CHAPITRE 19
Toutes les chansons ont une fin. Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ?
Qu'est-ce qui m'a prit ? Mais qu'est-ce qui a bien pu me passer par la tête pour que je réagisse de cette manière ? Ce n'était pas mon genre de tout déballer de cette façon, avec tant de rage, mais j'aurai beau dire ce que je voudrais, cela m'avait fait un bien fou. J'avais aimé pourvoir dire ce que j'avais sur le cœur depuis un bout de temps et je remarquai que je me sentais mille fois mieux qu'il y a une heure.
Je m'étais réfugié sur le toit, comme toujours. Je m'étais toujours rendu ici lorsque mon moral était au plus bas, j'étais seul, je pouvais mieux penser ici et je savais que peu de personne oserait venir me chercher, c'était la même chose lorsque j'étais petit, je pouvais rester des heures perchées sur la maison sans que les gens ne s'en rende compte. Malgré le fait que je me fasse ensuite punir ou autre, cette habitude ne m'avait jamais lassée. La fenêtre s'ouvrit et je vis Jarred y sortir pour venir me rejoindre.
-Si t'es venu pour me consoler, tu peux faire demi-tour et si t'es venu me faire la morale...tu peux aussi faire demi-tour.
-La ferme tu veux, dit-il simplement en s'asseyant près de moi.
Je me concentrai sur le paysage qui m'étais donné de voir, une banlieue très aisée, très calme où il ne se passait jamais rien, à croire qu'il y avait plusieurs enterrements chaque semaine. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'étais pas resté très longtemps de ce quartier.
-Tu te souviens lorsque nous étions petit, fit alors mon frère en fixant devant lui. À chaque fois que tu faisais la gueule tu montais toujours sur le toit, papa n'étant pas souvent là et maman ayant le vertige, ce sont les employés qui devaient venir te chercher. Mais tu ne leur faisais pas confiance alors c'est moi qui m'en chargeait, tout le temps.
-Je m'en souviens. Le jardinier avait toujours l'air d'être saoule, je me méfiais et je crois qu'il devait être myope.
Il eut un rire.
-C'est toi qui m'aidait pour tout, pour n'importe quoi et maintenant encore tu continues à vouloir me sauver la mise alors que c'est à peine si je le mérite...c'est à peine si je serai capable de faire la même chose pour toi.
-Arrête de dire ça, tu sais bien que si.
-Qu'est-ce que tu en sais ? rétorquai-je. Regarde-moi Jarred, je ne sais plus où j'en suis, j'ai l'impression que chaque jour qui passe marque un peu plus ma chute, je...comment veux-tu que je ne t'en veuilles pas ? Toi t'as l'air d'être le mec le plus heureux au monde, c'est pas juste !
Il ne répondit pas alors que je laissais échapper un gros soupir.
-Papa avait raison en fin de compte, je n'arriverai jamais à rien et...
-La ferme Justin.
Je détestais lorsqu'il prenait ce ton sévère avec moi, car j'étais obligé d'obéir, il fallait l'avouer, il était l'une des très rares personnes qui parvenaient à me maîtriser, peut-être même la seule.
-Je pensais que tu étais plus sûr de toi, après tout c'est toi le narcissique de la famille, me reprocha-t-il en me regardant.
-Seulement lorsque tu n'es pas là.
Il leva les yeux au ciel.
-Parce que tous tes malheurs sont dû à cause de moi, dit-il avec ironie.
-Faut croire.
-Tu n'as pas tord. D'un côté c'est un peu moi qui t'es fait devenir ainsi, comme tu l'as dit, je t'ai appris à voler, à tuer et tu t'es même retrouver derrière les barreaux. J'ai pas été le meilleur des grand-frère sur ce coup.
Je haussai les épaules.
-T'as quand même supporter pas mal de chose, ajoutai-je.
-Peut-être. Par contre je n'accepte pas le fait que tu te rabaisse à ce point, cesse de te voir comme un monstre Justin, il n'y a que toi qui te vois de cette façon.
-Ah ouais ? Arrête de te foutre de moi, répliquai-je en riant amèrement. Je...d'un côté je ne devrais pas m'en plaindre puisque je l'ai cherché, c'est de ma faute si je suis comme-ca et je crois que j'aime être comme-ca, j'aime être horrible.
Je me pris une violente frappe sur la tête de sa part.
-Le toit est haut, tu peux sauter si tu veux, lâcha-t-il sérieusement.
-Ahaha, très drôle, t'es nul pour le blague Jarred.
-Sérieusement, il va falloir que t'arrête de te cacher derrière ce masque de mec associable et sombre alors que tu ne l'es pas. Je sais que tu es brisé, on l'est tous mais...
-Mais rien du tout, le coupai-je.
-Mais je pense par exemple que Cayla...
-Je t'arrête tout de suite, le coupai-je une nouvelle fois. Si tu veux me faire le discours de la jeune fille qui vient au secours du mec perdu tu peux économiser ta salive.
Ce fut à son tour de soupirer.
-Tu tiens tellement à cette fille que tu en viens à la détester, et c'est de même pour elle. À force cette haine va se transformer en amour sans que tu ne t'en rende compte.
-Jarred, grognai-je. Qu'est-ce que ça peut te foutre que je sois amoureux de cette fille ou pas ?
-Attend, tu es amoureux ?
-Non ! Non ! Je ne l'aime pas bon sang ! Et mêle-toi de tes affaires pour une fois !
Il s'esclaffa et me donna un petit coup sur l'épaule.
-D'accord, je ne m'occuperais plus de cette affaire, mais c'est tellement évident d'un côté ! Cette fille est dingue de toi à un tel point que j'en ai de la peine pour elle !
-Et pourquoi ? m'enquis-je.
Il redevint soudainement sérieux et posa son regard sur moi.
-Justin, s'il y a un bien un domaine où tu es doué c'est de briser les rêves et le cœur de fille en un rien de temps et Cayla va aussi y passer.
-Ouais...peut-être...mais je doute qu'elle ressente quelque chose pour moi mise à part de l'attirance physique. Et si jamais c'est vrai...
-Bien sur que si c'est vrai, me coupa-t-il en riant. En fait mec, tu t'attendais à quoi ?
-...vas te faire voir.
Il rit une dernière fois avant qu'un silence de s'installa, par contre cela m'étonne qu'il hausse pas la voix, qu'il ne me fasse pas de reproches alors que je ne m'étais pas gêné pour lui déballer tout ce que j'avais sous le cœur en pleine gueule.
-Donc, tu ne m'en veux pas pour tout ce que je t'ai dit ?
-Bien sur que non, ça prouve que tu es jaloux de moi, il n'y rien de plus beau pour moi, répondit-il. Et puis il était temps que tu exploses, tu étais arrivé dans tes derniers retranchements, c'était soit ça soit tu nous tuer dans cette pièce. C'est souvent bien d'évacuer ce que l'on ressent, et tu devrais le faire plus souvent.
-Mais j'ai quand même...
-Justin tu es mon frère, je suis obligé de te supporter malgré le fait que j'ai souvent envie de t'étrangler de mes propres mains. Tu as tes défauts, je les acceptes, alors fais-en de même pour moi. Tu n'es pas un raté, tu es juste un idiot. C'est différent.
J'hochai la tête.
-Bien, maintenant que tu sais que tout le monde t'aime sauf toi-même, tu peux descendre, on doit partir à la recherche de la nana.
