31. Carter

Novembre.

L'entraînement est enfin terminé. Je suis exténué. Tous mes muscles souffrent, mais je sais que c'est pour la bonne cause. Je me donne six mois avant d'être le meilleur basketteur du pays, ou au moins le meilleur meneur. Je n'ai pas peur des autres, je m'entraîne dur pour ça depuis que je sais tenir un ballon entre mes mains. Tous ces efforts paieront un jour. Ils paient déjà. Pouvoir fouler le terrain de basket, m'entraîner avec des pros, être encouragé par des milliers de personnes, ça n'a pas de prix.

Je vis un rêve.

Et c'est encore mieux lorsque je rentre à la maison. Je n'ai qu'à poser les yeux sur ma petite princesse pour être pleinement heureux. Chiara est parfaite. Bon, elle pleure beaucoup et épuise sa mère, mais lorsqu'elle dort, qu'elle prend son biberon ou qu'elle me regarde les yeux grands ouvert, elle est magnifique.

La paternité est bien plus dur que je ne l'aurais imaginé. Chiara ne fait pas encore ses nuits et ses pleurs épuisent autant qu'ils me serrent le coeur. Je déteste ça. Je me sens impuissant à chaque fois qu'elle hurle et même mes bras magiques ne suffisent pas à la calmer. Ma mère prétend que c'est normal. Son aide nous soulage beaucoup, surtout Charlie. Ma fiancée peut réviser ses cours tranquillement même si elle ne résiste pas longtemps à aller admirer notre fille. Elle en est gaga.

C'est simple, Chiara n'a qu'à être dans une pièce pour que Charlie ne fasse plus attention à rien. Pas même à moi. Est-ce que je suis jaloux de l'attention qu'elle porte à notre fille ? Légèrement. Ma Charlie me manque. Elle est tellement crevée qu'à chaque fois que je rentre d'un match, elle dort comme une souche. Parfois, elle bave sur mon torse ou ronfle. Elle est toujours aussi craquante. Et bon sang, j'ai tellement envie d'elle que ne pas lui sauter dessus est un calvaire.

Quatre mois sans sexe c'est une torture surtout quand je vois Charlie faire ses séances de sport. Elle me met son cul devant le nez et je ne peux même pas en profiter. Le retour de couches c'est vraiment la merde !

Généralement quand la tension est trop dure à supporter, je prends Chiara avec moi et l'emmène au parc pas loin de la maison. La plupart du temps, je ne croise que des mamans d'une trentaine d'années, et elles adorent les petits jeunes comme moi. Etre père a décuplé mon sex-appeal, mais ça m'est égale. La seule que je veux et je voudrai toujours s'est endormie sur son immense bouquin de cours.

A peine j'ai passé la porte d'entrée que je vois Charlie assise à la table du salon, la tête posée sur son livre. Elle est belle, même avec son chignon à moitié défait, son immense tee-shirt qui cache ses formes et un pantalon de jogging pas du tout sexy. Enfin, moi je la trouve sublime peu importe ce qu'elle porte.

Sans bruit, je pose mon sac dans le couloir de l'entrée et avance vers elle. Pas loin, je remarque le lit parapluie où dort profondément Chiara. Arrivé à la hauteur de Charlie, je caresse sa joue avec tendresse. Je m'en veux de la laisser s'occuper de notre fille seule. A chaque fois que je pars dans une autre ville pour jouer, je culpabilise de les quitter. J'aimerais les avoir avec moi tout le temps.

Mon geste la réveille en grognant.

- Tu es rentré, constate-t-elle soulagée.

Je dépose un baiser sur sa tempe, elle sourit. Evidemment, elle ne résiste pas à l'envie d'aller jeter un oeil dans le lit de Chiara pour s'assurer qu'elle va bien.

- Tu t'es endormi en étudiant ? je demande en entourant sa taille de mes bras.

Elle acquiesce.

- Tu devrais faire une pause, lui conseillé-je. Palmer t'a dit une centaine de fois de te ménager ou tu risques de faire un burn-out !

- Je vais bien, ne t'en fais pas pour moi, assure-t-elle.

- Charlie...

Charlie se retourne pour me faire face et esquisse un sourire. Elle a beau avoir des cernes sous les yeux, aucune trace de maquillage et des cheveux en bataille, elle est rayonnante.

