allait me dire ne serait pas très amusant.
- Et donc ?
- Il veut que tu reviennes à Chicago.
J'eus un rire.
- Il oublie que je suis interdit d'entrer sur le territoire Américain.
Il secoua la tête.
- Je te signale quand même que tu avais une bonne raison de faire ce que tu as fait, Carter malgré sa mort avait été reconnu coupable et de plus, tu oublies que ton oncle peut te faire revenir quand il veut.
- Je sais bien, mais tu oublies une petite chose Dean, fis-je en buvant ma bière. Je suis censé être mort.
- Et alors, tu n'as jamais entendu parler de cet homme dans la Bible qui est revenu d'entre les morts ?
Je me recoiffai de ma main et soupirai. Pourquoi est-ce qu'il faudrait que je revienne ? J'étais très bien comme je suis aujourd'hui. Je n'avais pas besoin que mon passé me revienne en pleine gueule.
- Pourquoi est-ce que mon oncle voudrait que je revienne ? Et puis de toutes manières, c'est non, je suis parfaitement bien comme je suis et je n'ai pas envie que les autorités me collent au cul.
Cette fois, ce fut à son tour de souffler.
- De quoi as-tu peur ? me demanda-t-il.
- Je n'ai peur de rien. C'est juste que j'aime ma vie de maintenant, plus de séjour en taule, plus de gang, plus d'armes, plus de drogue, plus rien de tout ça et je m'en porte parfaitement bien.
- Tu vas me dire que te balader de ville en ville tel un chien errant est la vie rêvée alors que tu as une Lamborghini et un appartement de rêve qui t'attende à Chicago ? Arrête de te foutre moi.
Ma Lamborghini. Il m'arrivait souvent de rêver d'elle, qu'est-ce qu'elle pouvait me manquer aussi par moment. Mais non ! Je ne reviendrai pas sur ma décision. Je finis ma bouteille de bière et en commandai une seconde alors que Dean m'observait, un sourire aux lèvres. Je haussai les sourcils.
- Qu'est-ce que t'as ?
- Je sais pourquoi tu as si peur de revenir.
- Je t'ai dit que je n'avais pas peur mais que je ne voulais pas revenir, rectifiai-je agacé.
- Tu as peur de la revoir, dit-il en m'ignorant.
Je plongeai mon regard dans le sien. Par la, il voulait dire elle, et voulait ainsi me prendre par les sentiments. Mais le pire est qu'il avait en quelques sortes raison, je n'avais pas envie de la revoir, non pas par méchanceté mais simplement parce que je ne voulais pas voir ce qu'elle était devenue, ça me faisait peur et je ne pourrai pas supporter de la voir avec un autre type.
- Le fait que tu ne répondes pas me prouves que j'ai raison.
- Arrête ton délire, tu veux ?
- Je n'invente rien, tu as peur de revoir Cayla.
La prononciation de son nom ait pour effet de me faire serrer ma bouteille en verre si fort qu'elle fissura. Et merde.
- Si tu réagis de cette manière en l'entente de son nom, j'ose pas imaginer ta réaction lorsque tu la reverras.
- Dean, je ne reviendrai pas.
- Écoute, tu ne vas pas continuer toute ta vie de cette façon, il faudra bien que tu retournes là où sont tes repères un jour ou l'autre. Tu ne pourras jamais rayer Chicago de ta vie, ni les personnes que tu as connu, comme moi, comme la bande, comme ton oncle, comme Cayla.
- J'en serai parfaitement capable, ne t'en fais pas pour ça.
J'avais cru devenir fou durant les premiers mois où j'avais définitivement quitté Chicago, ne plus voir Cayla, ne plus l'entendre, ne plus pouvoir la toucher et sans cesse, à chaque moment, l'imaginer dans les bras d'un autre. Ça avait été une cure radicale, intensive, une véritable torture. Mais maintenant que j'étais parvenu à me faire une raison ce n'était pas pour replonger si facilement.
