05. #085 Joker
- Adam Cole..., souffle Leo en cherchant son nom sur sa liste. C'est bon Cole, tu peux aller t'asseoir.
Leo reprend où il en était avec le cours. Le Joker qui ne m'a toujours pas lâchée des yeux depuis qu'ils se sont croisés se dirige en ma direction avec conviction. Il pose son sac sur le bureau derrière le mien et s'installe. Je me tourne immédiatement vers lui.
- Bonjour Heidi, pas trop mal dormi j'espère, me dit-il tout sourire de sa voix angélique
Je suis toujours éberluée par sa présence, ici, dans ma classe.
- Tu devrais voir ta tête. On croirait que tu as vu le Joker des Players, plaisante-t-il.
Je lui saisis le col et l'attire à moi, à sa surprise.
- Qu'est-ce que tu fiches ici?! Chuchoté-je essayant de contenir ma voix.
- Je suis un cours, ça ne se voit pas?
- Oui, pourquoi? Pourquoi ici?
- Tu sais, moi aussi j'ai un diplôme à obtenir.
Quoi-
- Attends, quel âge as-tu?
- 20 ans, pourquoi?
20 ans??!
- Vous deux.
Je me crispe lorsque j'entends la voix de Leo. Je lève lentement la tête pour le voir, les bras croisés, nous jetant de l'acide avec ses yeux.
- Hors de ma classe, dit-il simplement.
- Leo-
- Dehors.
Je le supplie du regard, mais sais pertinemment que ce genre de manipulation émotionnelle ne fonctionne pas avec lui. Légèrement honteuse, je me lève et rassemble mes effets.
- On aura une discussion toi et moi après, souffle Léo quand je passe à son niveau.
Un frisson me parcourt.
Le Joker, enfin Adam, se lève à son tour. Nous sortons tous les deux sous les chuchotements. Se faire mettre à la porte au premier cours... c'est peu glorieux. Mais c'est surtout la réaction de Leo que je crains. Il a dit qu'on allait "discuter" plus tard. Chaque fois qu'il dit ça, c'est mauvais signe pour moi. Je marche un peu anxieuse jusqu'à une porte de sortie. Adam me suit à travers les couloirs jusqu'à une porte menant à l'extérieur du bâtiment.
Je me tourne vers lui et croise les bras.
- Maintenant, dis-moi ce que tu fiches ici.
- Je suis venu te voir.
Je crois d'abord à une plaisanterie puisque son sourire ne l'a toujours pas quitté, mais il n'apporte aucune autre explication.
- Non, mais ça va pas? Te pointer à mon école comme ça... il y a des gens que je connais ici.
Il ne dit rien.
- Et puis comment as-tu su à quelle université j'allais et dans quel cours me trouver?
- Je suis le Joker de The Players, avoir ces infos a été un jeu d'enfant.
Je roule les yeux.
- Pourquoi tu es là? Parce que, oui je t'ai aidé, mais je ne veux rien avoir à faire avec des gens comme vous. Je suis à peine parvenue à détourner l'attention de la police de moi ce matin.
- Je m'en doute bien. En fait, je voulais te remercier.
- Tu l'as déjà fait, tu m'as remercié plein de fois. Tu m'as même dit ton nom. Moi ça me suffit.
Il affiche la surprise. Je suppose qu'il me croyait déjà endormie au moment de sa confidence.
- Et bah pas à moi. Tout plein de gens connaissent mon nom. Moi je veux t'offrir quelque chose que tu seras réellement la seule à avoir connu, à avoir vécu. Tu m'as dit avoir trouvé amusant le fait d'être une criminelle le temps d'une nuit non?
Je croise les bras et détourne le regard.
- Un peu.
Un sourire gagne ses lèvres.
- Voudrais-tu revivre ça?
Je lève un sourcil.
- C'est-à-dire?
- Participer au prochain coup.
Hein?
- Es-tu en train de me demander de participer à une activité terroriste?
- Oui.
Rien que ça.
- Hors de question. Non, non, non. Je crois que tu t'es fait une mauvaise idée de moi. Je ne suis pas une criminelle et je n'aspire pas à en devenir une. J'ai une vie, une famille, des amis, un copain, je ne peux pas supporter de causer la mort. Je ne suis pas faite pour l'illégalité, le terrorisme et le meurtre.