- Carter, arrête de t'inquiéter pour moi ! Je n'ai étudié qu'une heure et je fais des pauses à chaque fois que Chiara hurle et c'est souvent, rit-elle.

- Elle pleure toujours autant ?

- Moins longtemps, j'arrive à la calmer en moins de dix minutes maintenant, se félicite-t-elle.

Je suis heureux pour elle. Les premiers jours après l'accouchement ont été très durs pour Charlie. Elle n'arrivait pas à calmer Chiara et pensait à tort qu'elle ne l'aimait pas. Ses craintes se reflétaient dans les pleurs de notre fille. Grâce à ma mère Charlie a compris qu'il fallait qu'elle se détende pour rassurer Chiara. Maintenant, notre fille adore être bercée par les bras de sa mère.

- Prend tu temps pour toi, Charlie, je m'occupe du petit ange, lui dis-je. Avant que tu me contredises parce que tu dois étudier, sache que tu n'as pas le choix !

- Tu es un putain de dictateur, Carter !

- Pas de gros mots devant ma fille, la réprimandé-je.

Elle lève les yeux au ciel en retenant un sourire. Je ne résiste pas à l'envie de capturer ses lèvres. Le temps, la grossesse et l'emménagement ne m'ont pas lassé de ses baisers. Bien au contraire. Chaque jour, j'en ai de plus en plus envie. J'aime cette femme comme ce n'est pas permis. Un petit week-end à deux nous ferait le plus grand bien.

Chiara commence à gigoter dans son lit et pleurniche. Charlie tend les bras par réflexe vers elle, mais je l'en empêche.

- Non, c'est moi qui gère. Toi, tu montes là-haut, fais-toi couler un bain et détends-toi !

- Est-ce une manière détournée de me dire que je pue ? rit-elle.

Je l'attire contre moi et penche ma tête dans son cou. Je la hume puis mordille la peau fine de son cou. Elle gémit et ma queue réagit dans la seconde.

Putain, que j'ai envie d'elle !

- Tu sens toujours bon, malgré ton tee-shirt tâché de lait pour bébé, la taquiné-je.

Elle me tape l'épaule en gloussant.

- Allez, monte ! Chiara s'impatiente dans son lit. Elle veut son papa !

- Elle n'est pas la seule, marmonne-t-elle.

Je la regarde, les yeux fous de désir. Elle me veut autant que je la veux. Les mois sans sexe nous pèsent de plus en plus. Si je ne devais pas m'occuper de la plus belle petite fille du monde, je lui aurais sauté dessus pour la prendre sauvagement.

Bon sang, il faut vraiment que je me calme !

Charlie monte à l'étage tandis que je prends Chiara dans mes bras. Elle bouge comme un petit ver et agite ses bras les yeux grands ouvert. Je crois qu'elle me montre qu'elle est contente d'être mes bras.

- Coucou, mon petit trésor, pendant que maman prend du temps pour elle, on va être en tête à tête toi et moi, ça te va ?

Elle gigote et laisse échapper des sons de sa magnifique bouche en coeur. Elle a la même que sa mère, tout comme la forme des yeux, grands et expressifs. Je prépare son biberon tout en la gardant dans les bras. Elle est tellement minuscule que je peux aisément faire deux choses en même temps.

Une fois le biberon prêt, nous nous installons sur le canapé devant la télé.

- Et si on regardait un Disney pendant que je te donne ton biberon ? Ta mère adore Peter Pan, mais je préfère le Roi Lion alors on va choisir ce que papa aime ! Tous les enfants se doivent de connaître le roi lion. Bon, ne t'inquiète pas si tu me vois verser une larme quand Mufasa meurt, ça m'a toujours foutu en l'air...

J'entends quelqu'un ricaner et tourne la tête. Ma petite fouine de fiancée nous espionne à moitié à poil.

Putain, où sont passés ses fringues trop larges pour elle et tâchés ?

Elle est magnifique. Toutes ces séances de sport lui réussissent. En deux mois, elle a presque perdu tous les kilos de sa grossesse. Elle a encore un petit ventre mais bon sang, qu'est-ce que c'est sexy ! Je ne me lasserai jamais de la contempler.

- Je savais que tu étais un vrai bébé, me titille-t-elle.

- Ne te moque pas de moi, princesse ou tu risques de le regretter, la menacé-je.

