Chapitre 15
Les amoureux campent rarement sur leurs positions : ils passent vite de l'inclination du cœur à l'inclinaison des corps...
- Daniel Confland
Il va falloir que vous m'expliquiez à quoi cela sert de venir chercher ce maudit sapin, sérieux, j'ai une plante à l'appart, elle aurait aussi été parfaite. Mais non, mademoiselle Cayla a voulu que l'on achète un sapin.
- On aurait pas pu acheter un sapin artificiel ?
Deux pairs d'yeux se tournèrent vers moi. Oui, deux car il a fallu que Ian décide de se rajouter, comme à son habitude.
- T'es dingue ou quoi ? Personne n'achète de sapin artificiel pour Noël !
- Exactement, dit Cayla. Et d'ailleurs c'est quelque chose de commercial ! Et il est hors de question que je donne de l'argent à ce système !
- Je te signale que ce sapin, c'est moi qui vais l'acheter, tout comme toutes ses stupides décorations que vous avez acheté et qui ne vont nous servir à rien ! Alors niveau opposition au système, t'as des progrès à faire !
Elle me tira la langue avant de retourner à ses occupations. Ian lui venait de disparaître. Eh merde, si je ne le retrouvais pas, il allait probablement mettre le feu à cet endroit sans grande difficulté. Je laissai donc la sale blondasse avec ses arbres inutiles et allai à la recherche du jumeau. Nous sommes en décembre et franchement, on ne peut pas dire que ce soit la meilleure période de ma vie. Non pas que je n'aime pas Noël, tout le monde aime Noël, mais depuis plusieurs années déjà, je n'ai jamais vraiment réussi à apprécié ce moment comme avant.
- Eh Justin ! Regarde !
Je levai la tête et vois sur le grand sapin, à l'entrée, Ian, escalader le tronc de l'arbre. C'est bien ce que je pensais, conneries sur conneries.
- Putain Ian, descend !
- Nan ! Je vais plutôt monter plus haut !
Je passai une main sur mon visage. Cayla arriva alors vers nous et je levai les yeux au ciel, comme-ci c'était le moment où elle devait débarquer elle.
- Oh non ! Mais qu'est-ce que tu attends pour aller le chercher !
Je haussai les sourcils.
- Pourquoi est-ce qu'il faudrait que ce soit moi ? Je ne l'ai pas mis là-haut moi ! Tu n'as qu'à y aller !
Elle lève les yeux au ciel et croise les mains.
- Ian descend bordel de merde ! À force, l'arbre va finir par...
Je n'eus pas le temps finir ma phrase que l'arbre se pencha et puis, au fur et mesure, bascula pour tomber finalement arrière, emportant Ian dans sa chute. C'est pas vrai, depuis aujourd'hui, on n'a pas pu entrer dans un magasin sans se faire remarquer, j'ai l'impression qu'il est pire que Cayla niveau radar à problème, car comparé à ma blonde, il ne les attire non, il va directement les chercher lui. Un vrai enfant.
Et au final, ça n'a pas manqué, on s'est fait virés, sans même avoir eu le temps d'acheter ce maudit sapin. D'un côté, c'est franchement tant mieux pour moi, je n'ai pas envie d'avoir des épines partout dans mon appartement.
Et puis, nous avons déposé Ian chez lui. Puis c'est tout. Cayla n'a pas ouvert la bouche du trajet, de même pour moi. Il faut dire que depuis cet après-midi, nous nous lançons des petits piques et je dois avouer que je ne suis pas vraiment tendre avec elle, mais elle me pousse à bout aussi, elle m'agace et je déteste lorsqu'elle devient aussi agaçante. Pourtant hier, c'était parfait, on a baisé et on s'est endormi ensemble, alors pourquoi faut-il qu'elle soit aussi chiante aujourd'hui ?
- Justin ?
- Quoi ?
- Euh... je ne sais pas, tu as l'air mal aujourd'hui ? Ça va ?