Il descendit en premier et alors que je voulus le suivre, le petit visage de Cayla m'apparut, mais qu'est-ce qu'elle foutait là ? Ne me dites pas qu'ils allaient passer chacun leur tour pour me parler parce qu'alors ça serait vraiment pathétique !
-Attend, j'arrive, dit-elle en montant.
-Cayla tu vas tomber, reste en bas.
-Non !
Elle monta difficilement, à quatre patte, les yeux fermés, faisant tout pour garder la tête haute. Je l'entendais pousser des petits gémissement signes de sa peur. Elle était vraiment irrécupérable. Je lui saisis la main et la tirai jusqu'à moi.
-Tu peux ouvrir les yeux.
Elle ouvrit les paupière et regarda en bas avant d'hurler et de se cacher les yeux avec ses petites mains.
-Franchement, il n'y a que toi pour te trouver dans des endroits pareils, me reprocha-t-elle. Tu aurais pu juste aller dans ta chambre tu sais !
-Donc, tu es venue ici juste pour me faire des reproches ?
-Non, mais...mais je suis stressée alors je dis ce qui me vient c'est tout ! se défendit-elle. Justin tu n'es qu'un idiot.
-Jarred me l'a déjà dit, autre chose ?
-Oui ! Tu es un idiot d'avoir cru que je...
Le fait de ne pas voir ses yeux m'agaçait fortement. Je lui saisis alors les mains et les retirer malgré ses tentatives de défense.
-Arrête, j'ai le vertige, je ne supporte...
-Alors pas pourquoi tu es monté ?
-Pour toi abrutis ! C'est juste pour te montrer ce que je peux faire pour toi, c'est pas grand chose je sais mais...
Elle ne termina pas sa phrase et se mordit la lèvre. J'avais toujours aimé lorsqu'elle faisait ce petit geste, elle ne s'en rendait jamais compte mais c'était comme un appel au plaisir. Je mis deux doigts sur son menton et la forçai à ma regarder.
-Tu es un idiot de penser que je me moque de toi alors que c'est complètement faux, reprit-elle. Tu sais bien que je tiens à toi malgré tout, tu es la seule personne en qui j'ai confiance Justin.
-Alors pourquoi tu as appelé mon frère hier ? questionnai-je toujours les yeux dans les siens.
-Parce que tu m'avais traité de traîné moins d'une heure avant, tu penses réellement que j'avais envie de te parler après ça ?
Elle marquait un point, j'étais véritablement un idiot de première.
-Tu sais pourtant que je ne pensais pas ces mots, tu es loin d'être ce genre de personne.
-Je sais, mais tu dis beaucoup de chose que tu ne penses pas Justin, confia-t-elle. Et pourtant...pourtant je te pardonnerai toujours, en tout cas cette fois-ci si. Bref, si j'ai aussi appelé ton frère c'est parce que je savais que tu serais avec lui, d'un coté c'est comme-ci je te parlais à toi indirectement. Justin tu sais parfaitement que je n'aurai jamais osé appeler ton frère si tu n'aurais pas été avec lui.
De mes deux doigts, je lui caressai les quelques mèches folles de ses cheveux avant de descendre vers sa joue, ses mots me rassurèrent car d'un côté la vraie cause du pétage de plombs que j'avais eu était dû au fait qu'elle semblait être beaucoup trop proche de Jarred. Je ne l'avais pas digéré. Il pouvait me prendre ce qu'il voulait, mais il n'avait pas le droit de toucher à ma blonde, j'avais tout supporter mais cela avait la goutte.
-Tu as raison, je n'aurai pas dû réagir aussi excessivement et te traiter de tous les noms.
Elle m'offrit son plus beau sourire.
-Ne t'en fais pas Jay, c'est déjà oublié.
J'haussai les sourcils.
-Ben quoi, ce sont tes amis qui m'ont dit que tu préférais lorsque l'on t'appelle Jay, se défendit-elle. Viens, on descend, je ne supporte pas la hauteur.
Elle voulut descendre la rive du toit mais fit un faux mouvement et glissa jusqu'à la gouttière. Je savais bien qu'elle finirait par tomber, déjà qu'il était impossible qu'elle puisse garder l'équilibre sur la terre ferme alors le fait qu'elle se casse la gueule sur un toit ne m'étonnait pas vraiment. Je n'avais jamais vu une personne aussi maladroite qu'elle, et pour ne rien arranger elle ne cessait d'hurler comme une idiote.
-T'es fier de toi j'espère ! Gueula-t-elle.
-Parce que ça va être ma faute maintenant ?
-Oui ! C'est toit qui es venu sur ce foutu toit en premier, rien de cela ne serait arrivé sinon !
-C'est pas ma faute si t'as deux pieds gauche ma jolie.
-Je ne suis plus ta jolie Justin, me rappela-t-elle. Maintenant viens me chercher.
Je me laissai lentement glisser jusqu'à elle et lui pris les bras. Les yeux fermés, elle s'accrocha fortement à moi. Tomber sur ce toit m'étais déjà arrivé plusieurs fois, petit c'est Jarred qui venait me chercher et puis j'avais appris à me démerder seul. Je passai la fenêtre qui menait au couloir principal et déposa Cayla à terre.
-La prochaine fois tu te débrouilleras seule, la prévins-je.
-La prochaine fois je ne monte plus sur ce toit, point.
Elle recula mais pas suffisamment pour que nos corps se touchent encore. D'ailleurs elle continuait à tenir fortement mon haut. Depuis combien de jour rêvais-je de la prendre dans mes bras ? J'aimais lorsque ses petits bras faisaient le tour de ma taille, que mon visage se nichait dans son cou pour pouvoir sentir son parfum. J'adorai ça et ça me manquait horriblement. Je posai mes mains sur sa taille et descendis doucement vers ses hanches. Je voulais simplement l'avoir pour moi, juste quelques instants mais ce fut de très courte durée puisse que Dean monta dans le couloir.
-On a retrouvé la trace de ton amie, dit-il en nous faisant un signe de la tête.
Je levai les yeux au ciel alors que Cayla me quitter pour descendre l'escalier en courant. Je me retins de grogner, décidément, je détestais cette Alena, comme-ci c'était le moment, ils n'auraient pas pu attendre quelques minutes en plus avant de retrouver cette idiote ? Je la suivis sur la terrasse où tous les regards se posèrent sur moi.
-Pas la peine de me regarder avec cet air de pitié, crachai-je frustré.
-Tu devrais te mettre au yoga, ça marche bien, proposa Keven.
-Ou même te convertir au bouddhisme, ou un truc du genre, rajouta Alan. Parce que là t'as quand même un sacré problème mec.
-Je vous en merde. Et je peux savoir où se trouve cette fille ?
-Dans le Winsconsin, répondit Dean. On a analysé les visages de deux mecs sur les vidéos surveillance qui entouraient le parking et il faut croire qu'ils travaillent pour un certains Kendrick. Tu le connais ?
Kendrick. C'est pas vrai, j'aurai dû le tuer lorsque j'en avais eu l'occasion. Il était évident qu'il avait voulu se venger après ce que je lui avais fait subir, mais les hommes qui devaient être aussi débiles que leur patron s'étaient trompés de personnes. Franchement bravo ! Mais maintenant j'étais obligé de m'en mêler. Il fallait que je me débarrasse de lui une bonne fois pour toute. Par contre il allait falloir qu'ils cessent tous de vouloir s'en prendre à Cayla pour m'atteindre, c'était donc si évident que je tenais à elle temps que ça ?
