in front of my house

cette maison qui avait perdu les rires des deux garçons lors du départ du plus vieux. le cœur de notre jeune écrivain se serra, il se trouvait là, assis sur le perron de sa maison d'enfance, regardant le grand portillon qui se trouvait au bout du chemin constitué de gravillons qui crissaient sous les pieds des personnes s'avançant. c'était un dimanche soir, le lendemain, une semaine commencera une nouvelle fois, et la tristesse de ne plus le voir, chaque matin, passer devant chez lui, accomplira son devoir.

c'était en sortant de chez lui après avoir petit déjeuné qu'il s'était mis à courir vers le portail, réalisant qu'il allait être en retard en cours. il claqua le grand portail derrière lui avec force, et il fonça, courant de toutes ses forces, apercevant le bus s'arrêter au loin à son arrêt. c'était en s'arrêtant devant cet abris qu'il y découvrit une silhouette qu'il n'avait encore jamais vu. il était grand, s'appuyant contre l'arrêt du bus tandis que son sac pendait sur une de ses épaules. les écouteurs enfoncés dans ses oreilles, il semblait détaché de la réalité. lorsque le bus arriva, son regard sembla se reconnecter avec la réalité, croisant par la même occasion celui de Jeongguk qui venait de s'arrêter, essoufflé de sa course folle. ils s'adressèrent un sourire gêné,  et une douce chaleur prit place dans leur être, n'inspirant que l'espoir que ce regard et ce sourire, ne restent pas un geste anodin, qu'ils ne s'effacent pas dans des souvenirs lointains. ils s'assirent côte à côte, admirant avec leur musique, le doux paysage des champs qui s'étendait face à eux, éclairé par la faible lumière des phares.

un sourire triste prit place sur les lèvres de Jeongguk qui observait le Soleil se coucher, apportant une lumière orangée sur le jardin et les fleurs qui semblaient brûlées une dernière fois sous  l'ardeur de cette lumière. ses bras se resserrant autour de son corps retenant un frisson  dû au vent qui souffla fort, emportant de nombreuses feuilles avec lui. elles s'élevèrent dans le ciel, les unes après les autres, tandis que les yeux de Jeongguk s'embuèrent une nouvelle fois, le douleur grandissant dans son coeur. ce soir-là, les nuages ont gagné le ciel, empêchant la lumière de la Lune de se refléter à travers les arbres et le pull de Taehyung qui se trouvait sur ses épaules ne le quitta pas, comme il ne le quittait plus jamais, à présent. les mots qui se déposèrent sur le papier signifiaient encore une fois, bien plus de choses que ce que l'on pourrait penser.

je ne peux dire au revoir à ces souvenirs auprès de toi, tout devient plus dure, plus long et plus compliqué sans toi. tandis que tout était parfait autour de toi. tu étais la chose dont j'avais le plus besoin et tu es devenu indispensable au fil du temps. ça fait mal, de me dire que plus personne ne se rappelle de qui tu étais, de tout ce que tu nous as apporté. j'ai encore tellement de choses à te dire mais plus rien ne sort comme ces derniers instants que j'ai passé auprès de toi. t'étais l'apaisement que je recherchais depuis tout ce temps, depuis tous ces jours où mon coeur n'avait cessé de me faire mal. alors, ayant peur que les vagues souvenirs de toi brûlent sous le pouvoir de l'oubli, je préfère écrire ces mots, écrire ce qu'il reste encore de toi et de mon amour pour toi; avant que tout ne disparaisse.

alors je me rappellerai toujours, de ces matins à tes côtés, où tu venais me chercher, où je pouvais poser ma tête sur ton épaule tandis que la musique résonnait dans mes oreilles. je me rappellerai toujours de toi, de mon premier amour.

Jeon Jeongguk,
le jeune garçon, qui, chaque matin, attendait que tu arrives pour passer une bonne journée.

désolée de tout ce temps d'attente, ça ne va vraiment pas bien moralement en ce moment et j'essaye de faire de mon mieux mais j'enchaîne les coups de mou.

je vous aime, prenez soin de vous,
math

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