- Très bien, j'en ferai part à ton oncle dans ce cas. Mais juste une simple question : depuis quand est-ce que tu n'es pas allé sur la tombe de ton frère ?
Je le fusillai du regard alors qu'il se leva et posa la monnaie sur la table.
- Une dernière chose, es-tu au courant que les bandes se sont reformées dans la ville ?
- C'est une blague ?
- En aucun cas, depuis que Kyle Hamilton est sorti de prison, tout reprend comme avant. C'est le nouveau boss de la ville.
Je faillis recracher la gorgée de bière que j'avais en bouche. Kyle Hamilton avait été, dans un temps désormais très lointain, l'une de mes connaissances les plus proches, mais nous nous étions perdue de vue dès son entrée en prison. En fait, les choses étaient bien plus compliquée de ça, j'avais bossé pour lui durant un long moment et lorsqu'il s'était fait arrêter, j'avais en quelques sortes pris sa place. Mais je ne pensais pas qu'il allait un jour ressortir de son trou à rat.
- Mais c'est moi le boss, dis-je indigné.
- Plus maintenant. Je te signale que tout le monde pense que tu es mort. Et heureusement, car ils auraient tous été déçu de voir que le grand Justin Bieber est devenu un simple vagabond doublé d'une poule mouillée en plus de ça.
Il posa une enveloppe sur la table.
- De la part de ton oncle.
Sans un mot de plus, il me tourna le dos et s'en alla. Et merde. J'ouvris l'enveloppe que Dean m'avait donné et vis un billet d'avion en direction de Chicago pour un aller simple. Et puis c'était quoi cette histoire de bande ? Je pensais que tout cela s'était terminé depuis bien longtemps maintenant ? Et de quel droit est-ce qu'il osait dire que je n'étais plus le boss ?
Je me mordis la lèvre. Et merde, je n'aurai jamais dû sortir de cet hôtel finalement. Encore une fois, tout ça était de la faute de mon oncle, à croire que toute sa vie, il voudra avoir une putain d'emprise sur moi. Je me levai alors et mis mon sac sur mon épaule. Mais s'il était au courant que Kyle était sortit de prison, il était normal qu'il veuille que je revienne.
Car les bandes qui s'étaient reformée et donc Dean m'avait parlé, étaient justement des bandes créer par moi, c'était bien avant que je ne rencontre Cayla. Mais je pensais en avoir terminé avec ça. Et si Kyle avait réellement une emprise sur tous ces cons, alors ça irait vraiment très mal pour la suite des choses.
- Fait chier, crachai-je. Je m'absente deux ans et ça part en couille, c'est quoi ce délire de nouveau boss ? Non, il n'y a qu'un boss et c'est moi. Merde, Chicago est ma ville ou pas ?
De toutes manières, à la minute où Dean m'avait vu, il avait dû savoir que je ne tiendrai pas sans le suivre. Que ça soit à cause de ce qu'il venait de me raconter ou à cause du souvenir de Cayla qui ne cesserait de me hanter ; il avait raison, je ne pourrai jamais échapper à mon passé.
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POINT DE VUE CAYLA
161 S Aberdeen St Chicago
08:50 am
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Je me garai tant bien que mal sur la place que mon moniteur m'avait indiqué et coupai le moteur. J'eus un rictus et me tournai vers l'homme qui se tenait sur le siège passager. Il avait le visage si pâle et il tremblait aussi, j'espérais vraiment qu'il ne vomisse pas ou même pire qu'il ne fasse pas de crise cardiaque, je n'avais pas envie de me retrouver en prison pour meurtre involontaire. Mais en attendant, il n'avait qu'à mieux expliquer lui aussi !
- Alors monsieur, j'ai mon permis ?
Il tourna son regard pétrifié vers moi et je regrettai immédiatement d'avoir posé cette question.