Je souffle.
- Pourquoi est-ce que je n'irai pas bien ?
- Je n'en sais rien, c'est à toi de me le dire.
- Eh bien, mise à part le fait que tu sois franchement chiante, je n'ai rien, rassure-toi.
La seconde d'après je me fous de paires de claques mentales. Merde mais pourquoi est-ce que je lui ai dit ça ? Elle ne me le mérite pas. Finalement, je crois bien que la personne agaçante aujourd'hui, c'est moi.
- C'est à cause de Jarred n'est-ce pas ?
Je pose mon regard sur elle.
- Quoi ?
- Eh bien, tu penses à lui. Il me l'avait dit, tu aimais bien le moi de décembre parce que vous vous retrouviez toujours ensembles, vous et votre famille.
- Ca n'a rien avoir avec mon frère. Laisse-le dans sa tombe tu veux !
Mes deux mains, se mirent à serrer le volant. Comme-ci j'avais besoin de parler de ça maintenant. Et puis, même-ci j'étais peut-être mal à cause de ça, en quoi cela la regarde ? Pourquoi faut-il qu'elle soit toujours obligée de fouiner dans ma vie ?
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Décembre 1997
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Sur un banc, en plein milieu d'une cour recouverte d'un manteau blanc, un petit garçon y était assis. Ça faisait bien une heure qu'il n'avait pas bougé de cette place. Il avait froid, pour se protéger de la neige, il n'avait qu'un simple manteau, un peu trop simple à vrai dire, mais il n'avait pas eu le temps de se préparer, on l'avait presque mis dehors tel un chien. On avait traité sa mère de salope, avant il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire, mais depuis qu'il était dans ce foyer, Justin avait appris un tas de choses.
En attendant, on avait insulté sa mère, pour la énième fois et cette fois-ci, il ne s'était pas contrôlé. Ce n'était pas une bagarre, il avait simplement donné un coup à son adversaire, un coup un peu trop fort qui avait fait en sorte que ce garçon tombe et se cogne la tête. Alors un responsable était arrivé et Justin fut accusé, évidemment, d'avoir provoquer tout ça. Voilà, comment est-ce qu'il se retrouvait ici.
C'est sûr que si Jarred avait été là, il ne lui serait pas arrivé ce genre de chose. Mais désormais Jarred se trouvait dans une famille d'accueil, c'était comme-ça, les frères et sœurs étaient souvent séparés pour ça. On ne lui avait rien dit, il n'avait pas compris pourquoi son frère était parti soudainement, lui qui avait promis de ne jamais partir. Justin joua avec ses mains, il faisait vraiment froid.
Alors une des portes qui menaient à l'intérieure s'ouvrit et une jeune femme accourue vers Julian, un gros manteau dans la main.
- Mais enfin Justin, qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-elle en le couvrant du manteau.
- Ben c'est Peter qui m'a dit de rester ici, parce que je n'ai pas été sage.
- Quoi ?! Bon, tu viens avec moi, je parlerai à Peter dès que je le verrai. Non mais j'hallucine !
Elle le prit dans ses bras et pénétra à l'intérieur du bâtiment. C'était un bâtiment ancien mais il avait été entièrement rénové. Pourtant, malgré l'effort fait, il était évident de voir qu'il n'y faisait pas bon vivre. Elle entra dans la chambre que le gamin partageait avec trois autres enfants, trois autres garçons horribles, débiles. Elle prit ses vêtements qui se trouvait dans son armoire et les lui tendit.
- Tu t'habilles, je t'entends dans le couloir, on ira voir si tu peux manger avant les autres.
- Non, après ils vont encore dire que je suis ton chouchou.
La jeune femme sourit et se baissa pour être à la hauteur du garçon, qui la fixait entre les mèches qui tombaient au-dessus des yeux. Comme elle était belle comme fille. Elle n'était pas comme les autres filles qu'il voyait ici, non, elle était grande, elle était jolie, gentille et elle ne se comportait pas comme un garçon, en plus, elle portait beaucoup de robes.