-Bien alors qu'est-ce que l'on attend pour y aller ?
-Ah parce que tu t'es enfin décidé à te bouger ? fit Jarred faussement étonné.
-Ouais mais pas pour l'autre insignifiante, j'ai mes raisons.
-Dans ce cas, on y va, ordonna-t-il.
Ils sortirent de la pièce, suivit par Cayla mais je retins celle-ci par le bras. Elle commençait à prendre goût au danger, mais c'était bien trop risqué pour que je me permette de la laisser nous accompagner. Elle avait déjà trop vu comme ca, et je ne tenais pas à ce qu'il lui arrive encore quelque chose par ma faute.
-Cayla tu restes ici.
-Quoi ? Non ! Hors de question.
-Ce n'est pas la peine de discuter, tranchai-je. C'est trop dangereux, alors tu reste là et tu nous laisses faire ça.
Elle fronça les yeux et je pus voir la colère monter dans son regard, elle se libéra violemment de mon emprise.
-C'est ma meilleure amie ! Tu auras beau dire ce que tu veux, je viens !
-Et lorsque tu y seras qu'est-ce que tu vas y faire dis-moi ? À quoi vas-tu servir là-bas ?
Elle ne répondit pas et détourna le regard.
-Si jamais u viens il pourra t'arriver quelque chose de grave...
-Je m'en moque.
-Écoute, tu as déjà de la chance que ces mecs ce soient trompés de personnes ! Qu'est-ce que tu veux merde ? S'ils voient ton vrai visage à tous les coups ils s'en reprendront à toi et ils ne te louperont pas la prochaine fois !
-Mais temps que tu...
-Temps que je quoi ! Cayla, je te rappelle que tu as dix-sept ans et j'en ai désormais vingt-trois, ce n'est peut-être rien pour toi, mais pour mes ennemis ça sera une aubaine pour me couler, il ferait tout et n'importe quoi pour retourner cette situation contre moi et contre toi !
-Je m'en moque des répercutions que ça peut avoir !
Elle ne voulait pas comprendre, j'avais oublié qu'elle était aussi têtue que moi. Je la pris par les épaules pour la maîtriser et plongeai mon regard dans le sien.
-Tu ne comprends pas que je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose ? Je préfère voir ton amie dans cette merde plutôt que toi Cayla, c'est peut-être cruel mais c'est comme ca.
-Donc...donc si elle mourait à ma place...ça serait une bonne chose pour toi ?
J'hochai la tête.
-Mais comment peux-tu dire ça, c'est mon amie ! Pourquoi tu...
-Parce que si jamais je devais te perdre j'en deviendrais fou ! lâchai-je brutalement.
Je sentis ses muscles se relâcher et son visage abasourdie montrait la surprise qu'elle avait à entendre mes mots, moi-même en étais surpris. Je suis sûr qu'elle l'avait cherché, en fait c'était juste ça qu'elle voulait entendre. Je ne voulais pas la perdre, elle était trop importante à mes yeux, je doute que s'il lui arrivait un malheur je parvienne à me passer d'elle, alors qu'elle cesse ses bêtises et qu'elle m'écoute. Elle ferma les yeux un instant et prit un profonde inspiration.
-D'accord mais...mais tu me la remmène s'il te plaît, supplia-t-elle.
-Je te le promet.
Promesse en l'air car je ne savais même pas si elle était encore vivante à cette heure-ci. Je voulus lui tourner le dos mais elle me retins par la main qu'elle remmena à elle.
-Et tu fais attention à toi.
-Tu me connais.
-Oui et c'est pour cette raison que je dis ça, souviens-toi que moi aussi je ne m'en remettrai pas s'il t'arrivait malheur.
Je lui souris et posa un baiser sur le sommet de son front.
[POINT DE VUE CAYLA]
Tour à tour ils étaient tous partis, avant que Justin ne monte dans sa voiture, il m'avait agressé un simple clin d'œil auquel je n'étais pas parvenue répondre. Mais il avait eu raison de m'interdire de venir, je leur serai inutile, même pire, je serai un vrai fardeau pour eux. Ils étaient comptants, ils parviendraient à me la remmener, vivante j'espère, mais ils me la remmèneraient. Mais qu'est-ce que je ferai durant ce temps qui me paraîtrait comme une éternité ? Je me retournai alors et hurlai de peur en voyant l'un des jumeaux se tenir devant moi.
-Ne me refais plus des peurs comme ça ! m'exclamai-je la main sur ma poitrine.
-Désolé, je pensais que tu m'avais remarqué. Bon, on fait quoi ?
-Comment ça on fait quoi ? T'es pas censé être avec les autres toi ?
-Non, Justin m'a dit de rester avec toi pour ne pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, il paraît que t'es un aimant à emmerdes.
Je levai les yeux au ciel.
-Je n'ai pas besoin que l'on me surveille. Et je ne suis dans la merde que lorsqu'il est dans les parages, c'est de sa faute à lui.
-Mais il te sauve sans cesse, répliqua-t-il.
-Ouais je sais.
-Avoues que tu adores ça n'est pas, dit-il tout sourire. Tu aimes lorsqu'il vient à ta rescousse comme un super-héro, tu te sens en sécurité et aimée n'est-ce pas ?
J'avais toujours cru qu'il n'y avait que Justin qui avait ce sens aiguisé de lire en moi comme un livre ouvert mais il fallait croire que toute sa bande en était aussi capable. Il était vraiment temps que je change ce trait de ma personnalité.
-Peut-être mais ça ne change rien au fait que je suis toujours dans des situations bizarres à cause lui.
-Nous aussi, mais c'est cool. Grâce à lui nous avons des des vies bien plus intéressantes.
L'on se dirigea vers sa voiture et monta à l'intérieure.
-Au fait toi c'est Grey ou Ian ?
-Grey évidemment.
-Ok, je retiens, toi c'est Grey.
-Non Ian moi c'est Ian.
-Tu viens de me dire que tu étais Grey !
-Ben oui, dit-il d'un naturel déconcertant. T'es vraiment stressée.
-Mais c'est toi qui...oh puis merde je vais t'appeler le jumeau.
Il eut un rire que je qualifierais de plus qu'adorable. Je posai mon attention sur le paysage, d'un air pensif. Pourvu que tout aille bien pour eux...pour elle.
[Rebecca's apartment
04:30 pm]
-C'est qui elle ?
Ce fut la seule réaction que j'eus lorsque je vis cette fille, brune assise sur un tabouret de la cuisine, mangeant MES Chips Ahoy.
-Nate ! hurlai-je.
Celui-ci sortit de sa chambre en courant. À son arrivée je lui lançai un regard meurtrier.
-Oh Cayla, t'es déjà là ! Oh salut Ian !
Ian lui fit un bref salut mais était trop occupé à observer la scène qui se passait.
-C'est qui cette fille ? Demandai-je alors celle-ci se faisait discrète.
-Elle s'appelle Sandra, Sandra voici ma sœur Cayla.
-Enchanté Cayla !
-Ouais, qu'est-ce que tu fais ici au fait ?
-C'est moi qui l'ai invité, on a prévu de sortir aujourd'hui, répondit Nate déjà agacé.