- A votre avis mademoiselle Greene ! Pensez-vous que j'ai la tête de quelqu'un qui se prépare à vous donnez votre permis ?!
- Eh bien...pour ma défense, j'ai respecté les règles pour dépasser une voiture.
- Et heureusement sinon on lui serait rentré dedans ! Ça suffit vous sortez de ma voiture ! Et vous pouvez rêver pour votre permis ! Vous êtes un danger ambulant !
- Mais je vous en prie monsieur, j'ai vraiment besoin d'avoir ce permis ! J'en peux plus de prendre les transports en communs, je crois qu'il y a un homme qui me fait de l'oeil dans le métro, chaque matin et puis prendre le taxi ça revient cher au bout d'un moment. Et de plus, lorsque j'ai Caitlin, c'est pas simple de se déplacer à pied avec la poussette. S'il vous plaît. Ayez pitié.
Il souffla et desserra le nœud de sa cravate. Je lui fis mon plus beau regard et il se décida enfin.
- Très bien, je vous laisse une dernière chance, je vous enverrai un convocation par courrier. Sur ce mademoiselle Greene.
Je soupirai et sortis de la voiture. C'était la troisième fois que je tombai sur ce type et c'était la troisième fois que je loupais ce maudit permis. Mais ce n'était pas ma faute, il me perturbait avec ses regards méchants et il ne cessait de crier, comment vouliez-vous vous concentrer si vous aviez quelqu'un à côté de vous qui ne cessez de vous hurler dans les oreilles ?
Je sortis de l'auto-école avec hâte. Il était presque neuf heures et je ne pouvais me permettre d'être en retard dans le restaurant où je travaillais, non seulement parce que le patron détestait cela mais aussi parce qu'il n'attendait qu'une erreur de ma part pour me virer. Ce n'était qu'un job d'été, avant que je ne reprenne ma deuxième année à l'université de Chicago mais j'avais déjà hâte de pouvoir m'en aller et quitter ce service horrible.
Pourtant je savais bien que je devais me trouver un autre boulot, après tout j'avais désormais quitté ma mère l'année dernière pour pouvoir m'installer dans un appartement non loin du campus, je ne vivais pas seule, mais je devais mettre un peu d'argent de côté pour maintenant mais aussi pour plus tard. Le prix d'une année à l'université coûtait une fortune, je devais bien commencer à économiser pour pouvoir être sûre de ne pas me retrouver avec des crédits sous le dos.
Je montai dans le métro et rencontrai le type qui ne cessait de me fixer comme chaque fois que je le voyais. Heureusement que nous n'étions pas seuls, il me faisait vraiment peur mais le pire est que lorsque j'en parlais aux personnes qui se trouvaient autour de moi, elles me prenaient surtout pour une folle.
J'arrivai devant le restaurant en courant, j'avais dix minutes de retard et mon patron ne perdrait pas de temps pour m'en faire la remarque. En y entrant, je tentais d'entrer dans les vestiaires sans me faire voir, mais je n'avais jamais eu de chance pour être discrète.
- Cayla, c'est à cette heure que tu arrives ?
Je levai les yeux au ciel.
- Désolée, j'étais à mon cours de conduite.
- Ouais, celui que tu as loupé plus deux fois de suite et je suis sûre que désormais c'est la troisième, n'est-ce pas ?
Je me mordis la lèvre, mais quel rabat-joie celui-ci.
- Je veux te voir en salle dans cinq minutes, allez, grouille-toi un peu !
- Oui. Pauvre crétin, marmonnai-je une fois qu'il fut parti.
- J'ai entendu.
Je grognai. C'était assez dur car avant, je n'avais jamais travaillé, comparé à Alena ou Jessie qui avaient commencé à bosser dès la dernière année du lycée. Mais à cette époque, j'avais Justin et il n'avait jamais voulu que je travaille, je dois avouer qu'il m'avait beaucoup trop chouchouté et ça avait joué en ma défaveur. Mais ça c'était avant.