- Je ne demande qu'à voir, réplique-t-elle en me gratifiant d'un clin d'oeil.

Elle se balade en sous-vêtements dans le salon, récupère un bouquin et disparaît de mon champ de vision en trente secondes.

Bon sang, qu'elle est belle !

Je me reconcentre sur Chiara en oubliant la bosse énorme dans mon pantalon. Je suis sûr qu'elle a fait exprès de se dandiner à moitié nue dans la maison pour m'exciter. Charlie a envie de sexe et ne sait pas comment me le faire comprendre.

- Ta mère essaie de me rendre dingue et elle y arrive parfaitement !

Chiara bouge les jambes et ouvre la bouche comme si elle cherchait la tétine du biberon. Je suis tellement perturbé par la présence de ma future femme que j'en oublie de nourrir ma fille. Niveau père indigne, on en est pas loin.

Ne me jugez pas, je ne qu'un homme terriblement en manque !

Une heure plus tard, je berce Chiara dans sa chambre qui s'amuse à me manger le visage. C'est dingue comme elle est vive pour son âge. Elle s'intéresse à tout ce qu'elle voit. En peu de temps, elle a réussi à gagner le cur de toute la famille. Qui ne craquerait pas pour cette merveille ? C'est fou tout ce que je serai capable de faire pour elle. Comme je serai capable de tout faire pour sa mère.

- Elle est folle de toi, constate Charlie à l'embrassure de la porte.

Adossée contre la porte, elle nous observe sa fille et moi, attendrie. Je décèle tout de même dans son regard une lueur étrange. Ses yeux scrutent mon torse nu avec envie. Les miens sont posés sur ses jambes dénudées. Bon Dieu, pourquoi a-t-elle fallu qu'elle mette ce shorty minuscule ? Pire, pourquoi est-ce qu'elle a mis ce débardeur qui moule sa poitrine gonflée ? Elle veut me tuer, je ne vois pas d'autres explications.

Putain, elle n'a pas mis de soutien gorge !

Ses tétons pointent durement et font tressauter ma queue dans mon caleçon. Ils me supplient de les prendre en bouche. Je me concentre sur son visage afin de me calmer un peu. Je ne vais pas lui sauter dessus alors que je tiens ma fille entre mes bras, prête à s'endormir.

- Comme sa mère, la taquiné-je.

Elle me fait un clin d'oeil et sourit.

Quelle est belle !

A chaque fois que ses lèvres s'étirent, mon cur se serre. Je réalise la chance que j'ai dès l'instant où mes yeux se posent sur elle. C'est dingue la vie quand on y pense. Si je n'étais pas allé chercher Cameron à sa fête complètement bourré, je n'aurais pas croisé le chemin de cette tornade brune aux yeux extraordinaire et n'aurais rien de tout ça. Je suis l'homme le plus chanceux du monde.

Chiara baille dans mes bras, les yeux à moitié fermés.

- Il est temps de dormir, petite princesse, murmuré-je.

Je me lève du fauteuil et dépose notre fille dans son berceau tout doucement. Charlie me rejoint pour contempler Chiara qui s'endort en quelques secondes seulement. C'est radical avec elle, dès qu'elle mange et que je la berce, elle finit par trouver le sommeil en un temps record.

L'odeur de ma princesse s'infiltre dans mes narines et me pousse à l'attirer contre mon torse. Je n'ai jamais réussi à trouver d'où vient le secret de sa mystérieuse odeur de vanille et de cannelle. Ce n'est pas son parfum, ni son shampoing ou son gel douche, je les ai senti un millier de fois. Non, cette odeur particulière se révèle être son plus grand mystère.

- Je ne me lasserai jamais de la regarder, avoue Charlie.

- C'est sa mère que je ne me lasserai pas de regarder, révélé-je, taquin.

Charlie tourne la tête vers moi et sourit timidement.

- Je suis toujours grosse, se plaint-elle. J'ai encore le ventre flasque, la carte routière imprimée sur mon corps, les seins toujours gonflés, je suis affreuse ! J'aime plus que tout ma fille, mais si elle avait pu moins me détraquer le corps ce serait encore mieux. Tu vas finir par te lasser de moi et te diriger vers une mannequin de Victoria Secret qui a pour seul problème " qu'est-ce que je vais porter ce matin " ? Du coup, je serai si désespérée que je prendrai encore plus de poids et je finirai par ressembler à une boule !