- Qui a parlé de meurtre? Heidi, je comprends ton point, et j'y ai beaucoup pensé. Tu n'es pas une terroriste et jamais je ne te demanderais de le devenir. Mais pour cette fois, j'aimerais que tu m'écoutes. Si ça ne te plait pas, on en reste là.
Merde, qu'est-ce qui m'a pris de l'aider. Et pourquoi son regard et son sourire me donnent envie de le suivre dans son histoire?
- Bon, c'est quoi ton truc? dis-je en m'asseyant sur la table où reposent nos sacs.
Des étoiles naissent dans ses iris et il s'empresse de fouiller dans son sac. Il me présente un dossier sur lequel il est inscrit:
#085 : Joker
- C'est ton numéro de terroriste?
- Non, c'est ma 85e mission.
- Wow.
J'ouvre le dossier et tombe sur une fiche de renseignement sur un homme dans la cinquantaine. Il y a sa photo, prise à son insu, son âge, son adresse, ses comptes en banques, son numéro d'assurance sociale, ses épouses, ses emplois; son identité quoi.
- Jacob Tyson, tu connais? commence-t-il.
- Le géant de l'immobilier? Vaguement.
- Géant est un euphémisme. Cet homme est un dieu dans le domaine. Il est le maître et possède plus de la moitié des immeubles de la région.
- OK il est riche et alors?
- Rends-toi à la page 17.
Je m'exécute et tombe sur la photo d'une femme et comme Tyson, elle a une fiche au nom de «Pamela Rodriguez».
- Pamela Rodriguez, une jeune femme de 24 ans, fraîchement diplômée en secrétariat et ayant travaillé pour Tyson d'avril à mai de cette année.
- OK et?
- Elle a brusquement quitté son emploi et a changé de ville. Tourne. Andrea Vasques, 28 ans, secrétaire elle aussi, a démissionné de chez Tyson 6 jours après avoir été engagée. Tourne. Nathalie Grey, a démissionné de chez Tyson trois semaines après son emploi. Tourne. Amelia Martin, s'est fait renvoyer par Tyson pour mauvaise conduite juste après avoir cherché à porter plainte aux ressources humaines. Elle est tombée dans une dépression et son mari l'a quitté.
- C'est bon, viens en au fait, l'arrêté-je voyant qu'il y en a une bonne vingtaine
- Ces femmes que tu vois ont toutes été violées ou harcelées sexuellement par notre ami Jacob Tyson au cours les 8 dernières années. Le cas le plus récent a été celui d'Emily Portman, une femme de 28 ans. Tyson l'a renvoyé quand elle l'a menacé de porter plainte. Seulement, il s'est aussi arrangé pour que personne en ville où dans les environs ne l'engage. Il a fait de même pour son mari qui a été licencié du jour au lendemain et qui lui non plus n'a pas réussi à trouver un autre emploi parce que Tyson a le bras long. Ce couple avait deux enfants en bas âge et ils ont commencé à crouler sous les dettes. La banque les pressait de payer l'hypothèque ou la maison serait saisie dans les mois à venir.
Je regarde la photo des deux enfants.
- C'est triste...
- Pas que. Il y a deux mois, Emily s'est donné la mort.
Je lève la tête totalement choquée
- Elle n'en pouvait plus de voir sa famille dans la misère "par sa faute". Dans sa lettre de suicide, elle dit qu'elle ne supportait plus de regarder sa fille dans les yeux et de lui dire qu'ils mangeraient le lendemain sans être sure de pouvoir tenir sa promesse.
Ma lèvre inférieure se met à trembler. Je déteste entendre parler de suicide... surtout quand c'est trop tard.
- Après la mort de son seul amour, son mari a sombré dans l'alcool et la drogue et leurs enfants vivent maintenant dans des foyers pour mineurs, séparés.
Oh mon dieu...
C'en est trop. Des larmes perlent le long de mes joues
- Désolé, je ne voulais pas te faire pleurer...
- Non, c'est bon.
- Alors... non, je ne peux pas. Tiens.