-Tu sors et tu ne me le dis pas ?
Il me regarda en arquant un sourcils.
-D'habitude tu t'en fous, se justifia-t-il.
-Et sinon tu viens d'où Sandra ? T'as quel âge au fait ? T'as déjà touché à la drogue ? Tu fumes ? Ouais ça se voit que tu fumes lorsqu'on regarde tes doigts.
-Voila pourquoi je voulais éviter cette rencontre, murmura Nate en passant une main sur son visage. Bref ça ne te regarde en rien, alors arrête ça. Sandra viens.
Elle me sourit gentiment et suivit Nate qui sortit de l'appartement en claquant la porte. Elle était bizarre cette fille et depuis quand est-ce qu'il côtoyait des filles lui d'abord ? Et pourquoi est-ce qu'il ne m'en parlait pas ? On se disait toujours tout lui et moi. Bon c'est vrai que c'est dernier temps je ne lui parlais pas non plus et puis je ne l'avais pas mis au courant de ma relation avec Justin, même s'il le savait déjà.
-T'es jalouse parce que ton frère sort avec une fille ? Il fallait bien que ça arrive tu ne penses pas, dit Ian en riant.
-Non je ne suis pas jalouse, je la trouve simplement louche, c'est tout.
-C'est ça ouais.
-En plus elle a touchait à mes Chips Ahoy, non mais elle se prend pour qui ! Personnes ne touchent à mes biscuits !
-Sinon, à part pour faire cette petite crise pourquoi tu nous as remmené ici ?
-Je ne sais pas, répondis-je. Parce que je voulais rentrer.
Il me regarda avec de gros yeux.
-Écoute blondinette, je suis hyper-actif, j'ai besoin de bouger alors je ne vais pas rester à tourner en rond dans cet appart trop petit.
-Alors où veux-tu qu'on aille ?
-Viens avec moi, je vais te faire rêver beauté.
Il ne me laissa pas le temps de répliquer qu'il me prit parle bras et m'obligea à sortir de l'appartement. Mais je le sentais mal, pour moi, il était aussi dingue que Justin, alors je m'attendais à tout et n'importe quoi.
[Brookfield zoo
Chicago
05:00 pm]
-Un zoo ? C'est ça ton endroit supra génial ? Un zoo ?
-Tu connais un autre endroit meilleur au monde toi ?
-Oui ! Les pâtisseries,les confiseries, les chocolateries ! Bref tout ce qui se mangent et qui est sucré !
-T'en fais pas, dès que j'ai vu tes cuisses, j'ai tout de suite su que tu aimais ça, les trucs sucrés.
J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit, j'étais choquée de la façon dont il m'avait balancé ça à la figure. On n'avait encore jamais critiqué mon poids avant aujourd'hui.
-Attend, t'insinue quoi là ?
-Rien du tout blondinette. Oh regarde des babouins !
C'est vrai qu'il était hyper-actif, depuis, il n'avait pas cessé de bouger, même lorsqu'il conduit il est obligé de bouger sans cesse. Moi qui avait l'habitude de prendre mon temps, j'allai devoir supporter ce phénomène durant plusieurs heures. Mais d'un autre côté, c'était une bonne chose, il était l'un des meilleurs amis de Justin, alors je pourrai en savoir plus sur lui, enfin, s'il acceptait de bien vouloir me dire ce qu'il savait.
-Dis-moi Ian, depuis quand est-ce que tu connais Justin ?
-Depuis que je suis entré au foyer lorsque j'avais dix ans avec mon frère, répondit-il absorbé par le figures que faisaient les primates.
-Dans un foyer ?
-Ben oui, à la disparition de ses parents lui et Jarred ont été recueillis pas un foyer, enfin...c'est plus compliqué que ça mais tu ferais mieux de leur demander, je doute que j'ai le droit de parler de ça.
-Mais pourquoi sont-ils allés là-bas? m'enquis-je. Ils ont leur oncle non ?
-Ouais mais comme je te le dis, c'est compliqué.
-D'accord, mais...comment ça se passait dans ce foyer ?
-Tu veux réellement le savoir ? De toutes manières je ne peux pas tout te raconter en détails mais c'est sûrement l'endroit le plus horrible qui puisse exister dans cette ville. Si tu savais toutes les merdes qu'on a dû endurer pour survivre et surtout pour pouvoir sortir de là.
Il serait les barreaux des barrières fortement, alors je me dis qu'il serait mieux que je n'en parle pas, je ne voulais pas lui rappeler de mauvais souvenirs. Je demanderai à Jarred, lui saura me raconter ce qu'il en était.
-Désolée si je t'ai fait pensé à des choses que tu préfères oublier.
-Rassure-toi blondinette, c'est rien, mais tu as raison, n'en parlons plus. Oh viens on va voir les phoques ! s'exclama-t-il en prenant la main.
Au moins je n'avais pas plombé l'ambiance, c'était déjà une bonne chose. Et moi qui avait toujours cru que Justin avait eu une vie trop facile, me rendez compte au fil du temps qu'il n'en était rien. De plus, après la scène qu'il nous avait faite cet après-midi, je me disais qu'il avait plus mal que je ne le pensais, plus que jamais il avait besoin d'aide, il avait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer et qu'il le veuille ou non, je ferai tout pour l'aider !
-Je comprend d'où viens l'expression, tu ressembles à un phoque, commenta Ian. Mais regarde comme il est moche !
Je secouai la tête de gauche à droite.
-Et j'ai faim, râla-t-il.
Il se tourna alors vers une petite fille qui se trouvait à côté de lui et lui dit de tourner la tête et pendant qu'elle exécutait cette action, il en profita pour lui voler sa glace. J'en étais ébahie, je pensais que ça n'arrivait que dans les films ce genre de chose.
-Mais qu'est-ce qui va pas chez toi ! Rends-lui sa glace !
-Euh...non, je l'ai léché, je vais pas le lui donner, c'est dégueulasse.
-Elle l'avait aussi léché !
-Mais c'est différent, se défendit-il. Elle n'est qu'une gamine, elle est encore pure. Bon, tu viens on va voir les ours blanc.
Je me sentis tellement coupable que je ne pus m'empêcher de racheter une autre glace à cette pauvre gamine. Elle me gratifia d'un magnifique sourire et d'un merci mal à droit mais adorable.
-Donc, tu préfère lui acheter une glace à elle mais pas à moi !
-T'es pire que Justin je te jure, soupirais-je
-Pour moi c'est un beau compliment.
-Tu as l'air de vraiment tenir à lui,remarquai-je.
-Ben, il nous a sauvé la mise à moi et à mon frère et il a toujours été notre repère, alors oui, on tient à lui et on le respecte aussi. Tu sais lorsque Justin se sentira près à se confier à toi tu verras qu'en fait il n'est pas si horrible que ça, souvent il est même beaucoup trop gentil.
Lorsqu'il parlait de lui, je pouvais voir l'admiration qu'il lui portait. En plus de le considérer comme un repère il le considérait aussi comme un grand-frère, et c'était un peu ce que toute la bande ressentait vis à vis de Justin. Ils étaient les seuls à réellement le connaître. En pensant à lui, des frissons envahirent mon corps ; j'avais peur, très peur qu'il lui arrive quelque chose de grave.
[POINT DE VUE JUSTIN]
-Non mais je rêve ! Cet enfoiré m'a tiré dessus !