J'attire Charlie contre moi et pose mes mains sur ses hanches. Je ne sais pas où elle voit qu'elle a du surpoids, mais elle se trompe royalement.

- Tu es magnifique, princesse, la reprends-je. J'aime toujours autant ton corps et aucune mannequin de Victoria Secret ou je ne sais où ne t'arrive à la cheville ! Jamais, je ne te quitterai...

Je dépose un baiser sur sa tempe tout en pressant sa hanche de ma main. Elle soupire d'aise tandis que son corps se réchauffe en un instant. L'effet que j'ai sur elle me surprend toujours. Je n'ai qu'à la toucher pour que le volcan se réveille dans son corps.

- N'oublie pas que tu deviendras ma femme dans quelques mois, ajouté-je.

Elle sourit et je ne résiste pas à l'envie de capturer sa bouche. Je pourrai mourir contre ses lèvres pulpeuses et douces. La date de notre mariage a été bloquée pour l'été prochain. Charlie tient à avoir une cérémonie intimiste qu'avec notre famille et nos amis proches. Elle veut être entourée des personnes qu'elle aime pour le plus grand évènement de sa vie. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont ses mots à elle.

- Madame Charlie Bass, j'adore !

Elle se frotte contre moi, presse sa poitrine sur mon torse et embrasse ma bouche tendrement. Je ne me lasserai jamais de sa douceur. Le soir, elle passe un temps fou à glisser ses mains dans mes cheveux et bon sang, qu'est-ce que j'aime ça !

Emportée par son désir, elle fourrage mes cheveux, se frotte contre mon corps et appuie son baiser fort tout en gémissant. Ma fiancée a envie de sexe !

- Il va falloir qu'on aille dans notre chambre ou Chiara risque d'être traumatisée Je ne tiens pas à ce que notre fille soit en psychanalyse dès ses cinq ans, ricané-je contre ses lèvres.

Charlie glousse et consent à se détacher de mon corps. Elle a une telle facilité à reprendre le contrôle que j'en viens à me demander si elle a vraiment envie de moi. Elle regarde une dernière fois Chiara puis sort de sa chambre pour regagner la nôtre. Evidemment, elle tortille des fesses pour me donner envie de la rejoindre. Elle me tuera un jour rien qu'en balançant ses hanches sous mes yeux.

Je la suis sans perdre la moindre seconde. J'adore ma fille mais sa mère reste mon premier vrai amour. Dès que je passe le pas de la porte, ma princesse se rue sur ma bouche qu'elle embrasse sauvagement. Très bien, je ne douterai plus jamais de son désir pour moi.

Putain, qu'est-ce que ça m'a manqué !

Quatre mois sans la toucher comme je le veux ont fini par me rendre dingue. Je ne sais même plus ce qu'est la sensation de me perdre en elle.

Je la soulève par les hanches tandis que ses jambes entourent mon bassin. J'ai l'impression de respirer à nouveau quand ses lèvres sont sur les miennes. Je ne sais pas comment j'ai pu me passer de ces moments aussi longtemps. Cette nana est mon oxygène.

Affamés l'un de l'autre, on ne cesse de s'embrasser, de parcourir nos visages et nos cous de baisers. Je crois qu'elle a en autant besoin que moi. Je nous fais tomber délicatement sur le lit toujours soudés l'un à l'autre. Charlie en profite pour monter sur moi, son bassin appuyant avec force sur ma queue déjà au bord de l'explosion.

Merde, si je ne me calme pas, je vais éjaculer dans mon caleçon comme un jeune puceau !

- Tu es sûre que l'on peut de nouveau faire ça ? m'assuré-je.

- Faire quoi, me taquine-t-elle en se dandinant contre mon sexe.

- Charlie, tu sais très bien de quoi je parle !

Elle ricane puis se penche vers mon visage et suspend ses lèvres au-dessus des miennes. Ses doigts se loge sous mon tee-shirt et caressent mon torse délicatement pour finir à la lisière de mon jogging. Sa main s'infiltre à l'intérieur et prend mon membre entre ses doigts. Je soulève le dos, surpris par ce geste audacieux.

Ok, ma question était stupide !