Il me passe un mouchoir et attend que je me calme.
- Je te propose de m'aider à dénoncer ce porc une bonne fois pour toutes.
Il a toute mon attention.
- Comment?
- The Players a un plan.
- C'est ça le coup?
- Oui et je veux que tu m'aides, j'ai besoin d'une femme pour y arriver.
- Et qu'est-ce que je peux faire pour t'aider?
- Je ne pensais pas que tu serais convaincue si rapidement.
- Il a détruit une famille... non, surement de nombreuses autres. Je veux t'aider à écraser cet insecte immonde.
- J'aime bien ta réaction. À la page 46, tu trouveras le plan.
Je me rends à ladite page, feuillette en lisant les détails de la stratégie d'Adam.
Wow!
- Mais c'est super comme plan... Je veux en être.
- Tu en es déjà. Je savais que tu finirais par dire accepter. Tu as une entrevue demain à 14h avec Tyson pour être sa nouvelle secrétaire. De la chair fraîche, ça le fera réagir.
Un frisson me parcourt.
- Oh, mais j'ai cours demain.
- Sèche.
Je pense au fait que si je sèche, Leo le saura et il va me le faire regretter. Tant pis.
- D'accord.
- Parfait. Tiens, j'ai acheté ça pour toi, dit-il en sortant un paquet de son sac à dos. J'espère qu'il est à la bonne taille et que ça te plaira. Et ici, tu as de quoi entrer en communication avec moi en toute sécurité. Je t'envoie la version numérique du plan. Le code est là. On se revoie de main à 12:00, je viens te chercher chez toi. D'ici là, mémorise le plan et apprends ton rôle.
- Où vas-tu?
- J'ai quelques affaires à régler de mon côté concernant cette mission, m'informe-t-il en remettant son sac sur son dos. À demain, Heidi.
La manière dont il me regarde en prononçant mon nom me perturbe.
- À demain... Adam.
Adam me laisse assise sur la table.
Wow, me voilà encore impliquée dans une de leurs histoires.
Je ferme le dossier qu'il m'a donné, range le paquet dans mon sac et retourne à l'intérieur du bâtiment suivre le reste de mes cours.
À 19 h lorsque je sors de mon cours de statique, je cherche où se trouve le bureau de Leo. Lorsque je trouve la porte où son nom est écrit, je toque.
— Entrez.
J'ouvre la porte et il lève les yeux de son écran.
— Ah, bonsoir Heidi. Que fais-tu ici ?
— Je viens de finir mon dernier cours de la journée.
— Je vois. Je finis mes simulations dans une heure, tu veux que je te dépose chez toi ?
Je secoue la tête avant de fermer la porte sans le lâcher du regard.
Il soupire.
— Non Heidi. Pas ici.
— Mais il n'y a personne. Et puis j'ai été très sage ces derniers temps.
— Ah oui ? On parle du coup que tu m'as fait ce matin ? Et tu bavardes pendant mon cours avec un type sorti de nulle part.
Pourquoi est-ce que j'espérais qu'il ait oublié ? Leo n'oublie jamais rien.
Je m'approche de lui et m'assois sur ses genoux.
— Oh non... ça veut dire que tu vas devoir me punir.
Il arque un sourcil et sourit.
— Donc quand tu suis les consignes, je te baise pour te récompenser et quand tu désobéis je te baise pour te punir... tu ne serais pas en train de m'arnaquer Pinocchio ?
— Moi ? Jamais, ricané-je avant de l'embrasser.
Les mains de Leonardo glissent sur mes cuisses avant de venir agripper mes fesses et de conduire mon bassin sur la bosse de son pantalon. Je lâche un gémissement qui meurt dans sa gorge.
Sans lâcher mes lèvres, Leo déboutonne ma chemise, dévoilant mes seins derrière un soutien-gorge en dentelle noire. Il dépose des dizaines de baisers sur la surface découverte alors que j'ondule sur la naissance de son désir.
Mais ce n'est pas ça que je veux. Je veux qu'il me prenne brutalement.
Alors je descends de sur lui et me mets à genoux en face de lui. Je me précipite à défaire la boucle de sa ceinture. Leo attrape mon visage et le caresse de son pouce.