- Mais c'est vrai Justin. Tu es mon chouchou.
Elle lui caressa les cheveux avant de se lever et quitta la chambre. Justin se mordit la lèvre. Elle disait ça pour lui faire plaisir, parce qu'il était seul ici, personne ne l'aimait et il ne faisait pas grand chose pour se faire aimer. Les filles ne cessait de vouloir lui faire des bisous et ça le dégoûtait, et surtout, Jarred n'était plus là. C'était bien ça le pire.
Justin fini de s'habiller et sortit de sa chambre. C'est vrai qu'il avait faim mais maintenant qu'il pensait à son frère il aurait préféré rester couché et il ne voulait pas que les autres sachent qu'il ait eu un traitement de faveur. Mais la jeune femme qui s'occupait de lui n'était plus là. Il se dirigea alors seule vers la cantine mais tomba nez à nez avec deux garçons, plus grands que lui, du même âge de Jarred. Oh non, se dit Justin.
- Eh mais regardez qui est là ! C'est le petit Bieber. Ben alors Justin, tu n'es plus puni ?
Ils s'approchèrent de lui.
- Non... euh... Lea m'a dit que... que je pouvais rentrer.
- Lea, cette conne.
Il fronça les sourcils.
- C'est pas vrai, Léa n'est pas conne ! Elle est gentille et même que elle a dit que...
Il se stoppa dans ses paroles, il avait failli répéter ce qu'elle lui avait dit. Oh non, il ne voulait pas s'attirer des problèmes.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a dit ?
- Rien.
- Arrête de mentir et dis-nous ce qu'elle a dit !
Justin secoua la tête, l'un des garçons s'approcha de lui et voulu lui saisir le bras mais on le repoussa. Ce n'était pas Justin, mais quelqu'un d'autre, derrière lui, et plus grand aussi. Il se tourna alors et vis son frère. Oui, c'était vraiment Jarred ! Il était revenu ! Enfin ! Mais il ne semblait pas être content.
- Ne vous approchez pas de lui !
Ils n'étaient tous que des enfants. Ils n'en étaient pas encore au temps des règlements de compte alors il ne leur en fallait pas beaucoup pour leur faire peur. Alors ils ne se firent pas prier pour s'en aller, pour cette fois en tout cas. Jarred ce tourna alors vers son petit-frère et lui fit un sourire, auquel malheureusement, Justin ne répondit pas. Il voulut alors le prendre dans ses bras mais il le repoussa.
- Justin ?
- Pourquoi t'es parti ?
Jarred ouvrit la bouche mais ne sut quoi répondre.
- Pourquoi t'es parti ? Et sans moi en plus !
- Je n'avais pas le choix.
- C'est pas vrai tu mens !
Il saisit Justin par les épaules et le fixa sévèrement, pour qu'il redescende un peu.
- Si je suis parti sans toi c'est parce qu'on m'a obligé sinon je t'aurai emmené avec toi.
- Mais tu ne m'as même pas fait de lettres comme tu l'as dit, bouda-t-il en croisant les bras.
- Oui je sais, pardon. Mais c'est pour ça que je suis revenu, tu sais bien que je ne te laisserai pas.
Justin était content mais ne voulait pas le montrer, il préférait qu'il culpabilise un peu. Après tout, il est parti deux semaines quand même ! C'est plus que les classes vertes ! Et puis, tout devint flou... Jarred commença à disparaître peu à... peu malgré le fait qu'il lui... parlait et d'ailleurs, il n'entendait même plus ce qu'il disait...
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2015
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Je me réveillai en sursaut. Putain, mais c'était quoi ça ! C'était pas un rêve en tout cas, on ne peut pas rêver du passer avec autant de précisions !
- Justin !