Alan s'occupait de lui pendant que je tentais de retirer la balle coincée dans mon épaule, heureusement ce n'était que superficielle mais quand même !
-Putain, en plus je venais de l'acheter cette veste !
-On t'avais dit de prendre une protection mais t'as voulu jouer à ton super héro, c'est bien fait pour toi.
Je vous jure que Cayla avait vraiment intérêt à me remercier pour ce que j'étais entrain de faire en ce moment même pour elle. Et puis cette Alena qui était presque introuvable ! À coups sûrs Kendrick l'avait emmené avec lui ! Dès que je mettrai la main sur ce mec, je le saignerai comme il le mérite.
[POINT DE VUE CAYLA
02:30 am]
-Allez blondinette cours !
-Mais je fais ce que je peux !
-Vite si tu ne veux pas passer ta nuit derrière les barreaux !
-Ca ne sera pas une première !
Que se passait-il ? Nous étions entrain de tenter d'échapper à la sécurité du zoo où Ian avait insisté pour revenir. Il m'avait affirmé qu'il n'y aurait pas de danger, qu'il avait l'habitude de faire ce genre chose et pourtant voilà que je me retrouvais une nouvelle fois en fuir ! Ça en devenait une manie chez moi !
-Dépêche-toi, la voiture n'est plus très loin !
-C'est facile à dire ! Je te signale que je cours pieds-nu alors tu te la fermes !
Pour être plus à l'aise dans cette course, j'avais dû retirer mes talons, j'avais déjà du mal à marcher avec, je me voyais mal courir en plus de ça. C'est Ian qui m'avait dit les enlever, je n'avais pas vraiment compris pourquoi et puis, il m'a dit de courir si je voulais que mon casier judiciaire reste vierge. Après être sorti du zoo, nous étions allés nous balader, puis il m'avait emmené manger dans un restaurant qu'il connaissait bien, on y était resté durant des heures. Jusqu'à ce qu'une de ces idées farfelues ne lui traversent l'esprit et qu'il ne décide de vouloir aller emprunter un ourson. Mais évidement par emprunter, j'aurai dû comprendre voler.
Alors voilà comment est-ce que l'on se retrouvait dans cette situation délirante. Elle tenait la deuxième place des choses les plus bizarres qui me soient arrivées derrière ma balade dans le Colorado avec Justin. Je montai dans la voiture de Ian et je n'eus même pas le temps de fermer la portière, qu'il avait déjà démarrer. Je fis basculer le siège pour qu'il soit couché et tentait de reprendre mon souffle.
-Malgré tout tu te débrouilles bien en course, me complimenta-t-il.
-Le fait d'avoir des flics qui te collent au cul à deux heures du matin est une source de motivation.
-Tu m'étonnes ! s'esclaffa-t-il.
-Et ça te fait rire !
-Ben oui, c'est pas tous les jours qu'on l'occasion de pouvoir voler un ourson !
-Tu ne l'as même pas voler !
-Parce que je n'avais plus de temps, répliqua-t-il. La prochaine fois je vais essayer de piquer un bébé tigre.
-C'est ça ouais.
Il leur manquait à tous un grain dans cette bande mais je n'étais pas dupe,je savais bien que Justin lui avait dit de m'occuper comme il pouvait pour ne pas que je m'inquiète et il avait raison car je n'avais que très peu penser à Alena aujourd'hui. Mais je restais tout de même perplexe et me demandais s'ils comptaient revenir un jour ou pas.
-Où est-ce qu'on va ? demandai-je.
-Chez l'oncle de Justin.
-Ils sont rentrés ?
Je m'étais redressée d'un bon et lui lançai un regard interrogateur.
-Oui mais je n voulais pas te le dire tout de suite pour ne pas t'inquiéter mais aussi parce que j'avais besoin de toi pour voler cette ourson, même-ci ça n'a servit à rien.
-On s'en moque de savoir pourquoi, rétorquai-je. Allez, roule !
Les battements de mon cœur se firent plus rapide, maintenant j'espérai juste qu'elle soit revenue en bonne état, je n'osais pas lui demander comme était-elle car je ne voulais pas avoir de réponse négative. Alors en fermant les yeux, je serai les mains l'une contre l'autre et priais pour ne pas avoir de mauvaise surprise, je ne m'en remettrai pas, mais il n'y avait pas que moi, ça famille, ainsi que ses amis, qu'est-ce que je dirai à Jessie si jamais elle venait à...je secouai la tête, il ne fallait pas avoir des idées négatives.
Ian avait une façon de rouler qui me rappelait fortement celle de Justin, il ne semblait pas avoir conscience qu'il n'était pas seule sur cette route, mais à cet instant ce n'est pas ça qui me dérangeait réellement, au contraire, plus il accélérait moins de temps je perdrais. Il me rassurait, me disant que tout irait bien mais je ne l'écoutais pas, j'avais maintenant l'habitude qu'à chaque fois que j'ose penser que tout ira bien, il se passe le contraire et tout va de travers. Alors pas cette fois-ci.
Lorsqu'on arriva chez l'oncle de Justin, la demeure semblait être vide. Je me mordis la lèvre inférieure, à un tel point que j'eus l'impression que j'allais l'ouvrir. Des pas se firent alors entendre, et je vis Justin, sortir d'une des pièces. Le quart de seconde qui s'écroula fut pour moi comme une éternité, il ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit, ses yeux voguant entre moi et Ian qui se tenait en retrait.
-Où est-ce qu'elle est ?
Il sembla déçu. Il avait raison. À cet instant je me moquai royalement de sa personne, je voulais voir Alena, c'était la seule chose qui m'intéressait. Il me fit alors un vague signe de la tête pour m'indiquer la pièce d'où il venait de sortir ; et sans perdre un instant, je pénétrai dans la pièce. Elle était debout, près de la fenêtre qui donnait vue sur le jardin, en m'entendant, elle se retourna vers moi. J'aurai peut-être pu tomber par terre car mes jambes ne cessaient de trembler.
-Cayla, dit-elle doucement avant de se précipiter dans mes bras.
Les larmes me montèrent aux yeux et un sourire béa vint se poser sur mes lèvres.
-Al', t'as pas idée de la peur que j'ai eu. J'ai cru que...
Elle se libéra de mon emprise, prit mon visage entre ses mains et me sourit. Je remarquai alors le pansement qu'elle avait sur le haut de son front ainsi que sur ses lèvres. Des bleus ornaient ses bras nus, elle avait aussi beaucoup d'écorchure et pourtant, elle ne semblait pas se sentir si mal que ça au contraire. Mais en la voyant dans cet état le sentiment de culpabilité qui m'avait quitté durant le reste de la journée revint à la charge. Une larme dévala ma joue.
-Je suis désolée...c'est de ma faute, bredouillai-je. Si je ne t'avais pas obligé à me suivre tu...
-Du calme, tu n'as pas à t'en vouloir Cay, ce n'est pas comme-ci tu l'avais voulu.
-Peut-être mais c'est tout de même à cause de moi si tu es dans cet état, geignis-je. C'est moi qu'ils auraient dû enlever et non pas toi !
Elle s'assit sur la moquette et je fis de même malgré le fait qu'un fauteuil se trouvait à quelques pas.