— Ce n'est pas bien d'être impatiente Pinocchio.
Je souris et reprends. Je libère son sexe qui n'est pas suffisamment prêt à mon goût. Alors je le prépare. Je passe ma langue sur son gland, ce qui le fait râler avant que sa grande main voyage de mon visage à mes cheveux qu'il empoigne pour forcer l'entrée de ma bouche avec sa queue. Surprise je m'étouffe délicieusement avec, pose mes mains sur ses cuisses et le laisse me conduire.
La salle en emplit de ses halètements, ses jurons, par moment mon nom qu'il grogne et le son de sa queue qui baise ma bouche. Je la sens se raidir et prendre en volume entre ma langue et mon palais, ce qui me fait déjà mouiller de la culotte.
La porte s'ouvre.
— Leonardo-
— Merde.
Leo se retire de ma bouche et avance de manière à me cacher sous son bureau.
— Je te dérange ? demande Dr Lütz, son responsable de thèse.
Je reconnais sa voix, car c'est souvent lui qui appelle Leo très tard le soir pour qu'il fasse plus de recherches, c'est lui qui chaque fois écourte nos moments ensemble, mon rival en quelque sorte.
— Hum... Non. Non, du tout. Qu'est-ce que je peux faire pour vous professeur ?
— Comment avancent les simulations des bombardements de rayons gamma ? Tu les as commencés j'espère.
Doucement, je reprends le pénis de Leo en bouche, il panique et tente de retirer ma tête, mais je le maintiens en moi, il abandonne et me jette un regard noir avant de se racler la gorge.
— Bien sûr, je les aurai pour demain comme convenu.
Les pas du professeur approchent et j'entends sa voix au-dessus de ma tête. Ça ne m'arrête pas.
— J'en aurais besoin pour ce soir finalement. Le représentant de la NASA a déplacé le rendez-vous à demain et je voudrais avoir le temps de me préparer. Je suis désolé de te demander encore de ton temps.
Je continue de sucer Leo qui serre mes cheveux alors que son souffle devient plus lourd. Toute fois sa voix reste posée et professionnelle.
— Ce n'est rien. Compris, je m'arrangerai pour les finir avant ce soir et vous les envoyer.
L'autre souffle de soulagement.
— Merci, Leonardo, tu es de loin le meilleur étudiant que je n'ai jamais eu.
— Merci à vous de me faire confiance avec vos travaux de recherches. Bon succès pour votre présentation de demain.
— Bonne soirée Leonardo.
Les pas du Dr Lütz s'éloignent et la porte se ferme. Aussitôt, Leo lève ma tête.
— Non mais ça va pas ?! Tu n'avais pas bloqué ?
Je lui offre un sourire coupable.
— Tu as fait exprès... petite peste.
Il se lève et remonte son pantalon. Puis il disparaît de mon champ de vision. Moi je quitte le dessous de la table pour le voir verrouiller la porte de son bureau.
Il se tourne vers moi, et au regard qu'il me sert je sais déjà ce qu'il va me dire.
Je lève les yeux en l'air, reboutonne ma chemise, prends mon sac par terre. Frustré j'essaie de quitter sans un mot pour lui qui me lâche encore pour ses recherches. Leo me retient. Il cherche mes yeux tandis que je le boude.
— On peut se voir demain soir, il aura fini sa présentation et je suis sûr d'être libre.
Je le boude encore.
— Heidi oui ou non ? Je n'ai pas le temps pour tes caprices.
Je le regarde.
— Ok, mais tu as intérêt à ne pas décrocher le téléphone ni regarder tes courriels. Je te le confisquerai.
Il sourit et m'embrasse.
— Promis. Ce sera juste toi et moi. Enfin jusqu'à 21 h, j'ai quelque chose de prévu après.
Je hoche la tête. Leo me relâche et retourne s'asseoir devant son ordinateur.
— Je t'aime.
— Je sais, dit-il les yeux rivés sur son écran.
Je sors de son bureau et ferme porte.
Bon, je suis toute seule. Je pense à appeler mon frère pour passer du temps avec lui et nos amis, mais décide de rentrer jeter un œil au plan qu'Adam m'a donné ce matin.