- Cayla je te préviens que si tu ne remmènes pas tes fesses ici...
- Ça va j'arrive !
Je terminai de me préparer et quittai les vestiaires.
- Encore quelques jours et je dégage, dis-je avec joie en passant à côté de mon patron.
- Ouais, si je ne te dégages pas avant.
- Vous m'aimez trop pour ça. En fait, derrière vos airs de gros durs vous êtes juste une...
- Une quoi ?
- Une mauviette, lâchai-je.
Il grogna mais je ne me répondis pas, donc j'en conclus que j'avais raison. Je vins prendre les commandes des clients alors que Matt, l'un des serveurs ne put s'empêcher de me taquiner.
- Alors, on a eu son permis ?
- Je...
- Laisse-moi deviner ? T'es rentrée dans un poteau cette fois-ci ?
Je soupirai. Matt n'était même pas d'ici, il était seulement venu à Chicago pour ce travaille d'été, mais malgré sa manie de me chercher dès que je franchissais le sol de cet endroit que je détestais tant ; Matt était bien la seule personne que j'appréciai ici, mais cela n'empêchait pas le fait, que je sois ravie de devoir tous les quitter dans quelques temps.
Mon service durant trois heures. Heures durant lesquelles je scriptais ma montre autant que possible. Puis lorsque l'imbécile qui me servait de patron m'autorisa à à partir, je ne pris même pas la peine de me changer, bien trop impatiente de me retrouver loin de lui. Mon sac à l'épaule, je sortis par la porte arrière et eus un sourire en voyant la personne qui m'attendait.
- Je ne t'ai pas trop fait attendre, Warren ? m'enquis-je.
- Je viens d'arriver.
Je ne pouvais pas dire que Warren était mon meilleur ami, mais il vivait à l'appartement au-dessus de chez moi et il était devenu une personne assez importante pour moi. Je m'approchai de lui et posai mes lèvres sur sa joue, mais il prit ma tête entre ses mains et posa un baiser sur la commissure de mes lèvres.
- Alors ton permis ?
- Arrêtez avec ça, fis-je. Ça m'énerve ! Je suis sûr que ce prof est un escroc et qu'il prend un malin plaisir à me foutre des sales notes !
- Oui, tout est de sa faute, tu as raison. C'est à cause de lui qui tu ne parviens pas à savoir quand est-ce qu'il faut céder le passage.
Je lui donnai une tape sur l'épaule alors qu'il s'esclaffa.
- Allez viens, on se fait un resto.
Il passa son bras autour de mon cou. Depuis deux ans, depuis que lui et sa bande avaient quitté Chicago pour je ne sais quelle destination, j'avais retrouvé mon ancienne vie ; une vie calme ou plutôt normale. J'avais eu du mal à m'y faire, je l'avoue. J'avais surtout eu du mal à accepter le fait qu'il ne soit plus là avec moi et pour moi, sans lui, je ne m'étais pas sentis en sécurité durant un long moment.
Je secouai la tête. Il s'était passé beaucoup trop de temps pour que je puisse me permettre de repenser à tout cela ; ça n'avait pas été simple de mettre tous ses souvenirs dans le coin le plus profond de mon esprit, mais j'y étais parvenue et je n'étais pas prête à ce que cela refasse surface.
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Hey ! J'espère que ce chapitre vous aura plu. Il y a des nouvelles de votre Cayla que vous aimez tant ;)
-Qui est Caitlin dont elle parle?
-qui est Warren?
-Pensez vous que Justin va revenir a Chicago?
Ouais j'ai recommencé avec mes questions inutiles mais j'aimerai vraiment que vous y répondiez sa me permet de savoir vous appréciez l'histoire ;)
Un vote et un avis ne font pas de ma. Merci xoxo ❤️
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