-Mais je suis là maintenant alors pourquoi est-ce que tu devrais continuer à te torturer la conscience. C'est vrai que j'en ai gardé des séquelles, mais j'ai toujours réussi à me défendre face à eux, m'expliqua-t-elle en prenant mes mains dans les siennes. Ils n'ont pas été tendre mais pensant que j'étais toi, il veillait à ne pas m'affliger trop de douleur.
-Oui mais ça ne change rien. Qu'est-ce que tu vas dire à tes parents maintenant ?
-Je leur inventerai une excuse comme j'ai toujours fait.
-Pourquoi est-ce qu'ils t'ont enlevé ?
Elle ne me répondit pas, perdu dans ses pensées, ses yeux étaient plongés dans les miens mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. Je secouai ma main devant son visage et elle sursauta légèrement.
-Ce mec, Kendrick, c'est à Justin qu'il en voulait...je n'ai pas tout saisi...il disait que c'est en te faisait souffrir toi qu'il suffirait le plus. Je crois que...si Justin et ses amis n'étaient pas arrivés à temps il m'aurait probablement...
-Ne dis pas ça ! la coupai-je en haussant la voix. Si jamais cela t'était réellement arrivé je ne sais pas ce que j'aurai fait Alena, mais tu es là, en vie, alors ne dis plus ça, s'il te plaît.
Elle hocha la tête avant de m'entourer de ses bras et de me serrer fortement contre elle. Je posai ma tête sur son épaule.
-Donc c'est ça que tu vis tous les jours, tu te fais enlevé à cause des règlements de compte de Justin ?
-Pas toujours, mais ils aiment bien s'en prendre à moi.
-T'as vraiment trop de chance, dit-elle en souriant.
-De la chance ?
-Ouais ! Moi, personnellement j'ai apprécié d'être sauvé par six mecs taillés comme des dieux.
J'arquai un sourcil. Il n'y avait qu'elle pour pouvoir apprécier ce genre de chose, à part si c'est moi qui n'était pas normale.
-Dis, tu penses que je pourrais avoir le numéro de Grey ?
Je m'esclaffai et réalisai que je l'avais enfin retrouvé, ma Alena. Je l'admirais et je l'aimais comme une véritable sœur. Elle avait toujours veillé sur moi alors maintenant il était temps que j'en fasse de même, à moi désormais de la protéger comme elle l'avait fait. Je ne laisserai plus personne toucher à un seul de ses cheveux.
[POINT DE VUE JUSTIN
le lendemain
09:00 pm]
Durant toute la journée, j'avais errer dans la maison de mon oncle. Les employés étaient revenus, la dame de ménage, le jardinier, mais je leur avais tous dit de repartir. À par moi il n'y avait personne d'autre, Jarred profitait de ses derniers jours de vacance pour être avec sa copine. Oui, monsieur avait une copine, une fiancée pour être exact, mais je n'en parlerai pas de tout de suite, parce qu'elle n'avait aucune importance pour moi.
Après avoir retrouvé sa meilleure amie, c'est à peine si Cayla m'avait remarqué. D'accord, c'était compréhensible, elle s'était inquiétée pour rien à propos de son sort, mais je méritais moi aussi un peu d'attention. Non ? Alors elle était partie hier, avec Alena et Ian qui les avaient déposé, sans m'adresser une parole, un regard. Rien. Je ne m'étais jamais sentis aussi rejeté, en plus par une fille.
-T'es tombé bien bas Justin, pensai-je.
Alors pour ça ouais, j'étais vraiment au plus bas. C'était quand même moi qui avait fait en sorte qu'on puisse la retrouver ! Et résultat, ces deux ingrates me snobaient ! C'est bien les femmes ça !
Alors me voilà, affalé sur le canapé du salon, fixant le plafond, à croire que c'est lui qui allait me remonter le moral. Non, ce qui me rendrait « heureux » serait que ma blonde, passe cette porte d'entrée avec un manteau sur elle et rien d'autre et qu'elle se donne à moi tout la nuit. J'eus un sourire idiot rien qu'en y pensant ; ça serait la plus belle des récompenses.
Mais me voilà, seul dans cet maison et tourner en rond, de plus la plaie de la balle que j'avais reçu me faisait atrocement mal. L'envie de boire m'était bizarrement passée et je n'avais même pas quoi fumer ou une autre substance étrange qui me permettrai de planer un peu. La sonnerie qui retentit dans toute la demeure me fit sursauter. Pitié que ça ne soit pas encore une de ces petites scouts qui venaient me vendre leur cookies. Je leur avais acheté trois boites tant elles m'avaient fait de la peine.
Je me levai difficilement du canapé, à force d'y être resté durant des heures sans bouger, c'est à peine si la trace de mon corps n'y était pas restée. Je me dirigeai vers la porte et fut surpris de voir la petite blonde qui hantait mes pensées devant l'entrée. Et moi qui avait rêve de la voir aujourd'hui. D'ailleurs qu'est-ce qu'elle venait foutre ici?
-Comment as-tu passe le portail?
-Jarred m'a donné le code.
Jarred, évidemment. Bientôt il lui donnerait aussi les clés de la maison de vacances.
-Je peux entrer?
Je me mis sur le coté pour qu'elle puisse entrer et lorsqu'elle passa devant moi j'eus l'impression qu'elle avait prit des centimètres. Oh, elle était perchée sur des talons hauts, à votre avis, combien de fois s'était-elle cassée la gueule depuis qu'elle les avait? Je misais les cinq fois; minimum. Mais ca lui allait si bien qu'elle aurait pu tomber une centaine de fois, ca ne m'aurait pas dérangé.
-Ton oncle n'est pas là?
-Mon oncle n'est jamais là.
-Oh...et est-ce que ca va...Jarred m'a dit que tu avais été blessé?
-En quoi est-ce que ça t'intéresse?
Elle se gratta la nuque, gênée, c'est tant mieux car c'est ce que je voulais.
-Justin je suis désolée pour hier...
-Ouais, alors si t'es venue pour me dire ça tu sais où est la sortie parce que je n'ai pas envie de t'entendre.
J'eus un gémissement de douleur dû à ma plaie. Donc je ne devais pas lui en vouloir sous peine d'avoir mal à cette foutue blessure. Cayla s'approcha alors de moi et posa sa main sur le pansement qui recouvrait mon épaule, je ressentis une nouvelle fois la douleur lorsqu'elle le toucha.
-C'est la balle que tu t'es prise?
-Ouais, le balle que je me suis prise pour toi et ton idiote de copine.
Elle soupira et passa une main dans ses cheveux.
-Écoute Justin, je suis désolée mais essaies de me comprendre; j'ai cru ne plus la revoir alors en sachant qu'elle était saine et sauve j'ai oublié ce qu'il y avait autour de moi.
-Très bien, t'es pardonnée, allez casse-toi.
Évidemment c'était faux, la seule chose que je voulais été qu'elle reste mais j'étais bien trop borné pour l'avouer. Elle fronça les sourcils et retira son manteau. J'aimais ses talons mais j'aimais plus sa chemise parfaitement moulante donc les boutons du haut défaits laissaient voir son soutien noir. À tous les coups elle était venue pour me tenter.
-Je ne te comprend pas, lorsque je m'éloigne de toi, tu m'en veux mais lorsque je tente un rapprochement, tu m'en veux encore une fois ! Qu'est-ce qu'il faut donc que je fasse pour que tu sois enfin content ?
-Rien Cayla, ne fais absolument rien.