Je tournai la tête et vis Cayla, me fixer avec inquiétude. J'étais sur le canapé, a télévision allumée. Oui, je me souvenais bien l'avoir répondu assez froidement lorsqu'elle m'avait proposé qu'on aille se coucher.
- Justin ça va ?
- Ca a l'air d'aller ? répondis-je en me levant.
Je la poussai légèrement pour qu'elle me laisse passer.
- Mais merde ! Tu le fais exprès là ? Tu veux me pousser à bout ou quoi ?
- Qu'est-ce que tu racontes ?
Elle croisa les bras.
- A ton avis ? Je commence à en avoir marre de ta putain de manie de changer d'humeur quand tu le souhaites !
- Mais si tu n'es pas contente, tu peux t'en aller, je ne te retiens pas.
Elle me foudroya du regard, mais elle avait raison, je tentai bel et bien de la pousser à bout. Pour quelle raison ? Je n'en sais rien. Et je me détestais pour ça. Elle prend un verre qui se trouvait sur la table et me le lança et Dieu merci j'avais de bons réflexes. Ça y est, ça recommence, elle recommençait une nouvelle crise.
- Espèce d'abruti ! Pauvre enfoiré !
Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle fait tomber la table basse et la retourne, oh non, elle va vouloir mettre mon appartement sans dessus dessous ! Elle se rapproche alors de la télévision, ok, elle n'a qu'à la brisé si elle le souhaite, c'est pas le plus important. Mais elle se baisse et prend ma Play.
- Cayla je te jure que si tu oses faire ça !
Je savais bien qu'elle oserait. Je n'eus pas le temps de l'arrêter qu'elle saisit ma Play et la jeta à terre, à plusieurs mettre de là. Mon cœur failli s'arrêter. J'accourus vers elle, oh Seigneur, ma Play ! elle était morte maintenant ! Irréparable ! Je me retournai vers la furie blonde qui m'observait d'un air presque innocent. Comment est-ce qu'elle avait osé ?!
- Je vais te faire la peau Cayla !
Elle tenta de s'échapper mais je la retins par la cheville et la fit tomber par terre pour l'attirer vers moi. Elle se débattit, mais je me mis à califourchon sur elle pour l'empêcher de bouger.
- Ca t'apprendra à me parler comme-ci je n'étais qu'une moins que rien !
- Oh et tu penses que c'est en foutant tout en l'air que tu vas me changer !
- Oui c'est vrai, pourquoi est-ce que je tente de te comprendre hein ? Tu n'es qu'une pauvre racaille qui ne semble avoir besoin de personne de toutes manières !
On s'affronte du regard durant de longues secondes. La tension est palpable, nous sommes tous les deux sur les nerfs, en partie à cause de moi, je dois bien l'avouer. Ses mains tremblent et sa poitrine monte et descend au fil de sa respiration, plus rapide. Elle est à bout et j'ai soudainement l'impression de revenir deux ans en arrière, lorsque je m'amusais à la pousser à bout, à voir jusqu'où elle parviendrait à me supporter.
Et puis, plus je la fixe et plus je remarque qu'en plus de sa colère, il y a aussi autre chose sous son regard. Cette fille pouvait se montrer encore plus complexe que moi. Ces jambes s'entourèrent autour de ma taille et son bassin vint se frotter à mon entre-jambes. Ses deux mains vinrent saisir le col de ma chemise et m'attira vers elle pour que nos lèvres se rencontre. Je crois bien que c'était le seul moyen d'évacuer notre colère étant donné que nous ne pouvions pas régler nos différents par la violence. Quoi que. Je doute que notre prochain échange soit très doux.
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01:00 am
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Sa tête était posé sur mon torse, son doigt traçait doucement les contours de mes abdos. Je ne sais même plus comment est-ce que nous avions réussi à nous retrouver sur ce lit. Nous étions passés du salon à l'escalier, de l'escalier à ici. Il faut bien l'avouer, nous sommes franchement trop fort. Et j'avais raison en pensant que nous avions besoin d'un peu de baise, la tension est rapidement descendue.
