we used to meet

cette même chambre vide, le lit défait depuis le petit matin et l'odeur fraîche de la nuit remplissait l'air de la pièce. tout était figé, excepté l'être qui écrivait. sa main ne cessait d'écrire et son poignet lui faisait mal. la sensation de son cœur se serrant dans sa poitrine en écrivant ces mots, il le revoyait comme la première fois qu'il l'avait vu, ce matin-là.

il avait toujours été coincé dans son monde, ne prêtant attention à personne mais son esprit ne cessait de laisser vagabonder son regard sur certains visages tandis que sa rêverie le déconnectait du monde autour de lui. et il le revoyait, le soleil brillant du petit matin, la fumée qui s'échappait de sa bouche s'élevait dans le ciel tandis que le doré de la lumière qui éclairait ce doux matin l'enveloppait dans une douce étreinte, le rendant fascinant aux yeux de notre écrivain. les cheveux noirs et ondulés de cet être de lumière devant lui avait fait battre son cœur plus vite, croisant son regard noisette. son pantalon couleur crème, son pull vert sapin et sa veste marron lui allait tellement bien, c'était parfait. tout était parfait chez lui, c'était cela qui avait poussé Jeongguk dans cette fascination, ce qui l'avait poussé à l'approcher. il sortait du paysage, il passait avant tous les aspects de la vie et il était devenu tellement important pour notre écrivain, en si peu de temps.

c'est ainsi qu'on avait retrouvé, notre protagoniste deux ans après qu'il l'ai vu, entrain d'écrire sa douleur, entrain d'exprimer ses regrets qui s'étaient encrés en lui. c'est ainsi que dans cette nuit, en ce début de décembre, qu'il avait écrit ses mots, encrés si forts dans le papier que personne ne pouvait les effacer.

assis sur mon bureau, les souvenirs ne cessaient de m'envahir, encore et encore. je me rappelais de tout sans que rien ne parte. je fuyais la réalité depuis trop longtemps, Taehyung, et quand cette dernière ne voulait plus me quitter depuis ton départ; j'ai réalisé combien je t'aimais.
je te revois, toi et tes yeux noisettes au levé du soleil en ce lundi matin. le soleil se levant devant ton être tandis que tes yeux se fixaient dans les miens, comme si rien n'était important, que tout ce qui comptait était cet instant. et c'est le cas, maintenant tout ce qui compte c'est toi.
je sais que tu m'as demandé de ne jamais t'écrire pour que je t'oublie plus vite mais plus le temps s'écoule, et plus la cicatrice que ton départ a laissé est lente à disparaître. tout ce qui m'entoure me rappelle ta personne, chaque endroit, chaque pas que je fais dans cette triste ville. je brûle d'envie de te revoir bien que ça fait mal que tu sois à présent sans moi. et c'est pas juste, c'est pas juste que toi tu ai pu fuir les souvenirs dans cette maudite ville que tu avais avec moi alors que ça ne peut sortir de ma tête, ça tourne sans cesse et ça n'en sort jamais !

et le pire dans tout ça, c'est que j'ai réalisé combien je t'aimais tandis que les autres t'oubliaient. plus personne ne parle de toi tandis que, moi, je me rappelle constamment, des endroits où nous avions l'habitude de nous retrouver.

Jeon Jeongguk,
l'homme qui ne cesse de t'aimer désespérément.

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