Ma blessure me faisait de plus en plus mal. Je passais devant elle et pénétrai dans la cuisine, cherchant les anti-douleurs que j'avais jeté dans un coin. J'ouvris le cachet de comprimés et avalai deux gélules d'une traite.
-C'est à cause de ton épaule ?
J'hochai simplement la tête en buvant un verre d'eau.
-Alors c'est de cette manière que ça va se passer à chaque fois ? dit-elle. Lorsqu'on se verra on se prendra sans cesse la tête pour un rien.
-Il faut croire qu'on aime ça, répliquai-je en sortant de la cuisine.
Toujours suivi par Cayla, j'entrai dans la salle de bain, ayant l'intention de retirer ce pansement. Je m'assis au bord de la baignoire à bulle alors qu'elle s'agenouilla devant moi, prenant en charge les soins à faire pour mon épaule. Il eut un silence, durant lequel, elle sembla être plus qu'impliquée dans ce qu'elle faisait. Et quant à moi, je la dévorais du regard. Elle était belle, plus le temps passait plus elle s'embellissait et devenait plus mûre aussi, même-ci elle était toujours aussi naïve. Son parfum vint me chatouiller les narines, il me manquait tellement ; tout me manquait chez elle. J'avais envie de la toucher comme avant, m'amuser avec elle, la provoquer. Et je doute que je puisse résister ce soir, j'étais sûr qu'elle même n'attendait que ça, ne rêvait que de ça, que je me jette sur elle.
Elle remmena ses cheveux en arrière, laissant voir son cou. J'adorai ce cou, surtout sa partie sensible qui pouvait la rendre folle en un rien de temps. Comme prétexte pour avoir un contact direct avec lui, je saisis le collier que je lui avais offert et qu'elle ne parvenait pas à lâcher.
-Tu l'as encore ?
-Bien sur, c'est pas tous les jours qu'on m'offre ce genre de cadeau.
Je posai ma main sur sa peau laiteuse et la descendis le plus lentement possible vers le creux de ses seins. Elle se mordit la lèvre et ses mains qui se baladaient sur mon épaule, tremblaient. La tension sexuelle qui s'installa dans la pièce me troubla à mon tour. J'avais envie d'elle un point c'est tout. Je voulais à nouveau sentir son corps chaud contre le mien, entendre ses supplications, je voulais encore ressentir le plaisir avec elle. Elle appuya sans s'en apercevoir sur mon épaule, ce qui me fit grimacer.
-Désolée, dit-elle en retirant sa main.
Mais je la saisis et posai sur mon torse. Cela ne dura que quelques secondes puisqu'elle se releva.
-Je vais partir, je crois que je t'ai suffisamment dérangé.
Elle voulut sortir de la salle de bain mais je la retins, et la plaquai contre le mur. Nos visages furent alors plus près que jamais, j'aurai pu l'embrasser, en fait je n'avais qu'une envie, c'était de goûter à ses lèvres qui me paraissaient délicieuses. Mais elle serait alors la première depuis Lauren. Non, il fallait que je résiste encore un peu. Je posai donc mes lèvres sur son cou et je la sentis frissonner.
-Justin...il ne...il ne vaut mieux pas.
Même elle ne croyait pas aux mots qu'elle venait de dire. J'accentuais mes baisers alors qu'elle posait ses mains sur ma chevelure, je crus avoir gagné mais elle me repoussa.
-J'ai dit non.
-Ne me dis pas que tu n'en as pas envie Cayla.
-Non...enfin si ! On ne peut pas !
Je retirai mon débardeur, usant de tous les moyens pour la faire céder.
-Pourquoi ? demandai-je d'une voix sensuelle.
-Parce que...bredouilla-t-elle en tentant de fixer un autre point que mon torse. Parce que on ne peut pas se sauter dessus alors qu'on nous devons avoir une discussion sérieuse et...
-Et ?
Elle ouvrit la porte de la salle de bain pour s'échapper, sauf qu'elle oubliait que l'on se retrouvait directement dans ma chambre. Elle était piégée.
-Et je te rappelle...que toi et moi nous ne sommes...plus ensemble alors...
-Alors ?
Elle abordait désormais un rouge vif au niveau du visage, elle poussa alors un juron et prit une grande inspiration.
-Alors ne pense pas...que je vais retomber...dans...dans tes bras aussi facilement...
-Et combien de temps compte-tu tenir ? demandai-je dans un sourire narquois mais à la fois séduisant.
-Pendant...
Je passai ma langue sur mes lèvres et ce fut le moment où elle défaillit.
-Et puis merde, lâcha-t-elle avant de se jeter sur moi.
J'eus un gémissement de douleur mais aussi de plaisir. Je la plaquai violemment contre le mur pendant qu'elle aventurait ses lèvres le longs de ma gorge. Je posai mes mains sur ses hanches et la sentis se cambrer un instant en arrière les joues rougies et les yeux opacités par la plaisir qu'elle ressentit lorsque je frottais mon bassin au sien. Elle entoura ma taille de ses jambes et les bouts de ses talons vinrent se coincer sur mes fesses. Encore plus excitant.
-On va le regretter, marmonna-t-elle.
-Aucune femme ne regrette de baiser avec moi ma jolie et tu ne seras pas la première, affirmai-je.
Je remontai mes mains le long de sa taille jusqu'à sa poitrine que je saisis fortement entre mes mains. Elle eut un gémissement plus qu'audible, ce qui me fit sourire. J'arrachai brutalement sa chemise, ce qui fit sauter tous les boutons qu'elle avait, la jetant dans un coin de la pièce, je m'attardais longuement sur les deux merveilles qui m'étaient offertes. Retirant son soutien-gorge, je m'empressai de les malaxer, de titiller ses tétons tout en observant les réactions de ma blonde.
Ses yeux étaient fermés, sa bouche à moitié ouverte. Ses mains se posèrent sur ma nuque alors qu'elle frottait son entre-jambe à mon érection naissante. J'entourai un mamelon de mes lèvres et je sentis ses ongles laisser plusieurs traces sur ma nuque.
-Avoues-le, ça t'a manqué n'est-ce pas ?
Pour toute réponse, elle hocha la tête en poussant un râle. Je m'amusai à voguer entre ses deux seins, savourant cette sucrerie, jouant avec ses tétons durs et pointés, les mordant, le tirant avec mes dents avant de soigner la douleur en les cajolant avec ma langue. Pouvoir goutter une nouvelle fois à ça était une vraie source de plaisir de moi.
Cayla reposa pied à terre et s'en pressa d'inverser les rôles. Me collant contre le mur un peu plus loin, mais tout aussi violemment elle me lança un sourire coquin me laissant envisager la suite. Elle caressa mon épaule blessée puis continua vers ma clavicule avant de remplacer sa main par sa langue, la faisant descendre lascivement le long de mes pectoraux, jusqu'à arriver au bas du bassin. J'eus un petit gémissement et rien qu'en pensant à ce qu'elle me réservait, je tentais déjà de ne pas jouir. Elle tira la braguette du mon jeans et le fit descendre, je le retirai vivement pour lui laisser le champs libre.
Elle caressa le tissu de mon boxer malicieusement avant de le retirer et de se retrouver face à mon membre dressé. Joueuse, elle souffla sur le gland et ma réaction ne se fit pas attendre.
-Ne joue pas à ça, gémis-je en la regardant.