- Tu avais raison, dit-je en caressant ses cheveux.
- Raison sur quoi ?
- Je pense beaucoup trop à Jarred ces temps-ci. En fait c'est depuis que je suis revenu à Chicago.
Dès qu'il s'agissait de mon frère, je devenais un fragile. Pitoyable.
- Oui et je sais que tu te sens faible à propos de ça. Mais c'est normal, je veux dire, il va te falloir du temps avant de l'accepter.
- Qu'est-ce que tu en sais, tu n'as jamais perdu quelqu'un de ta famille.
Elle se redressa en fronçant les sourcils.
- Tu recommences à parler sans réfléchir.
- Ok, je suis allé trop loin, mais tu m'énerves à toujours vouloir avoir raison.
Elle se mit à califourchon sur moi et je pris un de ses seins en main que je me mis à presser doucement.
- Non mais oh ! T'as cru que j'étais une vache ou quoi ?
- Du calme, je suis juste stressé alors j'utilise ton nichon comme balle anti-stress.
- Ouais bien sur, c'est comme-ci je prenais ta queue pour...
- Qu'importe ce que tu veux faire avec, je t'en prie vas-y.
Elle leva les yeux au ciel en s'esclaffant. Puis ses lèvres vinrent rencontrer les miennes et on partagea un tendre baiser.
- Je suis désolée pour ta console.
- Je ne te pardonne pas.
Elle fit un moue enfantine et reprit notre baiser.
- Allez quoi, je t'en rachèterai une autre.
- M'en fous, c'est celle qui m'était importante, je n'en veux pas d'autre. Mais, il y a un moyen pour que tu te rattrape.
- Lequel ? s'enquit-elle.
- Tu me jures que tu vas accepter de le faire ?
- Promis !
J'eus un sourire, je pensais quand même qu'elle se méfierait un peu plus.
- Avec la bande, nous devons récupérer quelque chose d'important qui se trouve dans la salle des coffres forts d'une banque.
- Du fric.
- Non pas du tout. Mais cette fois-ci, nous sommes coincés. Pour y pénétrer sans être pris, il faut passer par le toit mais le problème est que l'accès qui relie le toit à la salle des coffres est bien trop étroit pour moi mais aussi pour les autres
- Ah, il vous faudrait quelqu'un de petit et de mince. Dommage que vous n'ayez pas de fille dans votre...
Elle se stoppa dans sa phrase, comprenant enfin où je voulais en venir.
- Tu peux toujours rêver !
- Tu as promis !
- Je pensais que tu me demanderais de te sucer moi !
- Ben on peut faire les deux.
Et c'est vrai quoi ! J'ai pas eu une journée facile alors j'aurai aussi besoin d'un peu de réconfort quand même ! Un bonne pipe ne me ferait pas de mal ! Mais je crois bien que pour ça aussi je pouvais toujours rêver. Pourtant, cette fois-ci, nous avions vraiment besoin d'elle, ce n'était pas seulement pour notre propre compte que je lui demandais de faire ça pour la bande,mais c'était aussi pour elle.
- Bon, t'es pas obligée de me sucer, tu peux juste utiliser ta main.
Pour toutes réponses, je reçus un oreiller en pleine gueule. Qu'est-ce que je foutais avec une sauvage pareille déjà ?
***************
Hello ! Je suis enfin de retour ! J'espère que ce chapitre vous aura plu. Je suis désolée pour le retard mais mon Telephone s'est cassé *bon j'avais un Samsung S3* donc la j'ai pris mon ancien mais boon. Je vous cache pas que comme mon anniversaire est mercredi ça m'arrange je pourrais en avoir un nouveau et un neuf 👍👍
Bref vous en avez Surement rien a faire mdrr.
-Justin qui pense a Jarred?
-La mission de Cayla?
-Que contient la clé usb (ils ne pourront la lire que quand ils auront le bon ordi)
#Love ❤️
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