- Est-ce que je compte faire l'amour à mon fiancé ce soir ? La réponse est oui, oui et encore oui, me susurre-t-elle. Tu ne peux pas imaginer à quel point j'en ai envie depuis des semaines !

- Montre-moi, réponds-je, la voix enraillée par le désir.

Charlie prend ma main qu'elle dirige dans son mini-short. Mes doigts rencontrent immédiatement la moiteur de son intimité. Putain, elle est pire que trempée. J'entre un doigt en elle sans perdre de temps. Elle gémit et se rue sur ma bouche. Je la retourne comme une crêpe sur le lit pour mieux profiter de son corps. Je n'ai pas eu accès à lui pendant un moment alors je compte bien m'en délecter le plus longtemps possible.

En quelques secondes, je nous débarrasse de nos vêtements que je jette à travers la pièce. Ma bouche trouve ses tétons en moins de deux. Je les lèche, les aspire et les mordille pour l'entendre gémir encore et encore. C'est dingue comme elle est devenue sensible à cet endroit. Je descends plus bas et retrouve son goût si spécial.

Putain, enfin !

J'en ai rêvé des nuits entières. Jamais le goût d'un sexe de femme ne m'a autant vrillé le cerveau. Je pensais qu'avec la grossesse tout changerait, mais elle est toujours ma Charlie. J'aime voir son visage changer à cause du plaisir que je lui donne. La bouche ouverte, les yeux fermés, elle est magnifique. A chaque fois qu'elle ressent une vague de plaisir, elle mordille sa lèvre inférieure puis passe sa langue dessus. Ca me rend fou.

Ma langue prend possession d'elle et contrôle son désir. Je sais qu'elle n'est pas loin de l'orgasme. Elle a tellement de mal à tenir en place que je suis obligé de la maintenir par les hanches. Je veux qu'elle jouisse sur ma langue. Je lape son clitoris, l'aspire et tournoie ma langue dessus tout en m'occupant de ses fentes humides avec mes doigts. Elle n'est plus que gémissements et halètements et putain, qu'est-ce que j'aimes ces sons !

Charlie tremble tant l'orgasme que je lui donne est puissant. Elle jouit mon nom sans crier sûrement pour ne pas réveiller la petite. Quoique, ce n'est pas nécessaire puisque nous avons fait insonoriser toutes les pièces de la maison.

Je parsème sa peau nue de baisers tout en jouissant de la vue de son nouveau corps. Elle est parfaite putain !

- Tu es belle, princesse !

Elle me sourit lumineusement et mon coeur s'arrête.

- Fais-moi l'amour, Carter

Je crois que je n'ai jamais aimé autant une phrase que celle-là ou alors c'est parce que c'est elle qui la prononce. Je n'avais pas foi en l'amour jusqu'à ce que je tombe sur cette nana un peu loufoque à la chevelure dingue. Charlie Walmont a changé ma vie, elle a donné un sens à mon existence bien plus que le basket. Je pourrais me passer d'une carrière pro, mais en aucun cas je pourrais me passer de la femme de ma vie.

- Tout ce que tu veux, princesse

Je lui donnerai toujours tout.




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Bonjour à tous, voilà un nouveau chapitre de The Player après des mois d'absence !

J'ai eu un peu de mal à écrire ces temps-ci par manque de temps. Il m'arrive tellement de trucs que tout concilier est difficile.

Il ne reste qu'un épilogue et je pense écrire des chapitres bonus pour vous donner une idée de la vie de nos deux chouchous. Puis, je n'ai pas tellement envie de les quitter.

En ce qui concerne Ryan et Pauline, leur histoire verra le jour à un moment, mais je crains de ne pas pouvoir donner de date précise ( j'ai un tas de projets sur le feu alors c'est compliqué ). Je ne compte pas les laisser de côté, mais pour une bonne histoire, il faut du temps.

Puis, j'aimerais vous parler de Under The Rain qui sort dans deux petits jours !!!! Je n'en reviens toujours pas qu'il ait pu intéresser une maison d'édition aussi géniale qu'Addictives ! J'espère que vous serez au rendez-vous, enfin si vous le voulez, je ne force personne ;)

Bref, je suis vraiment heureuse de vous retrouver, ça m'a manqué de ne pas partager avec vous ! Trois mois, c'est long, demandez à Carter !

Bises à vous tous,

Emma :)

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