Elle happa mon membre alors que je poussai un soupir lascif et que mon bassin s'agitait face à elle. Mais mains s'accrochèrent au mur et je tentais de garder une respiration posée, mais sa langue faisant le tour de ma verge me poussait dans mes derniers retranchements. Ses vas-et-viens, réguliers ne tarderaient pas à m'achever. Je agrippai ensuite à sa chevelure, elle-même poussait des gémissements sous les attentions buccales qu'elle m'offrait.
Je fermai les yeux, savourant cet instant de plaisir intense. Sa petite bouche était sans aucun doute la meilleure. Je frémis et me cambrai , je ne tarderai pas à craquer, encore quelques instants et...j'ouvris les yeux et vis qu'elle s'était retirée, me regardant avec un sourire espiègle collé, elle se lécha les lèvres d'une façon provocante. Elle voulait me rendre dingue.
-Je vais te faire payer.
Elle se mordit le bout du doigt de la manière la plus érotique qu'il soit. Je la redressai et la collai à moi, mes mains se baladèrent sur son fessier et je fus surpris de tomber sur un préservatif qui se trouvait dans sa poche. Je la regardai interloqué et pour toutes réponses, elle m'offrit son plus beau sourire. Elle n'attendait que ça en fait.
Toujours collé l'un à l'autre, l'on se déplaça dans la pièce et je la la retourner pour la bloquer entre la commode et moi. Je lui retirai ses chaussures puis son jeans, ma langue s'aventura sur le long de ses jambes, jusqu'à arriver à ses fesses galbées. Je souris en les caressant. Mes petites fesses rondes, vous m'avez tellement manquées.
-Justin, allez, supplia-t-elle impatiente.
Je posai mille baisers sur son dos et m'attardai longuement sur sa nuque. Elle passa sa main mes cheveux et les tira fortement.
-Qu'est-ce que t'attends merde !
Je rigolai en voyant son impatience. Je me couvris du préservatif et lui écarta les cuisses. Je frottai ma verge à son entrée, lui arrachant une plainte de mécontentement. C'est d'un coup de rein que je m'introduisis en elle. Elle hurla, je fis de même et un déhanché torride commença entre nous. Lui saisissant fermement les hanches, j'accélérai mes coups de reins, lui donnant souvent quelques tapes sur ses fesses.
Elle s'agrippa à la commode qui se cognait contre le mur d'en face.
-Tu es parfaite ma jolie, lâchai-je dans un râle.
-Je...je ne suis plus ta jolie.
-Tu le seras toujours.
-Non...
Je passai ma main dans ses cheveux et accélérai mes vas-et-viens. La commode faisait autant de bruit que nous. Les râles et les plaintes envahissaient la pièce et peut-être même la maison tout entière. Et finalement le meuble tomba à terre et je retins Cayla par la taille pour ne pas qu'elle soit emporter avec.
Je la retournai pour qu'elle soit face à moi et enfouis mon visage dans son cou, le temps de reprendre notre souffle. Elle me caressa le dos, ainsi que mon épaule blessée et y posa plusieurs baisers. Nous étions dans notre bulle, rien ne pourrait gâcher ça.
-Alors Bieber, on est déjà fatigué ? me provoqua-t-elle.
-C'est moi qui suis censé te fatiguer ma jolie.
Sans lui laisser le temps de répondre, je la poussai pour qu'elle tombe sur le lit. La couchant, je me mis entre ses jambes et m'amusai avec son bouton de chair pour mieux la faire languir.
-Justin...
-Tu aimes à ce point m'avoir en toi ?
-Oui...
-Alors supplie-moi.
Elle secoua la tête. Je m'attardais alors sur ses seins, les malmenant comme je pouvais puis montai jusqu'à lobe de son oreille.
-Je t'en supplie Justin...je...je veux t'avoir en moi...fais-le, s'il te plaît.
J'eus un sourire vainqueur. Je m'introduisis en elle, elle était plus étroite qu'avant, elle ne tarderait pas elle aussi. Ses ongles s'enfoncèrent entre mes omoplates et elle me mordit le cou. Elle entoura ensuite ses jambes autour de ma taille alors que je reprenais mon action précédente, c'est à dire, la rendre folle.
Ce lit-ci n'était plus aussi neuf qu'avant, il grinçait un peu d'habitude. Mais cette fois-ci j'avais surtout peur qu'il ne tombe en ruine à cause de nos mouvements répétés. Mes coups de reins se faisaient plus forts et mes râles se joignaient aux siens. Nous étions en parfaite harmonie. Je sentais mon membre s'agitait dans ses parois vaginales qui se contractaient toujours un peu plus ! Notre respiration sembla se stopper en même temps que nos mouvements, Cayla se colla à moi, je la sentais trembler comme jamais.
Alors dans un dernier cri de jouissance, on explosa à quelques secondes d'intervalle.
Après plusieurs minutes de somnolence, je me retirai d'elle. Jetant la capote usée et remettant mon boxer, je me fourrai dans ses bras qui n'attendaient que moi.
-Tu vois, ça c'est de la baise, dis-je. Et encore, je ne suis pas vraiment en forme.
-C'est ça ouais, t'es aussi mort que moi.
C'est vrai, elle m'avait épuisé.
-Avoue que ça t'as manqué ? dit-elle tout joueuse.
-Qu'est-ce qui m'a manqué ?
-Moi !
-Pas toi, mais ton cul oui.
Elle me donna une tape sur l'épaule blessée et j'eus un gémissement de douleur. Peste qu'elle est ! Mais elle avait raison en disant qu'elle m'avait manqué. Tout chez elle m'avait manqué. Je passai mon bras autour de sa taille et lui caressai les cheveux de ma main libre. On avait baisé comme de gros sauvages, mais maintenant qu'est-ce qu'on faisait ? L'on se comportait comme-ci rien n'était ou bien...
-On fait quoi maintenant ? me demanda-t-elle.
-Si...si l'on se remet ensemble il faudra être plus discret que jamais.
-Justin, tu ne sais pas être discret.
-Mais toi si, ou du moins parfois.
Elle eut un rire et plongea son regard dans le mien et me caressa à son tour les cheveux. Elle devint plus sérieuse et je n'aimais pas trop lorsqu'elle prenait cette expression.
-J'ai envie que l'on se laisse une chance.
-Alors on réessaie ?
Elle hocha la tête et posa ses lèvres sur mon front. Mes caresses se firent plus insistance, je basculai sur le côté pour me mettre entre ses cuisses près à repartir dans cet univers qui était le notre. Deuxième round...
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Dédicace à @cyrinnedrewbieber merci pour tes merveilleux commentaires 💚
Chapitre terminé! Je vous met le chapitre maintenant pour vous remercier des 1K de vues :)
Le passage ou Justin sauve Alena n'est pas décrit car ça aurait fait trop de chose en un seul chapitre. Il a été plus centre sur les sentiments que ressentait Justin et Cayla.
Le prochain chapitre nous dévoilera un bout du passe de Justin.
Pareil je dédicacerai le prochain chapitre à celle/celui qui fera le plus beau commentaire et je ferai pareil pour les chapitres à venir.
-Que pensez vous de la bande à Justin? Les gars?
-Maintenant qu'ils se sont remis ensemble Cayla va t'elle arrêter de voir Blake?
Un vote et un avis ne font pas de mal. Merci xoxo ❤️
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