Il compte sur moi, je dois être à la hauteur.
♠️ ♠️ ♠️ ♠️
Ça fait bientôt une heure que je me contemple dans la glace en répétant mon rôle. La tenue que m'a achetée Adam me va comme un gant. À croire qu'il connait mes mensurations. Surtout les talons, je vais lui demander si je peux les garder après. Vers 11:50, Adam sonne à ma porte.
Je vais lui ouvrir.
- Prête à- wow. J'ai trop bon goût. Fais un tour sur toi même.
Il me reluque de bas en haut.
- En plus, tu es sublime. S'il ne tombe pas sous ton charme, c'est qu'il est homosexuel. Dans ce cas, ce sera à moi de me dévouer pour le séduire, plaisante-t-il en faisant des manières devant le miroir de mon entrée.
Je pouffe de rire sous son regard bienveillant. J'étais un peu stressée, mais je me sens mieux maintenant qu'il m'a assurée que j'allais réussir.
- Tu connais ton rôle?
- Par cœur. Veux-tu que je te le répète?
- Non Heidi. Pour moi, c'est toujours une question de confiance. As-tu confiance en moi?
Je hoche la tête sans même savoir au nom de quoi je suis censée avoir confiance en lui. Au nom de ce qu'on a vécu hier? Au nom du fait qu'il m'a donné son prénom? Au nom de la manière dont ses yeux caressent ma personne? Au nom de quoi Heidi?!
- Alors tu as mon aveugle confiance. Bon, va chercher tes documents, l'entrevue commence dans deux heures.
Je m'exécute avant de le suivre à l'extérieur ou une voiture noire nous attend.
- Tu conduis une voiture toi maintenant?
- Je te rappelle que j'ai fait s'envoler ma moto en fumée. J'attends que l'organisation m'en procure une nouvelle.
- Je vois.
Adam m'ouvre la porte, s'installe, démarre et prend le chemin vers le siège social de Tyson Inc.
L'angoisse commence à avoir raison de moi. Je suis dans la salle d'attente pour l'entrevue avec Jacob Tyson. D'autres candidates qui semblent aussi nerveuses que moi attendent qu'on les convoque à rencontrer Tyson.
- Je suis plus trop chaude pour ton plan, chuchoté-je à Adam qui est resté dans sa voiture à travers le micro de façon à ce que les autres ne m'entendent pas.
- Comment oses-tu?! Non, je rigole. Qu'est-ce qui te met mal à l'aise petite Heidi?
Petite Heidi... J'aime bien.
- Il y a tant d'autres femmes qui veulent ce boulot. Dans l'éventualité où il me choisirait, il y a une autre femme qui a des charges financières et qui a vraiment besoin de ce job qui ne l'aura pas à cause de moi.
- C'est vrai.
- On annule?
- C'est vrai, mais laisse-moi te rappeler un truc; Tyson est un prédateur. Alors oui, tu voleras l'emploi qu'elles convoitent, mais je peux t'assurer qu'aucune d'elle ne souhaite réellement travailler pour Tyson. Selon moi, tu rends service à ces femmes qui ne vivront pas l'enfer de l'avoir comme patron.
Vu comme ça...
- Tu as raison... C'est mon tour, l'informé-je lorsqu'on appelle mon numéro.
- Bien, je compte sur toi. Emily aussi compte sur toi. Bonne chance petite Heidi, souffle-t-il dans mon oreillette.
Je me lève et me dirige vers la salle d'un pas hésitant. Au moment de franchir la porte, je prends une grande inspiration, ralentit le battement de mon cœur, mets mon système nerveux en sommeil, j'arrange ma posture; je me prépare à mentir.
Show time.
♤ ♡ ♢ ♧ ♤ ♡ ♢ ♧ ♤ ♡ ♢ ♧ ♤ ♡ ♢ ♧ ♤
C'était tout pour ce chapitre! Merci de l'avoir lu et pour ceux qui le font d'avoir interagi avec 🫶🫶🫶🫶.
Retrouvez moi sur instagram: luxe_8831_ pour être informé de l'avancé de l'histoire, pour qu'on discute des théories de chacun quand à la suite des événements.
Luxe🪂
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